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jeudi 6 novembre 2014

Leon Redbone - Live Olympia (1992)

Je m'en souviens comme si c'était hier : Leon est arrivé sur scène tout de blanc vêtu, un Martini long drink à la main; il l'a posé nonchalamment sur son ampli, nous a regardés droit les yeux à travers ses verres fumés, et nous a dit :
"Relax ! Ca va bien se passer !"
C'était le 26 Octobre 1992, j'avais trois semaines d'abstinence au compteur, et ça m'a pas donné soif.
En première partie, on avait eu droit aux Pires, un groupe de Bretons qui jouaient de la fausse musique des Balkans comme si c'était de la vraie. Je n'avais pas revu le saxophoniste depuis le lycée, nous avions un ami commun qui allait se laisser mourir sur un banc du bois de Vincennes deux ans plus tard, un soir de Noël, mais c'est une autre histoire.

http://www.mediafire.com/download/p30ckz012kzlcti/LR_LO.zip

jeudi 28 août 2014

[Repost] Dédé et Mireille : Pour coiffeur ? (1987/2012)

[Edit] Fin aout 2014 : il fait le même temps d'agriculteur dépressif qu'il y a deux ans, quand on a enregistré cette chanson dans le jardin.
Donc je reposte.

03/10/2012
petit test de micro :
d'abord les paroles, c'est important les paroles, surtout dans une chanson.



Elles datent de 1987, c'est dire si elles se sont bonifiées dirait la tante à Dédé et Mireille, comme vu précédemment.

Ensuite, la musique, ça ne ressemble pas à de la Dédé et Mireille de 1987, car à l'époque on ne pouvait pas enfermer des animaux et des instruments de musique et des outils de jardin dans un ordinateur, car d'abord ils n'auraient pas fait le bon ménage, et puis c'est à peine croyable mais l'informatique embarquée, c'était bon que pour les astronautes tellement c'était cher, qui n'allaient pourtant déjà plus sur la lune depuis un moment pour causes de coupes franches dans le programme spatial de la NASA vu que la navette Challenger elle avait fait Boum ! 

Et puis les images, ben la Dédé et Mireille je l'ai invitée à passer à la maison cet été, elle a fignolé un peu les textes, puis elle a fait un peu les andouilles dans le jardin devant un Canon 5 D Mark II, et voilà, j'étais moins en forme qu'elle mais ça ne se voit pas, et elle m'a donné du coeur à l'ouvrage, c'est les 100 ciels.


Pour coiffeur ?
from john warsen on Vimeo.

lundi 11 août 2014

Les années Béart volume 4 (1965-66)

A l'occasion de quelques semaines de vacances sans ordinateur, j'ai acquis à Tarbes et lu pas loin de Lourdes l'excellente revue Schnock, qu'on croirait écrite pour moi et les miens ("la revue des Vieux de 27 à 87 ans", quoi qu'il m'a semblé l'être dès mon 18eme anniversaire, mais rétrospectivement, ce fut un effet de mes sens abusés) dans laquelle j'ai trouvé une interview de Guy Béart, qui, à 84 ans, balance sur tout le monde, c'est que du bonheur.
Et je me suis rappelé que je n'avais jamais retrouvé les chansons évoquées dans cet article mythique.
En gros, l'album "les grands principes / Qui suis-je" ainsi que celui intitulé "La vérité".
Et comme je n'avais pas d'ordinateur, mes neurones plus performants ont connecté entre eux pour me suggérer où dénicher au retour les perles en question.
Comme si l'immense Béart m'avait chuchoté "Va donc voir là-bas si J'y suis", et en effet, Il y était.

http://www.mediafire.com/download/dqboobi6boq7gll/LAB_Vol4.zip


Il se peut que vous essuyiez un refus la première fois que vous cliquez sur le lien mediafire.

N'en prenez pas ombrage, simplement repartez de l'article (celui que vous êtes en train de lire) et recliquez sur le lien, toute honte bue. Il se peut bien qu'alors cela marchât.

Il s'en faut de beaucoup que ma joie soit sans mélange : "Les années Béart volume 4" est une anthologie de l'époque qui comprend quelques intruses par rapport à la playlist de départ :

Comme je ne les ai pas écoutées à l'époque, elles ne m'évoquent rien. 


Sur la photo, on voit que Guy Béart se la pétait au moins autant que Jacques Brel.
Il avait de quoi : "Feuille vole" et "De la lune qui se souvient" restent pour moi les archétypes absolus de la chanson de french cowboy, alors que Brel chantait l'horreur du Réel.




En revoyant Brel dans la même position, je pense que c'est les directeurs artistiques qui les obligeaient à prendre la pose. Ou alors ils étaient si beaux qu'ils se tapaient plein de filles qui leur refilaient des morpions de tête, et ça gratte.


mercredi 8 janvier 2014

dimanche 22 décembre 2013

Mon gros sapin dans ta cheminée USB

Et vlan ! 
Le remarquable blog musical "said the gramophone" publie sa liste des 100 meilleures chansons de 2013.
C'est vers eux que je me suis tourné pour composer la bande son de mon road movie, même s'il faut beaucoup trier le bon grain de l'ivraie.
Gageons que le cru 2013 fournira comme ses prédécesseurs son quota de trésors inconnus dont on retiendra les airs aussi vite qu'on oubliera les noms.

Edit : une vingtaine de titres a peine sélectionnées par la digestion du lecteur, et rien de bouleversifiant.
See you next year !

samedi 7 décembre 2013

Midlake - Antiphon (2013)

Midlake - "Antiphon" from stereogum on Vimeo.

J'ai mis un moment à rentrer dans ce disque, dont on murmure dans les milieux autorisés qu'il exhale  des effluves psyché du Pink Floyd de 1967 et de tout ce que la pop alternative a produit de sportif et de sain à l'époque, et puis maintenant je n'en sortirais pas pour tout un empire.



http://exystence.net/blog/2013/10/23/midlake-antiphon-2013/

mardi 19 novembre 2013

The Wingdale Community Singers - Night, Sleep, Death (2013)

Beaucoup moins cafardeux que le titre et la pochette ne le laissent présumer, voici un groupe choral de néo-folk qui accompagne idéalement les dimanches après-midis passés au coin du feu à trier les champignons ramassés sur Internet.




http://turbobit.net/download/free/dw7fgwtn3ch7

samedi 26 octobre 2013

Jonathan Wilson - Fanfare (2013)

La meilleure chose qui pouvait arriver à Pink Floyd, c'est les covers.
La réappropriation et la transmission de l'héritage.
Mais la pire chose qui pouvait arriver à Pink Floyd, c'est aussi les covers.
J'aime bien celle-ci
Breathe by Julie C on Grooveshark
mais c'est à force d'imaginer la tête de la chanteuse à partir de l'écoute de sa voix, et il n'y a pas particulièrement de création à l'oeuvre.
Du coup, je cherche à l'apercevoir, pour casser mon fantasme naissant; mais elle n'est même pas du Dark Side of the Moule.
Flûte.
Et c'est tiré d'un disque de tantes canadiennes en chaleur où le plaisant le dispute à l'infâme.
Alors du coup, quand je tombe sur Jonathan Wilson, dans mon magazine télé préféré qui me permet de ne pas la regarder en restant au courant de tout ce qui s'y passe, moi je dis bravo : voilà un garçon qui crée de la musique contemporaine et qui rend visiblement hommage, sans que ça soit gênant, à ses aînés.
J'ouïs ziçi le Peter Gabriel période Genesis, le Floyd de 73...
La vraie question étant peut-être, qui va écrire aujourd'hui les albums dont on pourra reparler dans 40 ans, décrivant avec tant d'acuité les tracas de la vie moderne ?

dimanche 9 juin 2013

Willis Earl Beal – Acousmatic Sorcery (2011)

J'ai entendu un morceau de lui intéressant sur le blog du gramophone, on s'en fout, je me disais tiens on dirait moi quand je vais pas bien, on s'en fout, puis j'ai découvert dans les commentaires des Mangeurs de disques un site redoutable, qui publie je ne sais combien d'albums par jour, on s'en fout, puis une chronique intriguante chez les inrocks, on s'en fout, puis le disque, on s'en fout pas.
Surprise : hormis le titre entendu sur le gramophone, c'est comme quand on achetait un skeud sur la foi d'un morceau génial entendu dans les compils des inrocks, et que le reste de l'album était fort décevant, on s'en fout, l'album est incroyablement inaudible, mais l'histoire est émouvante.
Par contre le dernier Sigur Ros a l'air mieux que celui d'avant.
La bande son idéale pour l'enterrement de ma poule noire, morte cet après midi sur le compost et inhumée en début de soirée dans le petit bois dans la plus stricte intimité.


dimanche 2 juin 2013

Self-podcast instantané pour repeindre le portail du jardin (réalisé en 5'21" sous contrôle d'huissier)


Il y aurait beaucoup à dire sur mes choix musicaux, mais des fois il vaut mieux fermer sa bouche et laisser la musique dire ce qu'elle a à dire. Surtout quand on customise une palette de chantier en portail de jardin.


mercredi 13 mars 2013

New Celeste - High Sands & the Liquid Lake (1977)


Attention, j'ai ressorti le vinyle pour exhumer celui-ci de l'oubli.
J'ai vu ce groupe écossais de folk électrique au printemps 77 à la MJC de Lannion, et j'en ai été tétanisé.
Quelle grâce ! Quelle puissance ! Quelle beauté !
Et en plus, ça déménage.
Et ça donne salement envie de danser avec une tourterelle en fichu à carreaux et d'écluser quelques pintes de Guinness avant d'aller se friter sur la lande avec ces peignes-culs du clan MacWindows.
http://www64.zippyshare.com/v/26412557/file.html


samedi 6 octobre 2012

Dédé et Mireille : introuvables mais retrouvés 3

Puisqu'il n'y a que l'art qui nous permette d'accéder à la satisfaction d'assouvir ce goût inné pour la perfection inspiré par l'harmonie unis vers celle...
Je ne suis pas sûr de mon texte, on dirait un vieux Ptiluc, mais c'est pas moi qui ai écrit la partoche.
T'occupe pas des signaux et remets du charbon,
Enlève tes lunettes et gûte comme ça sent bon !