samedi 26 octobre 2013

Jonathan Wilson - Fanfare (2013)

La meilleure chose qui pouvait arriver à Pink Floyd, c'est les covers.
La réappropriation et la transmission de l'héritage.
Mais la pire chose qui pouvait arriver à Pink Floyd, c'est aussi les covers.
J'aime bien celle-ci
Breathe by Julie C on Grooveshark
mais c'est à force d'imaginer la tête de la chanteuse à partir de l'écoute de sa voix, et il n'y a pas particulièrement de création à l'oeuvre.
Du coup, je cherche à l'apercevoir, pour casser mon fantasme naissant; mais elle n'est même pas du Dark Side of the Moule.
Flûte.
Et c'est tiré d'un disque de tantes canadiennes en chaleur où le plaisant le dispute à l'infâme.
Alors du coup, quand je tombe sur Jonathan Wilson, dans mon magazine télé préféré qui me permet de ne pas la regarder en restant au courant de tout ce qui s'y passe, moi je dis bravo : voilà un garçon qui crée de la musique contemporaine et qui rend visiblement hommage, sans que ça soit gênant, à ses aînés.
J'ouïs ziçi le Peter Gabriel période Genesis, le Floyd de 73...
La vraie question étant peut-être, qui va écrire aujourd'hui les albums dont on pourra reparler dans 40 ans, décrivant avec tant d'acuité les tracas de la vie moderne ?

2 commentaires:

  1. Encore faudrait-il être encore là dans 40 ans pour pouvoir en parler. Ce ne sont pas les génies (d'aujourd'hui) qui manquent.

    RépondreSupprimer
  2. Deux choses :
    1/ tes blogs sont superbes et riches pour moi de choses inconnues
    2/ vu comment je fume, ça m'étonnerait que je sois là dans 40 ans pour me lamenter de l'inexistence de grands classiques contemporains, en fait ce dont je me plains c'est de ne plus pouvoir décoder dans la surabondance de nouveaux talents ceux qui me mettront la claque que j'ai eu pour la pop il y a 40 ans...

    RépondreSupprimer