Affichage des articles dont le libellé est roi cramoisi. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est roi cramoisi. Afficher tous les articles

lundi 23 février 2015

Adrian Belew - Desire Caught By The Tail (1986)

Celui-là, je pouvais difficilement le laisser passer.
Rien que le titre, ça m'interpelle au niveau du vécu.
Ensuite, et néanmoins d'abord, parce que Adrian Belew fut le chanteur pas du tout charismatique de la 9eme incarnation de King Crimson.
Enfin, et toujours d'abord, parce que ma mère s'appelait Adrienne, et que dans l'intimité, il m'arrive d'appeler ma compagne "Bilou", en souvenir d'un chien éponyme croisé au lac de Créteil avant Jésus Christ.
Etonnant, non ?

PS : si vous trouvez la pochette moche, attendez d'avoir écouté le disque.

http://www.israbox.net/1146554860-adrian-belew-desire-caught-by-the-tail-1986.html
Pas de doute, dans ses oeuvres solo, il vaut mieux réécouter Lone Rhino 
(le faux frère d'Otto, qui lui n'est pas en voie de disparition)

lundi 19 janvier 2015

King Crimson : Live at the Orpheum (2015)

Mêmes pas morts !
Robert Fripp et Adrian Belew semblent avoir enterré la hache de guerre
Au seuil de l'au-delà, ils ont su dépasser leurs petites chicaneries, dont tout le monde se fichait comme d'une guigne. 
De source sûre, puisque je l'ai lu sur le site du Gorafi, Robert Fripp aurait même déclaré : 
"Nous souffrions vraiment, mais il était absolument impossible de nous aider en quoi que ce soit, parce que ce qui nous faisait souffrir, c’était notre arrogance. C’est l’arrogance qui nous empêchait de nous réconcilier avec nos collègues, alors que c’était peut-être le moment d’y songer. C’est l’arrogance qui nous empêchait de nous intéresser aux enseignements, qui sont la seule chose qui pourra nous aider une fois qu’on sera mort. C’est l’arrogance qui fait que si on rencontrait quelqu’un qui aurait pu nous aider, ça n’aurait pas marché. Si tu mets la tasse au-dessus de la cafetière, c’est forcé que ça te tombe sur les pieds".
Bel exemple de dialogue interculturel entre un guitariste anglais et un guitariste américain, ces deux civilisations multimillénaires que tout oppose.
Ce live contient au moins deux morceaux de circonstance :
One more red nightmare, et Starless. Jusqu'à quel âge y vont nous les seriner, celles-là ?
Et en plus, ils se penchent sur Islands, album pas revisité depuis longtemps, ô Joie sans mélange. 
C'est sans doute l'antépénultième baroud d'honneur. Dans l'EHPAD qui va prochainement les accueillir, défense de boeuffer après 20 heures. Y'aura juste le temps de faire "Lark's Tongue in Aspic part XIV" à cappella, une petite purée, un suppo, et au lit.
Non mais sans blague.

Rappelons que vous avez accès aux 234 épisodes précédents des "Crimsons", ce sitcom musical au long cours, en activant le tag "roi cramoisi" au bas de cet article.



mardi 2 décembre 2014

Steven Wilson remixe King Crimson (II)



King Crimson - Islands (1971), pour ceux qui connaissent déjà, inutile de faire les présentations, et pour les autres c'est un peu tard : si on n'a pas écouté ça dans sa jeunesse, difficile de s'y mettre maintenant.
J'avais entendu dire que Steven Wilson était repassé sur le mix, sous la haute autorité de Robert Fripp (dit  Roger Rabbin)
L'album original - remixé sans être remisé, alors qu'on trouve l'intégrale des Soprano pour 90€ en Blu-Ray, quand on aime on compte un peu quand même - présente peu de surprises, mais il y a une poignée de prises alternatives, intéressante pour le crimsonien maladif, qui conviendront aussi au bien portant.
Il y a même un inédit, instrumental, précurseur de "Lament", sur l'album suivant, Starless and Bible Black.
Bref, c'est dingue.




samedi 22 mars 2014

The Crimson ProjeKCt – Live in Tokyo (2014)

Avons-nous vraiment besoin d'une énième version "en concert" des plus grands succès de King Crimson, réinterprétés ad nauseam devant une poignée de nippons transis par les Exclus de la  dernière formation canal historique du légendaire groupe de rock progressif, et contraints par Robert Fripp à changer de nom ?
Ne feraient-ils pas mieux de s'atteler à écrire de nouvelles compositions, puisqu'ils semblent encore assez en forme pour livrer des prestations décentes de leurs antiennes passées ?
Sont-ils comme le Daniel Goossens d'hier prisonniers de leur système ?

King Crimson aujourd'hui, c'est un peu comme le Parti Communiste Français après l'invasion de l'Afghanistan par les Soviétiques en 1981:
alors que le PCF tentait tant bien que mal de s'aligner sur Moscou et de justifier la légitimité de l'invasion russe, il y eut bientôt plus d'intellectuels cocos exclus du parti pour s'être élevés contre cet impérialisme guerrier qu'il n'en restait à l'intérieur.

La chronique :

http://www.clairetobscur.com/article-the-crimson-projekct-live-in-tokyo-122728764.html

Le disque :

http://exystence.net/blog/2014/03/19/the-crimson-projekct-live-in-tokyo-2014/#more-136963

La photo détournée et sa légende stupide :


Dernière tentative de réconciliation entre Robert Fripp et Adrian Belew 
lors d'une garden party dans les jardins de l'Elysée : 
No more, mister Nice Guy.

lundi 17 février 2014

Live in Zurich - KinCrinSon (1973)

On ne m'ôtera pas de l'idée, malgré les faramineuses et pénibilissimes rééditions superfétatoirement pléthoriques de ces derniers siècles, que le meilleur live de King Crimson des années pré-Red sont là, dans cet opus précédemment réservé aux collectionneurs malades abonnés à un bulletin paroissial à tirage confidentiel, et désormais à la portée d'un simple clic.

Quand c'est KC, faut Papeete !

Comme ces derniers jours, je mets en open bar sur mon drive, j'espère que vous allez pas en profiter pour me pirater ma CB, je serais bien embêté.

https://drive.google.com/file/d/0BzhLl_h0jOHveW55Uk5STHFhQ2c/edit?usp=sharing

dimanche 19 janvier 2014

Road to Red II : Steven Wilson remixe King Crimson (2013)

Où l'on retrouve notre discret héros du rock progressiste au son social démo crade, celui-là même dont on pouvait dire récemment dans ces colonnes, Maurice, et je me chitte, que non content d'incarner aujourd'hui quasiment à lui tout seul le meilleur espoir des fanas du rock progressiste dans ce qu'il avait de meilleur en sortant des disques assez inspirés depuis qu'il était descendu de son arbre à porcs épiques, monsieur Wilson s'était piqué de remixer ses glorieux aînés, et non des moindres.

Gageons que les japonais vont encore s'en faire péter la rondelle en tirage limité. C'est pas tous les jours qu'on a la chance de réhabiliter un tel Fukushima sonore.

"Produced & mixed from the original multi-track tapes by Steven Wilson & Robert Fripp ", le mix de Red amène-t-il vraiment quelque chose ?
La question n'est-elle pas occultée par l'émergence d'un tel objet en tant qu'évènement, participant de cette la « disparition du réel », auquel se substitue une série de simulacres qui ne cessent de s'auto-engendrer, comme l'énonça Baudrillard ?

http://www73.zippyshare.com/v/93281497/file.html

vendredi 15 novembre 2013

King Crimson : l'éternel retour en 2014 (mais à un moment donné, il faut savoir se retirer)

http://psychedelicsight.com/king-crimson-returns/


J'aime bien la façon dont Adrian Belew raconte son éviction de cette future épopée en déambulateur façon âge tendre et têtes de geeks : “after 32 years I am no longer in King Crimson.”
He said Fripp “informed me in an email that he was starting a seven-piece version of the band. He said I would not be right for what the band is doing.
La classe américaine.





Il omet de préciser qu'on l'a vu 2 ans plus tôt refuser la proposition de Robert Fripp de reformation du groupe.
 (cf cette photo accablante, lors d'une garden-party en 2010) 
Se poser ensuite en victime des crises de stalinisme de Bob Fripp, c'est un peu facile, môôôsssieur Astérix.
Bon, je rigole, mais j'espère qu'il ne m'arrivera pas la même mésaventure, que ce soit à la maison ou au bureau. Des fois, ça me hante. Surtout quand je fais tout pour que ça arrive.

Mieux vaut réécouter les incunables de 1973 :

http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2012/11/jirai-pisser-sur-ma-tombe-king-crimson.html

dimanche 26 mai 2013

Qu'est-il arrivé à Robert Fripp ?

Je suis tombé sur Fripp, Jakszyk and Collins - "A Scarcity of Miracles" (2011)

http://monsterdl.com/mp3_music/3392-fripp-jakszyk-and-collins-a-scarcity-of-miracles-2011.html

Comme son nom l'indique, il y a comme une rareté de miracles dans la discographie récente de Robert Fripp, qui a pris sa retraite à l'été 2012...
ici on se veut proche des débuts de King Crimson, mais on est plutôt dans la gamme de coloris des albums bleu et jaune de la reformation de 1981...
avec un petit côté Yes de l'époque...
c'est toujours mieux que le Crimson des années 2000...
là c'était vraiment la fin des haricots, même pour les fans absolus, dont je fus.
J'ai trouvé le miracle un peu ramollo du genou, alors avec ça, qu'est-ce que j'vous mets ?
J'ai réécouté les deux albums de Fripp avec Andy Summers au début des 80's, "Bewitched" et "I advance masked", et aussi "Follow", un album récent de Fripp avec Travis, qui sonne bien comme du vieux KC par moments...
mais finalement, ce que Fripp a fait de mieux récemment, c'est de refuser de participer au dernier Bowie.
Ca doit être dur d'être quand on a été.
Enfin, vaut toujours mieux ça que le disque que Tangerine Dream a commis récemment avec Brian May, Dieu me tripote.


En 2010, Robert Fripp a demandé à Adrian Belew 
s'il voulait bien re-re-re-re-former King Crimson avec lui.
La réponse fut un "non merci ", murmuré du bout des lèvres, 
avec un sourire sadique.
La suite appartient à l'Histoire...

le lien vers le Travis et Fripp qui va bien :

samedi 24 novembre 2012

J'irai pisser sur ma tombe (King Crimson, 1973)





Je jure que je n'ai pas fait exprès de découvrir que les thuriféraires et les sycophantes s'étaient ligués pour sortir pour Noël un coffret regroupant 15 CD qui constituent l'édition ultime (on l'espère bien) de "Lark's Tongues in Aspic", oeuvre de jeunesse de King Crimson, soit 1973.
Curieux, ce groupe qui sort son mémorial de son vivant.
Les détails sont là :
https://www.burningshed.com/store/panegyric/product/362/4114/

J'ai commencé à écouter les premiers disques, mais hélas ! ce n'étaient que d'obscurs concerts enregistrés dans des salles anglo-saxonnes à l'acoustique douteuse, à moins que les techniques d'enregistrement de l'époque aient été globalement défavorables à la musique vivante, pas comme maintenant où le moindre clampin peut se pointer à un concert de Godspeed You ! Black Emperor avec un enregistreur numérique et réaliser un bon live, comme je l'expliquais ailleurs, et que le groupe diffuse depuis son wiki à titre gracieux...
Pour en revenir au Roi Cramoisi et Frippé, arrivé au cinquième sixième disque j'ai commencé à m'interroger sur pourquoi je m'infligeais un tel châtiment. 
Pourquoi s'acharner à re-construire une discographie en concert qui a déjà trouvé ses limites quand on sait que les amateurs éclairés possèdent dans leur discothèque le quadruple album live "the great deceiver", sans compter tous les albums qui ont été publiés sur le label que Crimson a créé de toutes pièces pour rassasier les inassouvissables appétits de ses fans ?
Et puis pourquoi je fais une fixette sur la période de ma vie où j'ai le plus écouté cette musique crispante pour les uns, crispée pour les autres, période où je poursuivais moi-même des études fumeuses et acidues ? 
Tout en m'interrogeant sur ces identifications grossières, j'ai commencé à déterrer des pépites, de plus en plus grosses : l'album studio entièrement remixé, et on dirait qu'ils ont distribué des nouvelles oreilles pour l'écouter, des chutes de studio de work in progress assez bien fichues (où l'on vérifie qu'ils n'étaient pas là pour rigoler) et des prises alternatives de la plupart des morceaux du disque d'origine, qui résonnent comme quand au cours d'un songe on découvre des tableaux de Dali ou de Picasso qu'on ignorait, on reconnait la patte du maitre mais l'oeuvre nous était inconnue, et c'est normal puisque c'est notre esprit qui la crée à partir de sa base de données actualisée en temps réel.
Et puis alors, que ferions-nous sans cette foutue culture intellectuelle, musicale, littéraire, cinématographique... nous serions obligés de pratiquer Vipassana, et c'est là qu'on les verrait, les glandus.
On peut aussi ricaner dans les ténèbres en méprisant le rock progressif et le reste de l'humanité, mais le résultat est karmiquement douteux. 

Du coup je mets les CD 10 et 12 ici :


Le flasque et l'enclume, qui vous salue bien.

dimanche 20 mai 2012

Tony Levin (ex- King Crimson) Discography (1995 - 2011)

Moins cérébral et dissonant que son compère Robert Fripp, Tony Levin jouait du stick et de la basse dans les différentes formations de King Crimson depuis la reformation de 1981, ainsi que dans une flopée de formations jazz rock.

http://www.zona-musical.com/viewtopic.php?f=2&t=11351&p=13163&hilit=tony+levin#p13163

Je n'ai pas tout écouté, mais Bruford Levin Upper Extremities, sa formation de 1998 avec Bill Bruford, batteur transfuge de King Crimson est très bien.

lundi 24 août 2009

Crimson Jazz Trio - King Crimson Songbook Volume 2 (2009)


«A jazz piano-bass-drums trio performing the songs of the rock group King Crimson? That's what the Crimson Jazz Trio accomplished on this intriguing CD, King Crimson Songbook, Vol. 1. By re-harmonizing the music a bit, adding vamps, and digging into the grooves, the Crimson Jazz Trio transforms the pieces from rock anthems into viable devices for jazz improvisations. Electric bassist Tim Landers has nearly as much solo space as pianist Jody Nardone; the trio (which also includes drummer Ian Wallace) works together very closely and they not only create new versions of unexpected material, but show that they have developed their own group sound. Recommended, particularly to listeners who are familiar with King Crimson's recordings."
le deuxième album a été enregistré en 2007, date à laquelle Ian Wallace est un peu mort, ce qui a retardé la sortie du disque.

links in comments !

samedi 4 juillet 2009

Adrian Belew - Lone Rhino (1982)

Comment ai-je pu oublier ce premier album solo d'Adrian Bilou ?
ma mère s'appelle Adrienne, et ma femme Bilou, en plus...
c'était le tout début des synthés guitare, King Crimson venait juste de se Discipliner, et je trouvais tout ça bien beau.


http://www.megaupload.com/?d=SPGLA4KN