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dimanche 19 juin 2016

Gillian Welch - Time (The Revelator) (2001)


Il pleut sur le Hellfest.
Inondant les hardeux de sa Colère Liquide, le Seigneur ne fait que prouver son impuissance à les détourner des musiques bruyantes.
Et pendant ce temps, Satan leur rabote le seuil d'acuité auditive de 30 dB.
C'est bien fait.
Ils seront ensuite inaptes à réécouter ce beau disque de Gillian Welch que leur avait fait découvrir au sortir de l'adolescence Patricia Amiel, la gentille fille aux longs cheveux dont l'appartement sentait bon le patchouli, et qui leur a préféré un rasta jamaïcain sorti de nulle part, blessure narcissique qu'ils ont cautérisée dans la bière et les hymnes barbares.





Evidemment, c'est une musique assez simple (et que je trouve assez pure, sans vouloir remuer le couteau ethnique dans la plaie existentielle… ad lib)


http://www.mediafire.com/download/oq6w31t06t1qwec/GW_TTR.zip

vendredi 17 juin 2016

Gillian Welch ‎– Soul Journey (2003)

Style:
Folk Rock, Country Rock

Evidemment, c'est une musique assez simple (et que je trouve assez pure, sans vouloir remuer le couteau ethnique… attendez, j’ai pas déjà écrit cet article la semaine dernière ?)

Encore plus roots que le précédent, si c’est pas Dieu possible.

Et s'Il Existe, Il ne Manquera pas de nous donner tout à l'heure une preuve de Son Existence, et Il pleuvra d'ici deux heures sur l'ouverture du Hellfest.

Quand on accueille un groupe qui s'appelle "Le Nazaréen Empalé", faut pas s'attendre à des miracles.









http://www.mediafire.com/download/sp16h01n6w2wten/GW_SJ.zip

dimanche 5 juin 2016

Gillian Welch : The Harrow & The Harvest (2011)



« Je suis une orpheline sur l'autoroute de Dieu »

http://www.telerama.fr/musique/gillian-welch-la-fille-a-la-voix-triste-qui-reveille-le-folk,74660.php

"Remarquée dès ses débuts pour sa voix singulièrement familière et l'ascèse des arrangements, Welch n'a pas toujours suscité les éloges. Certains critiques américains doutaient de l'authenticité de cette jeune femme venue de Los Angeles et prenant la figure d'une fille de mineur des Appalaches. « Je ne savais pas comment répondre à ces attaques. Si l'on croit à ce que je chante, alors il y a là une vérité. Je n'ai rien d'autre à prouver, tout est dans les chansons. »




"Même si c'est une bobo travestie en prolo, si sa musique suscite des émotions vraies, who cares ?
- Qu'appelles-tu une émotion vraie, petit scarabée ? Et comment la distingues-tu d'une émotion fausse ?
- Alors vous, la belle-mère, ta gueule."

https://www.mediafire.com/?0fund9yw9n9a6n8

samedi 21 mai 2016

Dave Rawlings Machine - A Friend of a Friend (2009)

Je n'ai découvert Dave Rawlings Machine ni dans les Inrocks, ni dans Télérama, mais dans la bande-son de Inside Llewyn Davis, film plutôt ennuyeux des frères Couenne, mais certaines chansons reproduisaient le miracle de la bande-son de O'Brother, film plutôt réussi des frères Couenne.
Ce n'est qu'après toutes ces péripéties de comparaisons douteuses que je suis tombé sur l'article de Télérama. Je l'jure.































Ironically, the most telling line on Dave Rawlings' first album as a frontman comes from one of the few tracks he didn't write. On his version of the Bright Eyes song Method Acting, imagine a more direct explanation of A Friend of a Friend's genesis. Singer/guitarist/songwriter/producer Rawlings has worked with Bright Eyes and Old Crow Medicine Show in the past, and members of both bands return the favor by appearing here, but of course he's best-known for being Gillian Welch's musical foil throughout her career. After a decade-and-a-half spent as the shadowy figure in the background, chiming in with those reedy harmonies and concise guitar licks on demand, Rawlings is long overdue for this solo debut. While he has hidden light under a proverbial bushel, he hasn't been concealing any unexpected predilections -- the overall approach here is pretty much in line with that of the albums he's made with Welch, which makes sense, considering that he was the producer on half of those. The biggest difference is a slightly more expanded sonic palette, a result of Rawlings bringing his aforementioned buddies on board, in addition to Tom Petty's ivory-tickler Benmont Tench and of course, longtime singing partner Welch. But even though a string section pops up on a couple of tunes, A Friend of a Friend is essentially a low-key, acoustic-based Americana outing that feels more like a 21st century version of the early-‘70s Laurel Canyon cowboy aesthetic than anything else. The old, new, borrowed and blue song selection is balanced to present a quintessential picture of where Rawlings is coming from; he tackles Ryan Adams and Old Crow tunes he co-wrote, covers cohorts Bright Eyes as well as inspirations Neil Young and Jesse Fuller, and rounds things out with a batch of new Rawlings/Welch compositions. And while he doesn't exactly adopt an in-your-face approach to the leading-man role, preferring to become part of the powerful collective he's assembled, Rawlings proves himself fully capable of taking the reins and leading this horse wherever he wants it to go.

Les frères Couenne (allégorie)




vendredi 4 décembre 2015

Les Vivants (III) : The Case of L'étrange affaire de Llewyn Davis (2014)

Ca couvait depuis plusieurs jours et puis... 
Je crois que je refais une attaque de fièvre folkeuse, pour reprendre le bon mot d'un collègue qui n'a pas sa langue dans ma poche.
Moins handicapante que la grippe aviaire ou que la fièvre porcine (Grooouuuiiik !) mais quand même...

Tout à l’heure j’écoutais très scolairement "The Music Of Inside Llewyn Davis", la bande originale d'un film de les frères Cohen un peu beaucoup triste, qui raconte une semaine de la vie d'un jeune chanteur de folk dans l'univers musical de Greenwich Village en 1961.
Llewyn Davis est à la croisée des chemins.
Alors qu'un hiver rigoureux sévit sur New York, le jeune homme, sa guitare à la main, lutte pour gagner sa vie comme musicien et affronte des obstacles qui semblent insurmontables, à commencer par ceux qu'il se crée lui-même.
Il ne survit que grâce à l'aide que lui apportent des amis ou des inconnus, en acceptant n'importe quel petit boulot.
Des cafés du Village à un club désert de Chicago, ses mésaventures le conduisent jusqu'à une audition pour le géant de la musique Bud Grossman, avant de retourner là d'où il vient.

...là d'où il vient, c’est à dire au néant.
Comme ce clochard pas très céleste croisé en moins 32 avant WarZen, sur un quai hagard RER un lundi matin à Châtelet, qui brandissait triomphalement sa fiole emplie d'un liquide vermeil dont il était très friand, en dégueulant à la cantonade :
" Beuuaâârrr !! Je rreppars à Zérooo !!! "
Manifestement ravi de sa métaphore, il voulait qu'on sache qu'il était ravi d'y retourner, au Néant.
Et comme je le comprends, parfois.
Mais comme c'est parti, ça viendra bien assez tôt, as far as I am concerned.
Et les passants passaient, murés dans une indifférence coupable devant cette réincarnation avérée d'un grand sage de l'Inde mystique, sans doute Brahmapoutre-que-j'ai-dans-l'oeil, pas très chauds pour envoyer un message fort aux flics de la RATP, engoncés dans leurs problèmes égotistes de cancrelats cafardeux, enchainés à leur métro-boulot-parano-d'attentat.

Tandis que Llewyn Davis, lui, passe aussi beaucoup de temps dans le film éponyme à repartir à zéro dans les RER de New York, mais c’est un Bob Dylan en puissance, même s'il ne rencontre jamais les gens qu’il faut au moment opportun, et se trouve même assez souvent (pour ne pas dire toujours) au mauvais moment, at the wrong endroit, (un peu comme le manager des Fatals Picards au Bataclan l’autre soir), sans parler de son attitude d'esprit, franchement déplorable.
Un vrai Jo la Loose.

Il y a certainement un enseignement spirituel secret caché dans le film des frères Cohen, mais j'avoue que même avec ma pelle des 18 Joints, je ne l'ai pas encore excavé. A part les ruminations convenues sur le mauvais karma et comment finir de le foutre en l'air, j'veux dire.

Aparté à Dédé (oui, celui de DD et Mirlaine) :
Bon, le film m’a pas fait du tout penser à toi, lol.
D’ailleurs tu chantes pas, toi, t’as un parolier- interprète-nom.
Autant des fois, comme ici, les Cohen sont des fossoyeurs pisse-froids, tout baigne dans une sinistrose délicieusement glauquesque, réservée aux amateurs avertis accompagnés de leurs parents fraichement décédés, (Barton Fink, No Country for old Men, The Man Who Wasn't There, A Serious Man) mais au moins y’a toujours un truc à se goinfrer avec les bandes-sons de leurs films.
Et là, sur qui je tombe ?
Rhiannon Giddens !!! Celle de La viande rose dont tu m'inspiras jadis le post, pas plus tard que la semaine dernière !
Bon, je te mets pas sa chanson, mais une de celles chantées par l’artiste maudit lui-même, qui, parti de rien et arrivé nulle part, n’a eu de merci à dire à personne, comme disait Pierre Dac.
Bonne semaine !
Ca pourrait être pire : on pourrait habiter Bruxelles !


Tout de suite, la preuve en Images 
et en caméra casher :


Bruxelles
la maison de Inside Llewyn Davis (vue de légèrement Outside)
où le pauvre Llewyn a squatté tout un hiver
avant de se faire jeter et de partir pour Nouillorque.
Bien mal lui en a pris, le pauvre lapinou.



Bruxelles
une habitante en costume traditionnel,
dans un quartier cosmopolitre,
à l'heure de l'appel allah soupe populaire. 

- Oui d'accord, très bien, j'aime beaucoup ce que vous faites, mais et la musique alors, me direz-vous.

- J'y viens, mon bon :

- tout d'abord par une remarquable chronique, que j'eusse aimé écrire, if only I had a brain précâblé dans une autre gamme de coloris que celles que Dame Nature m'a offertes en héritage et que j'essaye de faire fructifier, parce que quoi faire d'autre ?

- et puis ensuite, il faut livrer le skeud, au mépris du Ministère du Blasphème et du Download, sans doute occupé à regarder ailleurs par les Temps Qui Courent au Jour d'Aujourd'hui.

(la galette virtuelle incluse dans ce numéro de Pif WarZen Gadget comprend la compilation dégraissée puis radicalisée sur internet de la B.O. du film + Another Day Another Time - Celebrating The Music Of Inside Llewyn Davis (2014), même faute, même punition.)

- et de trois, la chanson qui me hante, enfin plutôt qui m'a hanté jusqu'à ce que je fasse appel au service dératisation de la Mairie.




Hang Me, Oh Hang Me
Hang me, oh hang me, I’ll be dead and gone
Hang me, oh hang me, I’ll be dead and gone
I wouldn’t mind the hanging
it’s just the laying in the grave so long
Poor boy, I’ve been all around this world
I’ve been all around Cape Jerdo and parts of Arkansas
All around Cape Jerdo and parts of Arkansas
I got so Goddamn hungry, I could hide behind a straw
Poor boy, I’ve been all around this world
I went up on a mountain, there I made my stand
I went up on a mountain, there I made my stand
Rifle on my shoulder and the dagger in my hand
Poor boy, I’ve been all around this world
So put the rope around my neck, hang me up so high
Put the rope around my neck, they hanged me up so high
The last words I heard them say
it won’t be long now before you die
Poor boy, I’ve been all around this world

P.S. à nos amis djihadistes :
cette chanson n'est pas une incitation à remettre ça tout de suite.
Ne prenez pas tout au pied de la lettre du gibet.
Merci d'avance.


Et puis tiens, parce que c'est vous, voici encore la version bastringue, que n'aurait pas désavoué Tom Waits, qui pourrait à l'occasion, Tom, je sais que tu me lis, se fendre d'une cover quand il aura fini de s'empiffrer de chocolats à la liqueur à la santé des Assedic Spectacle indûment perçus :



Rappelons aussi que les frères Couenne,
quand ils ne se regardent pas filmer,
c'est quand même du  bon cinéma, en principe :

.

jeudi 7 mai 2015

Jessica Pratt - Night Faces (2014)



Mots-clés : néo-hippie, San Francisco, melancholic, fingerpicked folk, with a milk-eyed meandering voice wrapped in the hiss and overall aura of a mystic sylvan setting.

lundi 16 février 2015

Love by Amen (Dunes) - 2014



Et la tendresse, bordel.

jeudi 20 mars 2014

Sun Kil Moon – Benji (2014)

Pour ne pas confondre Sun Kil Moon avec Kim Il-sungKim Jee-woon ou plus prosaïquement votre voisin sud-coréen qui fait de si bonnes nouilles à emporter, voici :

1/ La chronique,
2/ l'album,
3/ les paroles.

Si vous voulez en plus la casquette, le T-shirt et le DVD, le tout pour moins de 69,99 €, écrire au journal, qui ne transmettra pas.

lundi 18 mars 2013

James Irwin - Western Transport (2012)



http://westerntransport.bandcamp.com/album/western-transport

Bel album de folk rock délicat, nimbé de nappes et d'élégance mélodique.
Je craque particulièrement pour Needleye, même si les broken hearts sont réputés pour les assholes.

mardi 29 janvier 2013

Elephant Revival (2012)


http://elephantrevival.com/indexc.html

Je pouvais difficilement passer à côté.
La pochette est repoussante, mais la musique est bonne.
Enfin, pour ceux qui apprécient les quintettes de néo-hippies violoneux du Colorado.