dimanche 6 mai 2018

Ben Salisbury & Geoff Barrow - Annihilation Soundtrack (2017)

Après Ex_Machina, Alex Garland se voit confier un budget plus conséquent pour tourner Annihilation, d'après un livre qu'il avait l'air pas mal, qu'il avait reçu le Nebula. Il claque tout en effets spéciaux pompiers, au détriment du scénario, comme en atteste cette chronique illisible.
Ben Salisbury & Geoff Barrow eux, en braves petits soldats, enrichissent la bande son de crissements novateurs, de stridulations inédites.
Pen perdue, le film est un four virtuel puisqu'il est produit par Netflix et ne sort donc pas en salles, où l'on ne verra dès lors jamais notre voisine renverser de frayeur son coca dans notre seau de popcorn au moment de la séquence de l'Ours Carpenter - John, pas Maritie et Gilbert - ni déplorer une fin un peu mollassonne et franchement Nébuleuse de chez Nébula.
On réécoute la bande-son, qui pourrait convenir à une Annihilation réussie tout autant que celle dont ilaosé avait prédit qu'elle serait ratée, sur leurs conseils on regarde le Stalker de Tarkovski, effectivement, c'est mieux avec moins de sous, plus métaphysique, plus étrange, plus poétique, et la vie continue.

5 commentaires:

  1. On peut détester le livre qui est pas mal nébuleux mais avec une bonne qualité de nébulosité à mon avis. Télémérou ils ont dit que le distributeur à choisi Netflix plutôt que les salles parce que jugé trop intello.

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  2. Y'a surtout un mélange des genres assez déroutant, avec une esthétique qui ne colle pas, des libertés prises par rapport au roman (qui est le premier d'une trilogie, alors que le film se suffit à lui-même) pire que dans American Gods, bon j'avais envie d'y croire mais je reconnais que la mayonnaise est indigeste.

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  3. En commençant à lire l’analyse du film dans le lien que tu fournis, j’ai eu du mal à reconnaître le bouquin. Je pense que le filme est basé sur la trilogie puisque le retour de la biologiste sur la base est raconté dans le tome 2 (mais elle n’est pas le personnage principal) mais je ne suis pas allé plus loin de peur du spoil. Le peu que j’ai lu m’a interloqué parce que qu’il n’y a aucune explication "scientifique" dans les deux premiers tomes : les personnages sont confrontés à quelque chose qui résiste à la compréhension humaine.

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  4. C'est cela qui serait réussi si c'était réussi : les personnages confrontés à quelque chose qui résiste à la compréhension humaine. Malheureusement ils sont surtout confrontés à la Grosse Roublardise Réductionniste du Réalisateur, (la GRRR de sinistre mémoire).
    Garland a travaillé sur le Sunshine de Danny Boyle, qui de mémoire au niveau SF était assez décevant, comme Deauville sans Trintignant.

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  5. Je ne suis jamais allé à Deauville sans Trintignant.

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