vendredi 17 février 2012

J'entends d'jà purin d'une oreille, et 120 dans l'ôtre

- extrait de mail -



Salut ** !
Suis-je vivant ou mort ? 
c'est une question que je me pose aussi.
Il y a des patterns qui se déploient dans le temps, ça c'est une certitude.
Des anciens, des nouveaux.
Ma vie a pas mal changé, je suis * dans une ** de *** , on est deux en tout, donc y'a pas mal de boulot. 
On est heureusement complémentaires (et c'est pas une fille, ou alors ma vue a beaucoup baissé !)

J'écoute moins Steve Roach, parce qu'il a cessé de m'étonner, la répétitivité de ses propres patterns étant un peu roborative.
Mais il m'a fallu emprunter à la médiathèque virtuelle plus de 60 de ses albums pour m'en apercevoir. La bibliothécaire a dû me trouver un peu monomaniaque, elle me faisait les gros yeux.

Du coup, j'ai acheté à Steve quelques disques à sa boutique, c'est sympa, on reçoit un petit boitier en carton d'emballage finement ouvragé et estampillé de l'Arizona, c'est exotique.
L'Arizona, cet état d'Amérique dans lequel Harry zôna, je voulais y retourner cet été, mais j'ai pas le temps de préparer le voyage, trop actif sur d'autres plans d'existence, en plus le dollar redevient onéreux, même pour un nouveau nabab du multimédia comme moi.
Mais y'a le boulot à descendre, et la baraque à faire tourner, et les poules à nourrir.
Des poules, j'en ai acheté deux, la rousse se laisse câliner (normal, ma *** est rousse) mais la noire refuse de se laisser approcher, lol. 
C'est ça, le karma.
Des fois je reprends ma guitare, j'ai racheté cet été un ampli à lampes et à mon vieux pote Pol qui vit dans les montagnes reculées à l'Est du Cambodge, et c'est étonnant, quand je ne sais plus trop où je mets mes doigts, ça produit éventuellement des sons inattendus, et ça sonne même pas mal pour un lundi.
Faudrait pas que je néglige de poster une vidéo de temps en temps, c'est quand même mon coeur de métier, mais la vidéo, c'est comme la météo, c'est du boulot.

C'est alléchant, ton histoire de synthé, j'avais caressé l'idée de m'y frotter, et des fois je me laisserais bien tanter, et produire ma propre came dark ambient, et puis je me rappelle ce que Jeannot Bistouquette m'avait dit un jour : qu'il était devenu réalisateur de pornos pour tenter de progressser dans l'intention de maitriser sa consommation de films de Q...
de  mémoire aussi, cette réplique warsénée  dans un épisode hallucinant de "John from Cincinnati" :
"Je ne regarde jamais de porno, sinon je ne ferais que ça toute la journée..."

Brèfle, j'ai une confiance absolue en mes capacités à rester scotché sur un ordinateur, mais j'ai appris à varier les plaisirs, sinon gare à la giclée de triphasé dans le retour du refoulé pieds nus sur le carrelage de la cuisine déserte.
Et z'aucune raison de prolonger l'expérience au delà des rudes nécessités imposées par mes biorythmes jekyll-hydiens, et jöz espérer que ça va s'estamper assez vite maintenant que tout cela est clair sous mon krähn ; je reste un auditeur attentif à ce qui pourrait à la fois me surprendre et m'émouvoir, et dans ce que j'ai écouté récemment, y'a pas grand chose : le "Penumbra" de Michael Brook avec Djivan Gasparyan, que j'ai dû poster quelque part, le Kilimanjaro Darkjazz Ensemble pour lequel j'ai versé 15 euros pour coproduire leur album, c'est pas pour me vanter mais ça a été un placement plus rentable que mon PEA de la BanK Postale...

Faithfully yours

un Graiteful d'aide même pas mort.

2 commentaires:

  1. Chouette style. Bienvenue à votre moitié et bravo pour le déscotchage. :)

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  2. Il ne faut pas se laisser aveugler par le style.

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