jeudi 7 janvier 2016

Présence du malin (2) : une vidéo exclusive avec effet Kirlian


Petits démonneaux de nos countries ( révélés par effet Kirlian) from john warsen on Vimeo.

L'effet Kirlian, pour les petits curieux et les Gros Malins des films d'incultes.

Edit :

J'ai trouvé un clip bien ravagé, un peu dans le même esprit (?)



Tout cela me ramène aux constatations d'un ami marin, qui m'écrivait récemment à propos d'autre chose :

" Toutes ces merveilleuses inventions ont ceci de commun (au sens fort) de nous entretenir dans notre illusion : tout peut continuer à l'identique puisque les progrès de la technologie résolvent les problèmes posés par les progrès de la technologie. (...) Finalement, tout se passe comme si, au cœur de notre pensée, agissait un moteur qui est celui de notre destin, le destin d'une petite bande de grecs en jupette, sur l'agora d'une cité provinciale, qui commencent à tenir un discours d'un nouveau genre.
2500 ans plus tard, ce discours a parcouru un chemin extraordinaire.
Son efficience a transformé l'homme et le monde au delà de tous les rêves de ses fondateurs.
Jamais nous n'avons disposé de tels moyens pour nous nourrir, nous soigner, pour démultiplier notre force de travail à travers des énergies surpuissantes, pour nous protéger des catastrophes, pour communiquer, pour développer nos connaissances, percer les mystère de la matière, retrouver les chemins oubliés de l'histoire, nous déplacer à l'autre bout de la planète voire plus loin, faire des images, inventer des sons, nous divertir.
Comment renoncer à cette prodigieuse efficacité ?"

mercredi 6 janvier 2016

Jon Hassell : Dressing for Pleasure (1994)




http://www.discogs.com/Jon-Hassell-Bluescreen-Dressing-For-Pleasure/release/40868

"Genre: Experimental Electronic, Future Jazz, Acid Jazz, Trip Hop "


Two of the most memorable albums from the trip-hop and acid jazz era are by cornettist Graham Haynes (Transition) and trumpeter Ben Neill (Goldbug. Dressing for Pleasure preceeded them both. Usually, an adjective like "suave" doesn't sit easily on an ethnomusicologist whose knack for directness is grounded by his sense of beauty; neither does a label like "acid jazz." But this is Hassell's only album to fit its musical moment, following his appearance on the soundtrack of the crime film Trespass. The feel of a fully committed band is especially amazing – Hassell and drummer Brain work with an army of bassists (six, including Flea of the Red Hot Chili Peppers) and enough programmers (three) to field a dot com startup on a coffee break. Hassell's horn flits through a sexy blend of trip-hop's hard drum programs topped with soft, impassive electronic textures like a bird circling over a crowded intersection. Woodwind player Kenny Garrett and guitarist Gregg Arreguin provide thematic voices, too, but melody is rarely enough in this genre. As always, the real fun lies in how these instruments are broken up by the programmers, led by Jamie Muhoberec, a Hassell associate on Trespass and Fascinoma. Their work helps a trumpet melody, suave enough for Herb Alpert, sound like that artist playing through the blades of an electric fan. The sample of Duke Ellington's "Bakliff," laminated into "Destination: Bakliff"'s rhythms, prefigures the jazz covers on Fascinoma. And when that horn moans from between a camera shutter and Leslie Winn's coo-oohing in the sultry "Sex Goddess." Dressing for Pleasure is all that – an ethnomusicologist suavely dipping into a trip-hop trust fund. Old Morcheeba fans should duck into pawn shops to hunt for a copy.


Review by John Young, Allmusic.com


http://avxhome.se/music/electronica/JonHassellDressingforPleasure.html



dimanche 3 janvier 2016

2016

En 2016, je danse avec mes poules.


c’est important les poules, pour éviter que le shah se radicalise.

Bonne année à touffes et à toutes !


vendredi 1 janvier 2016

Steve Roach - Live In Tucson 02​-​14​-​2015 - Pinnacle Moments

Pour bien commencer l'année, dans l'étrange ivresse des lenteurs.




http://steveroach.bandcamp.com/album/live-in-tucson-pinnacle-moments-02-14-2015-name-your-price

jeudi 31 décembre 2015

Jean Constantin : Allah Scène comme Allah ville (1923_1992)






Signalé par un ami, Jean Constantin était est un auteur-compositeur-interprète de chansons françaises.
Cet autodidacte — il apprend seul à jouer du piano en écoutant du jazz et en s'aidant de quelques méthodes — aime autant l'écriture que la scène. Il signe ainsi des chansons qui sont devenues des standards, ainsi que de nombreuses musiques de films. Il est notamment l'auteur des paroles de la chanson Mon manège à moi, interprétée par Édith Piaf.

J'ai trouvé un seul album sur le Net, "à la scène comme à la ville", qui ne lui rend qu'imparfaitement hommage.

Si vous en trouvez d'autres, merci de me les signaler.




http://www.mediafire.com/download/feyqdkk40cmh9j4/JC_ALSCALV.zip


mercredi 30 décembre 2015

[Repost] Hubert-Félix Thiéfaine : Autorisation de délirer (1978)

[2 Avril 2012] 

En radio, on appellerait ça une habile transition.

En bloggage, je sais pas.

En tout cas, c'est clair pour moi que le franc- comtois n'a jamais été aussi imaginatif et délirant que dans çelui-ci, avant qu'il pique un peu du nez du côté obscur de la Force, mais on a tous nos moments de faiblesse.

L'avis des professionnels de la profession est ici.

Merci au forum downparadise pour le link.

[30 décembre 2015] 

Downparadise is dead, Lemmy Kilminster est down, mais Thiéfaine is still alive and well.

http://www.mediafire.com/download/jt61d1xuf2p3hj5/HFT_ADD.zip

lundi 28 décembre 2015

Odezenne : Dolziger Str. 2 (2015)



Odezenne : Meilleure surprise de l'année pour moi, mais des fois il m'en faut peu.

J'ai tendance à me mélanger les crayons entre leur EP 5 titres "Rien" et l'album "Dolziger Str. 2" parce que j'ai acheté toute leur discographie d'un coup,  et que depuis, je n'ai plus toute ma tête.

Je ne les écoute pas souvent, parce que c'est assez toxique, mais en même temps il y a là-dedans une forme de chamanamanisme verbal qui me réjouit.

http://dynamhit.org/odezenne-rien-ep/



 Bouche A lèvres / Lyrics :

Pin pin pin

Souvent la tête dans la cantine, je dessine je dessine
Le gout amer de ta cuisine, mes babines mes babines

Et je finis par voir des gens, des grands avec des gants
Le visage gris des jours semblants, des gens avec des chiens
Je les vois creuser des enfants, avec du cran avec les mains
Mélange le noir avec le blanc, jeu de reins, jeu de vilains
Ils ont des laisses autour des gants, des fesses, des seins
Redonne moi l’heureuse d’avant, je peins, je peins
On oublie tout on oublie rien, je crains, je crains
Que mon reflet dans ta rétine me dédessine, me dédessine
Vivre avec un corps c’est comme vivre avec un mort
Alors je ferme les yeux quand j’dors et j’attend qu’elle dise encore
Mais qu’il est faux ce bel accord, il grince avec nos dents
Mais qu’il est fourbe ce corps à corps, il m’a pincé jusqu’au sang

Souvent la tête dans la cantine, je dessine, je dessine
Le gout amer de ta cuisine, mes babines, mes babines
Et je finis par voir des gens

Pin pin pin

Souvent la tête dans la cantine, je dessine, je dessine
Le gout amer de ta cuisine, mes babines, mes babines
Et je finis par voir des gens

Pin pin pin
Pin pin pin

Souvent la tête dans la cantine, je dessine, je dessine
Le gout amer de ta cuisine, mes babines, mes babines
Souvent la tête dans la cantine, je dessine, je dessine
Le gout amer de ta cuisine, mes babines, mes babines
Souvent la tête dans la cantine, je dessine, je dessine
Le gout amer de ta cyprine, mes babines, mes babines
Et je finis par voir des gens, encore, encore
Et je finis par voir des gens, encore, encore
Et je finis par voir des gens, encore, encore
Encore, encore, encore, encore
Et je finis par voir des gens, encore, encore, encore