samedi 2 mai 2015

Steven Wilson - Perfect Life (2015)

En tant que femme, j'assume mon côté pop 80's.



sur son récent album
http://exystence.net/blog/2015/02/26/steven-wilson-hand-cannot-erase-2015/
pas mal dans le genre revival without mausoléum.

Et au vu du clip, j'assume aussi mon lesbianisme rampant avec ma soeur : tant qu'à être venu faire mon coming out, autant que ça soit pas pour rien.


Hier soir j'ai bien flashé sur la blondasse qui chante du Sardou dans la famille Bélier, aussi.
Ci-joint sa prestation perçue par ses parents sourds-muets, les plus à même d'apprécier ce Mozart de la variété.
Bref, tout va bien.
S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y avait pas de problème.




mercredi 29 avril 2015

Aidan Baker - Already Drowning (2013)





http://www.gizehrecords.com/gzh43.html


Extraordinaire.
Je veux dire, sans commune mesure avec l'opus suivant antérieurement exhumé, qui resplendissait pourtant au milieu de mes divergences acouphèniques ta mère dans mon âge d’or mythique à jamais englouti dans les sables du début du mois d’avril 2015, tel le Patrick Juvénile (Jivénul marche aussi) en proie à une fureur préado dont j’aurais souhaité que jamais elle ne me quittât.

Bon, il n'avait qu'à pas intituler un de ses morceaux "Tout Juste Sous la Surface, Je Guette (feat. Geneviève Castrée)", aussi.
C'est pas moi qui ai commencé.

mardi 28 avril 2015

[JW] Juif et Chauve - 2010

Je ne sais pas pourquoi j'ai appelé cette compilation "Juif et Chauve" en 2010.
Je n'étais ni l'un ni l'autre.
Mais ça pourrait.
A force d'improbablologie.
J'ai sans doute été souterrainement contaminé par la chanson "Seul et chauve" de Gérard Manchié, trop écoutée quand j'étais p'tit.
Bref.
Les notes de pochette sont en vrac, mais ça se laisse écouter.


et




lundi 27 avril 2015

La compile de Soeur Emmanuelle

Quelle n’est pas notre déception lorsque nous croyons avoir capturé un spécimen unique de l’espèce et qu’ensuite, avec la connaissance approfondie que nous avons de lui, nous nous apercevons qu’en réalité nous avons bel et bien affaire à ce qu’il y a de plus commun dans le genre.
Pouvons-nous nous expliquer ce qui a provoqué pareille erreur ?
Serait-ce par exemple, le charme envoûtant d’un sourire, des lèvres doucement sensuelles écartées sur deux belles rangées de dents joliment plantées, ou l’innocence du regard, sa transparence liquide qui nous portait sans autre question au ravissement chaque fois qu’il se posait sur nous ou, peut-être, l’expression enfantine émanant de cette présence désirable que depuis nombre d’années on se languissait de s’approprier, promesse d’une félicité dont nous espérions les plus délicats émois, les épanchements les plus raffinés, quelque chose d’une indéfinissable séduction qui eût avec bonheur agrémenté nos derniers jours.
Enfin, la pièce a pris place dans nos boites de collectionneur, celles réservées aux trouvailles secondaires, de la catégorie vulgaire dans l’ordre qui est le sien.
Pour mille raisons, nous préférons bien souvent même n’en pas faire état auprès des amis que nous avions naguère entretenus de nos recherches ou auxquels, dans notre enthousiasme passionné, nous avions eu la légèreté d’annoncer que nous avions réussi à mettre la main sur un exemplaire de choix.
Sans doute notre aspiration à un ultime bouleversement que nous eût causé une rencontre exceptionnelle est-elle à incriminer ; nous avons cru de bonne foi que l’émotion qu’il nous a été donné d’éprouver à une ou deux occasions dans le passé pouvait miraculeusement se reproduire au terme d’une existence d’une certaine manière vouée aux éblouissements de la rareté.
Contentons-nous des richesses que le hasard nous a allouées et, pour le reste, faisons en sorte d’oublier.

Louis Calaferte, Memento Mori.





Certaines des pistes rassemblées ici font doublon avec d'autres, récemment présentées .
Et en plus, j'avais dit que j'arrêtais les compiles.
Pardon pour le parjure et les redites.
Pardon pour le parjure et les redites.

Et puis, il y a quand même de l’inédit.
Comme ça, par exemple !
Little Village (with Ry Cooder and John Hiatt) - Do You Want My Job?
As-tu déjà ouï complainte plus élégante ?

Quand tu sauras que la chanson parle d'un lumpen prolétariat qu'on devine océanien, condamné à l’alcoolisme, l'acculturation et l'empoisonnement radioactif pour $ 2,40 par jour, pleureras-tu comme moi à chaudes larmes en remettant le disque ?




mercredi 15 avril 2015

Des mondes à l'intérieur du monde



On reconnait bien le stylo à bille de Charb à 6'02"



Comment produire sa propre musique ambiente pour pas cher

Et deux articles que j'ai trouvés pas mal :

- Une brève histoire du cannibalisme au cinéma

http://www.vice.com/fr/read/une-breve-histoire-du-cannibalisme-au-cinema-923?utm_source=vicefbfr

- Le déclin de l'empire contre-attaque


vendredi 10 avril 2015

AIDAN BAKER - A Black Crow Flies (2015)



https://soundcloud.com/gizeh/aidan-baker-a-black-crow-flies/s-05oYh

# Drone, # Ambient, # Ramollo du genou
# Fucking Yes !

tiré de l'album Half Lives.
Excellent de bout en bout et de bout en bout (y'en a au moins 4 bouts, vu que c'est un double album)

Tiens, parlons-en, des demi-vies : si j'en ai deux, comme papa, est-ce que ça m'en fait une entière à la fin ?

Le disque ne répond pas à la question, mais plus je l'écoute, plus il m'apaise, et c'est déjà pas mal.

jeudi 9 avril 2015

Guillaume Perret revient. Es-tu prêt ?

Voici le groupe que j’ai vu hier soir


comme c’est du Youtube, tu ne pourras pas te défiler, et prétendre ensuite que tu ne savais pas.
Le fait que leur dernier album s’intitule "Open Me » n’est qu’un heureux hasard.
Fortuit, bien qu'improbable.
Evidemment, Guillaume Perret, faut imaginer ce que ça donne sur scène :
sur disque, ça me semblait parfois un peu bavard, comme un type que je connais ;-)
mais je me suis dit « ça doit valoir le coup de les voir en live : incarnent-ils en vrai cet élan, cette fougue ? »
Quand j’y fus, je me suis senti comme Claude Villers sur un paquebot transatlantique, qui avait dit alors :
« Quand on double le cap de Bonne-Espérance après en avoir longtemps rêvé, une fois qu’on y est, ben c’est comme si on y était. » 
Ca m’avait marqué.
Et pour m’en être longtemps contempté, pu et repu, je connais bien maintenant les limites du virtuel et de ce qu’on peut en attendre.
Donc j’y suis allé, voir et entendre.
Je me suis assis à côté d’un charmant monsieur de mon âge, venu tout seul assister à la messe pour les mêmes raisons que moi, aucun amateur déclaré dans sa famille pour se faire déboucher les chakras par les oreilles, et avec qui nous avons échangé des propos fort amènes jusqu’au moment où la brutalité et la volupté de ce que nous subissions sur le plan vibratoire nous jette dans les bras l’un de l’autre en sanglotant de joie.
C’était juste énorme, nous en convînmes sans vaines arguties en mangeant nos fauteuils et hurlant des insanités entre les morceaux.
Un tel déluge d’amour et de métal avait de quoi nous réconcilier avec le Grand Tout, et c’est Ce qu’Il Fit.
Quand on voit la Puissance et la Gloire dérouler leurs pompes et leurs ors sous nos yeux, il est difficile de rester de marbre, fût-on beau militaire.
J'en fus transpercé de frissons du début à la fin, bave et sourire aux lèvres.
J’ai joui comme une femme, vibrant de tous mes pores (grouïk !) et ne conçois nulle honte à le dire.
Evidemment, je ne puis mentionner tout cela dans le compte rendu que j’en ferai sur mon blog musical.
Il va encore falloir broder.


Aah, ça ramone un peu plus les centres énergétiques que John Scofield !