samedi 16 février 2013

Le meilleur de Low (1994 - 2012)




Groupe de rock lent, hanté et cryptique, 20 ans d'existence, pas beaucoup de succès, pas beaucoup de morceaux qui me plaisent dans chaque album, mais ceux qui me plaisent me plaisent vraiment.
On s'en fout.

http://www.mediafire.com/?idxxpssfyycvik8

et le bonus en not hidden but non téléchargeable track
Especially Me by Low on Grooveshark

vendredi 15 février 2013

Archive - Big Fish (2000)

Big Fish by Archive on Grooveshark

Je ne me suis jamais vraiment remis du premier album d'Archive, "Londinium" en 1996.
Mais juste après, ils avaient pris un virage vertigineux vers du sous-Pink Floyd et je m'étais auto-exclu du mouvement qui me portait vers eux.
Big Fish, extrait d'un obscur EP de l'an 2000, ça prend bien la quiche, quand même.
Et je dois avouer que j'ai honteusement apprécié "With us until you're dead" et son lyrisme bruyant et démonstratif, paru en 2012.

jeudi 14 février 2013

Les morts - Dédé sans Mireille mais avec Manu (1989)



J'ai longtemps possédé une version de travail de cette chanson sur cassette audio, cassette sur laquelle Emmanuel Booz éructait en yaourt, parce qu'il n'avait pas fini d'écrire les paroles.
Ca faisait encore plus peur, si c'est possible.
Pour moi, la meilleure incursion dans le rock apocalyptique de ses auteurs.

On ne peut pas parler franchement d'inédit puisque ce titre est ressorti sur cet album, vivement suggéré à l'achat.

mardi 12 février 2013

Gramockuptible 2010

J'ai écouté les 100 titres qui composent l'introuvable sélection du Gramophone 2010 pour en compiler 24.

Inclus :
 Peter Nalitch - "Gitar" [website]
Peter Nalitch seems an unlikely champion for the strong & steely-eyed nation of Russia. But that shows what I know. Buoyed by "Gitar", aviral video hit, Nalitch represented his country at this year's Eurovision Song Contest. (He was singing another, sappier song.) "Gitar" is part lo-fi pop, part yearning serenade, part post-Borat joke. What makes it so special, what lifts it so high on my list, is the way these three genres are confused. As in the video, it's never clear which is on the ascendant. Nalitch's heart is his own.

Joanna Newsom - "Good Intentions Paving Company" [buy]
Dan told this song almost impossibly well, as a very small story. Still, it bears saying - "Good Intentions Paving Company" is the grooviest song Joanna Newsom has ever written. This is not, admittedly, saying much; but "Good Intentions" is effortless in its adaptation of 70s singer-songwriterisms, roving and wry, soft pop with a sharp right hook. Joanna's lyrics are still daft & gorgeous filigree (So with a solemn auld lang syne, sealed, delivered, I sang...), but "Good Intentions" is nothing too complicated - just a losing love-song, a fist-fight with the fog.

Eternal Summers - "Bully in Disguise" [buy]
Eternal Summers' Silver is one of the very best albums of 2010, a record of damned blueberry pop songs, messy and fast. So many great ones - "Able To", "Safe at Home", "Dye" - but the one that's won me deepest is the one that's most unalike. "Bully in Disguise" is an epic ask, a slow ascendancy, the Velvet Underground & 90s lo-fi & today's garagey ba-ba-bas. Love lost, lost found, going on.

Sharon Van Etten - "Love More" [buy]
A song of harmonium, tambourine, voice. Plain and gorgeous. I called it steamy - but not steamy like parked cars, closed bedrooms, breath on cold glass. It lacks the loneliness of ones and twos. I meant steamy like a hothouse, summertime and spring, greens softly curling.

Loscil with Dan Bejar (Destroyer) - "The Making of Grief Point" [buy]
Loscil's collaboration with Bejar (which is inverted, as "Grief Point", on Destroyer's Archer on the Beach 12") is haunting, vivid, like a film by Apichatpong Weerasethakul, a book by W G Sebald. Scott Morgan's beats swim, flourish, recede; and Bejar speaks. It seems a straight telling, an email read aloud, but also it is not; the context is discarded, the object obscured. It's a profound portrait of making art - yet also more than this, not just conceptual, sonically beautiful. Bejar says, "I have lost interest in music. / It is horrible. / I should only make things I understand, I should only make things I know how to construct, however imperfect."


Little Scream - "The Heron and the Fox" [buy]
I spilled a lot of words, introducing you to Little Scream. She is from Montreal. Her songs are not always so simple & soft as this. Next year, when The Golden Record is properly released, I'll write about another one. But "The Heron and the Fox" is perfect in its rude splendour. We measure distances in miles of highway. It doesn't matter how the bird flies, or how the fox runs. We are men and women, locked in cars and buildings and jobs and lives, parked at truckstops, and we cannot slip through the forests, swim through the lakes. We are far away, sometimes, and we cannot take the shorter route. Sometimes the shorter route is closed.

etc...

Bon, j'ai pas tout lu, j'ai écouté mes oreilles avec mon coeur... et ça tient presque sur un CD !



lundi 11 février 2013

Godspeed You ! Black Steve Roach, et autres noirceurs (2012-13)


Steve Roach & Byron Metcalf - Tales From The Ultra Tribe (2013) 

Label: Projekt Records 
Genre: Ambient, Ethno 
Quality: 320 kbps
Total Time: 01:13:54
Total Size: 170 Mb

:: PLAYLIST ::

01. Setting Forth 13:53 
02. A Noble Direction 09:52 
03. Midnight Migration 11:04 
04. The Magma Clan 09:37 
05. Road From Here 08:24 
06. Fire Sky Portal 04:13 
07. Return of The Dragon Bone Tribe 10:40 
08. In the Safety of Travel 06:11


TURBOBIT
UPLOADED
DEPOSIT FILES

Steve Roach, on ne l'entendait plus trop ces derniers temps... Le revoilou, dans la veine du gars qui creuse son sillon pour épuiser son filon, et nous avec.
Des nappes d'ambient, des percus tribales au mètre, une transe qui peine à poindre.
Est-ce lui qui s'est enfermé dans ses boucles, ou moi ?
Ou les deux ?
Il semble bien loin, le temps des fulgurances du Serpent's Lair, moi j'vous l'dis.
Un jour, j'ai préféré écouter ses disques que de prendre l'avion pour goûter de l'ayahuesca en Amazonie, désirant l'aventure mais chérissant mes pantoufles.
Erreur !
Tout comme j'ai jadis adulé la colère froide de Godspeed You ! Black Emperor, qui marient "Souffrons dans la joie et le rock progressif " et lancinances obsessives tout au long d'albums instrumentaux où l'asphyxie le dispute à l'angoisse.
Je les ai vus en concert, et ils ne plaisantent guère. Mais au moins ils incarnent leur désenchantement dans une chair sonore de fin du monde.
Avec eux, même pas la peine de se repentir, les carottes sont cuites depuis un moment.
Des ruptures, des montées, des descentes, bref de l'intensité, là où Roach joue la montre et les patterns. 


Faudrait quand même comparer ce qui est comparable !
Steve est le pape de l'ambient, et en cela il est incomparable.
Godspeed You ! possède l'exclusivité sur le rock symphonique déprimant post-Deleuze, dont j'ai laborieusement déniché d'autres zélateurs, en la personne de Russian Circles, dont le son est plus rock parce qu'à Chicago on ne trouve pas Deleuze en librairie.

http://russiancircles.bandcamp.com/
et chez vos fournisseurs habituels, tels la quincaillerie Michaud, que nous saluons vigoureusement.

dimanche 10 février 2013

Le Colosse - Bertrand Belin (2004)

entendu et apprécié hier soir sur France Inter en rentrant d'Alceste à bicyclette



Bertrand Belin pratique un art délicat, celui de la chanson abstraite et pourtant très précise dans sa logique des sensations, qui accroche ou qu'on rejette immédiatement.
Pas de concessions.
Un jeu de guitare à rendre jaloux bien des amateurs éclairés, et une voix d'une suavité qui me fait regretter d'être aussi hétéro que Fabrice Luchini dans ses multiples déclarations médiatiques autour de la sortie d'Inceste à bicyclette.


Je rêve, ou c'est encore une belle chanson sur ma bite ?
;-)

jeudi 7 février 2013

Beck Hansen - Do We? We Do (2012)

Et voilà, j'étais au volant de ma clé USB en écoutant le moteur de ma voiture, et j'ai encore flashé sur une des chansons de Beck Hansen, (à ne pas confondre avec sa demi-soeur Beck Bunzen, prix Nobel de chimie 1968) sur son dernier album virtuel.
Quatre versions de cette rengaine inspirée se disputent mes faveurs.







et la meilleure, réalisée par des professionnels de la profession :

https://soundcloud.com/portlandcelloproject/04-do-we-we-do-feat-patti-king

En les comparant, on arrive très rapidement à ne plus pouvoir voir cette chanson en peinture, ce qui est bien dommage.

On rêve d'une version de Tom Waits, et d'une de l'auteur.

C'est-y pas mignon à c't'âge-là ?
Faudrait pas qu'y grandissent !