Je suis en train d'écouter la playlist de Tom Waits
"le meilleur de moi-même" sur Spotify tout en téléchargeant un vieux Dire Straits et en préparant une session sur iTunes avec tous les derniers albums que j'ai chopés sur exystence dans le même temps où je lis des chroniques délétères à propos du dernier disque de Steven Wilson.
Est-ce que ça me rend plus heureux ?
Les couleurs de son album me rappellent un vieux Richard Corben, dont le proverbial sens des nuances chromatiques n'est plus à prouver, alors que Wilson s'est érigé au cours des siècles en gardien de phare du rock progressif millésimé mid-70's. Ce coup-ci, il dit avoir été inspiré par des disques de pop progressive qu'il a aimés dans sa jeunesse :
Peter Gabriel’s So, Kate Bush’s Hounds of Love, Talk Talk’s Colour of Spring and Tears for Fears’ Seeds of Love. C'est sans doute pour ça que je n'accroche pas.
|
Steven s'en est encore pris une grosse. Heureusement, son chien bipolaire veille. |
Un commentateur avisé me dit que ce dernier alboum, il n'est pas terrible
un autre me dit qu'il est quand même pas mal
je suis bien embêté
heureusement
un troisième est plus nuancé
c'est vrai qu'entre tous ses sides-projects, les remixes de Yes et Crimson, son groupe Blackfield,
je suis un peu paumé.
La dernière fois que j'ai entendu parler de lui, c'était par un couple d'anglais en ex-Yougoslavie, qui arboraient un T-shirt "
Lark's Tongues in Aspic" du plus bel effet dans la forêt slovène qui m'avait irrésistiblement attiré vers eux.
Tout ça ne me dit pas si j'irai le voir en Janvier, bien qu'ils me l'aient fortement suggéré.
Et au fait, l'album, il est comment ?
http://stevenwilsonhq.com/sw/recordings/to-the-bone/