Découverts par hasard sur la bande son de la saison 4 de True blood, cette bande d'énervés de Chicago délivre un rock âpre et tendu, un peu comme si les Blues Brothers avaient préféré la methamphétamine au Jack Daniels, bien que leurs histoires soient fortement imbibées de personnages peu fréquentables.
Il plane ici l'ombre de Nick Cave période Red right hand, dans la façon de raconter des destins brisés par un fatum un peu raide, entre débine et faits divers, yep.
les Fils de Teuhpu, depuis longtemps engagés contre le nucléaire, ont raconté leur rencontre (fictive ?) avec la jeune Natacha sur les rives du lac Baïkal.
"En vacances au lac Baïkal
Sur la plage de la centrale
Sous un soleil hivernal
J'ai rencontré une fille bicéphale
Elle s'appelle Natacha
Une oreille, deux nez, trois doigts,
elle est née dans la misère,
près de la centrale nucléaire..."
J'ai acheté le titre de bon coeur sur iTunes.
On n'a pas tant que ça l'occasion de se marrer dans le rock français.
Ca fait longtemps que j'ai pas posté de comics, et pourtant j'en lis des bons.
Milligan je l'ai découvert par Hellblazer, dont l'ultime épisode 300 vient de sortir, et après, en remontant le courant, Shade the changing man, et puis maintenant ça, qui date de son âge d'or...
c'est vraiment barré et jouissif, autant que très surprenant, bien que la fin soit un peu bâclée.
Delight come
Delight go
How far will it reach?
Ain't nobody know
And when the dawn breaks
The cradle will fall
And down will come baby
cradle and all
And now I know you need the dark
Just as much as the sun
But you're signing on forever
When you ink it in blood
A.E.I.O.U, A.E.I.O.U
I use the state of the art
Technology
Suppose to make for better living
And a better human being
We got our wires all crossed
The tubes are all tied
And I'm straining to remember
just what means to be alive.
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A life worth living
Now you can feel it in your chest
Building like a little birds
Just building up the nest
And you build it up strong
And you fill it up with love
And you pray for good rain
All from the Lord above
A.E.I.O.U, A.E.I.O.U
I use my state of the art
Technology
Now don't you forget it
It ain't using me
'cause when the power goes out
I got....eeee..
'cause when the power's goin out
I hear the power's going out
I mean it the power's going out
I really mean it the power's going out
Dans la foulée du revival psychédélique très à la mode depuis hier, Jim James n'a pas fait semblant de tomber dans la marmite. Pour preuve le morceau en écoute, profondément hypeunotique.
Gode blesse Télérama pour la découverte.
Hier, le mangeur de disques nous a transportés en 69 dans sa grosse machine temporelle qui ne marche que dans un sens : en avant toute vers le passé.
Béni soit-il, encore qu'il me fallait réagir sans délai afin que ce forfait réactionnaire ne reste pas impuni.
Je ne prétends pas en avoir une plus grosse que lui (une machine temporelle, hein) mais des fois je tombe sur des contemporains qui m'évoquent irrésistiblement cette époque bénie de l'amour libre, du fromage de chèvre dans les cheveux et du patchouli en intraveineuse, en compagnie de filles qui ne s'embarrassaient guère de soutien-gorge et ne stressaient pas pour leur plan de carrière, alanguies sur les galets de la rivière glougloutante.
Mariee Sioux n'est ni mariée, ni sioux, mais chante les paradis hippies mieux que je ne saurais le faire.
La musique, ce voyage merveilleux vers un pays où l'on n'arrive jamais.
Comme le dit Greil Marcus dans le Believer #2, Sioux, née dans la campagne californienne, chante doucement, murmure et piaille, et il est impossible de lui mettre la main dessus, littéralement. Même lorsqu'elle semble se diriger droit sur vous, vous savez qu'il existe une distance que vous ne saurez jamais franchir.
Le vif succès rencontré par l'édition précédente (500 downloads selon les organisateurs, 1 selon le fournisseur d'accès Mediafire) me permet de refinancer avec un énorme cash-flow cette nouvelle compilation d'illustres inconnus oeuvrant dans le domaine du rock contemporain, sélectionnée à partir du best of du site "said the gramophone" pour l'an de grâce 2011.
Cette compilation, c'est bien simple, plus je l'écoute, plus je l'aime, et plus je l'aime, plus je l'écoute.
Du jazz-rock très technique, sans concession à la musicalité, mais ça déménage.
Si vous n'aimez pas la pochette, il y a peu de chances que la musique vous agrée.
Auquel cas je vous la rembourse, sur présentation du ticket de caisse que vous avez jeté la semaine dernière.
J'avais bien aimé leur premier album, au point de l'acheter, c'est vous dire.
Ils savent écrire des mélodies et des harmonies, ces deux anglais-là, et nous consolent un peu avec leur musique suspendue, serpentine, élégiaque, du peu d'intérêt récemment suscité par le catalogue Ninja Tune depuis la baffe d'Amon Tobin, il y a 15 ans déjà.
En fouinant pour vous le mettre à disposition, j'ai découvert, chers auditeurs, une version Dark Shadows du deuxième album avec des arrangements moins abrasifs, j'allais dire moins rococo :