jeudi 28 janvier 2010

hara-kiri#153 (1974)


Aujourd'hui on ne pourrait plus faire ça.
Ou alors ça ne ferait plus rire du tout : ça a sans doute été libérateur en son temps (mais moins que les Alliés en 44 quand même)

mercredi 27 janvier 2010

la folie du jour


http://01fragments.blogspot.com/2008/12/made-to-measure-volume-one.html


C'était au temps où la musique était expérimentale. Mais si la pochette ne vous évoque rien, c'est pas la peine d'insister, ça vous ramènera pas votre jeunesse arty.

mardi 26 janvier 2010

Seven soldiers#00 - Grant Morrison, J.H. Williams III



Qu'est-ce que je disais à propos de Grant Morrison ?
c'est un peu comme dans les X-files, les films de Lynch ou l'art moderne de maintenant, quand il faut le mode d'emploi à côté de l'oeuvre pour s'esbaubir en sachant qu'on a raison de le faire.
Ceci dit, rien que le dessin de JHWIII c'est quelque chose...

lundi 25 janvier 2010

Final Crisis #1 - Grant Morrison, J.G.Jones (2007)


Tout le mal qu'on peut raisonnablement en penser est , et s'appliquerait sans doute à une grande partie de la production de Morrison, si l'on omet ses séries mainstream.
M'enfin, comme le disait Claire dans ses commentaires à l'article sur The Filth, "un Grant Morrisson qui partirait pas en couilles à la moitié, ce serait pas un vrai Grant Morrisson."
Sauf que d'après ce que je peux en comprendre alors que je n'en suis encore qu'à la moitié de l'anglais en 90 leçons, c'est que c'est très confus dès le début. Peut-être qu'il faut apprécier chaque case pour ses qualités intrinsèques, indépendamment de celles qui la prècèdent ou qui la suivent.

dimanche 24 janvier 2010

Nicht Lustig

A propos de boucle temporellle, depuis mon récent voyage à Stuttgart j'ai fait de gros progrès en allemand.
J'ai découvert là-bas un disciple de Gary Larson.
Il fait plein de dessins, après il les vend dans des recueils qui s'appellent "Nicht Lustig" ("pas drôle")
-Bonjour, je viens réparer votre machine à laver. -Vous êtes en avance ! et dans le fond du jardin : -Bonjour, je viens casser votre machine à laver !

En fait c'est le seul que j'ai parviendu à traductionner sur les 10324 dessins sur son site.

samedi 23 janvier 2010

What Ever Happened to All the Fun in the World ?


l'autre soir j'ai revu Frank Zappa jouer Chunga's Revenge dans feu l'émission Chorus d'Antoine de Caunes qu'on regardait à la télé le dimanche midi en se demandant ce qu'on ferait quand on serait grands, sans savoir qu'alors on serait pris dans une boucle temporelle à rechercher les émissions télé de quand on était petits.
C'était bien, mais Zappa c'est comme les cacahouètes, difficile de n'en manger qu'une seule.
Enfin, pour ceux dans l'oreille desquels ça rentrait comme dans du beurre : c'était pas les blonds de 1,80 m qui tombaient les filles au lycée qui pouvaient tripper sur Zappa, sachant que même les apprentis guitaristes trouvaient parfois son approche trop techniciste.
Moi mon solo de Zappa préféré c'est Rat Tomago, sur Sheik Yerbouti. Rien que sur Youtube j'en ai dénombré quatre versions avant de comprendre que c'était une partie instrumentale de "Torture never stops" qui avait été démembrée.
Comme c'est souvent des solos sur une seule tonalité, on a tout loisir d'étudier la gamme sur laquelle il tricote jusqu'à épuisement de l'inspiration, mais il parait qu'il écrivait tout avant.
Il n' y a rien de plus pénible que d'être coincé avec un zappaphile qui vous montre ses photos de vacances, sauf s'il a trouvé des vidéos inédites (et qui bien souvent auraient gagné à le rester) sur la toile.

En écoutant Chunga's Revenge, je me suis aussi demandé combien de versions de ce morceau existaient.
J'ai trouvé la réponse à cette question fondamentale sur un très bon site consacré à Frank Zappa
et voilà le travail.
sinon, pour avoir le ventre plat, vous pouvez aller à tahiti heu non haïti.

jeudi 21 janvier 2010

Hellblazer 261/262



grace à Greg Burgas je sais ce qu'il faut lire pour ne pas mourir idiot.
Bon, avec Hellblazer au moins on est dans du connu.
Correspond à un niveau d'anglais et de démonologie moyens.

lundi 18 janvier 2010

La gueule ouverte



Je fais pas mal de soins dentaires ce mois-ci, et c'est l'occasion de redécouvrir un court-métrage qui m'avait terrifié il y a 20 ans, beaucoup moins maintenant parce que je vois les ficelles, et qui préfigurait en quelque sorte la nouvelles génération de tortureurs-de-spectateurs-pas-tout-à-fait innocents qui allaient accoucher des Saw, Hostels... et dévoyer un genre mineur qui n'avait pas besoin de ça.
Ce vers quoi les films d'horreur tendaient alors, à leur façon pataude : induire une stupéfaction lovecraftienne, Lovecraft étant le maître étalon de la terreur quand on a 17 ans, qui inspirerait la terreur sacrée du Mal (qu'il soit incarné par d'occultes et malfaisantes entités ou des humains peu respectueux des enseignements du bouddhisme), et par contrecoup inclinerait à suivre des rêgles de droiture pour éviter de tomber dans des travers de porc, bien qu'on ne soit jamais à l'abri d'être sur la trajectoire d'un de ces malades mentaux et prétendus génies du mal (la mythification du Mal étant le dommage collatéral le plus affreux de l'aventure) dont les scénaristes facétieux et fatigués sont si friands.
Bref, des films moraux.
Ce que ne sont plus les films de trouille d'aujourd'hui, partis en live dans la surenchère pour contenter un public adolescent déjà gavé de gore par les jeux vidéo et le journal télé d'hier, et peu sensibles aux admonestations parentales.
Pour justifier le caractère éprouvant de ces films quand on les a laissés prendre un ascendant émotionnel sur nous, comme quand on confond pitié et compassion, on dit parfois "oui mais c'est un film sur l'Existence du Mal."
Tu parles.
J'en apprends plus sur le Mal en lisant les commentaires malintentionnés des démoneaux qui squattent des bloggueurs bien intentionnés (Moréas ou Assouline ) qu'en visionnant des courts-métrages d'épouvante. Les Monty Python auraient donné la pleine mesure du personnage du dentiste, qui ne franchit pas ici la frontière de la cocasserie.
Heureusement que je ne suis pas hypocondriaque.
Du coup, j'ai beaucoup plus de tendresse pour les films fantastiques qui, partant de la vie quotidienne, osent inventer une poésie plutôt que rebattre les cartes du mauvais sort.
C'était une soirée thématique sur le câble ou sur Canal+ il y a 20 ans, c'est les deux films qui m'en sont restés, et le plus excitant dans toute l'affaire ça a été de traquer les films sur internet à partir de souvenirs pas frais et de la tranche de foie de veau d'hier soir au souper.

Kitchen Sink \ Alison Maclean [1989] from veana on Vimeo.



La semaine prochaine, je vous parlerai de ma coloscopie.