Affichage des articles dont le libellé est comme un album sans download. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est comme un album sans download. Afficher tous les articles

mardi 3 octobre 2017

Ane Brun - How To Disappear Completely (2017)



C'est une reprise cachée du "How not to be seen" des Monty Python.



Je vais la chanter par lettre recommandée à la madame d'ErDF qui veut remplacer mon compteur par un compteur intelligent Linky.


samedi 4 février 2017

Thomas Fersen - Un coup de queue de vache (2017)


Avec son dernier opus, « Un coup de queue de vache » Thomas Fersen reprend l’intégralité de l’album « Animals » de Pink Floyd, à commencer par la pochette du studio Hipgnosis.


Le cochon flottant entre deux cheminées de la Battersea Power Station (une des premières grandes centrales électriques au charbon d'Angleterre) est remplacé par une vache. 
Pourquoi pas ? Au départ, Acid Barrette (premier chanteur du groupe psychédélique anglais dont l’absence persistante pour cause d'abus d'excès est éternellement regrettée dans le mythique « Jewish You Were Here », hommage à peine plus voilé qu'un jambonneau aux Protocoles des Sages de Sion) était juché à califourchon sur le porc gonflable, comme dans Docteur Folamour, mais trop défoncé, il a glissé sur bâbord juste avant le shoot photo.
Animals, l’original, brossait une critique acerbe et virulente des conditions socio-politiques au Royaume-Uni vers la fin des années 1970.
C’est à une réactualisation sans concessions de ce constat brûlant à la face de la France des années 2017 que se livre Fersen.

On connait l’engagement de longue date de Thomas Fersen auprès de Jean-Luc Mélenchon. 
Une des chansons de l’album, « La cabane de mon cochon » devait d'ailleurs s’appeller « La cabane de Mélenchon » mais sous la pression de son attaché de presse, le Leader Maximo du Front de Gauche s’est dégonflé au dernier moment, tel le dirigeable en forme de cochon fabriqué spécialement pour l'occasion par les industries Zeppelin qui s'était malicieusement échappé pendant la séance photo de 1976, provoquant une belle panique à l'aéroport d'Heathrow.
"Thomas est un électron libre, je ne peux absolument pas contrôler son discours, et les gens ne sont pas prêts." aurait déclaré Jean-Luc.

"Le droit au blasphème est absolu. Mais franchement, ces histoires de cochon, à l’heure où il nous faut choisir entre la confrontation et l’accommodement avec l’Islam c’est trop casse-gueule. L’accommodement peut réussir là où la confrontation ne peut qu’échouer. En vérité, n’importe quel niveau de probabilité de réussite de l’accommodement est acceptable parce que la probabilité d’échec de la confrontation est de 100%." aurait ajouté Emmanuel Todd.
Et que dire de l'accueil glacial réservé à "Un coup de queue de vache " en Inde, où cet animal est sacré ?

Il est vrai qu'avec ce nouveau brûlot libertaire, Fersen renvoie le "Pouvoirs" de Lavilliers au rang de bluette insignifiante.

Une chanson comme « Tu n'as pas les oreillons » relève d' une charge politique exceptionnelle contre les porcs qui baignent dans la luxure et l'oisiveté.
Honnêtement, je vois pas comment François Fillon pourrait s’en relever et marcher à nouveau dans la rue sans un sac poubelle sur la tête, avec des trous pour respirer.
« Dans les rochers de Beg-an-Fry » c’est le requiem pour les chiens qui recherchent le profit, qui exercent le contrôle des masses avec agressivité et « Un coup de queue de vache », qui donne son titre à l'album, c'est l’hallali pour les moutons qui suivent docilement, comme aveuglés et impuissants. 

Et si avec tout ça je ne finis pas sous le capot du Decodex, l'appli du Monde qui tue les fake news, c'est à désespérer des moteurs de recherche.
Même ce triste con du nouvel ordre mondial est parvenu à se faire indexer, alors pourquoi pas moi ?
Allez, cyber-Kenavo.
Et n’oubliez pas de prendre vos médicaments.



Pour ceux que ça intéresse, l'article théorique 
qui a engendré la rédaction de celui-ci est .



dimanche 29 janvier 2017

Ode au camp des orchestres

Bandcamp is a global community where millions of fans discover new music, and directly connect with and fairly compensate the artists who make it. Our mission is to provide all artists with a sustainable platform to distribute their music, while making it easy for fans to directly support the artists they love.

https://daily.bandcamp.com/2017/01/24/everything-is-terrific-the-bandcamp-2016-year-in-review/

et en prime leurs 100 meilleurs albums de 2016.

https://daily.bandcamp.com/2016/12/09/the-best-albums-of-2016-20-1/

Et en super-mega bonus, Bandcamp me préserve presque efficacement contre la psychopathologie du téléchargement illégal.

samedi 21 janvier 2017

Andy Stott - Faith in Strangers (2014)



Pivot de l’electro underground anglaise, Andy Stott sort le grand jeu. Critique et écoute.
Tout commence par une pièce de musique contemporaine entre Feldman et Eno, qu’on aurait bien vu en ouverture de Shining et qui pose d’entrée une solennité et un voile sombre à l’affaire. Prodigieux producteur de UK bass pour adultes, Andy Stott n’a pas viré tout-expérimental pour autant, et donne corps par la suite à une créature chromée aux atours charnels et aux humeurs sombres. Bien dosé et ponctué par d’élusifs vocaux féminins, Faith in Strangers offre sa dose de tracks electro charbonneux dans la veine d’un Burial, mais développe davantage l’inclination lyrique du Mancunien. Science & Industry est un courant d’air d’electro post-punk, le morceau-titre une caresse romantique et Violence un tube downtempo lourd mais torride, qu’on attribuerait à un Massive Attack raclant le plancher. Avec ce troisième lp fouillé, Andy Stott s’impose comme l’un des meilleurs artisans d’une dance music plombée mais variée.

Commentaire à la con
c’est bien beau l’electro underground anglaise, mais ce titre, là, « Faith in Strangers », si c’est un ode à la tolérance et une invitation à accueillir des syriens chez soi, merci bien.
J’ai un pote à Vancouver, il en a pris un chez lui, il sait plus comment s’en débarasser. 



Et j’ai un autre pote, Gédéon Groidanmabaignoiretçam’faitchier, y s'appelle, rien que son nom parle pour lui.

samedi 23 janvier 2016

SUNN O))) : Monoliths & Dimensions (2009)



J'en connais au moins un à qui ça va plaire.

lundi 28 décembre 2015

Odezenne : Dolziger Str. 2 (2015)



Odezenne : Meilleure surprise de l'année pour moi, mais des fois il m'en faut peu.

J'ai tendance à me mélanger les crayons entre leur EP 5 titres "Rien" et l'album "Dolziger Str. 2" parce que j'ai acheté toute leur discographie d'un coup,  et que depuis, je n'ai plus toute ma tête.

Je ne les écoute pas souvent, parce que c'est assez toxique, mais en même temps il y a là-dedans une forme de chamanamanisme verbal qui me réjouit.

http://dynamhit.org/odezenne-rien-ep/



 Bouche A lèvres / Lyrics :

Pin pin pin

Souvent la tête dans la cantine, je dessine je dessine
Le gout amer de ta cuisine, mes babines mes babines

Et je finis par voir des gens, des grands avec des gants
Le visage gris des jours semblants, des gens avec des chiens
Je les vois creuser des enfants, avec du cran avec les mains
Mélange le noir avec le blanc, jeu de reins, jeu de vilains
Ils ont des laisses autour des gants, des fesses, des seins
Redonne moi l’heureuse d’avant, je peins, je peins
On oublie tout on oublie rien, je crains, je crains
Que mon reflet dans ta rétine me dédessine, me dédessine
Vivre avec un corps c’est comme vivre avec un mort
Alors je ferme les yeux quand j’dors et j’attend qu’elle dise encore
Mais qu’il est faux ce bel accord, il grince avec nos dents
Mais qu’il est fourbe ce corps à corps, il m’a pincé jusqu’au sang

Souvent la tête dans la cantine, je dessine, je dessine
Le gout amer de ta cuisine, mes babines, mes babines
Et je finis par voir des gens

Pin pin pin

Souvent la tête dans la cantine, je dessine, je dessine
Le gout amer de ta cuisine, mes babines, mes babines
Et je finis par voir des gens

Pin pin pin
Pin pin pin

Souvent la tête dans la cantine, je dessine, je dessine
Le gout amer de ta cuisine, mes babines, mes babines
Souvent la tête dans la cantine, je dessine, je dessine
Le gout amer de ta cuisine, mes babines, mes babines
Souvent la tête dans la cantine, je dessine, je dessine
Le gout amer de ta cyprine, mes babines, mes babines
Et je finis par voir des gens, encore, encore
Et je finis par voir des gens, encore, encore
Et je finis par voir des gens, encore, encore
Encore, encore, encore, encore
Et je finis par voir des gens, encore, encore, encore


dimanche 20 décembre 2015

[ Repost ] Collision Tour - Hint Versus EZ3kiel (2009)



Tout l'album est bien, mais il aurait surtout fallu les voir en concert à l'époque.
Je devais encore être collé à l'ordi.
Trop ballot.

J'ai mis la vidéo en octobre, voila le skeud de Noël.
Rien entendu d'aussi impressionnant dans le genre cette année.

http://www.mediafire.com/download/8wtn5cjq3nkrs5j/Collision_Tour_2009.zip

vendredi 11 décembre 2015

Ô Canada by La Souterraine (2015)



C'est qu'on commence à s'y faire, à ces saloperies de compiles underground & arty de La Souterraine. Ca change du tout-venant du ramassis de tarés dépressifs qu'on croise d'habitude sur ma tombe, en tout cas.
Y'a une certaine fraicheur, que je n'ai plute.
Forcément, 2 heures de sommeil par nuit depuis 45 jours, je commence à être un peu naze.
D'un côté, y'a des effets secondaires rigolos, de l'autre, je vous le souhaite pas.

dimanche 6 décembre 2015

Kannon by SUNN O))) (2015)



J'ai proposé l'album à Sb, qui a fait la sourde oreille.

Dont acte.

Idéal pour le sacrifice humain après les vêpres du dimanche matin.

J'ignore pourquoi la photo me rappelle celles du Gritche qu'il m'envoyait petit, quand il était en colonies de vacances, longtemps avant Daech.
https://sunn.bandcamp.com/album/kannon

jeudi 19 novembre 2015

Magnifico - Zum Zum (2010)

"Magnifico" :
Vraiment, y'a pas d'autres mots...



C'est eux qu'il faut envoyer en Syrie.
Ils sont une arme de destruction massive du radicalisme.

Ils me rappellent l'hilarant clip de Peter Nalitch fort justement intitulé "Музыкальный коллектив Петра Налича"



Je vais appeler Vladimir, pour voir si Peter est disponible pour une tournée de support au sol des frappes aériennes.

mercredi 11 novembre 2015

Cristal automatique - BabX (2015)

Le disque s'ouvre par une petite mélodie au piano, en majeur, d'abord un peu hésitante, murmurée en écho bouche fermée par Babx, puis elle prend de l'assurance et un peu d'ampleur, tandis que des fantômes de poètes disparus viennent y toaster dessus des fragments de phrases, qu'on entend comme une radio reléguée en arrière-plan sonore, à la limite du hors-champ perceptuel, radio qui serait écoutée distraitement par l'ouvrier taciturne qui enduit généreusement de chaux les murs massifs de la propriété toscane inondée de flaques d’un soleil incandescent à travers les trouées de la vigne vierge, tandis qu'on caresse de deux doigts hésitants le clavier du grand piano à queue de bois laqué blanc disposé face à la mer, en cherchant à se rappeler et à reproduire cette mélodie naïve entendue jadis.
...si ça ne tenait qu'à lui, l'ouvrier il aurait bien mis les Grosses Têtes sur RTL, quoique le sémillant Ruquier lui fasse regretter les grandes heures de Philippe Bouvard, mais le maitre de maison lui a interdit d’écouter autre chose que France-Culture.

Et puis soudain, roulement de tambour, et BabX, le possédé du Verbe, comme d'autres sont possédés du Démon, du Blog, ou du Démon du Blog, commence à éructer avec des intonations de muezzin qui aurait maté l'Exorciste la veille, sur un fond de tango funèbre entrechoqué à la Tom Waits :



Au gibet noir, manchot aimable, 
Dansent, dansent les paladins, 
Les maigres paladins du diable, 
Les squelettes de Saladins.

Messire Belzébuth tire par la cravate 
Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel, 
Et, leur claquant au front un revers de savate, 
Les fait danser, danser aux sons d'un vieux Noël !

Et les pantins choqués enlacent leurs bras grêles 
Comme des orgues noirs, les poitrines à jour
Que serraient autrefois les gentes damoiselles
Se heurtent longuement dans un hideux amour.

Hurrah ! les gais danseurs, qui n'avez plus de panse !
On peut cabrioler, les tréteaux sont si longs !
Hop ! qu'on ne sache plus si c'est bataille ou danse ! 
Belzébuth enragé racle ses violons ! 


Après Thanatos, et c'est pas trop tôt, Eros entre en scène.
Mais c'est pour "La mort des amants".
Un guitariste qu'on jurerait fraichement sorti du tombeau du Jeff Buckley de son unique album anthume tisse des guitares hypnotiques. 
BabX se perche sur un demi-ton et ne le quitte plus.


Moins bien qu'en studio, mais gratuit.



Un extrait de l'album.

"On peut, après tout, vivre sans le je-ne-sais-quoi, comme on peut vivre sans philosophie, sans musique, sans joie et sans amour. Mais pas si bien."
V. Jankélévitch

Rimbaud, Verlaine, Baudelaire et autres vieux macchabbées à la Artaud sont donc conviés à cet étrange festin de poésie vivante.
Même les inrocks trouvent ça bien, ce qui ne veut pas dire qu'il en vendra beaucoup.
Vous en mangez souvent, vous, de la poésie ? 
En 2015 ?

L'occasion de rappeler notre engagement constant à voler des disques à l'étalage, la transgression des lâches que nous n'aurions guère osé faire dans notre prime jeunesse, rapines sans lesquelles nous pensions naïvement à l'époque que les artistes maudits auraient pu vivre décemment de leur art, et du coup leurs chansons auraient été sans doute moins bonnes.



Babx : le genre de mec, 
que quand tu lui dis "A table !", 
il arrive au moins un quart d'heure plus tard.
Ca se sent sur la photo.
Encore un fils à Pénible, bien chiant, tu vois.
Il commet néanmoins un disque épatant
 pour commémorer ce 11 Novembre, 
grande fête des Poilus..

Le disque idéal pour faire fuir vos amis en fin de soirée, comme dirait Télérama.

vendredi 23 octobre 2015

Access To Arasaka - Oppidan (2009)



Ma grand-mère écoutait ça en fumant du hasch et en relisant Philip K. Dick.
Je ne peux pas lui donner tort sur ce coup-là.

http://chroniques-electroniques.over-blog.com/article-35944350.html

lundi 9 mars 2015

mercredi 3 décembre 2014

Downparadise fermé suite à une action de la Gendarmerie



http://www.numerama.com/magazine/31401-downparadise-ferme-suite-a-une-action-de-la-gendarmerie.html

Ils sont forts, les gendarmes.
Et même pas une grenade offensive de jetée !
On savourera les commentaires de l'article, hors normes.
Y'avait une belle bande d'acharnés, sur down-paradise, mais les pop-ups publicitaires étaient vraiment pourris du cul, et je baise mes maux. (je suis un peu enrhumé)
Et puis "down paradise", le "paradis du bas", chez moi on appelle ça l'enfer, quoi.
Il n'est pas bon de fréquenter de trop près les damnés du download, que les pauvres asservis de la Machine dans Matrix, à côté c'est de la rigolade.
 Il me semble avoir longuement analysé tout cela dans une série d’articles rageurs et ravagés sobrement intitulée « Démons » et mémorablement oubliée, mais j’étais un peu squatté à l’époque par des entités d’outre-espace, ce qui n’est pas un gage de lisibilité.

Et puis en tant qu’utilisateur enthousiaste des trackers P2P privés, je ne peux que mépriser cordialement les adeptes du download pur, ces gars-là ne sont pas vraiment comme nous, on n’a pas gardé les Terabits ensemble.

Edit :
Des nouvelles actualisées de ce combat de titans entre pirates et forces de l'ordre ici.

mardi 18 février 2014

A Small Murmuration - Snow Ghosts (2013)



Un album expérimental inspiré par le roman d'horreur existentialiste « La Maison des feuilles » de Mark Z. Danielewski, ne saurait être fondamentalement mauvais.
La preuve.
D'habitude, je suis assez réticent à déléguer aux artistes le soin de dépeindre mes états d'âme, à supposer que j'en aie une; je sais que trop souvent ils vont délocaliser l'expression de mes sentiments dans des pays où le coût du travail sur soi est bien moins élevé qu'en France, voire en profiter pour mettre les leurs en avant, ou encore détourner mes émotions artistiques au profit de leur pouvoir d'achat, puis s'acheter avec l'argent que je ne leur abandonne qu'en très petites quantités pour les raisons susnommées des piscines encore plus grandes et des drogues encores plus préjudiciable pour leur psychisme d'écorchés vifs en résonance avec les traumas les plus profonds de l'inconscient collectif, participant ainsi à la folie généralisée de la surconsommation et hâtant bien malgré eux l'avènement d’un monde où il fera bon lire Pierre Rabhi le soir à la bougie, parce qu'on aura tout bouffé les ressources non-renouvelables et qu'on sera condamnés à avoir une empreinte carbone négative dans les siècles des siècles, mais là c'est open bar.

lundi 23 décembre 2013

Jamais un sans trois

De la sélection annuelle du gramophone d'hier, j'attendais d'être emporté, saisi, ravi. Je rêvais d'être une fusée Saturn 5 sur la rampe de lancement de la transcendance. Mais finalement, pas grand chose à se mettre sous l'oreille. Des fois, le meilleur moment dans la découverte musicale c'est quand ça télécharge. Et puis les gens qui rêvent d'évasion feraient peut-être mieux de nettoyer leur cellule.
Nonobstant, en remontant le flux temporel de mes dernières découvertes dans la mouvance folk-rock indé, (Bill Callahan, Cass Mccombs et Midlake, cf plus bas dans les archives de mon blurg) j'ai trouvé trois trésors : leurs albums précédents.


Comme le disait la grand-mère à moustaches, c'était mieux avant.