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jeudi 28 novembre 2013

Geof Darrow - Shaolin Cowboy saison 2 (2013)




Geof Darrow est un grand malade, mais c'est aussi un gentil géant, qui a fait une entrée très remarquée dans la BD au milieu des années 80 par une collaboration avec Moebius et une autre avec Frank Miller, et qui m'a fait une jolie dédicace sur le portfolio La Cité Feu au festival d'Angoulème cuvée 1986.
En BD, il se fait rare et cher.
En l'absence de scénariste, il enfile des dingueries, voici déjà la seconde saison de Shaolin Cowboy alors que je n'ai pas fini de lire la 1.
C'est gravement n'importe quoi, bien que ce soit dessiné avec une implacable précision.






http://filepost.com/files/cm7d5eae/Shaolin_Cowboy_001_(2013)_(digital)_(Son_of_Ultron-Empire).cbr/



http://filepost.com/files/b73566mb/Shaolin_Cowboy_002_(2013)_(digital)_(Minutemen-InnerDemons).cbr/

mercredi 22 mai 2013

Butcher Baker, The Righteous Maker - Joe Casey + Mike Huddleston (2012)

Seul le medium BD rend ce type d'oeuvre possible et à la fois indispensable, ou du moins totalement jouissive.


Une histoire de superhéros qu'on pourrait croire écrite par quelqu'un qui les exècre, qui de surcroît écrit bourré et sous acide.
Démesure et Outrance à tous les étages : un personnage qui emprunte beaucoup au Comédien des Watchmen, mais traité à la sauce Mark Millar /  Jerry Frissen période Lucha Libre.

Joe Casey avait déjà été remarqué par nos services pour son travail de mécanique ondulatoire sur les comics (Automatic Kafka) mais notre niveau d'anglais plus proche de Warren Ellis que de Grant Morrison ne nous avait pas permis d'en saisir toutes les finesses, voire d'y pomper autre chose que le minimum syndical en matière d' interjections ordurières.

Et visuellement, ça arrache : le dessinateur avoue Sienkiewicz, Dave McKean et Kent William comme influences graphiques majeures.
Mention spéciale donc à Mike Huddleston pour son graphisme électrique et protéiforme.
En v.o, c'est là :

Et en vf, c'est la belle édition de chez Ankama.


mardi 7 mai 2013

Doktor Sleepless & les Tulpas- Warren Ellis (2007-2009)

En vacances à Oléron, j'ai lu le comic-book "Doktor Sleepless" de Warren Ellis, écrit dans la période où sa productivité ne pouvait s'expliquer que par l'abus de substances et/ou par une auto-addiction carabinée.
La série commence bien, brassant pèle-mèle tous les épouvantails de la contre-culture geek, de Lovecraft au chamanisme, plus un certain nombre d'obsessions maison, on se sent comme chez soi dans l'incroyable foutoir que doit être l'atelier où Ellis bricole ses scénarios, mais après le fascicule #8, il y a un gros coup de mou à la fois dans la narration et dans le dessin, comme si le démiurge s'était lassé de son nouveau jouet (il avait je ne sais combien de séries en cours à l'époque)... Ensuite, tout se déglingue : l'ordinateur de Ellis tombe en carafe, toutes ses sauvegardes sont vérolées, puis son ordi prend feu, et depuis 2009 on reste coincés à l'épisode 13.
Fallait sans doute pas invoquer inconsidérément le nom de Cthulhu.
Toujours est-il que dans l'épisode #3, il fait une embardée en évoquant un épisode de la vie d'Alexandra David-Neel qu'on pourrait croire sorti des belles histoires de l'oncle Paul. Je ne sais si l'anecdote est avérée, mais elle est édifiante.
Pour ma part, je transpose aisément sur tous les fantômes que j'ai créés au fil des ans, et que j'ai parfois du mal à dissoudre. Y'a encore du boulot.
Mais c'est ça ou me fader la controverse entre Alan Moore et Grant Morrison.






jeudi 4 avril 2013

Automatic Kafka - Joe Casey, Ashley Wood (2002)

Pas de réédition en album de ces 9 fascicules hallucinés, sauf en Espagne, et en espagnol.
En tout cas, en anglais ça le fait très bien.
Je ne connaissais pas Joe Casey, récemment découvert avec son Butcher Baker.
C'est un euphémisme de dire que j'en reste sur le Q.

http://avaxhome.ws/comics/Automatic_Kafka_01-09_2002_Complete.html 

vendredi 1 mars 2013

FreakAngels - Warren Ellis, Paul Duffield (2009 - 20121)

Je n'avais jamais pris le temps de me mettre sérieusement sur cette série dont je me méfiais de l'auto-pub trop alléchante sur le blog de Warren Ellis, qui croyait qu'il inventait le Webcomic à lui tout seul, ou peu s'en faut.

Finalement, ça se lit très agréablement malgré un argot artisanal qui semble amuser beaucoup l'auteur, et c'est son oeuvre la plus originale depuis un bout de temps.
Bien que le pitch soit clairement sorti d'une version alternative du Village des damnés dans laquelle les douze enfants au goût étrange venu d'ailleurs auraient survécu, et que ça rappelle un peu Misfits dans le traitement. Avec presque autant de blagues pourries.

A défaut de l'emprunter dans une médiathèque virtuelle, ça se lit en ligne :

http://www.freakangels.com/

La série compte 144 épisodes de 6 planches, je suis à la moitié et jusqu'ici tout va bien.


lundi 25 février 2013

Enigma - Peter Milligan / Duncan Fegredo (1992-93)



Ca fait longtemps que j'ai pas posté de comics, et pourtant j'en lis des bons.
Milligan je l'ai découvert par Hellblazer, dont l'ultime épisode 300 vient de sortir, et après, en remontant le courant, Shade the changing man, et puis maintenant ça, qui date de son âge d'or...
c'est vraiment barré et jouissif, autant que très surprenant, bien que la fin soit un peu bâclée.

http://www.mediafire.com/?bso1qgz21be11lc



samedi 16 juin 2012

Automatic Kafka (Joe Casey and Ashley Wood)




et

Difficile de se faire Kafka sur la plage : il n'ya pas eu d'album relié de cet ovni, sauf en espagnol.
Caramba ! encore de la lecture sur ordinateur en perspective.

lundi 16 avril 2012

The secret knots

Je n'aime pas trop les blogs BD, parce que j'y lis trop souvent des scènes de figuration narrative de médiocre facture, un peu comme ces types qui se prennent pour des critiques de rock et qui mettent des albums en partage pour faire leur intéressant, genre moi.
Mais là, on est bien, enfin moi je trouve ça chouette.

http://www.thesecretknots.com/

vendredi 13 avril 2012

Les Beaux Livres de la Vache Qui Ouit : Les Insolitudes - Vincent Hardy (1984)


Au restau ouvrier du midi, pour je ne plus quelle raison sais, un collègue me tend son téléphone portable pour que j'y consulte la liste des services ou que je le compare avec le mien, qui date du Crétacé, mais c'est normal, j'ai demandé au vendeur un téléphone pour téléphoner seulement. 
Sur l'écran à cristaux solides de son concentré de technologie, produit phare de 80 millénaires d'hominisation, s'affiche l'icone d'un héros méconnu de BD que je reconnais entre Emile : Ashe Barrett.
Je m'étonne de ce retour du refoulé, perdu dans les limbes de l'inoubliable.
J'interroge mon collègue, prolo du pixel à peine trentenaire : comment connait-il ce personnage de BD issu d'un lointain passé et réservé à une élite aujourd'hui disparue de la surface de la planète ?
Il me regarde sans comprendre la portée de la question :
quand on a intégré le fait que 2 + 2 = 4, on oublie le nom de l'instituteur qui nous l'a inculqué.
Et me rétorque derechef que tout petit, déjà...
Je comprends que je n'en tirerai rien, il est acquis à la cause.
Le monde se divise en deux catégories, ceux qui connaissent Vincent Hardy, et ceux qui ne le connaissent pas encore.
Soufflé par la coincidence, je prends l'engagement de mettre en ligne ces trésors oubliés de Vincent Hardy que sont les premières versions de Ashe Barrett et des Insolitudes.

vendredi 10 février 2012

une petite image vaut mieux qu'un long discours - le cas Hellblazer (1989-2012)

La pédagogie par l'image :
Hellblazer # 254, acheté sur Amazon,
lecture idéale dans le tramway bondé.

Je fume autant que lui mais moi, môssieur Astérix, je ne conclus pas des deals pourris avec des démons qui finissent par me ramener en-deça de la case départ à chaque épisode, enfin je crois...
Y'a des fois, faut le dire vite.
Si l'on veut s'initier à la Bête, on commencera n'importe où de préférence, mais je viens de relire le one-shot récemment paru City of Demons, scénario à la hauteur d'un bon Stephen King (il n'y en a pas tant que ça), dessin électrique et génial du jeune prodige Sean Murphy, qui a cru bon de relooker notre sorcier punk en l'affublant du nez de Ptiluc quand il était jeune, bref que du bonheur en perspective pour les vieux ados mal blanchis sous le harnais du Comic Bouque.

De la bière, des gonzesses et des tentacules.
Rien de bien neuf sous le soleil, certes,
mais franchement, que demander de plus ?



Le nez de Ptiluc jeune, 
pour prouver mes dires, 
parce que y'en a des fois,
y croivent que j'invente tout
au führ et à démesure. 


Comme tu dis, l'ami.
Sic transit Gloria Mundi.

samedi 30 janvier 2010

Tell Me Dark - Karl Edward Wagner & Kent Williams (1992)


Au rayon des Dave Mc Kean moins connus, y'a quand même Kent Williams.
C'est en découvrant "Blood : a tale" à la fin des années 80 au grenier d'un ami dessinateur de bédés que j'ai compris que la bédé américaine devenait adulte... et c'est quand la bédé américaine devient adulte qu'on convient que regarder des tafioles en collants lycra envoyer des bourre-pifs à d'autres tafioles dits "du côté obscur" en voltigeant entre les buildings, tout ça parce qu'on n'avait pas le droit de lire Strange quand on était petit, c'est pas si nourrissant que ça, et c'est parfois même d'une indigence rare.

mardi 26 janvier 2010

Seven soldiers#00 - Grant Morrison, J.H. Williams III



Qu'est-ce que je disais à propos de Grant Morrison ?
c'est un peu comme dans les X-files, les films de Lynch ou l'art moderne de maintenant, quand il faut le mode d'emploi à côté de l'oeuvre pour s'esbaubir en sachant qu'on a raison de le faire.
Ceci dit, rien que le dessin de JHWIII c'est quelque chose...

lundi 25 janvier 2010

Final Crisis #1 - Grant Morrison, J.G.Jones (2007)


Tout le mal qu'on peut raisonnablement en penser est , et s'appliquerait sans doute à une grande partie de la production de Morrison, si l'on omet ses séries mainstream.
M'enfin, comme le disait Claire dans ses commentaires à l'article sur The Filth, "un Grant Morrisson qui partirait pas en couilles à la moitié, ce serait pas un vrai Grant Morrisson."
Sauf que d'après ce que je peux en comprendre alors que je n'en suis encore qu'à la moitié de l'anglais en 90 leçons, c'est que c'est très confus dès le début. Peut-être qu'il faut apprécier chaque case pour ses qualités intrinsèques, indépendamment de celles qui la prècèdent ou qui la suivent.

jeudi 21 janvier 2010

Hellblazer 261/262



grace à Greg Burgas je sais ce qu'il faut lire pour ne pas mourir idiot.
Bon, avec Hellblazer au moins on est dans du connu.
Correspond à un niveau d'anglais et de démonologie moyens.

samedi 2 janvier 2010

la fin de tous les comics : The Punisher "the end" Garth Ennis - Richard Corben, 2005




J'ai l'estomac solide, et d'habitude j'aime bien Corben, mais là c'est too moche : ignorant tout du travail de Garth Ennis, je me suis dit que c'était l'occasion de mourir moins con, mais le Punisher semble un triste avatar non-parodique de Chuck Norris, et cette ultime épopée le voit parcourir une Terre agonisante, cracher à la gueule de son dernier frère, tout Judas qu'il fût, massacrer les derniers nantis terrés dans le dernier abri anti-atomique et finalement mourir des suites de ses blessures en regrettant son lointain passé à un arrêt de bus.
Ah ça, pour spoiler les nazeries on est là.
Un abîme dispensable, donc.
un mot de notre sponsor (qui ne les mâche pas)

mardi 29 décembre 2009

Richard Corben - Monde mutant (1983)


un des meilleurs Corben dans mon panthéon personnel, avec Den et Jeremy Brood : sa maitrise totale et très personnelle de l'aérographe dans le style pompier où il excelle, et les scénarios de Strnad, toujours efficaces.

http://www.megaupload.com/?d=LNFVMNXF

vendredi 25 décembre 2009

Alan Moore + JH Willams III : Promethea #1/12

Chaque fois que j'essaye de lire Promethea en V.O. (achat inconsidéré sur Amazon puisque la fin de l'intégrale tarde à paraitre en France) je cale entre le fascicule 10 et le 12. Soit entre le moment où la demi-déesse est initiée aux mystères de l'amour tantrique par un mage noir décalqué sur un Jodorowsky décati, et celui où elle fait un voyage à travers les arcanes du tarot qui lui sont explicités par deux serpents pédagogiquement intarissables. "I believe Promethea may be properly considered as a descendent of religious art: art that can function to inspire spiritual experiences as well as instruct. Although Moore cannot create in a comic book the kind of multisensory input that a worshipper in a medieval cathedral had, the kabbalistic issues of Promethea combine word and image in an intensely experiential way. Each issue, through specialized color palette, unusual layouts, and precisely crafted dialogue and imagery, invites the reader to do more than simply read the book... As Sophie travels through these various levels of consciousness, the reader is encouraged to do the same – to contemplate each page slowly, immersing him- or herself in the complex play of images, words, and colors that capture each issue’s unique state of mind. Although these issues tell a story as well as attempt to educate, they also serve the unusual purpose of being meditational tools, triggers for altered states of consciousness. As he told Comic Book Artist in an interview published in June 2003, Moore wrote many of these issues in a state of ritual meditation. In order to describe each of the kabbalistic states of consciousness that Sophie and Barbara would explore, he sought to achieve them, and to produce his art as an expression of that state. “What you were seeing in the comic is not the report of the magical experience,” he told CBA. “It was the magical experience” " - Christine Hoff Kraemer, From "Promethea : Comics as Spiritual Tool" “I diverge from a lot of magicians who feel that to work magic is to become a god, whereas I’d say that to work with magic is to become a complete human being. I think that it grounds people to reality. People might think that statement is strange, when we’re talking about something that’s infested with gods and demons. For me, magic isn’t about new alien worlds, it’s about different ways of seeing this world and those ways of seeing it are often more sophisticated than current methods." - Alan Moore, The Tripwire Interview, 2001 
Copieux et roboratif, mais souvent bourratif aussi, pour mon niveau d'anglais et de pratique spirituelle. 
Un peu comme si Pline Junior se lançait dans la bédé après avoir bu deux caisses de Monster Energy Drink. Mais au moins c'est pas un nivellement par le bas. 
Et Moore n'est pas le seul sur ce terrain de la panspiritualité, dont Blanche Neige et les sept chakras offriraient une version moins ludique. 

jeudi 24 décembre 2009

Warren Ellis : Anna Mercury #1 (2008)

Télérama et Courrier International ont fait des numéros doubles pour Noël, je vois pas pourquoi je m'en priverais maintenant que ma connexion est redevenue normale, en attendant Hadopi.

Anna Mercury is a leather-clad, red-headed hero who travels between parallel worlds, fighting to keep advanced weaponry from being used by more primitive worlds.

On Earth, in the modern day United Kingdom, Anna Mercury is actually Anne Marie Britton, an agent of the government, tasked with missions in the five parallel worlds adjacent to our own. Anna's travels through the space between worlds charges her equipment that lets her defy gravity, move through solid objects, and perform other feats, though the energy is limited and must be monitored closely.

(from the wiki)

C'est la fête !

http://www.megaupload.com/?d=I7EK5LD4

Richard Corben : une femme bafouée (1980)


Yipie yeah !
Un vieux Corben bien laid de derrière les fagots pour fêter le déblocage de la DLM qui pourrissait ma ligne Orange depuis 3 mois, débridée grâce aux conseils des hotliners anonymes.

http://www.megaupload.com/?d=HIUVWG31

mardi 22 décembre 2009