Je n'avais plus pris de nouvelles de Daniel Lanois depuis son premier album solo, Acadie, en 1989, qui me plaisait bien, mais je l'ai beaucoup écouté dans une mauvaise période de ma vie où j'étais très souvent pris de boisson, alors que lui n'était cajun.
Donc j'avais pas trop envie que ça me remonte par la tuyauterie, une fois que j'eus cessé de rendre à Jacob Delafon ce qui lui appartenait.
Et puis j'avais lu une critique comme quoi il n'était pas terrible, son dernier album, à Lanois.
Pourtant, sa carrière de producteur me laisse pontoise. Et j'ai quelque part dans mon disque dur trois side projects de lui à écouter.
Celui-ci célèbre la fusion de l'homme (en tout cas sa chair) et de la machine.
Je dis fusion, mais je pourrais aussi bien évoquer les mots-clés suivants :
combat, dialogue interreligieux, théorie du bordel ambient, Radiohead bourré sous acide, absence totale de vieilles chanson cajun.
Comme disaient les frères Kouachi, je vous laisse juges.
http://exystence.net/blog/2014/10/26/daniel-lanois-flesh-and-machine-2014/