jeudi 2 mars 2023

Steven Wilson Presents: Intrigue - Progressive Sounds In UK Alternative Music 1979 - 89 (2022)


impossible de lire le sticker écrit bien trop petit
sans repasser chez l'oculiste, et j'y ai déjà été la semaine dernière



https://lacartefrancaise.fr/
L'anthologie "Progressive Sounds In UK" présentée, et parfois remixée, par Steven Wilson, et qui n'a de l'étiquette "progressive" que son prix, selon que vous prenez la Regular ou la Deluxe, est une excellente idée pour cramer votre carte-cadeau du CSE de votre entreprise, obtenue en décembre 2021, et qui va expirer le 28 février, c'est à dire avant-hier.



Surtout si la sélection de 200 000 produits Made in France issus de 500 enseignes de mode, beauté, gastronomie, décoration, loisirs, sport et culture vous laissent aussi froid qu'un poisson mort, alors que la simple évocation du "Complicated Game" d' XTC fait frétiller les rares neurones qu'il vous reste, et qui furent épargnés parce qu'un jour, au rayon spiritualité vivante de la Fnac, vous avez feuilleté "vers la sobriété heureuse" de Pierre Rabhi, qui a brièvement attisé votre avidité pour la décroissance, un peu comme une photo de facture qui donnerait le mal du pays.

Quand la carte française se prend pour ChatGPT qui aurait avalé Alain Rey

La compilation " Steven Wilson Presents : Intrigue " n'est malheureusement pas fabriquée en France, elle n'est donc pas au catalogue de la carte française, mais elle réunit les ténors du barreau de la scène rock indé qui sévirent au Royaume-Uni entre 1979 et 1989. Vous pouvez heureusement l'emprunter à la médiathèque avant de l'acheter, au cas où elle ne parviendrait pas à vous décevoir à la hauteur de vos espérances. Mais blogger m'interdit depuis 3 jours d'intégrer des liens pointant vers la plateforme de vol à la tire de newalbumreleases point net, il faudra donc vous débrouiller tout seul, mais j'ai confiance dans mes équipes. Car il est malaisé de rester de marbre face à la liste des titres réunis ici, remixés ou non, si vous avez entre 50 et 75 ans et que vous avez aimé la musique de jeunes quand vous l'étiez aussi, et quel dommage que vous le fussiez resté trop longtemps, mais cette discussion déborderait du cadre étroit de cet article promotionnel, et risquerait l'embardée à la Pierre Palmade se rendant à tombeau ouvert à une réunion des Narcotiques Anonymes avec un gramme dans le pif

Bien sûr, les trucs chiants de la new wave britannique qui vous étaient déjà pénibles à l'écoute le restent, mais y gagnent une sorte d'amnistie et d'innocence à rebours, maintenant qu'il y a prescription et que tous ces morceaux exhumés sont délivrés des tourments mortifères les ayant engendrés sous Thatcher, comme il y a des veaux élevés sous la mère, mais on ne dit rien des rockers élevés sous Thatcher. Normal : il n'y a qu'à les écouter. Et tout ce qui nous semblait gravé dans le marbre de nos émotions l'est désormais dans le titane de notre âme.


Pour son prochain album de remixes, Steven Wilson continue à voir les choses en grand. Désireux de s'affranchir de l'héritage un peu lourdingue et poussiéreux du rock progressif des années 70, grace auquel il a pourtant connu des années de vaches qui rient au volant de son groupe Porcupine Tree avant de manger des vaches maigres et écrémées en se produisant ensuite tout seul en solo, il ressent déjà des frémissements créatifs à l'idée de peindre directement sa prochaine compile avec ses doigts pleins d'encre, à l'aide desquels il a déjà maculé les oeuvres essentielles des années prog-rock.


Et il a aussi récemment reformé Porcupine Tree.



Merci à Anne C. pour la fausse photo de S.W.

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