dimanche 15 mars 2015

Robin Trower – Something’s About to Change (2015)

Salut ma vieille. 
Tu les fais pas.
Ce qui me pousse à t’écrire, c’est que à 70 ans passés, Robin Trower vient de sortir un nouveau disque, rudement épatant.
Tu m’avais fait découvrir ce gentleman hendrixien en 83, dans ton gourbi montpelliérain de la rue des écoles Laïques, on faisait l’amour là-dessus et ton caniche trop excité par nos ébats se faisait les coussins.
C'était le bon temps.
Après t'avoir retrouvée en 2010 divorcée d'un californien qui t'avait fait trois beaux enfants, on avait échangé quelques fragments de souvenirs, disséminés façon puzzle.
Tu allais épouser un homme de 60 ans qui t’aimait.
Ma dernière lettre m'est renvoyée par Monsieur Mail Delivery System, tu as encore disparu des écrans.
Robin Trower, lui, reste constant. 




samedi 14 mars 2015

Jean-Michel Jarre - Zoolook (1984)

Souvenez-vous, c'est théière.
Jean-Michel Jarre était quasiment le seul auteur connu de science-fiction sonore d'expression française.
30 ans après, que reste-t'il de nos z'amours ?
Les claquements de langue de Laurie Anderson, quelques guitares inspirées d'Adrian Belew, et des nappes de synthé pompières qu'on dirait échappées de la B.O. du Blade Runner de Vangelis.
Le reste ?
Un bouillon kub et de la sciure.

http://exystence.net/blog/2015/01/29/jean-michel-jarre-zoolook-1984-remastered-2015/

vendredi 13 mars 2015

lundi 9 mars 2015

dimanche 8 mars 2015

Thomas Fersen : Mon iguanodon (2009)



extrait des paroles :

Voila sa raison qui rampe 
Dans les pensées anormales
Alors que la pluie détrempe 
Son imperméable

Il lui faut les souliers plats
Et la jupe bleue marine
La barette, les gros bas
Toujours le même film

Comme on dit sur le trottoir
Comme on dit dans le jargon
On va sacrifier ce soir 
Une fille au dragon

Des que les ombres s'allongent
Je l'attrape par la queue
Je le retiens dans mes songes 
Je le retiens dans mes songes mais il est visqueux...


Cher journal, 

ce soir, j'ai assisté à une conférence-débat "Connaissance de l'immonde" au cinéma du quartier : Thomas Fersen nous a dressé un portrait saisissant et imagé d'un pervers pépère auquel je ne puis m'empêcher de prêter les traits du peintre albigeois Henri de Toulouse Lautrec, du fait qu'il est fait allusion dans la chanson à ses petits cigares, ses lunettes d'écaille, sa démence.
Qu'Allah me pardonne.
Comme il pardonne à Thomas d'avoir un peu perdu l'inspiration ces dernières années, mais l'époque est rude aux artistes de cabaret nés trop tard dans un monde trop vieux.

samedi 7 mars 2015

Inédits 88 - "Un regrettable malentendu", avec Daniel Goossens (2012)

Antisémitisme ? une polémique 
tirée par les moustaches autour 
de l'album 

« Cicatrices de guerre(s) »


1/ La controverse

2/ La planche incriminée (en exclusivité mondiale, et qui nous change un peu du regard compassé sur la Der des Ders)


J'aimerais bien retrouver le petit dessin de Goossens sur l'exposition d'art nazi, qui met en scène un présentateur télé "à la Goossens" faisant un reportage décalé sur une série de profanation de tombes dans un cimetière juif.
Il a bien 20 ans, ce dessin, ce qui fait qu'il est quasiment dessin d'actualité.

Sans parler de cette juive qui s'engage dans les peschmelbas.