mercredi 21 janvier 2015

Black Sabbath - Black Sabbath (1970)

Attiré par l'odeur de ce billet, j'ai mis l'oreille dedans, pour voir.
J'éprouvais l'envie passagère de danser nu sous la lune au sabbat des sorcières du Heavy Metal.
Après écoute, j'arrive bien 40 ans plus tard : ils sont mignons tout plein, et ce satanisme a des relents d'angélisme.
Ca ressemble aux premiers Led Zeppelin, c'est tout dire.
Mais bon, un peu d'angélisme, en ce moment, ça peut pas faire de mal.


Edit du 27/01/2015: 

lundi 19 janvier 2015

King Crimson : Live at the Orpheum (2015)

Mêmes pas morts !
Robert Fripp et Adrian Belew semblent avoir enterré la hache de guerre
Au seuil de l'au-delà, ils ont su dépasser leurs petites chicaneries, dont tout le monde se fichait comme d'une guigne. 
De source sûre, puisque je l'ai lu sur le site du Gorafi, Robert Fripp aurait même déclaré : 
"Nous souffrions vraiment, mais il était absolument impossible de nous aider en quoi que ce soit, parce que ce qui nous faisait souffrir, c’était notre arrogance. C’est l’arrogance qui nous empêchait de nous réconcilier avec nos collègues, alors que c’était peut-être le moment d’y songer. C’est l’arrogance qui nous empêchait de nous intéresser aux enseignements, qui sont la seule chose qui pourra nous aider une fois qu’on sera mort. C’est l’arrogance qui fait que si on rencontrait quelqu’un qui aurait pu nous aider, ça n’aurait pas marché. Si tu mets la tasse au-dessus de la cafetière, c’est forcé que ça te tombe sur les pieds".
Bel exemple de dialogue interculturel entre un guitariste anglais et un guitariste américain, ces deux civilisations multimillénaires que tout oppose.
Ce live contient au moins deux morceaux de circonstance :
One more red nightmare, et Starless. Jusqu'à quel âge y vont nous les seriner, celles-là ?
Et en plus, ils se penchent sur Islands, album pas revisité depuis longtemps, ô Joie sans mélange. 
C'est sans doute l'antépénultième baroud d'honneur. Dans l'EHPAD qui va prochainement les accueillir, défense de boeuffer après 20 heures. Y'aura juste le temps de faire "Lark's Tongue in Aspic part XIV" à cappella, une petite purée, un suppo, et au lit.
Non mais sans blague.

Rappelons que vous avez accès aux 234 épisodes précédents des "Crimsons", ce sitcom musical au long cours, en activant le tag "roi cramoisi" au bas de cet article.



samedi 17 janvier 2015

Darren Harper - Passages For The Listless And Tired (2012)



"Autumnal drifts captured at the edge of consciousness, between wakefulness and dream, purely in moments of cloudy reflection, ebbing and flowing on a sea of resonant waves.
Hypnagogic passages for the listless and tired."

C'est tout dire.
Attention : Listless est un faux ami, qui signifie "indifférent".
A ne pas confondre avec le Listel, qui est un faux ami aussi, qui raconte toujours la même chose, mais qui ne laisse personne indifférent.
En principe.

http://darrenharper.bandcamp.com/album/passages-for-the-listless-and-tired

jeudi 15 janvier 2015

[Repost] Michael Brook & Djivan Gasparyan - Penumbra (2008)


Voici un bel exemple de dialogue interculturel entre un guitariste américain et un joueur de duduk arménien.
Comme quoi la musique adoucit les meurtres, ce dont j'ai bien besoin en ce moment.

Malgré son titre, l'album de Michael Brook et Djivan Gasparyan ne nous invite pas forcément à vivre dans un crépuscule perpétuel, pour faire mentir la prophétie auto-réalisatrice de Charb : "le pire, ce n'est pas que les meilleures choses ont une fin, c'est que les pires ont un début."

Bien que pour mes oreilles indigènes, ça démarre par l'adagio d'Albinoni massacré au Bouzouki, et qu'on puisse quand même en nourrir quelques légitimes inquiétudes sur la tournure que va prendre l'affaire.
Puis ça devient étonnamment musical, çe qui tombe plutôt bien, lol.

Tout aussi étonnant tellement ça n'a presque rien à voir : le fait que Michael Brook propose en téléchargement gratuit sur son site la plupart des B.O. qu'il a signées ces dernières années (sa carrière solo semble un peu mise entre parenthèses, au profit de l'illustration musicale de films documentaires)
Bel exemple de partage et de gratuité.

Pour reprendre l'opinion d'un collègue qui préfère la fermer avant de l'ouvrir, Penumbra invite au silence, j'espère qu'il sera entendu.





Le crépuscule de l'intelligence (allégorie)

mercredi 14 janvier 2015

Inédits Goossens 72


Bon, allez, on va pas passer l'hiver là-dessus.
Y'a pas que Wolinski, Charb et Cabu dans la vie. (dans la mort non plus)
Y'a aussi Goossens, comme je m'en suis rappelé dès hier.
Le début était , enfin il allait de à .
Lalala.
Ah, Lalala est grand.
On ne peut plus vraiment parler d'inédits en album, mais j'ai privilégié les histoires que je n'ai pas revues depuis longtemps, dans une cyber-pile de vieux numéros de Fluide Glacial (n°101 à 202).






Rien à voir :
Spiderman aux sports d'hiver





mardi 13 janvier 2015

Je suis vivant et vous êtes morts

Le livre sur Dick qui n'a pas été écrit par Charb.
Où l'on s'aperçoit que sa vie fut peut-être son plus grand roman de SF.
Le lien est dans les commentaires, si j'me pends je vais en enfer.

***

Un admirateur de Philip K. Dick nous souhaite à tous une bonne année dernière.
C'est une bonne idée.

                                             ***

Une bonne introduction de Gérard Klein à Dick, sa vie, son oeuvre
http://www.quarante-deux.org/archives/klein/prefaces/Romans_1960-1963/ 

***

Un bouquin que je n'ai pas encore lu sur Dick, hé oui, il en reste encore, mais c'est pas l'envie qui m'en manque.

***

L'exégèse de Saint Dick vue par Saint Wiki.
Quelques fragments d'icelle, sauvés des ruines de son esprit.

***

De toutes façons, qu'il soit utopial ou paranoïde, l'avenir n'est plus ce qu'il était.
Commentaires de Gérard Klein sur le forum du cafard cosmique :
"J'ai le cafard, et il est cosmique".

lundi 12 janvier 2015

Un peu d'infographie : Les 500 mots clés du porno

A propos de poualokü, voici quelques links édifiants, comme un brouillon d'article que je n'aurai jamais la patience de rédiger et que je traine comme un boulet dans ma liste de choses à faire depuis deux mois, à rapprocher de celui-ci, poualokiki.





Limite légitimiste, mais pas assez bien troussé.



(projet avorté d'image pieuse à base de selfie dessiné)

et je me rappelle soudain ce que Jeannot Bistouquette m'avait dit un jour : qu'il était devenu réalisateur de pornos pour tenter de progressser dans l'intention de maitriser sa consommation de films de Q...
de  mémoire aussi, cette réplique warsénée  dans un épisode hallucinant de "John from Cincinnati" :
"Je ne regarde jamais de porno, sinon je ne ferais que ça toute la journée..."
Allez, cyberkenavo, les queues... heu, les keums !




[Edit]  :
et pour finir, un chantage rigolo :