dimanche 14 avril 2013

Suzuki - 2006 - (Anonyme)


En cherchant des vieilles photos dans mon ordi, j'ai retrouvé une blague qu'un pote m'avait envoyée en 2006, et elle marche encore mieux aujourd'hui avec Bernard Cazeneuve !

Sujet : Fw: Suzuki tare ta gueule à la récré

 Premier jour d'école dans une classe américaine.

L'institutrice présente à la classe un nouvel élève: Sakiro Suzuki. L'heure commence.
L'institutrice :
- Bon, voyons qui maîtrise l'histoire de la culture américaine. Qui a dit: DONNEZ-MOI LA LIBERTE OU LA MORT ?

Pas un murmure dans la salle. Suzuki lève la main :
- Patrick Henry, 1775, à Philadelphia.

- Très bien Suzuki!  Et qui a dit : L'ETAT EST LE PEUPLE, LE PEUPLE NE PEUT PAS SOMBRER ?

- Abraham Lincoln, 1863 a Washington, répond Suzuki.

L'institutrice regarde les élèves et dit :
- Honte a vous ! Suzuki est Japonais et il connaît l'histoire américaine mieux que vous !

On entend alors une petite voix au fond de la classe :
- Allez tous vous faire f..., connards de Japonais !

- Qui a dit cà ? s'insurge l'institutrice.

Suzuki lève la main et sans attendre, dit :
- Général Mc Arthur, 1942, au Canal de Panama et Lee Iacocca, 1982, lors de l'assemblée générale de General Motors.

Dans la classe plongée dans le silence, on entend un discret :
- Y'm'fait vomir...

L'institutrice de hurler :
- Qui a dit çà ?

Et Suzuki de répondre :
- George Bush Senior au premier Ministre Tanaka pendant un dîner officiel à Tokyo en 1991.

Un des élèves se lève alors et crie :
- Pomp'moi l'gland !!!

Et Suzuki, sans sourciller :
- Bill Clinton à Monica Lewinsky, 1997 dans la salle ovale de la Maison Blanche, à Washington.

Un autre élève lui hurle alors :
- Suzuki, espèce de merde !

Et Suzuki :
- Valentino Rossi, lors du Grand Prix de Moto en Afrique du Sud en 2002...

La salle tombe littéralement dans l'hystérie, l'institutrice perd connaissance, la porte s'ouvre et le directeur de l'école apparaît :
- MERDE, j'ai encore jamais vu un bordel pareil !

Et Suzuki :
-       Thierry Breton , en arrivant au ministère du Budget et des Finances Français.

jeudi 4 avril 2013

Automatic Kafka - Joe Casey, Ashley Wood (2002)

Pas de réédition en album de ces 9 fascicules hallucinés, sauf en Espagne, et en espagnol.
En tout cas, en anglais ça le fait très bien.
Je ne connaissais pas Joe Casey, récemment découvert avec son Butcher Baker.
C'est un euphémisme de dire que j'en reste sur le Q.

http://avaxhome.ws/comics/Automatic_Kafka_01-09_2002_Complete.html 

vendredi 29 mars 2013

L'éditorial du vendredi soir

J'ai lu un article affreux et très documenté de Courrier International sur les exactions en Syrie.

J'ai entendu des histoires atroces sur France Inter à propos de narcotrafiquants au Mexique.

La jeune Léa, 11 ans, m'a écrit une lettre déchirante du fond de son fauteuil roulant, me demandant gentiment d'envoyer des sous à l'Association des Paralysés de France, me faisant clairement comprendre que si je ne le fais pas je renie toutes les valeurs humaines; par contre, si je le fais, il est clair que l'APF me poursuivra de ses mailings personnaisés dans les siècles des siècles.

Pour résister aux frimas printaniers, j'ai mis une veste polaire par dessus un pull polaire, et quand je me suis rendu compte que ça me rendait d'une certaine façon bi-polaire, comme si la prédiction de mon psy s'était auto-réalisée, je me suis tout de suite changé.

Mais j'ai lu un article cocasse, et j'ai passé un bon moment.

lundi 25 mars 2013

Babx - Drones personnels (2013)

Je n'éprouve plus le besoin de me faire mousser auprès d'inconnus en mettant à disposition de la foule anonyme des coureurs de blogs les fruits de mes cyber-rapines.

Je tiens néanmoins à signaler à l'honorable assemblée de malfaiteurs sans but lucratif que le dernier album de Babx m'a fortement impressionné. 
Et pourtant, Dieu sait, entre autres choses, que je ne suis pas très branché francon chançaise.
Mais justement, le p'tit gars, y fait claquer les mots comme si c'était une autre langue, et ça ne nuit en rien à la comprenette.
Les influences qui planent au dessus de sa tête sans en faire un sous-produit embarassant pour ses parents sont Tom Waits, Bashung, Jim Morrison, comme y disent dans Télérama.

J'ajouterais un peu du lyrisme scorbuté de Brel et de Leonard Cohen, surtout que le premier titre de l'album, "Suzanne aux yeux noirs" est une adaptation flagrante de l'autre, malgré l'absence de référence explicite dans les notes de pochette, j'ai l'impression d'être dans un univers parallèle où personne ne s'en rend compte et où je tente de convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé.

Après l'écoute, si vous aimez cet album, faites comme moi, procurez vous cette oeuvre légalement !!

mercredi 20 mars 2013

L'oeil du cyclone (1991 - 1999)

L'oeil du cyclone, c'est carrément mes meilleurs souvenirs de téléspectateur lucide et conscient, et grâce à Wikipedia et à Vimeo, ils sont on-line.
C'est presque aussi bien que Interné sur Internet, mon chef d'oeuvre anthume.
Takavouar.

L'OEIL DU CYCLONE-099 > Mandala, le Grand Tout, sinon rien from alain burosse on Vimeo.

mardi 19 mars 2013

Igorrr - Hallelujah (2012)

Sur le blog "J'ai tout vu, tout lu, tout bu", qui ne cache pas son ambition encyclopédique, à moins que ce ne soit sur celui des Immortels, qui ambitionne une certaine longévité, j'ai entendu parler de Igorrr, classé dans le genre Breakcore / Classique / Religieux.
Alors, tel le blaireau moyen, je consulte le wiki : "Le breakcore est un genre musical qui fait partie de la musique électronique et qui mélange des éléments de jungle, hardcore, techno, illbient et IDM, le tout saupoudré de ruptures de rythmes et de références sporadiques au happy hardcore, au rap, au funk, à la noise, etc. pour donner un son orienté breakbeat, agressif, très dynamique, peu monotone, souvent teinté de notes d'humour et de dérision, de samples de voix."
Aaaah, ok, ok.
Ben pourquoi ? dirait Jean-Pierre Papin ?
Et à l'écoute, ça donne quoi ?
Mon épicière me vante les charmes de ce produit :
"Dans les faits, Venetian Snares qui sodomise Bach sur fond de black ou death metal plus ou moins grotesque, sous la houlette de Fantômas ; mais leurs potes jazz, lounge, flamenco et compagnie se joignent également à la partouze musicale (avec aussi d’inoubliables poules balkaniques, pour la forme)… Igorrr, c’est un projet complètement taré, qui part dans tous les sens, et place sa musique, d’une complexité rare, sous le sceau d’un humour rafraîchissant."


Aaaah, ok, ok.
Ben pourquoi ?
Et pourquoi pas ?
http://www.myspace.com/igorrrrrrrrrr

Et pour trouver leur dernier album, ben j'ai trainé sur un serveur russe, qui m'a affirmé que Напрасно вы думали что сможете так просто уйти на заслуженные праздники под аккомпанимент какого-нибудь Френка Синатры, ce que je veux bien croire sur parole, et puis voilà :
http://depositfiles.com/files/qxbyw1eni

Bach jammant avec Amon Tobin et Motorhead, c'est de la musique de chanvre, quoi.
Il y a au moins un morceau hilarant avec des poules et des tziganes, c'est toujours ça de pris.

lundi 18 mars 2013

James Irwin - Western Transport (2012)



http://westerntransport.bandcamp.com/album/western-transport

Bel album de folk rock délicat, nimbé de nappes et d'élégance mélodique.
Je craque particulièrement pour Needleye, même si les broken hearts sont réputés pour les assholes.

vendredi 15 mars 2013

Daddy - Matthias Schultheiss (2010)

J'avais perdu la trace de Matthias Schultheiss depuis "le rêve du requin", bédé 80's magistralement destroy dans un Nigeria d'apocalypse. 
Pendant 20 ans il a fait des scénarios télé, et là, on ignore pourquoi, il revient au médium de figuration narrative, avec une bordée de livres qui seront peu vendus, dont ce Daddy : un Jésus obèse et shooté revient sur Terre voir si son père qui est aux Cieux l'aime toujours, et pour cela il est prèt à toutes les expériences...
C'est plein de théologie appliquée, de bourre-pifs, d'atrocités et d'enfants souffrants, et ça ferait un chouette film de Terry Gilliam avec Jeff Bridges, au lieu du décevant Tideland qu'ils ont commis ensemble, malgré un début prometteur, Bridges passe l'essentiel du film à jouer le cadavre en décomposition après une OD, ce qui est du gâchis parmentier avec un acteur de cette trempe.

Idéal pour fêter l'avènement du nouveau pape et se fâcher à mort avec un ami catholique, s'il vous en reste.

jeudi 14 mars 2013

Petra Haden - Petra Goes to the Movies (2012)

Je me suis bien fendu la poire : une chanteuse (que j'ai découverte lors de sa collaboration avec Bill Frisell) se lâche ici en réinterprétant des grands succès de la musique de film quasiment rien qu'avé la bouche.
Rien que sa version du thème de Psychose est hilarante.
Celles de Goldfinger ou de 8 1/2 ne sont pas mal non plus.
http://newalbumreleases.net/52412/petra-haden-petra-goes-to-the-movies-2013/

mercredi 13 mars 2013

New Celeste - High Sands & the Liquid Lake (1977)


Attention, j'ai ressorti le vinyle pour exhumer celui-ci de l'oubli.
J'ai vu ce groupe écossais de folk électrique au printemps 77 à la MJC de Lannion, et j'en ai été tétanisé.
Quelle grâce ! Quelle puissance ! Quelle beauté !
Et en plus, ça déménage.
Et ça donne salement envie de danser avec une tourterelle en fichu à carreaux et d'écluser quelques pintes de Guinness avant d'aller se friter sur la lande avec ces peignes-culs du clan MacWindows.
http://www64.zippyshare.com/v/26412557/file.html


mardi 12 mars 2013

Dependant And Happy - Ricardo Villalobos (2012)

(lien supprimé)
Il y a le titre, trop lol.
Il y a des beats, et des gargouillis entre les beats.
Il y a des indiens, mais pas de cowboys.
Und mann kann über dies tanzen, ja ja.


lundi 11 mars 2013

Re: ECM - Ricardo Villalobos & Max Loderbauer (2011)

Il y a d'abord tout le bien qu'on peut en penser.
Mais une description précise du goût du melon ne doit pas nous dissuader d'y goûter.
On peut appeler ça de l'électro minimaliste, et ça nous fera une belle jambe.
A l'écoute, ça n'évoque rien de connu, et surtout pas le catalogue ECM, ou alors bien démantibulé, pardon, déconstruit.
Et puis, comme on n'a pas pied, on cherche des repères, on pense au György Ligeti de Lux Aeterna, c'est assez froid sans être glacial, et y'a plein d'air, rendant la saisie malaisée.
Et puis après, si on a de la chance, on cesse carrément de penser, et c'est reposant.

dimanche 10 mars 2013

[ Repost ] The Kilimanjaro Darkjazz Ensemble - Xtabay (2012)



Plus ça va, plus The Kilimanjaro Darkjazz Ensemble m'évoque le Tuxedomoon de ma jeunesse enfuie avec la caisse, la salope.
Ou David Lynch tapant le boeuf avec Godspeed You Black Emperor ! dans une lessiveuse.
Ce maxi-45 à dominante noirâtre et mortifère me réjouit l'âme jusqu'à ses tréfonds, peu accessibles à l'entendement.












jeudi 7 mars 2013

lundi 4 mars 2013

Different Pulses - Asaf Avidan (2013)

Sur la foi d'une pochette ressemblant beaucoup à celle d'un récent album d'Animal Collective, j'ai écouté un album qui n'excitait pas plus que ça mon incuriosité.
Quelle surprise : revenue d'entre les morts, Amy Winehouse livrait un disque de rock-soul sans hype, maitrisé et inusable dès la première écoute.
En fermant les yeux, j'imaginais une énième chanteuse afro-américaine, maigrelette et nerveuse, surfant sur la vague du revival 60's.
Je ne vais pas spoiler, mais on va s'poiler : vous auriez vu ma tête quand j'ai découvert celle d'Asaf Avidan.
A qui se fier !


vendredi 1 mars 2013

FreakAngels - Warren Ellis, Paul Duffield (2009 - 20121)

Je n'avais jamais pris le temps de me mettre sérieusement sur cette série dont je me méfiais de l'auto-pub trop alléchante sur le blog de Warren Ellis, qui croyait qu'il inventait le Webcomic à lui tout seul, ou peu s'en faut.

Finalement, ça se lit très agréablement malgré un argot artisanal qui semble amuser beaucoup l'auteur, et c'est son oeuvre la plus originale depuis un bout de temps.
Bien que le pitch soit clairement sorti d'une version alternative du Village des damnés dans laquelle les douze enfants au goût étrange venu d'ailleurs auraient survécu, et que ça rappelle un peu Misfits dans le traitement. Avec presque autant de blagues pourries.

A défaut de l'emprunter dans une médiathèque virtuelle, ça se lit en ligne :

http://www.freakangels.com/

La série compte 144 épisodes de 6 planches, je suis à la moitié et jusqu'ici tout va bien.


jeudi 28 février 2013

Pink Floyd - Wish you were here (Unreleased Tracks)

Je ne sais plus où j'ai déniché ces chutes de studio de la période flamboyante du Floyd, mais l'autre jour dans Philosophie Magazine, dans un article sur le burn out y'avait une photo d'un cadre en train de cramer avec sa valise à la main, qui m'a évoqué une des photos réalisées par le studio Hypgnosis pour la pochette de l'album du Floyd.
Quant à ces unreleased Tracks, peu de pépites, des prises alternatives moins flamboyantes que les originaux, mais quand on aime on ne compte pas.

http://www.mediafire.com/?46srj3cmp384vu6

Pas de Daniel Darc sur ma tombe.
Vie de merde, mort de merde.
Le pauvre.
Wish you were here.

une nouvelle bédé de Ptiluc

J'aurais pas cru ça de lui, qui fut jadis si retors à l'informatique, mais mon copain Ptiluc, privé d'éditeur, lance sa dernière BD sur le net... c'est un portrait à l'acide des ONG en Afrique !
http://bdptiluc.canalblog.com/

mercredi 27 février 2013

The great Crusades - Keep them entertained (2007)

Découverts par hasard sur la bande son de la saison 4 de True blood, cette bande d'énervés de Chicago délivre un rock âpre et tendu, un peu comme si les Blues Brothers avaient préféré la methamphétamine au Jack Daniels, bien que leurs histoires soient fortement imbibées de personnages peu fréquentables.
Il plane ici l'ombre de Nick Cave période Red right hand, dans la façon de raconter des destins brisés par un fatum un peu raide, entre débine et faits divers, yep.



mardi 26 février 2013

les Fils de Teuhpu - Bogdanov (2001)




les Fils de Teuhpu, depuis longtemps engagés contre le nucléaire, ont raconté leur rencontre (fictive ?) avec la jeune Natacha sur les rives du lac Baïkal.

"En vacances au lac Baïkal
Sur la plage de la centrale
Sous un soleil hivernal
J'ai rencontré une fille bicéphale
Elle s'appelle Natacha 
Une oreille, deux nez, trois doigts, 
elle est née dans la misère, 
près de la centrale nucléaire..."

J'ai acheté le titre de bon coeur sur iTunes.
On n'a pas tant que ça l'occasion de se marrer dans le rock français.
International non plus, d'ailleurs.

lundi 25 février 2013

Enigma - Peter Milligan / Duncan Fegredo (1992-93)



Ca fait longtemps que j'ai pas posté de comics, et pourtant j'en lis des bons.
Milligan je l'ai découvert par Hellblazer, dont l'ultime épisode 300 vient de sortir, et après, en remontant le courant, Shade the changing man, et puis maintenant ça, qui date de son âge d'or...
c'est vraiment barré et jouissif, autant que très surprenant, bien que la fin soit un peu bâclée.

http://www.mediafire.com/?bso1qgz21be11lc



dimanche 24 février 2013

State Of The Art (A.E.I.O.U) - Jim James (2013)



State Of The Art (A.E.I.O.U) by Jim James on Grooveshark


Delight come
Delight go
How far will it reach?
Ain't nobody know

And when the dawn breaks
The cradle will fall
And down will come baby
cradle and all

And now I know you need the dark
Just as much as the sun
But you're signing on forever
When you ink it in blood

A.E.I.O.U, A.E.I.O.U
I use the state of the art
Technology
Suppose to make for better living
And a better human being
We got our wires all crossed
The tubes are all tied
And I'm straining to remember
just what means to be alive.
Find More lyrics at www.sweetslyrics.com

A life worth living
Now you can feel it in your chest
Building like a little birds
Just building up the nest
And you build it up strong
And you fill it up with love
And you pray for good rain
All from the Lord above

A.E.I.O.U, A.E.I.O.U

I use my state of the art
Technology
Now don't you forget it
It ain't using me
'cause when the power goes out
I got....eeee..
'cause when the power's goin out
I hear the power's going out
I mean it the power's going out
I really mean it the power's going out



Dans la foulée du revival psychédélique très à la mode depuis hier, Jim James n'a pas fait semblant de tomber dans la marmite. Pour preuve le morceau en écoute, profondément hypeunotique.
Gode blesse Télérama pour la découverte.

samedi 23 février 2013

Mariee Sioux - Gift for the End (2012)

Hier, le mangeur de disques nous a transportés en 69 dans sa grosse machine temporelle qui ne marche que dans un sens : en avant toute vers le passé.
Béni soit-il, encore qu'il me fallait réagir sans délai afin que ce forfait réactionnaire ne reste pas impuni.
Je ne prétends pas en avoir une plus grosse que lui (une machine temporelle, hein) mais des fois je tombe sur des contemporains qui m'évoquent irrésistiblement cette époque bénie de l'amour libre, du fromage de chèvre dans les cheveux et du patchouli en intraveineuse, en compagnie de filles qui ne s'embarrassaient guère de soutien-gorge et ne stressaient pas pour leur plan de carrière, alanguies sur les galets de la rivière glougloutante.
 Mariee Sioux n'est ni mariée, ni sioux, mais chante les paradis hippies mieux que je ne saurais le faire.
La musique, ce voyage merveilleux vers un pays où l'on n'arrive jamais.

Comme le dit Greil Marcus dans le Believer #2, Sioux, née dans la campagne californienne, chante doucement, murmure et piaille, et il est impossible de lui mettre la main dessus, littéralement. Même lorsqu'elle semble se diriger droit sur vous, vous savez qu'il existe une distance que vous ne saurez jamais franchir.

http://www.israbox.com/1146403302-mariee-sioux-gift-for-the-end-2012.html


vendredi 22 février 2013

mercredi 20 février 2013

Gramockuptible 2011


Le vif succès rencontré par l'édition précédente (500 downloads selon les organisateurs, 1 selon le fournisseur d'accès Mediafire) me permet de refinancer avec un énorme cash-flow cette nouvelle compilation d'illustres inconnus oeuvrant dans le domaine du rock contemporain, sélectionnée à partir du best of du site "said the gramophone" pour l'an de grâce 2011.
Cette compilation, c'est bien simple, plus je l'écoute, plus je l'aime, et plus je l'aime, plus je l'écoute.

https://docs.google.com/file/d/0BzhLl_h0jOHvYTgtcXhDOFoxenc/edit?usp=sharing


mardi 19 février 2013

Blixt - Raoul Björkenheim, Bill Laswell & Morgan Ågren (2011)


Du jazz-rock très technique, sans concession à la musicalité, mais ça déménage.
Si vous n'aimez pas la pochette, il y a peu de chances que la musique vous agrée.
Auquel cas je vous la rembourse, sur présentation du ticket de caisse que vous avez jeté la semaine dernière.

http://plixid.com/2012/02/06/raoul-bjorkenheim-bill-laswell-morgan-agren-blixt-2011-mp3/

lundi 18 février 2013

[ Repost ] Grasscut - Unearth (2012)

J'avais bien aimé leur premier album, au point de l'acheter, c'est vous dire.
Ils savent écrire des mélodies et des harmonies, ces deux anglais-là, et nous consolent  un peu avec leur musique suspendue, serpentine, élégiaque, du peu d'intérêt récemment suscité par le catalogue Ninja Tune depuis la baffe d'Amon Tobin, il y a 15 ans déjà.


Le second, il m'a bien plu aussi, à tel point que j'ai pris une de leurs chansons comme sonnerie de mon téléphone (c'est une preuve par l'absurde)

ce qu'on s'autorise à en penser dans les milieux autorisés :
http://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/grasscut-lelectro-maximale/

En fouinant pour vous le mettre à disposition, j'ai découvert, chers auditeurs, une version Dark Shadows du deuxième album avec des arrangements moins abrasifs, j'allais dire moins rococo :

Et du coup, l'album original, ben faudra le chercher ailleurs.


dimanche 17 février 2013

[ Repost ] Music for the Swiss Alps - 2009

http://hydrogencafe.blogspot.com/2009/06/music-for-swiss-alps.html

Le mec faisait de bons mixes ambients (à faire ricaner tous vos collègues de bureau) avant d'être plaqué par sa cop's et de freezer son blog, tel un vulgaire dommage collatéral, en frémissant d'une rage impuissante, jurant mais un peu tard qu'on ne l'y planerait plus.
Ses mixes ne sont plus en ligne, mais j'en ai déterré un à la cave, et comme il mettait une scrupulosité maniaque, à l'instar de beaucoup de bloggueurs de fond, à donner les ingrédients de sa confiture, on peut faire ici d'heureuses et mélancoliques trouvailles.


http://www.mediafire.com/?nd5ekvy1ai1jmno

samedi 16 février 2013

Le meilleur de Low (1994 - 2012)




Groupe de rock lent, hanté et cryptique, 20 ans d'existence, pas beaucoup de succès, pas beaucoup de morceaux qui me plaisent dans chaque album, mais ceux qui me plaisent me plaisent vraiment.
On s'en fout.

http://www.mediafire.com/?idxxpssfyycvik8

et le bonus en not hidden but non téléchargeable track
Especially Me by Low on Grooveshark

vendredi 15 février 2013

Archive - Big Fish (2000)

Big Fish by Archive on Grooveshark

Je ne me suis jamais vraiment remis du premier album d'Archive, "Londinium" en 1996.
Mais juste après, ils avaient pris un virage vertigineux vers du sous-Pink Floyd et je m'étais auto-exclu du mouvement qui me portait vers eux.
Big Fish, extrait d'un obscur EP de l'an 2000, ça prend bien la quiche, quand même.
Et je dois avouer que j'ai honteusement apprécié "With us until you're dead" et son lyrisme bruyant et démonstratif, paru en 2012.

jeudi 14 février 2013

Les morts - Dédé sans Mireille mais avec Manu (1989)



J'ai longtemps possédé une version de travail de cette chanson sur cassette audio, cassette sur laquelle Emmanuel Booz éructait en yaourt, parce qu'il n'avait pas fini d'écrire les paroles.
Ca faisait encore plus peur, si c'est possible.
Pour moi, la meilleure incursion dans le rock apocalyptique de ses auteurs.

On ne peut pas parler franchement d'inédit puisque ce titre est ressorti sur cet album, vivement suggéré à l'achat.

mardi 12 février 2013

Gramockuptible 2010

J'ai écouté les 100 titres qui composent l'introuvable sélection du Gramophone 2010 pour en compiler 24.

Inclus :
 Peter Nalitch - "Gitar" [website]
Peter Nalitch seems an unlikely champion for the strong & steely-eyed nation of Russia. But that shows what I know. Buoyed by "Gitar", aviral video hit, Nalitch represented his country at this year's Eurovision Song Contest. (He was singing another, sappier song.) "Gitar" is part lo-fi pop, part yearning serenade, part post-Borat joke. What makes it so special, what lifts it so high on my list, is the way these three genres are confused. As in the video, it's never clear which is on the ascendant. Nalitch's heart is his own.

Joanna Newsom - "Good Intentions Paving Company" [buy]
Dan told this song almost impossibly well, as a very small story. Still, it bears saying - "Good Intentions Paving Company" is the grooviest song Joanna Newsom has ever written. This is not, admittedly, saying much; but "Good Intentions" is effortless in its adaptation of 70s singer-songwriterisms, roving and wry, soft pop with a sharp right hook. Joanna's lyrics are still daft & gorgeous filigree (So with a solemn auld lang syne, sealed, delivered, I sang...), but "Good Intentions" is nothing too complicated - just a losing love-song, a fist-fight with the fog.

Eternal Summers - "Bully in Disguise" [buy]
Eternal Summers' Silver is one of the very best albums of 2010, a record of damned blueberry pop songs, messy and fast. So many great ones - "Able To", "Safe at Home", "Dye" - but the one that's won me deepest is the one that's most unalike. "Bully in Disguise" is an epic ask, a slow ascendancy, the Velvet Underground & 90s lo-fi & today's garagey ba-ba-bas. Love lost, lost found, going on.

Sharon Van Etten - "Love More" [buy]
A song of harmonium, tambourine, voice. Plain and gorgeous. I called it steamy - but not steamy like parked cars, closed bedrooms, breath on cold glass. It lacks the loneliness of ones and twos. I meant steamy like a hothouse, summertime and spring, greens softly curling.

Loscil with Dan Bejar (Destroyer) - "The Making of Grief Point" [buy]
Loscil's collaboration with Bejar (which is inverted, as "Grief Point", on Destroyer's Archer on the Beach 12") is haunting, vivid, like a film by Apichatpong Weerasethakul, a book by W G Sebald. Scott Morgan's beats swim, flourish, recede; and Bejar speaks. It seems a straight telling, an email read aloud, but also it is not; the context is discarded, the object obscured. It's a profound portrait of making art - yet also more than this, not just conceptual, sonically beautiful. Bejar says, "I have lost interest in music. / It is horrible. / I should only make things I understand, I should only make things I know how to construct, however imperfect."


Little Scream - "The Heron and the Fox" [buy]
I spilled a lot of words, introducing you to Little Scream. She is from Montreal. Her songs are not always so simple & soft as this. Next year, when The Golden Record is properly released, I'll write about another one. But "The Heron and the Fox" is perfect in its rude splendour. We measure distances in miles of highway. It doesn't matter how the bird flies, or how the fox runs. We are men and women, locked in cars and buildings and jobs and lives, parked at truckstops, and we cannot slip through the forests, swim through the lakes. We are far away, sometimes, and we cannot take the shorter route. Sometimes the shorter route is closed.

etc...

Bon, j'ai pas tout lu, j'ai écouté mes oreilles avec mon coeur... et ça tient presque sur un CD !



lundi 11 février 2013

Godspeed You ! Black Steve Roach, et autres noirceurs (2012-13)


Steve Roach & Byron Metcalf - Tales From The Ultra Tribe (2013) 

Label: Projekt Records 
Genre: Ambient, Ethno 
Quality: 320 kbps
Total Time: 01:13:54
Total Size: 170 Mb

:: PLAYLIST ::

01. Setting Forth 13:53 
02. A Noble Direction 09:52 
03. Midnight Migration 11:04 
04. The Magma Clan 09:37 
05. Road From Here 08:24 
06. Fire Sky Portal 04:13 
07. Return of The Dragon Bone Tribe 10:40 
08. In the Safety of Travel 06:11


TURBOBIT
UPLOADED
DEPOSIT FILES

Steve Roach, on ne l'entendait plus trop ces derniers temps... Le revoilou, dans la veine du gars qui creuse son sillon pour épuiser son filon, et nous avec.
Des nappes d'ambient, des percus tribales au mètre, une transe qui peine à poindre.
Est-ce lui qui s'est enfermé dans ses boucles, ou moi ?
Ou les deux ?
Il semble bien loin, le temps des fulgurances du Serpent's Lair, moi j'vous l'dis.
Un jour, j'ai préféré écouter ses disques que de prendre l'avion pour goûter de l'ayahuesca en Amazonie, désirant l'aventure mais chérissant mes pantoufles.
Erreur !
Tout comme j'ai jadis adulé la colère froide de Godspeed You ! Black Emperor, qui marient "Souffrons dans la joie et le rock progressif " et lancinances obsessives tout au long d'albums instrumentaux où l'asphyxie le dispute à l'angoisse.
Je les ai vus en concert, et ils ne plaisantent guère. Mais au moins ils incarnent leur désenchantement dans une chair sonore de fin du monde.
Avec eux, même pas la peine de se repentir, les carottes sont cuites depuis un moment.
Des ruptures, des montées, des descentes, bref de l'intensité, là où Roach joue la montre et les patterns. 


Faudrait quand même comparer ce qui est comparable !
Steve est le pape de l'ambient, et en cela il est incomparable.
Godspeed You ! possède l'exclusivité sur le rock symphonique déprimant post-Deleuze, dont j'ai laborieusement déniché d'autres zélateurs, en la personne de Russian Circles, dont le son est plus rock parce qu'à Chicago on ne trouve pas Deleuze en librairie.

http://russiancircles.bandcamp.com/
et chez vos fournisseurs habituels, tels la quincaillerie Michaud, que nous saluons vigoureusement.

dimanche 10 février 2013

Le Colosse - Bertrand Belin (2004)

entendu et apprécié hier soir sur France Inter en rentrant d'Alceste à bicyclette



Bertrand Belin pratique un art délicat, celui de la chanson abstraite et pourtant très précise dans sa logique des sensations, qui accroche ou qu'on rejette immédiatement.
Pas de concessions.
Un jeu de guitare à rendre jaloux bien des amateurs éclairés, et une voix d'une suavité qui me fait regretter d'être aussi hétéro que Fabrice Luchini dans ses multiples déclarations médiatiques autour de la sortie d'Inceste à bicyclette.


Je rêve, ou c'est encore une belle chanson sur ma bite ?
;-)

jeudi 7 février 2013

Beck Hansen - Do We? We Do (2012)

Et voilà, j'étais au volant de ma clé USB en écoutant le moteur de ma voiture, et j'ai encore flashé sur une des chansons de Beck Hansen, (à ne pas confondre avec sa demi-soeur Beck Bunzen, prix Nobel de chimie 1968) sur son dernier album virtuel.
Quatre versions de cette rengaine inspirée se disputent mes faveurs.







et la meilleure, réalisée par des professionnels de la profession :

https://soundcloud.com/portlandcelloproject/04-do-we-we-do-feat-patti-king

En les comparant, on arrive très rapidement à ne plus pouvoir voir cette chanson en peinture, ce qui est bien dommage.

On rêve d'une version de Tom Waits, et d'une de l'auteur.

C'est-y pas mignon à c't'âge-là ?
Faudrait pas qu'y grandissent !

lundi 4 février 2013

Peter Gabriel - Passion (1989)

Irritant autant qu'inspiré, ce disque ravira les amateurs exigeants de spiritualité musicale au rabais.
Je préfère ne pas avoir vu le film dont il est la musique.
Il m'a en tout cas permis d'éplucher ce soir poireaux, carottes et potimarron sans trop me faire suer le burnous.


http://www.israbox.com/1146321118-peter-gabriel-passion.html

dimanche 3 février 2013

Contes de traviole - Richard Gotainer (1979)

Ma connaissance de l'oeuvre de Richard G., qui à l'époque ressemblait à mon oncle Jean-Louis comme à une goutte d'eau, s'arrête ici.
Je ne pouvais décemment pas écouter Gotainer ET Thiéfaine, sans parler de Gérard Manset, alors j'ai choisi  Thiéfaine.

Merci à mediafire, les liens restent en dur. C'est en regardant si ma bédé était toujours en ligne que je m'en suis rendu compte.

vendredi 1 février 2013

Last night you were a dream - Beck (2012)

Ca faisait longtemps que je n'avais entendu un bon Beck, disons depuis son album Mutation, qui remonte quand même à 1998.
Et puis là il a fait quelque chose d'assez original, il a écrit plein de chansons sans les enregistrer, en publiant juste les partitions pour que tout le monde ait sa chance d'en faire quelque chose de chouette.
Surprise, les morceaux sont de facture assez classique, sur des trames musicales plus qu'éprouvées, avec des paroles plutôt bien envoyées
Ma préférée, c'est celle-là.
Aaah, les contre-chants féminins !
mais il y en a plein d'autres !

jeudi 31 janvier 2013

Le forgeur de tempos - Richard Gotainer (1977)

Sur un blog concurrent et néanmoins ami, j'ai vu passer une compilation des publicités réalisées par Richard Gotainer, et j'ai fait semblant de me scandaliser du fait qu'il ait pu chercher à nous vendre les réclames chantées que nous payons déjà en achetant les produits.
Hé oui, le consommateur est toujours en bas de la chaine alimentaire.
C'est pas si grave, ça dénote d'une innocente malignité, et n'oublions pas que les vrais problèmes sont au Mali.
Par contre ça m'a rappelé que Claude Villers nous avait diffusé ce premier album de Gotainer, dans son émission Pas de Panique, et que c'était sympa et sans prétention.
C'était en un autre temps.
J'ai failli le racheter sur Itunes pour le partager, et puis comme j'avais acheté le vynile, j'ai préféré l'emprunter ailleurs.
Voilà.



http://www.mediafire.com/?2ajix8zdkj6da2x

mardi 29 janvier 2013

Elephant Revival (2012)


http://elephantrevival.com/indexc.html

Je pouvais difficilement passer à côté.
La pochette est repoussante, mais la musique est bonne.
Enfin, pour ceux qui apprécient les quintettes de néo-hippies violoneux du Colorado.

dimanche 27 janvier 2013

Laswell, what else ?

Je suis tombé sur trois nouveaux projets sur lesquels a travaillé Bill Laswell, aussi déroutants, bruitistes, envoûtants et musicaux que d'habitude.
Béni soit-il.
Rappelons qu'un ex-bloggueur aujourd'hui disparu a longtemps mis en ligne et entretenu une liste de 277 disques sur lequel notre ami Bill avait oeuvré, on se demande comment il a pu trouver le temps d'épouser Ejigayehu Shibabaw, franchement, y'en a qui ont du bol.



mercredi 23 janvier 2013

Novocaine for the soul

Malgré le Global Warming, malgré ma crisette de la cinquantaine et malgré la situation au Mali qui ne cesse d'être préoccupante, malgré  malgré la relative confidentialité de sa carrière nonobstant le soutien de Lavilliers sur son avant dernier album, la belle Clarika persiste à sortir des disques élégants, tendres et acides, où elle explore la féminité post-moderne, la vie, la mort et tout le bazar.
Ca m'oblige à acheter des disques et à relancer l'économie, et c'est toujours ça de pris.
Claire Diterzi n'a pas l'air mal non plus, mais je ne peux pas être partout, et je n'ai plus beaucoup de sous depuis que j'ai tout claqué en implants dentaires tralalère non remboursés.