Plus ça va, plus The Kilimanjaro Darkjazz Ensemblem'évoque le Tuxedomoon de ma jeunesse enfuie avec la caisse, la salope.
Ou David Lynch tapant le boeuf avec Godspeed You Black Emperor ! dans une lessiveuse.
Ce maxi-45 à dominante noirâtre et mortifère me réjouit l'âme jusqu'à ses tréfonds, peu accessibles à l'entendement.
Encore des inconnus, encore la sélection annuelle du blog musical "said the gramophone" recompilée, encore des découvertes inattendues, take it olive it.
Sur la foi d'une pochette ressemblant beaucoup à celle d'un récent album d'Animal Collective, j'ai écouté un album qui n'excitait pas plus que ça mon incuriosité.
Quelle surprise : revenue d'entre les morts, Amy Winehouse livrait un disque de rock-soul sans hype, maitrisé et inusable dès la première écoute.
En fermant les yeux, j'imaginais une énième chanteuse afro-américaine, maigrelette et nerveuse, surfant sur la vague du revival 60's.
Je ne vais pas spoiler, mais on va s'poiler : vous auriez vu ma tête quand j'ai découvert celle d'Asaf Avidan.
A qui se fier !
Je n'avais jamais pris le temps de me mettre sérieusement sur cette série dont je me méfiais de l'auto-pub trop alléchante sur le blog de Warren Ellis, qui croyait qu'il inventait le Webcomic à lui tout seul, ou peu s'en faut.
Finalement, ça se lit très agréablement malgré un argot artisanal qui semble amuser beaucoup l'auteur, et c'est son oeuvre la plus originale depuis un bout de temps.
Bien que le pitch soit clairement sorti d'une version alternative du Village des damnés dans laquelle les douze enfants au goût étrange venu d'ailleurs auraient survécu, et que ça rappelle un peu Misfits dans le traitement. Avec presque autant de blagues pourries.
A défaut de l'emprunter dans une médiathèque virtuelle, ça se lit en ligne :
Je ne sais plus où j'ai déniché ces chutes de studio de la période flamboyante du Floyd, mais l'autre jour dans Philosophie Magazine, dans un article sur le burn out y'avait une photo d'un cadre en train de cramer avec sa valise à la main, qui m'a évoqué une des photos réalisées par le studio Hypgnosis pour la pochette de l'album du Floyd.
Quant à ces unreleased Tracks, peu de pépites, des prises alternatives moins flamboyantes que les originaux, mais quand on aime on ne compte pas.
J'aurais pas cru ça de lui, qui fut jadis si retors à l'informatique, mais mon copain Ptiluc, privé d'éditeur, lance sa dernière BD sur le net... c'est un portrait à l'acide des ONG en Afrique ! http://bdptiluc.canalblog.com/
Découverts par hasard sur la bande son de la saison 4 de True blood, cette bande d'énervés de Chicago délivre un rock âpre et tendu, un peu comme si les Blues Brothers avaient préféré la methamphétamine au Jack Daniels, bien que leurs histoires soient fortement imbibées de personnages peu fréquentables.
Il plane ici l'ombre de Nick Cave période Red right hand, dans la façon de raconter des destins brisés par un fatum un peu raide, entre débine et faits divers, yep.
les Fils de Teuhpu, depuis longtemps engagés contre le nucléaire, ont raconté leur rencontre (fictive ?) avec la jeune Natacha sur les rives du lac Baïkal.
"En vacances au lac Baïkal
Sur la plage de la centrale
Sous un soleil hivernal
J'ai rencontré une fille bicéphale
Elle s'appelle Natacha
Une oreille, deux nez, trois doigts,
elle est née dans la misère,
près de la centrale nucléaire..."
J'ai acheté le titre de bon coeur sur iTunes.
On n'a pas tant que ça l'occasion de se marrer dans le rock français.
Ca fait longtemps que j'ai pas posté de comics, et pourtant j'en lis des bons.
Milligan je l'ai découvert par Hellblazer, dont l'ultime épisode 300 vient de sortir, et après, en remontant le courant, Shade the changing man, et puis maintenant ça, qui date de son âge d'or...
c'est vraiment barré et jouissif, autant que très surprenant, bien que la fin soit un peu bâclée.
Delight come
Delight go
How far will it reach?
Ain't nobody know
And when the dawn breaks
The cradle will fall
And down will come baby
cradle and all
And now I know you need the dark
Just as much as the sun
But you're signing on forever
When you ink it in blood
A.E.I.O.U, A.E.I.O.U
I use the state of the art
Technology
Suppose to make for better living
And a better human being
We got our wires all crossed
The tubes are all tied
And I'm straining to remember
just what means to be alive.
Find More lyrics at www.sweetslyrics.com
A life worth living
Now you can feel it in your chest
Building like a little birds
Just building up the nest
And you build it up strong
And you fill it up with love
And you pray for good rain
All from the Lord above
A.E.I.O.U, A.E.I.O.U
I use my state of the art
Technology
Now don't you forget it
It ain't using me
'cause when the power goes out
I got....eeee..
'cause when the power's goin out
I hear the power's going out
I mean it the power's going out
I really mean it the power's going out
Dans la foulée du revival psychédélique très à la mode depuis hier, Jim James n'a pas fait semblant de tomber dans la marmite. Pour preuve le morceau en écoute, profondément hypeunotique.
Gode blesse Télérama pour la découverte.