samedi 18 février 2012

Un mot du directeur de la rédaction

Sur les conseils de je ne sais plus qui, j'ai fait insérer à titre expérimental des bandeaux de publicité sur ma tombe.
Evidemment, je préfèrerais qu'ils pointent vers Le Choix Funéraire que vers Seul ce soir sur La Toile ?
mais à priori je n'ai pas le choix des parfums.
où est-il le bon temps de la réclame à papa ?

Je ne sais pas si c'est une  bonne idée, mais vous, si vous voulez contribuer à l'essor de la presse autoscopique indépendante, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
Ceci était mon 250ème post.
Amen. 
Depuis que tous les liens megaupload sont dead de chez dead, ça m'a tout l'air d'un mausolée tout ce qu'il y a de plus virtuel, nom de d'là.

les gars du SAV, ils en chient un peu des fois.
Si on arrivait à réparer une femme avec un tournevis, ça se saurait.
Les mecs, ça se travaille plutôt au sécateur.


Bill Frisell with Dave Holland and Elvin Jones

   Après l'avoir emprunté sur une de ces médiathèques dématérialisées qui ne sont jamais très regardantes sur le renouvellement de la carte d'inscription, et dont je tairai le nom vu les purges staliniennes qui sévissent actuellement, et moi-même il se pourrait fort bien que je finisse raflé un de ces quatre matins barbus que Dieu renouvelle pourtant encore et encore, c'est que le début d'accord d'accord, ce disque m'a tellement enthousiasmé que j'ai été contrant par mon éthique cyber-citoyenne de l'acheter sur Amazon.

   On sait l'ami Bill capable du meilleur comme du bien bon, mais qui sommes nous pour le juger au vu de nos propres errances guitaristiques, et d'ailleurs il vous faudra subir un petit florilège de mes bidouillages un de ces quatre matins barbus que Dieu renouvelle pourtant encore et encore, c'est que le début d'accord d'accord, là c'est la formule trio, dont la forme la plus aboutie est pour moi toute entière contenue dans l'album Gone like the train, mais celui-ci est bien cool quand même.

vendredi 17 février 2012

J'entends d'jà purin d'une oreille, et 120 dans l'ôtre

- extrait de mail -



Salut ** !
Suis-je vivant ou mort ? 
c'est une question que je me pose aussi.
Il y a des patterns qui se déploient dans le temps, ça c'est une certitude.
Des anciens, des nouveaux.
Ma vie a pas mal changé, je suis * dans une ** de *** , on est deux en tout, donc y'a pas mal de boulot. 
On est heureusement complémentaires (et c'est pas une fille, ou alors ma vue a beaucoup baissé !)

J'écoute moins Steve Roach, parce qu'il a cessé de m'étonner, la répétitivité de ses propres patterns étant un peu roborative.
Mais il m'a fallu emprunter à la médiathèque virtuelle plus de 60 de ses albums pour m'en apercevoir. La bibliothécaire a dû me trouver un peu monomaniaque, elle me faisait les gros yeux.

Du coup, j'ai acheté à Steve quelques disques à sa boutique, c'est sympa, on reçoit un petit boitier en carton d'emballage finement ouvragé et estampillé de l'Arizona, c'est exotique.
L'Arizona, cet état d'Amérique dans lequel Harry zôna, je voulais y retourner cet été, mais j'ai pas le temps de préparer le voyage, trop actif sur d'autres plans d'existence, en plus le dollar redevient onéreux, même pour un nouveau nabab du multimédia comme moi.
Mais y'a le boulot à descendre, et la baraque à faire tourner, et les poules à nourrir.
Des poules, j'en ai acheté deux, la rousse se laisse câliner (normal, ma *** est rousse) mais la noire refuse de se laisser approcher, lol. 
C'est ça, le karma.
Des fois je reprends ma guitare, j'ai racheté cet été un ampli à lampes et à mon vieux pote Pol qui vit dans les montagnes reculées à l'Est du Cambodge, et c'est étonnant, quand je ne sais plus trop où je mets mes doigts, ça produit éventuellement des sons inattendus, et ça sonne même pas mal pour un lundi.
Faudrait pas que je néglige de poster une vidéo de temps en temps, c'est quand même mon coeur de métier, mais la vidéo, c'est comme la météo, c'est du boulot.

C'est alléchant, ton histoire de synthé, j'avais caressé l'idée de m'y frotter, et des fois je me laisserais bien tanter, et produire ma propre came dark ambient, et puis je me rappelle ce que Jeannot Bistouquette m'avait dit un jour : qu'il était devenu réalisateur de pornos pour tenter de progressser dans l'intention de maitriser sa consommation de films de Q...
de  mémoire aussi, cette réplique warsénée  dans un épisode hallucinant de "John from Cincinnati" :
"Je ne regarde jamais de porno, sinon je ne ferais que ça toute la journée..."

Brèfle, j'ai une confiance absolue en mes capacités à rester scotché sur un ordinateur, mais j'ai appris à varier les plaisirs, sinon gare à la giclée de triphasé dans le retour du refoulé pieds nus sur le carrelage de la cuisine déserte.
Et z'aucune raison de prolonger l'expérience au delà des rudes nécessités imposées par mes biorythmes jekyll-hydiens, et jöz espérer que ça va s'estamper assez vite maintenant que tout cela est clair sous mon krähn ; je reste un auditeur attentif à ce qui pourrait à la fois me surprendre et m'émouvoir, et dans ce que j'ai écouté récemment, y'a pas grand chose : le "Penumbra" de Michael Brook avec Djivan Gasparyan, que j'ai dû poster quelque part, le Kilimanjaro Darkjazz Ensemble pour lequel j'ai versé 15 euros pour coproduire leur album, c'est pas pour me vanter mais ça a été un placement plus rentable que mon PEA de la BanK Postale...

Faithfully yours

un Graiteful d'aide même pas mort.

lundi 13 février 2012

dimanche 12 février 2012

Un dimanche sous la neige - John Warsen, 2012


A force de déterrer toutes ces archives vidéo issues d'un autre âge, on pourrait me meuh prendre pour un passéiste engoncé dans l'informe pardessus de la nauséabonde nostalgie, ce qui ne serait pas très hygiénique.
Il fallait réagir.
5 heures de tournage le ouïkende dernier,
1 heure de rushes,
2 grosses journées de montage
grappillées au Pan qui Tasse.

C'est le métier qui rentre.

Le tout pour un budget légèrement inférieur à celui de Van Gogh sous Séroplex®.

Edit du 18/02/12 : j'ai ré-uploadé le clip en HD.

vendredi 10 février 2012

une petite image vaut mieux qu'un long discours - le cas Hellblazer (1989-2012)

La pédagogie par l'image :
Hellblazer # 254, acheté sur Amazon,
lecture idéale dans le tramway bondé.

Je fume autant que lui mais moi, môssieur Astérix, je ne conclus pas des deals pourris avec des démons qui finissent par me ramener en-deça de la case départ à chaque épisode, enfin je crois...
Y'a des fois, faut le dire vite.
Si l'on veut s'initier à la Bête, on commencera n'importe où de préférence, mais je viens de relire le one-shot récemment paru City of Demons, scénario à la hauteur d'un bon Stephen King (il n'y en a pas tant que ça), dessin électrique et génial du jeune prodige Sean Murphy, qui a cru bon de relooker notre sorcier punk en l'affublant du nez de Ptiluc quand il était jeune, bref que du bonheur en perspective pour les vieux ados mal blanchis sous le harnais du Comic Bouque.

De la bière, des gonzesses et des tentacules.
Rien de bien neuf sous le soleil, certes,
mais franchement, que demander de plus ?



Le nez de Ptiluc jeune, 
pour prouver mes dires, 
parce que y'en a des fois,
y croivent que j'invente tout
au führ et à démesure. 


Comme tu dis, l'ami.
Sic transit Gloria Mundi.

jeudi 9 février 2012

La gapette, Jaune ou Arsène ?




                         Aïe aïe aïe...


...à force de vouloir à tout prix mettre de l'animation dans l'escalier du Bâtiment B par ses cris de joie retrouvée qui ne s'accompagne malheureusement d'aucune exaltation, ni black et encore moins mortifère, pensez-vous donc, Mister Warsen va finir par nous réveiller le syndic de l'immeuble et tirer le Docteur John des bras de Morflée...







et alors là, je ne réponds plus de rien... 
si tant est que j'eusse été responsable de quoi que ce soit jusqu'à aujourd'hui, ce qui reste encore à prouver, avec mes progrès dans l'intention de pratiquer le Bouddhisme et tout le tralala.