- extraits de mail -
...mais quand cessera-t-il de nous hanter de ses turpitudes ?
... c'est vrai, quoi, franch'ment Krit Warson il était mieux en dépression, il nous foutait tranquille avec son hébétude tuméfiée, là avec son irrigation permanentée du colon il va finir par nous réveiller tout l'immeuble.
Salut à toi !
Donc,
mon cher ***...
... à force de poster des disques tombés du camion sur mon blog sépulcral, et finalement épouvanté par la stérilité et la vanité de l'affaire au vu des milliers de salopards occupés à faire pareil dans leur coin, je me suis dit qu'au lieu d'y déposer des zotto portés disparus & disgracieux autant que ferre ce pneu, qui de pus risquent de lasser mon public virtuel, et disant cela je ne puis m'empiffrer de songer surtout à la frange féminine de mon électorat, virtuelle mais avant tout féminine, donc un peu éternelle alors que nous les hommes nous passons à travers l'azur en laissant à peine un vague souvenir à nos veuves peu sensibles au tragique de répétition, et en réécoutant tes Chimères Synthétiques, ainsi que quelques autres musiques faites par des potes y'a + ou - longtemps et qui sont depuis passés à autre chose ou pas, je me suis dit comme ça dans ma ford intérieure, tout en lustrant lascivement & nonobstant machinalement mon volant en moumoute de moine bouddhiste, c'est très tendance, que ça serait sympa d'essayer de faire découvrir des talents incornus qui ont pondu leur truc sans se pré-occuper des boeufs ni des modes ni d'ailleurs rencontrer un franc succès d'estime au delà du cercle des amis disparus mais encore bien présents au fond du choeur dans la troisième travée en partant du fond, qui tenaient à continuer à se faire inviter à dîner et trouvaient donc ça vachement bien, et donc, ce qui motive mon appel, ça y est tu commences à me voir venir, j'en ai parlé à * ce soir à la sortie de l'usine à pixels régionale, mais finalement je préfère faire mes grosses commissions moi-même, pourrais-tu commencer à réfléchir à envisager qu'on dépose tes chimères sur mon blog sépulcral, où je ne partage que des trucs introuvables et (forcément, puisque c'est moi qui choize) géniaux ?
Je ne promets pas une carrière internationale du jour au lendemain, avec open-bar au Fasthotel de Vermont-Bezoul, mais dans la mesure où :
1/ tu as créé une oeuvre dont je puis t'assurer globalement que ta mère et moi sommes très contents que tu l'aies extrait de tes limbes telle la chenille sortant son cassoulet du frigo du papillon pendant qu'il est parti acheter des clopes, plutôt que de garder ça en toi au risque d'attraper une maladie tel le créateur qui n'ose pas ou pluq créer, et que la frustration accule à la myxomatose et à l'hérézipèle mordoré...
et dans la mesure ausi où faut pas perdre de vue que :
2/ il existe aujourd'hui des tuyaux pour diffuser la création à des oreilles fraiches et pas si innocentes que ça, triées sur le volet de ma sépulture fraichement retournée,
...ne penses-tu pas que ce serait dommage que ça reste à croupir dans ton tiroir à faux pas et expériences amères (pour commencer, laisse donc ma mère en dehors de tout ça, elle est au ciel la pauvre et se fiche bien de nos 69,6 Milliard d'euros de déficit commercial en 2011, et d'ailleurs quand comptes-tu commencer à rembourser ?) et/ou inabouties, d'ailleurs de quel aboutissement parle-t-on ici-bas : reconnaissance publique, limousine à rallonge, bitures avec le gratin des créatifs nantais et coucheries avec de zélés fans ? hein ?
...alors que le processsus créatif est une démarche tellement personnelle, tu vois, dictée par aucun autre impératif que celui de l'urgence intérieure que ça sorte, par un côté ou de l'autre, et qu'en plus il faut bosser car sans technique un don n'est rien qu'une sale manie, c'est Brassens qui l'a dit, ce qui nous propulse à cent lieues des vérités éculées et véhiculées par M6 et qu'on sort, la nouvelle intelligentsia de l'imbécillité à tire-la-rigaud sur les plateaux télés où l'on se goberge de sa propre indigence spirituelle en attendant la mort miséricordieuse, toujours à l'heure celle-là tu peux compter sur elles pour tiendre ses promesses parfois sans préavis éructées à l'oreille du bien portant qui signoret malade, alors qu'on pourrait faire germer ces petites graines musicales vecteurs d'émotions esthétiques promises au funeste oubli dans l'oreille des centaines, que dis-je des dizaines d'admirateurs, courageux anonymes qui viennent quotidiennement fleurir ma tombe, voire y poser discrètement une gerbe ?
Salut à toi !
Donc,
mon cher ***...
... à force de poster des disques tombés du camion sur mon blog sépulcral, et finalement épouvanté par la stérilité et la vanité de l'affaire au vu des milliers de salopards occupés à faire pareil dans leur coin, je me suis dit qu'au lieu d'y déposer des zotto portés disparus & disgracieux autant que ferre ce pneu, qui de pus risquent de lasser mon public virtuel, et disant cela je ne puis m'empiffrer de songer surtout à la frange féminine de mon électorat, virtuelle mais avant tout féminine, donc un peu éternelle alors que nous les hommes nous passons à travers l'azur en laissant à peine un vague souvenir à nos veuves peu sensibles au tragique de répétition, et en réécoutant tes Chimères Synthétiques, ainsi que quelques autres musiques faites par des potes y'a + ou - longtemps et qui sont depuis passés à autre chose ou pas, je me suis dit comme ça dans ma ford intérieure, tout en lustrant lascivement & nonobstant machinalement mon volant en moumoute de moine bouddhiste, c'est très tendance, que ça serait sympa d'essayer de faire découvrir des talents incornus qui ont pondu leur truc sans se pré-occuper des boeufs ni des modes ni d'ailleurs rencontrer un franc succès d'estime au delà du cercle des amis disparus mais encore bien présents au fond du choeur dans la troisième travée en partant du fond, qui tenaient à continuer à se faire inviter à dîner et trouvaient donc ça vachement bien, et donc, ce qui motive mon appel, ça y est tu commences à me voir venir, j'en ai parlé à * ce soir à la sortie de l'usine à pixels régionale, mais finalement je préfère faire mes grosses commissions moi-même, pourrais-tu commencer à réfléchir à envisager qu'on dépose tes chimères sur mon blog sépulcral, où je ne partage que des trucs introuvables et (forcément, puisque c'est moi qui choize) géniaux ?
Je ne promets pas une carrière internationale du jour au lendemain, avec open-bar au Fasthotel de Vermont-Bezoul, mais dans la mesure où :
1/ tu as créé une oeuvre dont je puis t'assurer globalement que ta mère et moi sommes très contents que tu l'aies extrait de tes limbes telle la chenille sortant son cassoulet du frigo du papillon pendant qu'il est parti acheter des clopes, plutôt que de garder ça en toi au risque d'attraper une maladie tel le créateur qui n'ose pas ou pluq créer, et que la frustration accule à la myxomatose et à l'hérézipèle mordoré...
et dans la mesure ausi où faut pas perdre de vue que :
2/ il existe aujourd'hui des tuyaux pour diffuser la création à des oreilles fraiches et pas si innocentes que ça, triées sur le volet de ma sépulture fraichement retournée,
...ne penses-tu pas que ce serait dommage que ça reste à croupir dans ton tiroir à faux pas et expériences amères (pour commencer, laisse donc ma mère en dehors de tout ça, elle est au ciel la pauvre et se fiche bien de nos 69,6 Milliard d'euros de déficit commercial en 2011, et d'ailleurs quand comptes-tu commencer à rembourser ?) et/ou inabouties, d'ailleurs de quel aboutissement parle-t-on ici-bas : reconnaissance publique, limousine à rallonge, bitures avec le gratin des créatifs nantais et coucheries avec de zélés fans ? hein ?
...alors que le processsus créatif est une démarche tellement personnelle, tu vois, dictée par aucun autre impératif que celui de l'urgence intérieure que ça sorte, par un côté ou de l'autre, et qu'en plus il faut bosser car sans technique un don n'est rien qu'une sale manie, c'est Brassens qui l'a dit, ce qui nous propulse à cent lieues des vérités éculées et véhiculées par M6 et qu'on sort, la nouvelle intelligentsia de l'imbécillité à tire-la-rigaud sur les plateaux télés où l'on se goberge de sa propre indigence spirituelle en attendant la mort miséricordieuse, toujours à l'heure celle-là tu peux compter sur elles pour tiendre ses promesses parfois sans préavis éructées à l'oreille du bien portant qui signoret malade, alors qu'on pourrait faire germer ces petites graines musicales vecteurs d'émotions esthétiques promises au funeste oubli dans l'oreille des centaines, que dis-je des dizaines d'admirateurs, courageux anonymes qui viennent quotidiennement fleurir ma tombe, voire y poser discrètement une gerbe ?
Sans parler de ceux qui se risquent à soulever mes dalles pour voir s'il y a quelqu'un de réel et d’authentique caché derrière le miroir du pâté aux alouettes de l'Internet, sacré Parangon du Chantre Mou de la Modernité post-cul, trans-cul et franchement bollockienne qui nous abrite en son sein pas toujours nourrissant, demande donc aux Grecs ou aux Syriens n'est fait, si ça continue faudra que ça cesse ?
Evidemment, il n'y a aucun $$ brouzouf €€ à retirer de l'opération, ni pour toi ni pour moi, c'est du don de soi dans sa pleine et libre contribution à l'enrichissement impersonnel du patrimoine musical de l'humanité, d'ailleurs tu me connais, en cas de transaction commerciale je filerais tout le bénef à ma meuf, je lui dois bien ça, de m'avoir soutenu pendant ma dépression, et elle pourra enfin aller s'éclater la rondelle avec son amant en Thaïlande, grand bien lui fasse, et si Dieu le veut il restera encore de quoi se payer une baby sitter pour garder les gosses, qui ont bien grandi malgré qu'ils aient vu leur père tournicoter en robe de chambre en marmonnant du Henri Michaux dans les coins sombres pendant 15 ans avant de se décider à démouler son caca nerveux auprès d'un professionnel de la profession, Loué Soit-Il, et Cher de l'heure si c'est dans ses moyeux, parce que le comble de l'avarice ça serait de partir en Thaïlande avec ses propres enfants, déjà qu'un amant, des fois il vaut mieux l'avoir en jpeg qu'en pension, j'en ai connu des gigolos qu'en pinçaient maxi pour mes miches, qui m'offraient la vie de château et le foie gras dans mes sandouïtches, mais les pavots se sont flétris dans les champs du dernier salut, on m'a relégué dans la nuit au milieu des vieux tas d'invendus, alors pourquoi pas mettre à la disposition du plus grand nombre tes petites ritournelles sur mon blog ?
Hein, c'est vrai, pourquoi, en fait ?
signé : Johnny La Crevure, ton futur ex-manager virtuel ;-))))
Les animaux paissent nerveusement dans le pré,
car ils sentent que c'est bientôt l'heure de l'ouverture de la frilitche,
avec que des inédits,
avec que des inédits,
et ils ne manqueraient ça pour rien au monde !
... P'tain j'avais déjà le logo de la Mézon d'Disques, en plus !!!
Finalement, j'avais qu'à enlever les pieds du tuyau et commencer à arroser, merci Séroplex® !
...Je vais quand même tenter de négocier avec mon psy jeudi prochain de commencer à réduire les doses, parce qu'en live c'est aussi pénible à voir que dur à lire en léger différé dû aux apéritifs de l'actualité à l'heure où nous mettons sous stress.
Bonne nuit !
...Je vais quand même tenter de négocier avec mon psy jeudi prochain de commencer à réduire les doses, parce qu'en live c'est aussi pénible à voir que dur à lire en léger différé dû aux apéritifs de l'actualité à l'heure où nous mettons sous stress.
Bonne nuit !
La législation en vigueur nous contraint à placarder
dans les bureaux cette mise en garde du CHSCT :
N'essaye pas de faire ça chez toi !
Tu pourrais te faire très mal,
et on serait obligés de te faire incinérer
chez le vétérinaire,
et ça risque de picoter un peu !
chez le vétérinaire,
et ça risque de picoter un peu !