C'est un peu triste, ces blogs animés par des geeks vieillissants en mal de reconnaissance sociale où l'on célèbre à grands coups de superlatifs des chanteurs disparus parfois même de leur vivant.
Serais-je déjà entré sans le savoir dans l'antichambre de l'hospice qui pue la pisse ?
Bon, si ils passent des vieux Nino Ferrer dans l'ascenseur qui mène au réfectoire, ça va le faire.
J'ai donc trouvé le complément idéal de Satanée Mirza (je refuse d'écouter ce qu'il a fait après 70, je me la garde pour mes vieux jours) : je découvre qu'il y a eu une intégrale Nino Ferrer en 2013.
Je ne l'ai pas trouvée à gratter, mais vouassi quand même la collection de tout ce qu'il a produit à mon époque fétiche et qui n'est pas sur Satanée Mirza, collection qui rend obsolète ma collection de youtuberies péniblement assemblée dans mon précédent article.
Je l'ai dépiautée à partir de ce que j'ai trouvé ici et qui date de 2012.
Donc les puristes pourront sans doute arguer du fait qu'il y manque peut-être quelques titres live pour m'imposer un redressement Urssaf sur l'assiette des cotisations que je prétends "intégrale", mais cette ribambelle inespérée de ritournelles désinvoltes, mélancoliques (il chante rarement la peine, la perte ou le deuil, mais quand il le fait il ne se déplace pas pour rien) ou faussement rageuses, de sa voix de James Brown livide parfois à deux doigts de sombrer dans la variété la plus abjecte et n'en ayant rien à faire, est aussi miraculeuse que si je découvrais soudainement en songe les oeuvres qu'il n'a ni écrites ni chantées, vu que je ne les avais jamais entendues avant, et que tout cela est bien subjectif, mon bon monsieur & ma brave dame.
Un peu comme dans les comics Sandman ou Shade, où l'argument d'oeuvres de fiction fictives, écrites en rêves ou juste imaginées par leur auteur, garnissant à ce titre des rayonnages entiers dans des bibliothèques oniriques et/ou célestes, est largement exploité.
http://www.mediafire.com/download/sqfdtqty5mhjoeh/NF-Introuvables_mais_retrouves(2).zip
Un peu comme dans les comics Sandman ou Shade, où l'argument d'oeuvres de fiction fictives, écrites en rêves ou juste imaginées par leur auteur, garnissant à ce titre des rayonnages entiers dans des bibliothèques oniriques et/ou célestes, est largement exploité.
http://www.mediafire.com/download/sqfdtqty5mhjoeh/NF-Introuvables_mais_retrouves(2).zip