Affichage des articles dont le libellé est la cuvée du patron. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est la cuvée du patron. Afficher tous les articles

jeudi 3 juin 2021

Les Quatre Barbus - Honneur aux barbus (2019)

Les Quatre Barbus est un groupe vocal français de quatre chanteurs portant la barbe (éventuellement fausse), fondé en 1938, qui connut son plus grand succès dans les cabarets parisiens des années 1950 puis, par le disque, dans les années 1960. 
Le groupe a fait ses adieux en 1969. (wiki) Bref, je vous parle d'un temps que les moins de 70 ans ne peuvent pas connaitre, et pourtant je ne les ai pas, même si ça commence à me tirer sur la couenne. 
En France, pays de la diversité et du rayonnement culturel fossile, on trouve antoutépourtou au choix dans le commerce soit L'Anthologie 1938-1962 triple album de Frémeaux sorti en 2016, soit le quatuor de cédés Honneur aux barbus de 2019 chez EPM. Qu'on peut aussi pré-entendre chez qobuz :
La liste des titres est là :
Leur très véridique histoire est ici :
Je diffuse les 2 premiers cédés downgradés de la compilation EPM qui en compte quatre, et déjà c'est beaucoup trop. Leur écoute en continu provoque de sévères troubles conscientiels contre lesquels même Jean-Baptiste Morizot n'a pas de solution.
Une fois que ma proposition musicale vous aura envoutés, pour tout achat de l'album, le ministère du Blasphème et du Download vous offre un livre : "Comment vivre avec une victime des Quatre Barbus : Le traumatisme des proches," dédicacé par Manuel Valls, une lecture saine et utile utile pour les conjoints devant surmonter au quotidien le fléau sonore.  

jeudi 27 mai 2021

Lovecraft Facts (16) : Les Hatfield et les McCoy

1882

« Bad 'Lias » Hatfield refuse de rembourser une dette à Tolbert McCoy. 
Le refus dégénère en bagarre entre les frères McCoy et les cousins Hatfield, durant laquelle les McCoy poignardent 27 fois Ellison Hatfield et lui tirent dessus en prime, ce qui ne l'empêchera pas de raconter à son frère ce qui venait de lui arriver (lire ce pittoresque compte-rendu de 1957 pour plus de détails sur la scène). 

Le clan Hatfield en 1897.

Le photographe ne s'est pas risqué à leur demander de sourire.


Début de la vendetta, qui les voit s’exterminer les uns les autres pendant plus de vingt ans, pour des affaires de terrains, de cochons volés, d’unions contestées et d’à peu près tout ce qui se passait sur leurs lopins de terre, qui se font face sur les deux rives de la Big Sandy River qui sépare le Kentucky de la Virginie Occidentale.

1946

Suite à l'effort de guerre consenti par Oncle Walt pour faire des films de propagande, les caisses du studio Disney sont vides. Il a passé quatre ans au service de l'U.S. Army, à produire des films de soutien aux troupes ou de mobilisation de l'opinion publique. 
Le studio cherche à réitérer le succès de Fantasia, et met en production La Boite à Musique, un film animé composé de séquences musicales. L'une d'entre elles prend pour sujet la rixe Hatfield-McCoy en lui faisant subir une disneyification massive, ce qui la rend méconnaissable et curieusement proche des cartoons de Tex Avery. En France, le segment Hatfield-McCoy devient "les Martin et les Blaise", et l'interprétation de la chanson qui accompagne le film est confiée au « Quatuor vocal des Compagnons de Route », qui deviendra trois ans plus tard les Quatre Barbus.


En 1948, Rachida Dati tente une médiation
entre les deux clans, mais c'est un échec.
1947

Après plusieurs décennies sans 
rififi ni victimes, Allen Hatfield, chef de la police locale, fait une descente dans un bordel. Un des clients, énervé, prend le pistolet d'un autre officier de police présent et tire dans le dos d'Hatfield, deux fois. Le chef de police se retourne et tue le client, qui s'avère être un McCoy. La vendetta reprend.
Pendant ce temps, La Boite à Musique marque la rupture entre Walt Disney et l'intelligentsia qui l'a tant encensé durant les années 30. Les critiques conspuent le manque d'ambition affiché par rapport aux long-métrages de l'Age d'Or comme Blanche Neige. Le film a récolté un prix à Cannes en 47, mais il ne sera plus jamais présenté au cinéma. Pire, il sera démembré, et ses séquences diffusées séparément. Certaines connaitront à nouveau l'honneur des salles obscures entre 1954 et 1955. Le segment "les Martin et les Blaise" disparait des écrans, le sujet des armes à feu devenant polémique. 



1969

Ils ont peut-être des tronches de cake, mais ils sont capables
de chanter (juste) des harmonies à quatre tons différents en simultané.

Les Quatre Barbus se séparent après avoir écumé toutes les scènes de France et enchanté des générations de spectateurs. Leur génie vocal a été gravé dans la cire, à travers une trentaine de disques de chansons réalistes, paillardes, rive gauche, traditionnelles, de marins, de forçats, de détournements signés Piere Dac / Francis Blanche, de la Commune de Paris (parfois sous le pseudonyme de "Groupe 17") et même un 33 tours de "Chansons anarchistes".


2000

Le long métrage La Boite à Musique est englué dans un imbroglio juridique empêchant toute commercialisation sur le territoire français. Bien qu'une première édition DVD fut envisagée en 2003, finalement annulée, puis une seconde en 2015, qui connait le même sort, La boite à musique n'a jamais été commercialisée à ce jour sur aucun support en France. Bien que quelques éditions DVD étrangères officielles existent, le long métrage n'est pas disponible non plus sur Disney+ à l'heure actuelle. Une version restaurée en haute définition circule cependant depuis quelques mois sur des forums chinois, sans que l'on en connaisse l'origine exacte. Pour les collectionneurs compulsifs, ça fait comme un trou sur leur étagère, et c'est la mémerde.

2011

Kevin Reynolds met en scène Kevin Costner dans une mini-série relatant la tuerie entre les frères McCoy et les cousins Hatfield. On a connu Reynolds plus inspiré, avec La Bête de guerre, et moins inspiré, avec Waterworld, dans lequel jouait aussi l'autre Kevin. Il existe peut-être une antique malédiction liée à ce prénom abject. Cthulhu devait avoir une petite scène dans le film, dans sa demeure de R'lyeh la morte, tout au fond de la mer, et quand il a vu cette avalanche de Kevins au casting, il s'est fait porter pâle, en grommelant que N'est point mort celui qui éternellement dort, ou une connerie du genre. 
N'empêche même que là, le critique de Télérama ne peut s'empêcher de remarquer en recopiant par dessus l'épaule du critique du Hollywood Reporter que « au bout d’un épisode et demi, vous n’avez plus qu’un souhait : que les deux familles s’alignent, l’une en face de l’autre, et appuient sur la détente. »
Avec une moyenne de 13,7 millions de téléspectateurs aux États-Unis, la minisérie fait néanmoins un carton d'audience chez les cyberploucs dans la catégorie fiction des chaînes du câble "soutenues par la publicité".


2012 

Jean Giraud meurt, rendant impossible l'intégration de la guerre Hatfield / McCoy dans la saga Blueberry. De toute façon, Morris et Goscinny s'en étaient inspirés pour " Les Rivaux de Painful Gulch ", une aventure de Lucky Luke. Jan Kounen se tâte pour mitonner une version psychédélique avec boutons de peyotl et champignons frais, mais la Gaumont dit non.


2015 

Les Quatre Barbus se reforment le temps d'un concert en première partie des Eagles of Death Metal au Bataclan. Leur prestation ne laisse personne indifférent, mais on a du mal à percevoir la filiation avec le groupe vocal formé en 1938 par Jacques Trisch, étudiant en lettres qui avait pour intention première d'animer les fêtes des camps de vacances dans un esprit très « Front populaire ». 
Le comeback fracassant se transforme rapidement en concert d'adieux fracassés et définitifs au music-hall, et le gang des postiches est d'ailleurs dissous à peine minuit passé, sur ordre de la préfecture.



2021

Aiguillé par un malandrin numérique des beaux quartiers, Warsen découvre la mini-série de Kevin Reynolds. Simultanément il dévore les mémoires de Jean-Pierre Dionnet, et comprend que se nourrissant lui-même de vieux papiers et de bobines argentiques démonétisées, il n'est qu'un avatar sous-programmatique du Maitre (bien qu'il cherche encore son Phil Manoeuvre) qui dans la rubrique "à toute berzingue" de Métal Hurlant alternait la présentation de faits avérés de façon fantaisiste et de calembredaines assénées avec le plus grand sérieux. 
Dans une crise mystique de magnitude 7 sur l'échelle de Richter qui en compte 3, Warsen se souvient avoir vu quand il était petit " Les Martin et les Blaise " et l'avoir même enregistré sur son magnétoscope Betamax de salon (19.5 kgs). Il comprend alors en un éclair son appétence pour les groupes vocaux masculins, affublés ou non de pulls marins.

2021 aussi

Après dix jours d’affrontements entre Israël et le groupe armé palestinien Hamas, les Ben Hatfield et les McCoyblum font croire à qui veut les entendre qu'ils ont tous les deux gagné. Ce n'est pas l'avis de Jean-Pierre Filiu, notre Juge de Paix envoyé spécial sur son blog, qui désigne d'autres vainqueurs et vaincus. C'est ça qui est bien sur les blogs google, c'est que pour l'instant, comme au Pop Club ou encore sur YouTube avec McFly McCron et Carlito, on peut y dire ce qu'on pense. Jusqu'au jour où on ne le pourra plus. De toute façon Jean-Pierre s'en fout, son blog est hébergé sur lemonde.fr, les mêmes qui éditent Télérama.

2021 enfin

Au fond de l'océan, non loin du cimetière des Petites Sirènes, dans sa demeure de R'lyeh la morte, Cthulhu rêve et attend. Après une descente de 8000 mètres en apnée, Warsen trouve dans sa table de nuit une copie VHS non pilonnée de " Les Martin et les Blaise "  en version française, devenue invisible depuis des lustres.
C'est cette version que nous diffusons ce soir dans la séquence du spectateur.



Sources :

dimanche 23 mai 2021

Henri Salvador - Intégrale 1951-1962, vol. 1 (2018)

Et pourquoi le volume 1 après le volume 2 ?
Et pourquoi pas ?

Il est plus jazzy.
Il faut dire qu'Henri avait été accompagnateur de Django Reinhardt dans les années 30.
Nous sommes maintenant au début des années 50, les arrangements orchestraux évoquent irrésistiblement le jazz hot, les chansons de Boris Vian, les films avec Martine Carol, les téléphones en bakélite, Les cars de poulice Citroën H1 "le Panier à Salade" . La voix est langoureuse, les thèmes des chansons de Henri sont l'amour toujours, et sinon aussi l'amour toujours, parce qu'on ne s'en lasse pas, elles se veulent légères et inconséquentes. Il évoque aussi les paradis de l'enfance, et ses racines créoles. Un grand nombre d'entre elles m'étaient inconnues, et ce qu'il y a d'incroyable, c'est le côté "Docteur Jerry et Mister Love" de Salvador : il peut passer du french lover au nigaud dégénéré dans le même couplet; et ça, commercialement, je ne sais pas comment ça pouvait passer. 
Fox-trot, mambo, cha-cha : on va salement se déboiter les fémurs à l'Ehpad.

Henri Salvador adorait faire l'andouille en photo (ici au studio Harcourt, 1946)

samedi 22 mai 2021

Henri Salvador - Intégrale 1951-1962, vol. 2 (2018)

La mystérieuse pochette moche designée par chaipaqui.
Cette semaine, j'ai croisé un copain imaginaire, dans une discothèque de prêt à très très long terme, et il m'a montré sa collection de 63 disques de Henri Salvador ! Il en a une presque aussi grosse longue importante que ma collection de Steve Roach ! J'ignorais l'existence d'une telle intégrale Henri Salvador 1951-1962. 
Plus ça va, plus je découvre l'emplacement exact des bornes de mon ignorance, tellement qu'elles étaient enterrées profond. 
D'ailleurs cette intégrale est inconnue chez discogs, mais reconnue chez Amazon.
Et je désespérais de réentendre un jour "Dracula cha-cha-cha" (1959-1961) ou "Gondolier" (1958) que je n'avais plus que sur de vieilles cassettes ferrochrome sans dolby. J'ignorais aussi que "Gondolier" c'était une parodie de Dalida, quand c'est paru j'étais pas né, comme le poisson, mais c'était déjà drôle comme ça, tout seul. C'est rare, une chanson parodique qui reste drôle quand son sujet d'hilarité est sorti des mémoires. Faut qu'elle ait un potentiel intrinsèque. Mais peut-être que d'autres vieillards maniaques se rappellent de la version de "Gondolier" de Dalida comme je me rappelle de celle de Salvador.
https://www.youtube.com/watch?v=12L_HekmkMU
En fait, il y a déjà eu le début d'une intégrale de cette période, publiée chez Frémeaux et Associés, mais qui pour l'instant part de 1942 et s'arrête en 1958 depuis plusieurs années. J'y butine au passage le texte des livrets de ces doubles CD, c'est la première fois que je vois un biographe démonter la gueule de son héros, et ça semble mérité.
On apprend tout sur son frêre maudit et occulté comme dans un roman de Christopher Priest, et sur son révisionnisme autobiographique.
Apparemment d'énormes projets de réédition digitale sont en cours. (Le support physique semble avoir vécu, même chez les bloggueurs nécrophages)
Ma femme me dit qu'elle en a ras le bol d'entendre toujours les mêmes rengaines, que Salvador c'est le comble de la grossièreté et du j'm'enfoutisme. Mais elle dit ça aussi de Steve Roach, et nos amis un peu inquiets se demandent ce qu'on fait ensemble depuis plus de trente ans, avec des goûts si différents. Quand je pense qu'il y a beaucoup d'autres gens qu'elle qui se fichent autant de l'intégrale d'Henri Salvador que de celle de Steve Roach, ça me donne envie de pleurer de joie, quand je m'aperçois de toute cette connaissance que j'apporte à leurs âmes déshéritées. 
En tout cas, là, la science avance. Un grand coup.
J'ai encodé ça en vbr avec XLD, mon fidèle grognard qui détermine lui-même la compression mp3 en fonction de la dynamique des plages musicales. De façon à ce que ça soit un peu dégradé par rapport à l'original, et qu'on vienne pas me dire que mes chansons tombées du camion, c'est du vol. A ce propos, Tchouang-tseu avait coutume de dire : "si ton meilleur ami te baise downgrade en vbr, ne bouge pas : il pourrait jouir".
Bon courage pour trouver un disquaire ouvert qui l'ait en rayon, par contre.
Voici la liste des titres.




Je mets le CD 1, après on verra.


On verra le CD 2


Ou alors c'était le 3


L'important c'est qu'ils y soient tous


En tout y'en a 5.


Pour la connaissance intégrale d'époque avec les pochettes originales mais sans les musiques, on se reportera à l'épatant site :

samedi 11 avril 2020

Robert Mitchum : Collapso is like so (2020)

Le Ricatech PR85, seigneur invaincu
de la haute fidélité depuis plus de 50 ans.

Sur ma tombe, les préparatifs de la phase suivante de la pandémie vont bon train : on ravaude ses masques mortuaires au gros fil de pèche, on réaménage à la hâte l'abri anti-atomique Rustica® en crypte funéraire, et il faut penser aussi à emporter le radio-cassettes avec la compil qui va bien, des fois que le Doomsday soit reporté d'un jour ou deux.
Mon Ricatech PR85 ne m'a jamais lâché, mais il est aussi gourmand que moi question piles au lithium, par contre j'ai du mal à trouver des cassettes au ferrochrome, tout fout l'camp !
Au dernier moment, j'ai cherché un peu fébrilement à savoir si Yves Montand avait enregistré une cover de la complainte du Covid : "Dieu pardonne, moi pas", mais même en bootleg j'ai rien trouvé sur discogs.  Tantpistanmieux.
J'ai enchainé sans respirer 33 titres qui, à des degrés variés et pour des raisons plus ou moins évidentes, dont tout le monde se tamponnera avec soulagement, m'évoquent cette nouvelle ère dans laquelle nous sommes rentrés il y a bientôt un mois, et dont nous ne sortirons pas à Pâques, et pour la Trinité, la Trinité se tâte, mironton mirontaine, nous attendons l'allocution télévisée du boss de fin de partie.
Dans cette attente, de quoi cette somme acoustique est-elle le nom ? Anthologie de la chanson de crise sanitaire, pouvant servir à refonder une Effondrologie enfin délivrée de l'hydre de la finance internationale ? Compile palliative à passer à donf dans les Ehpads pour couvrir les protestations des résidents confinés ? Nouvelle pantalonnade pouêt-pouêt pour remercier les pompiers qui nous retirent des décombres calcinés de ces appartements mal ventilés dans lesquels nous avons voulu tester cette nouvelle génération de barbecues d'appartements qu'on a vu fleurir dans les grandes surfaces avec le retour des beaux jours ?  
Sans doute un peu de tout cela, laissons donc les archéologues de l'an 3000 faire leur boulot quand ça sera l'heure, contentons-nous des joies simples que nous offre l'instant présent de ce week-end pascal, à l'image du révérend Mitchum qui, lors d'une homélie restée célèbre dans les années 50 près de l'atoll de Bikini, recommandait de se cloitrer avec une belle-soeur, une caisse de skioui, une cartouche de chesterfield et la compile à Warsen.



https://www.mediafire.com/file/lxbuuy0697tupda/collapso_is_like_so...zip/file

mercredi 9 janvier 2019

Various ‎– Miniatures 2 (2000)



20 ans plus tard, le retour de Morgan Fisher.
Plus encore que le premier opus, ce disque ouvre sur des ailleurs musicaux qui aèrent un peu ma tombe (d'autant plus que ces posts sont antidatés et rédigés en septembre 2019, mais je préfère laisser mon caveau fermé) (sinon, je me connais, je vais me mettre à publier du David Holmes, et le démon de l'ordinateur ne fera qu'une bouchée de moi)

https://www.mediafire.com/file/7pxerw4dwstigb0/Miniatures_2.zip/file

mardi 25 décembre 2018

Eddy Mitchell - La Derniere seance (1977)

Pour vous éviter ça :


je suis passé très tôt cette nuit
pour être sûr de ne pas être surpris
et  je vous ai enfilé ça
dans vos petits souliers :




où l'on s'aperçoit en scrutant la rondelle
que Claude Moine écrivait chacune de ses chansons, 
même quand ça semblait mal recopié d'un standard américain.
Si j'ai dit une bêtise, je m'en excuse auprès des spécialistes, 
je débute en Claude Moine, alors qu'il n'est même pas mort.


https://www.mediafire.com/file/f5xrm3xb550benb/1977_-_EM_LDS.zip/file

vendredi 30 novembre 2018

Bob Dylan - Most of the Time (1989)

Un coming out un peu opportuniste,
dans le San Francisco interlope
des années 60.
Bob Dylan était réputé pour des prestations scéniques aussi navrantes que Charlélie Couture, ce qui n'était pas peu dire, pour ceux d'entre vous qui étaient à mes côtés à la MJC de Castelnau-le-Lez en aout 1975 1982. Avec une voix de crapaud (de plus en plus) écrasé (qui) voudrait qu'on s'apitoie, comme le notait fort justement Charlélie sur  "Dans la lavande et les couleuvres de Montpellier" tube de l'été de son premier album autoproduit et vendu à 17 exemplaires à la sortie du marché d'Aniane (34), titre que j'ai sans doute inséré de force dans une de ces compilations dont j'ai le secret mais c'est un peu compliqué de retrouver sur laquelle, parce que je n'ai pas été très rationnel dans l'édition des métadonnées. J'ai déniché une version en concert de Most of the Time particulièrement médiocre, c'est dommage, voici une excellente chanson sur l'attachement au sens bouddhique du terme. J'ai aussi trouvé par erreur une cover qui donne envie de se mettre au youkoulélé, et si j'avais une souris comme ça au grenier, y'a longtemps que le chat aurait pris un coup de fusil.

Most of the time est issu de l'album "Oh Mercy", très bien produit malgré son mixage à Lanois (Daniel) avec en particulier des couches et des couches de réverb sur des cathédrales de guitares cristallines, et une ligne de basse fretless tellement belle qu'on pourrait manger par terre.



Au niveau de la compréhension globale du sens de la chanson, qui m'a faite pleurer dès la 34ème écoute c'est à dire dès que j'ai compris ce qu'il marmonnait, le site idéal pour décoder les lyrics du poète enfiévré mais digne dans l'épreuve, c'est là :
parce que si vous allez vous achalander ici :
vous aurez une traduction automatique tout à fait tronquée et erronée.
Comment on peut se planter comme ça ? c'est quand même gênant, ces gens qui ne comprennent rien aux paroles d'une chanson et qui la traduisent quand même. Est-ce que je ne vérifie pas scrupuleusement mes sources quand j'écris défèque niouzes ?
Comme le dit le tôlier du premier site, "la phrase titre est répétée trois fois par couplet avec un sens différent, "most of the time" pouvant ainsi dire très souvent, mais aussi  pas toujours. Ces répétitions des paroles mais aussi du riff à la basse donne à cette chanson majeure de l'album  une atmosphère unique, insistante. Comme dans "Don't Think Twice, It's Alright", les affirmations répétées laissent penser que ces paroles ne sont pas à prendre au pied de la lettre. "
C'est joliment dit.
Alors que le second déduit de sa trad auto :"Ou comment faire comprendre à la personne aimée que... on l'a oubliée ? On voit qu'une fois attachée à une personne, Bob Dylan ne peut plus s'en défaire de si vite..." 
Bon, on va pas passer le réveillon là-dessus mais quand même, je suis raisonnablement consterné par cet amateurisme.
Sinon, j'ai voulu réécouter l'album, pas moyen de trouver une copie décente à la médiathèque, sabre de bois. J'ai trouvé une version que je croyais être en FLAC, mais pensez-vous, ça a été remasterisé en SACD-R, format que j'ai cru pouvoir décoder en téléchargeant un soft nommé Audirvana Plus mais il ne faisait que lecteur, pas question de convertir les fichiers en AIFF pour pouvoir les graver sur un CD-Audio et le glisser dans mon autoradio; l'évolution des formats audio est redevenue une tour de Babybel dès que j'ai eu le dos tourné, j'ai 17 logiciels de conversion de fichiers et jamais celui qu'y faut, et je me tape des tutos sur comment convertir le Super Audio CD sur PC (ISO SACD et DSD) et j'en ressors sali parce que j'ai un Mac et que je cherche How to Convert ISO to FLAC et pour l'instant j't'en fais une belle, de flaque. Bref, on en apprend tous les jours.  Et finalement je crois que je me suis rendu compte que le bon vieux XLD parvenait à extraire les fichiers audio du ISO, et je m'en suis tenu là, comme most of the time.

jeudi 18 janvier 2018

Compilation - Avis de grand frère (2018)

J'voudrais pas la ramener avec ça, mais je pense qu'au niveau météo, on a mangé notre pain blanc. On n'en est pas encore au niveau de la Californie, noyée sous des coulées de boues après des incendies dévastateurs, mais on sait que les Californiens sont des fornicateurs gauchistes qui méritent bien le châtiment qui leur tombe sur la figure en direct des Cieux Courroucés, et pourtant Trump les avait bien prévenus, les télévangélistes aussi, mais que voulez-vous, ces gens-là n'ont d'oreilles que pour le Grateful Dead et autres hippies complètement ringardisés par l'effet de serre.
Donc c'est un avis de grand frais en cours pour toutes les zones, de Gladden à Hudshire en passant par Fisher Bank et Dogger Bank, l'étrange mélopée de tous les machins au Nord de l'Irlande qu'on entendait sur la météo marine grandes ondes quand on était en mer petits, et qu'on naviguait en Manche, courte ou longue, mais ça nous a pas rendu plus humbles. Quand on entendait ça, avis de grand frais en cours, on n'en menait pas large, car ce n'était pas annonciateur de beau temps, et nous avions appris par coeur l'échelle Beaufort, sur laquelle le grand frais se situait entre force 6 et 8, promesse de secouage pouvant aller jusqu’au raoul.
Notre Père, qui n'est pas aux Cieux puisqu'il vient encore de me pourrir le dernier réveillon, nous faisait la Sainte Lecture de l'échelle Beaufort du marin approximatif, qui était parue dans la revue Bateaux, et nous trouvions cela fort drôle.


Heureusement voici l'avis de grand frère, qui va tout résoudre.







[Edit] 
30/05/2023

Mise à jour du lien 
vers la compilation barométrique



Et voilà, j’ai encore oublié l’essentiel. 
Je trouve une astuce vaseuse pour titrer ma compile, je la poste, et sans plus attendre, je prends deux ris sous cape dans la grand-voile, et je tente de regagner la côte avant la tempêteau mépris des sémaphores, je rigole dans ma barbe imberbe, et j’oublie d’aborder la vraie question.
« L’avis de grand-frère » ne se justifie que si j’évoque La tempête Eleanor qui a balayé la France les 2 et 3 janvier, dont le bilan a été porté à 7 morts. 
Bienvenue sur ma tombe, les gars.
J'espère qu'à votre enterrement, quelqu'un va avoir la bonne idée de réciter ce petit texte :

« La mort n'est rien : je suis seulement passé, dans la pièce à côté.
Je suis moi. Vous êtes vous.
Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné.
Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait, n'employez pas un ton différent.
Ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées, simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin. » 

un Warsenien Anonyme démonte ici l’imposture qui consiste à l’attribuer à Péguy.
On s’en branle, comme il est dit quelque part dans la compile.
Enfin, une source fiable nous dit que c’est de Canon Henry Scott-Holland (1847-1918), traduction d'un extrait de "The King of Terrors", sermon sur la mort (1910).
Quelquefois attribué à Charles Péguy, d'après un texte de Saint Augustin.
On s’en branle une seconde fois, avec un début de lassitude.
Mais le texte est pas mal, dans de telles circonstances, 
Je te le dis en tant qu’utilisateur occasionnel
(le moins souvent possible, quand même)
Revenons à nos tempêtes.

Le grand-frère présumé, à mon avis de grand frêre de ma soeur, c’est la tempête David qui balaie actuellement le nord de l’Europe.
Alors pourquoi j'ai pas baptisé ma compile "Avis de David", tout simplement ? Hé bien parce que nous pourrions dire que c'eut été débile et abscons. 
Pas de ça chez moi.
Et nous voici donc une fois de plus face à nos responsabilités éditoriales : 




les ouragans et les tempêtes portent tous des prénoms, d’homme ou de femme. 
Et pourquoi donc les ouragans et les cyclones ont-ils des noms féminins ? 
est-ce que ça serait pas un peu sexiste, et weinsteinien ?
Et la bonne question ne serait-elle pas “pourquoi les femmes ont-elles des noms de cyclone ” ?
Voici comment les deux principaux organismes qui baptisent les ouragans au niveau mondial les choisissent.

http://abonnes.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/09/07/irma-harvey-jose-comment-sont-nommes-les-ouragans_5182473_4355770.html?

Et pourquoi les cyclones du genre féminin sont les plus meurtriers ?

http://abonnes.lemonde.fr/planete/article/2014/06/02/pourquoi-les-cyclones-du-genre-feminin-sont-les-plus-meurtriers_4430561_3244.html

Comme ça, on ne pourra plus jamais prétendre que je raconte n’importe quoi.
Non mais sans blague.


vendredi 10 novembre 2017

Kronos Quartet - Folk Songs (2016)

Quand j'étais petit, on n'avait que les livres pour geeker.
C'était avant l'invention du VHS.
Et d'Internet.
Alors, je lisais.
Comme une brute.
Plus tard, ça m'a passé.
Avec l'invention du VHS.
Et d'Internet.
Suite à mon arrêt brutal d’internénette, ça m’a libéré du temps de cerveau disponible, et je me suis rué avec enthousiasme vers une overdose raisonnée de séries, à raison d'un ou deux épisodes par soir.
J’en télécharge toujours plus que je n’en regarde, je pourrais sans doute écrire un petit précis de psychopathologie du téléchargement illégal, mais ça ressemble à pas mal d'autres addictions, et puis j’ai tout aussi brutalement arrêté d’écrire.
Et pourquoi je me fais suer le burnous à engranger et mater des films et des séries en bravant la loi, au  mépris du droit du travail et des cotisations retraite des artistes, au lieu de me payer un abonnement Netflix à 9,99 € ?
Ben déjà je suis à la campagne, j'ai pas assez de mégas pour recevoir la télé par la box.
Et je crois que si l'abondance rassasie, la surabondance de Netflix m'écoeurerait.
En plus j'aurais l'impression de regarder la télé.
Et puis, ce qui me scotche c'est que tout ça soit passé par mon fil de téléphone, au nez et à la barbe des douaniers Rousseau. Sans que les postières me regardent par le trou de l'écouteur, comme dans cette vieille rengaine de Thiéfaine.
Après les trois saisons de Fargo, après la saison 3 de Twin Peaks (assez inconfortable, il faut bien le dire), je viens de regarder à nouveau la saison 1 de Légion.
6 mois après ma première vision, je n'avais conservé aucun souvenir du fond de l'affaire, tellement j'avais été subjugué par l'esthétique.
C'est vrai que depuis ma lobotomie préfrontale, ma mémoire n'est plus ce qu'elle était, mais le récit de Noah Hawley est aussi expressément confus.
C'est pour mieux nous embobiner, et puis nous rembobiner après.
En tout cas, c'est vrai que Légion, je ne m'en lasse pas.
Je me demande si après la saison 1 de Légion, je ne vais pas regarder la saison 1 de Légion.
Regarder Légion, c’est comme tirer le Yi King.
Tout y reste ouvert à toutes les interprétations.
Après ça, je reverrai avec plaisir la saison 1 de Légion American Gods, tout aussi pyrotechnique mais un peu plus légère dans ses implications, plus fictionnelles que métaphoriques.
Mais ça se bouscule un peu au portillon.
J'ai regardé la saison 1 de Handmaid's Tale (je me rends compte que je regarderais n'importe quoi avec Elisabeth Moss) puis, mal conseillé par le Monde des Séries, la saison 1 de Tin Star (Tim Roth est bien, les paysages de l'Alberta sont très beaux, mais le scénario est un peu débile), j'ai attaqué la saison 3 de Rick et Morty, mais la dérision me fatigue. Bien qu'à partir de l'épisode 6, ça redevient drôle.
J'ai fait une pause en regardant quelques films classiques non vus, Les enfants du paradis, Les chiens de paille, des films qui manquaient à ma culture, des fois ça fait du bien de ne pas s'embarquer dans 10 fois 52 minutes avant de savoir si c'est bien.
Est-ce que ça m'a rendu moins con ? oui et non.
J'ai eu de bonnes expansions de conscience en regardant Black Mirror, Deadwood, Shameless, Bron, The Killing, The State, The Booth At The End, Name Dropping (cette série n'existe pas, c'est juste un commentaire).
Piquerai-je du nez devant The Deuce, Le bureau des légendes, Real Humans, Philip K Dick’s Electric Dreams ?
455 séries ont été diffusées aux Etats-Unis en 2016.
Si c'est un pic de production, il est impossible à éponger de mon côté du pipeline.
C'est moins intense que la méditation, lire des livres, ou une bonne conversation entre amis qui tourne à la rixe à fleurets plus ou moins mouchetés, mais on passe parfois de bons moments. 
Comme j'en avais marre de mater tout seul, j'ai récemment réussi à embarquer ma femme dans la S01 de Top of the Lake, mais je sens que je vais le regretter tellement elle va trouver ça grave (en fait je voulais voir la saison 2, et la 1 date de 5 ans, donc fallait rafraichir cette foutue mémoire) et j'attaquerais bien Electric Dreams, si entretemps je ne me lance pas dans Mindhunter, la série produite par David Fincher sur les serial killers des années 60, qui ne vont sans doute pas changer grand chose à ma vie.
Surtout que y a la saison 3 de Mr Robot qui vient de démarrer. La 1 était insoumise et la 2 hallucinatoire.
Et on trouve déjà les volumes 3 et 4 de sa musique profondément névrotique au bas de cet article.
C'est à peine croyable.
Du coup, y'a des soirs où je fais relâche, et où je reprends Jérusalem, le roman d'Alan Moore.
C’est vraiment du costaud.
A partir de la page 400, les chapitres décrivent les actions d’un seul personnage en continu, c’est déstabilisant, on n’était pas habitué. On recule pour vérifier que c’est bien la suite du chapitre précédent, mais oui. Et ça devient assez jubilatoire, alors qu’avant c’était un peu compliqué de jubiler.
Le problème c’est que pour atteindre la page 400, c’est comme pour obtenir des résultats de la méditation de pleine concierge, faut mouliner.
Et pendant que je me détoxais d'Internet, j'apprends que 80% des insectes ont disparu et que Macron a supprimé l'ISF.
Ah ben bravo les mecs.

American Gods Original Soundtrack (2017)
http://download-soundtracks.com/television-soundtracks/american-gods-soundtrack-by-brian-reitzell/

Mr Robot Original Soundtrack (2017)
volumes 3 et 4
https://www.mediafire.com/file/8ah2noc0bl7xt67/Mr.%20R.OST%20Vol.%203%20MQ.zip

https://www.extreme-down.pro/musique/soundtrack/47929-mac-quayle-mr-robot-vol-4-original-television-series-soundtrack.html

Après ça, je peux bien me couvrir la tête d'un seau de cendres en écoutant le Kronos Quartet quand ils font un album à moitié folk et à moitié musique médiévale, c'est bien tard. 
Le mal est fait.



Allez, cyber-kenavo. 
Bon, au départ je voulais dire du mal de Robert Fripp.
Ca sera pour la prochaine fois.
A moins que d'ici là, je reprenne internénette.

vendredi 20 janvier 2017

[Repost] The Folk Years (fin 50's, début 60's)


05/01/2014

C'est lors de ma dernière nuit dans un motel d'Albuquerque sans avoir pu y croiser l'antihéros de Breaking Bad que j'assistai sur une chaine de téléachat à la démonstration pathétique, entre deux séquences vantant les godemichés électroniques par de gloussantes et voluptueuses présentatrices, des vertus curatives de cette anthologie Lifetime compilant les plus grands succès d'une Amérique chantante et disparue (en gros, celle des années 50), disparition dont je venais de faire l'amère expérience en sillonnant l'Ouest en tous sens sans y trouver nulle part l'esprit des pionniers que j'étais pourtant certain d'avoir pris avec moi à l'aller.

Je résolus immédiatement de l'emprunter sur Internet dès mon retour en France, parce que c'était franchement exotique.

Pourtant, je comprenais bien que c'était comme si moi, vieux gars de l'Idaho, je m'étais ému de découvrir, de passage à Paris en zappant sur la French TiVi, une pub moisie pour des vieux disques de Georges Chelon, Serge Lama et Fernandel.

D'ailleurs, à mon retour, les gars du bureau ne se gênaient pas pour me faire remarquer que c'était pas étonnant que je fasse des burn-outs si j'écoutais à donf des vieux hippies morts.

La Malepeste soit de la lucidité quand elle assombrit le plaisir d'exhumer toutes ces ritournelles affriolantes héritées d'un autre âge.




Oyez : 
j'ai fait un peu de ménage, 
y'avait 4 CD ras la gueule, 
je n'ai gardé que le velours de l'oreille.



part 1
part 2
part 3
part 4



19/01/2017

Je remets les fichiers en ligne ça parce que...
Parce que j'ai revu Pulp Fiction.
Parce que je suis allé chez Canut Brains voir Pete Seeger.
Parce que ces compiles n'existent nulle part.
Parce que l'Amérique, patrie des folk singers et des super-héros en slip par dessus leur survêtement a de nouveau besoin d'espoir.
J'vous l'jure, monsieur le Juge.

jeudi 14 janvier 2016

SOFT presents DISCOVERY 1



Déjà annoncée sur mon autre blog, avec un rédactionnel un peu différent.
Je n'ai pas encore écouté tout l'album, mais c'est assez obvious qu'à part mes relents de Tuxedomoon, c'est la fête du sleep.

https://softrecords.bandcamp.com/album/discovery-1

mardi 12 janvier 2016

Various ‎– Ghosts Of Christmas Past (1981)

(écrit avant la fusion de Bowie avec le Grand Tout)

Et voilà...
Comme Guy Béart et Michou Delpech,
Noël 2015 est dans le tiroir.
J'espère que vous en avez bien profité.
J'ai découvert cette vieille compile, pas moisie du tout, sous le sapinou.
Dire qu'il m'aura fallu 35 ans pour découvrir le "Weihnachtrap" de Tuxedomoon, et tous les autres titres neurasthéniques qui hantent cet album malade, qui me consolent un peu de cette période où l'ordre de jouir retentit tragiquement entre les oreilles de ceux qui sont nés sans aptitudes particulières.
Je n'aurai donc pas vécu en vain.






http://magickrew.magicrpm.com/325508/Chantons-Noel/

http://www.discogs.com/Various-Chantons-Noël-Ghosts-Of-Christmas-Past/release/1180824


http://www.mediafire.com/download/nqrah2q2876tmuz/CH_GOCP.zip

Complément de programme :

Evil twin brother of Father Christmas