samedi 31 mars 2012

Les Disques de la Vache qui ouit # 3 - Dédé Sans Mireille - maquettes radioactives (1992 ?)

Une fois la rupture consommée, les deux manbres auto-amputés du duo bicéphale errent comme deux ânes en pen.
L'un des 2 (nous ne vous dirons pas lequel) tente une reformation éphémère, mais ça ne prend pas.

                        

Le public, qui n'était déjà pas au rendez-vous, 
s'immole en mangeant les fauteuils de l'Olympia. 
Bruno Coquatrix en avale son bulletin de naissance.

Alors Dédé, privé de sa Mireille, découvre que ça lui laisse un max de temps libre, et invente une machine à remonter le temps, et retourne dans le passé du futur antérieur de l'empafé du subjectif, enregistrer des maquettes avec Emmanuel Booz, déjà connu de nos services (cf article de demain à paraitre la semaine dernière.)

Il ignore que, habilement travestie en groupie, affublée d'une paire de silicones surarmés, Mireille porte les amplis et roule les beuzes tandis que vrombissent les guitares et éructent les Boozes, d'abord en yaourt, puis en vrai frenchy.

Elle espère être reconnue, mais tout okupé kilest à ramoner son manche au service d'une si noble cause, il l'ignore.
Ce n'est qu'en 2012 qu'il découvrira le subterfuge, à l'occasion d'une dénonciation anonyme sur le blogaouarsène.
Sépa jolijoli.
 
http://www.fileserve.com/file/Tsvgnn2/EBooz:JBel l'in_t_es_grave.zip


Avec les photos garanties d'époque, sans trucage devant huissier, pour manger avec.


Dédé (ou alors c'est Mireille)


En studio
(légende à caractère peu informatif)


Le célèbre regard 
"Achetez mon disque, sinon y'm'piquent dans 2 jours"


Manu se prenant pour Mélenchon, 
30 ans trop tôt, 
au bas mot les bas morceaux, 
et les perles aux pourceaux.

vendredi 30 mars 2012

Les Disques de la Vache qui ouit # 2 - Dédé et Mireille #3 - Maudite cassette (1986-87)

Alors d'abord, quelques paroles, sans doute parmi les plus belles qu'on ait enfilées sur des colliers de perles soniques dans l'espoir inavoué, et il faut bien la deux mêtres inavouables, de se mettre une princesse au bout du gland, car telle est en vérité la principale motivation des chanteurs de variétés verdâtres et mordorées.

En tout cas ça serait celle-là qui ma biterait du premier au dernier étage de mon hêtre si je n'étais pas un gland qui ne chante auprès de mon âne que pour humecter les champs en période de sécheresse, vu la raideur de mon organe vocable pas tibulaire mais presk, comme en attestent de nombreuses vidéos qui émaillent et éraillent ce blog funéraire.













Ensuite, dans un de ces échanges kotidiens et pistolaires que j'ai avec feu DD et feu Mirlaine (couleurs) qui viennent de se re-cueillir sur ma tombe, j'ai récemment reçu un billet confondant de naïveté et éperdu d'adoration mouette, quand les gars se sont dit qu'après avoir été floués sur le chaubize, ils allaient enfin accéder à la célébrité posthume tant je leur vantais mes 25000 connexions/jour  (21 selon la peau lisse) et tous les brouzoufs qu'on allait se faire grâce aux milliers de lecteurs qui cliquent sur mes pubs google pour m'aider à confectionner mes articles de plus en plus hors de prix mais restant à la portée de toutes les bourses, ce matin encore l'un deux fraichement équarri par des horaires de le véto, alors que je leurs proposais d'étaler le rythme du déballage de leur quincaillerie entre un par semaine et un par an afin d'aménager un maximum de sucepince et de mettre le lectorat à genous sans X, pas plus tard que le 29 mars 2012 à 06:12, *** a écrit :

merci à toi John, et pour la suite, c'est comme vous voulez, tous les jours toutes les
semaines ou toulézan pour moi c'est pareil, salsepareille


R : Ben moi je vote pour touléZan qui sont revenus réglisse, ésafé un paké.
Je ne sai pas pourquoi chez vous ça s'affichait tout pitit, je n'ai rien fai, paltan, débordé de nouilles au biro qu'il était morice, Djin augure la semaine à 70 heures de taf, et rené va renégochier les zaccords de Grenaille, que par-dessus la grille de Bouse en mi bémoll ça se joue sur le mode myxolydien myxomatose, blague encryptée por nada amigo, guitariste à moi kejaime dont je suis fan de chichourle, et surtout merci a vou d'avoir existé et dexisté ancor, sinon paplu d'artikl sur le blogaouarson que de beur en broche (sauf moha "cherche la med" reza kila bien cherché)
et vouala toute l'istoire, dit Jaune Larsen avant d'aller mater Breaking Dad sur son écran plasmé.

et bien sûr, sanzoublié la gadget du pif qu'on parlait hier ancor :

http://bayfiles.com/file/6v2l/bGmAZv/maudite_cassette.zip

 J'espère que vous prenez des notes, parce que demain y'a interro surprise.

jeudi 29 mars 2012

Les Disques de la Vache qui ouit # 2 - Dédé et Mireille #2 - L'usine à tubes(1986)





Ca a été épique, pour mettre la main sur les Introuvables mais retrouvés...
Mais n'anticipons pas, les Vraiment Introuvables ne seront disponibles que dans le pif gadget de demain, avec un sachet de pifises électriques.

Ceux que je vous donne à entendre aujourd'hui dormaient dans l'ordinateur de Dédé, à moins que çe soit Mireille, j'ai jamais vraiment su déterminer qui était qui dans cette histoire.
Mais bon, avec de la bonne volonté et quelques poignées de brouzoufs tombés dans les bonnes poches, ça met de l'huile...

http://bayfiles.com/file/6BPv/ZqM4in/DD_MIR1.zip

mercredi 28 mars 2012

Les Disques de la Vache qui ouit # 2 - Dédé et Mireille #1 - Postlogue

Où l'on comprend qu'on va prochainement se trouver en face de quelque chose d'assez énorme, malgré l'hermétisme apparent du propos :

La Véritable Biographie Biodégradable et Chronologique de Dédé & Mireille, narrée par un des survivants du Krach, gravée sur du vrai bois d'arbre.pdf raclé à la main pour être réduit à de fines pelures.jpg par JW, de l'Institut Médico-légal.









mardi 27 mars 2012

Coluche au Tribunal des Fragrants Délices (1981)



Michel Colucci jugé au tribunal des Flagrants délires, avec Guy Bedos comme témoin à charge.
C'était pendant l'état de grâce de Mitterand, c'est intéressant de le remettre en perspective aujourd'hui : il y avait une ironie et un mordant qui n'avaient rien à voir avec le Décap'Four et la méchanceté de maintenant.


http://bayfiles.com/file/6iqN/4Xw7Vs/colci_trl.mp3.zip

lundi 26 mars 2012

Rien n'a vraiment changé depuis le commencement de la faim

http://www.ina.fr/divertissement/humour/video/I07079339/guy-bedos-le-commencement-de-la-faim.fr.html


Bon, Guy, déconne pas, c'est pas passke Moebius est mouru 3 jours après être passé dans mon émission qu'il faut te sentir obligé de faire pareil, hein...
J'ai trouvé tout plein de tes archives en accès gratuit sur le site de l'ina, c'est bon de te revoir jeune...et beau... et en Caustique sous Giscard, comme d'autres sont Bernadettes sous Bayrou.

samedi 24 mars 2012

Les beaux livres de la vache qui lit : Ashe Barrett # 1



Tiens, puisqu'on en est à parler d'actualisation de potentiel, évoquons le cas Vincent Hardy.
Vincent Hardy ne finira sans doute jamais d'écrire la véritable histoire de Ashe Barrett.
Nous voilà donc éternels orphelins, on s'en doutait un peu, mais c'est l'occasion de se rappeler que le lien de l'attachement pend dans le vide.
C'est dommage, ça partait bien.
Vincent Hardy bénéficie de circonstances exténuantes, mais c'est pas une excuse.
Il vaut mieux faire envie que pitié, et à tout prendre, ne pas se préoccuper du regard des autres, à moins qu'on soit un tueur psychopathe dans le viseur d'un tireur d'élite du GIGN, mais il est alors bien tard pour refaire ses choix.
Les rares éléments biographiques collectés auprès de sources plus que douteuses ne permettent pas de reconstituer un parcours erratique, rendu d'autant plus malaisé que les vents karmiques soufflent assez fort à cette altitude où l'on tutoie les Géants de la Pensée Humaine.

Pour commencer, Vincent Hardy naît difficilement chez sa tante de Bujumbura, au Burundi, car sa mère avait dû s'absenter, prétextant des courses à faire, parce que ça mange beaucoup à cet âge-là.

Une des rares photos de Vincent Hardy bébé, entre son oncle et sa tante.

Plus tard, il est asséché émotionnellement sur le rivage de cette mère morte à marée basse, dont il apprend accidentellement qu'elle est décédée avant sa naissance, bien qu'elle ait tout fait pour lui cacher ce secret de famille.
Il est élevé à la force du poignet par un oncle incarné, rendu tétraplégique à la suite d'un bête saut dans une piscine vide, comme dans une célèbre chanson de Raoul Pitètre, oncle à qui il obéit dorénavrant au doigt, et surtout à l'oeil.



Quelques ouvrages écrits par son oncle, 
manifestement sous l'influence d'anti-inflammatoires périmés,
mais qu'est-ce que vous voulez, en Afrique on fait avec ce qu'on a, 
qui exerceront une forte influence sur le développement ultérieur de l'adolescent tourmenté.

Plus tard, il s'engage dans les commandos parachutistes, ce qui forgera sa personnalité de grand solitaire paranoïde, et donnera à son alter héros ce caractère décidé et risque-tout, surtout quand il s'agit de faire un choix erroné en situation d'urgence, don qui s'acquiert précocement et ne se perd que difficilement et presque par inadvertance, parce que même si on le laisse sur le siège à côté dans l'autobus 28 et qu'on fait mine de descendre à l'arrêt suivant, il se trouve toujours un Bon Samaritain pour vous faire remarquer que vous oubliez votre paquet, et tout est à refaire.
Plus tard encore on le retrouve inscrit à l’Institut Saint–Luc de Mons en section Arts Graphiques, et c'est difficile de comprendre pourquoi et comment, mais avec un coco comme ça vous imaginez bien que les contradictions inhérentes à l'être humain sont poussées dans leurs ultimes retranchements.
A la suite de quoi, et sans autre forme de procès, cette édition inédite dans le monde mondial, antérieure à l'album paru sous le titre "les 12 travaux d'Ashe Barrett" dans les années 8o chez Vents d'Ouest, est vendue à la main et sous le manteau sur le campus de Louvain-la-Neuve, ce qui n'est guère pratique, surtout quand la froidure condamne aux moufles pour éviter les engelures de poitrine, et on se l'arrache sans doute fort peu, vu sa teneur hermético-déroutante, pourtant indéniablement innovante et originale dans le domaine de la figuration narrative.
Encore plus tard  mais pas tout à fait le demain d'hier, une si belle aventure s'évanouit au milieu de nulle part comme le mirage d'un désert peut apparaitre au soiffard sur le plafond d'une oasis, alors que je ferais mieux de balayer la poutre que j'ai présentement empalée dans l'oeil de boeuf de ma porte.
L'Homme et Son Oeuvre inachevée retombent alors dans un oubli prématuré, et même Vincent Hardy a totalement perdu la mémoire de qui il était du temps d'Ashe Barrett, sauf s'il a revu entretemps le Angel Heart avec Mickey Rourke et que ça lui a provoqué une anamnèse (= amnésie de l'oubli), mais c'est statistiquement improbable.
Aujourd'hui, qui est enfin le demain d'hier et le hier de demain, il est illustrateur de livres pour enfants.

Voilà, vous savez tout ce que j'en sais, c'est à dire pas grand chose.
On peut redécouvrir avec une incrédulité croissante et une stupéfaction sur laquelle le temps n'a pas prise, l'enculé de sa race, le début de l'Oeuvre d'Ashe Barrett, sorte d'Homme Sans Qualités à la Robert Musil qui aurait fumé la moquette plus que de raison, et qui en subirait les conséquences dans un univers légèrement gauchi mais à forte présence policière, ce qui n'est pas plus paradoxal que le reste, tout en restant très attaché à sa crispation identitaire d'antihéros post-moderne rêvant d'aventure dans un monde où il est né un peu trop tard pour ça, bien qu'il soit doté d'une très riche vie intérieure, alors ça compense un peu.
http://bayfiles.com/file/4Y5t/NwG7f8/ashe_barrett_1.zip

http://bayfiles.com/file/5cnR/BEwPKY/AB2.zip

Qu'est-ce que j'oublie? ben de saluer dans l'allégresse et la dignité retrouvées là où on les avait laissées, la naissance de ce nouveau babylabel littéraire autoproduit, en souvenir des Editions Nallet-Boisrunvert, fruit d'une initiative privée de moyens mais dotée d'une mémoire de pachyderme et des clés du bureau pour pouvoir scanner sans nuire à la productivité de l'entreprise, alors que tant d'éditeurs indépendants et de libraires émérites ferment leurs portes après avoir mangé toute leur poussière.



vendredi 23 mars 2012

Chopin, Frédéric & Rubinstein, Arthur : Nocturnes (1965)

Après une tentative de suicide à 20 ans, Rubinstein s'ouvre soudainement à la beauté du monde.
C'est pas trop tôt.
Mais j'en connais qui ont mis plus longtemps que ça.
Il n'aura de cesse sa vie dupond durant d'essayer de transmettre son amour des choses et de la vie à travers la musique. 
C'est en 1965, âgé de 79 ans, qu'il réalise cet enregistrement des Nocturnes.
Comme le disait Boris Vian, quand on a tout usé, il reste les Nocturnes de Chopin.
A fond dans l'émotionnel, mais au moins ça fait émerger des trucs qui sinon seraient restés enfouis.

Et paf, à la surprise générale, un fichier torrent.


Les tapages, majoritairement nocturnes, 
représentent plus de 80 % des nuisances recensées 
dans la main courante de la Sécurité publique en 2007.

jeudi 22 mars 2012

San Severino - Dementibulus Recompilationem (2009-2011)

Je m'aventure à petits pas vers le grand Mix... 
mais siii, vous savez bien, ces Sélections de la Digestion du Lecteur, qui provoquent parfois d'indigestes raideurs chez l'auditeur le plus openspace des oreilles.
Tout à fait le genre de procédé qui me débecte chez les bloggueurs musicaux, et dont je sens les prémisses monter en moi.
Flûtalors.
-Mais pourquoi il a pas mis l'album entier, et qu'il nous force à écouter les titres qui ont l'heur de lui complaire, ce bâtard de sa mère ?
-Hé bien dites donc, jeune freluquet, vous serez priés de laisser ma mère en dehors de tout ça, elle a sa place ailleurs, et puis je voudrais vous y voir, c'est du boulot de se taper deux alboumes de San Severino, de les démantibuler pour n'en faire plus qu'un dont la longueur excède d'ailleurs légèrement la taille maximum des CD audio, puis de le mettre en ligne...

Message personnel :
Celui-ci est pour Jack M, dans le cas improbable où il réussirait à le télécharger et encore plus incroyable, mais avec Sarkozy tout est possible, à l'écouter.
Jack, enlève tes lunettes et goûte comme ça sent bon ...
T'occupe pas des signaux et remets du charbon !
bon ok, je blague, je sais que la tâche est trop rude, je te graverai un CD et tu seras contraint de m'inviter à déjeuner, comme d'hab.

Car San Severino c'est un peu comme sa soeur San Pellegrino, y'a beaucoup de bulles, ça monte vite à la tête, mais au final, les oligo-éléments sont moins nombreux que dans le Bourgogne.
Mais bon, quand on est Témoin de Gévéor, en principe le traitement c'est à vie qu'on doit se rappeler d'oublier de le prendre.
Surfant sur le succès mérité de son premier disque couronné par Charles Kro en 2001, et jouissant sans complexes de ses chakras bien ouverts, le troubadour, remonté comme un sévère Hinault remontant le col d'Aubisque, pond en rafale des mélopées entraînantes, mais avec moins de fond et de sens que dans le temps où c'était mieux avant.
Il plie parfois le langage à sa loi, plus proche en ses fulgurances d'un Raymond Devos ou d'un Boby Lapointe que d'un Thomas Fersen (du temps où il en avait sous la godasse, même s'il avait avalé un dictionnaire de rimes), moins démiurgique qu'enfileur de perles.
Enfin, j'ai beau râler, des perles, y'en a quand même des sacrées, foi de pourceau.
Et en concert, ça doit déchirer sa race, comme le prouve le DVD Live qui cale les soubassements de ma bibliothèque de Babi bèle (la chevrette dont la soeur, Baba, coule...)

Attention aussi au cynisme, qui guette SanSever, qui a écrit une chanson méchante sur une connasse, et dire du mal des cons ça les rend hargneux quand ils arrivent à pressentir dans un accès de paranoïa justifié qu'ils se sentent visés.
Ou cette autre sur un type "qui se la pète" au risque que ça soye celui qui le dit qui y soit.
Et puis le cynisme, c'est bon pour les losers qui n'osent pas s'avouer des trucs, comme me le confiait récemment le jeune Hugo P. à la sortie du Super U, me scotchant brièvement en tant que géniteur d'icelui.

http://bayfiles.com/file/5JvP/hBO3xs/SSV-cpltnm.zip

et la pochette en kilt, pour manger avec.






mercredi 21 mars 2012

Marconi Union - Beautifully Falling Apart (2011)

  Alors eux, je sais pas d'où ils sortent, et je n'ai guère le temps de me renseigner bien que j'aie acheté leur galette pour apaiser ma conscience éthique, après les avoir découverts en traînant sur Funky Souls, mais c'est vraiment bien ce qu'ils font.
Pour peu qu'on soit fondu d'ambient music, évidemment, sans quoi il nous faudra modérer notre enthousiasme pourtant si communicatif.