lundi 21 décembre 2020

Collectif - Revue Galaxie (1953-1977)

Galaxie est un magazine français de science-fiction édité d'abord par la maison Nuit et Jour de 1953 à 1959, puis par la maison Opta, de 1964 à 1977.

- Ne mange pas ça ! 
Ca va nous rendre tous les deux malades !

La première série, de novembre 1953 à avril 1959, a comporté 65 numéros. Elle éditait des nouvelles, des romans à suivre et une rubrique sur les OVNI. On y publiait tant des auteurs anglo-saxons (dans des versions traduites parfois très librement, voire carrément remaniées) que des romanciers français qui se firent connaître par ailleurs dans la collection Fleuve Noir Anticipation.

-Connard de Terrien ! Tu te crois dans The Expanse ?
- Désolé, quand j'ai fait mon créneau, votre Whurg était dans l'angle mort.
Ecoutez, je suis à la Macif, vous serez bien indemnisé. 
 
La deuxième série, de mai 1964 à août 1977, a comporté 158 numéros (le numéro d'août/septembre 1975 étant numérotée 135/136). Les rédacteurs en chef ont été Alain Dorémieux pour les numéros 1 à 67 (de mai 1964 à décembre 1969), puis Michel Demuth pour les numéros 68 à 158 (de janvier 1970 à septembre 1977). On y trouvait tant des nouvelles que des romans à suivre, tant des classiques que des auteurs récents, et quelques nouvelles d'auteurs français.

La date de la fin du monde a été mise à jour depuis.
 
À partir de 1966, parallèlement à ce magazine, fut publiée une collection d'ouvrages de science-fiction, Galaxie-bis, qui a compris jusqu'à 148 volumes, chaque volume comprenant un roman et une ou plusieurs nouvelles, du moins jusqu'au numéro 55. La numérotation était double (jusqu'au numéro 56), comprenant le numéro en cours de la revue Galaxie bissé et un numéro d'ordre de Galaxie-bis.
Saperlotte !
De la Berdouille !



Combien cet envoi contient-il de numéros de la défunte revue ? 
deux cent vingt-deux.
Soit bien plus que vous ne pourrez en lire au cours de ce qu'il vous reste à vivre.

dimanche 20 décembre 2020

Morphine - Cure for Pain (1993)

Dans les années 90 surgit de Boston un trio qui joue un rock à nul autre pareil. Et pour cause : il a remplacé la guitare par un saxophone. Le résultat est saisissant, l’histoire du groupe, fulgurante. En 1995, il est au sommet avec “Cure for pain”. En 1999, son leader meurt sur scène. 
https://www.telerama.fr/musique/morphine-sans-moderation,151189.php
(..) c’était à la fin du deuxième morceau, un soir de l’été 1999, à Palestrina, près de Rome. Il venait de Boston, il avait 47 ans. Qui se souvient simplement de lui, Mark Sandman, et de son groupe, qui fut l’une des grandes aventures des années 90, celles de Nirvana et de Tupac Shakur ? Morphine ne ressemblait à rien de ce que l’on écoutait à l’époque, c’est-à-dire à la fin du siècle dernier. Le trio de Cambridge, dans le Massachusetts, s’était choisi une combinaison à nulle autre pareille.




Hé ben figurez-vous que lorsque je recherche à sachoir si le disque n'est pas déjà en ligne pour ne pas empiéter sur les cyber-platebandes d'un geek inconnu, je découvre ceci :
Vapors of Morphine is an American rock band founded in 2009 by the surviving members of the alternative rock band Morphine, saxophonist Dana Colley and drummer Jerome Deupree, along with blues guitarist Jeremy Lyons. Jerome stepped down in early 2019; Tom Arey (Peter Wolf, Ghosts of Jupiter) has taken his place.
et le résultat n'est pas déshonorant
https://vaporsofmorphine.bandcamp.com/album/a-new-low-extended-24-bit-download
bien que tant que Mark Sandman s'entête à rester mort, la reformation ne soit pas à l'ordre du jour.

samedi 19 décembre 2020

Caza - Sanguine (1976)

La BD de SF, c'était mieux avant. C'est à ce type d'assertion qu'on peut mesurer le vieillissement du tissu cérébral du locuteur. Prenez Caza, par exemple, qui n'a pas eu le succès auquel je le croyais destiné. Pourtant, il dessinait les filles toutes nues mieux que Corben. Je veux dire que ses connaissances en anatomie humaine n'interdisaient pas une certaine sensualité, là où Corben préférait l'hypertrophie, confinant au grotesque. Et ses idées SF semblaient moins basées sur une alimentation carnée.
Vous irez lire le reste dans son wiki.


J'ai repensé à lui en retombant récemment sur les recueils "Scènes de la vie de banlieue" prépubliés dans Pilote et parus chez Dargaud un peu avant Jean-Christophe.
La petite histoire que nous vous proposons ce soir a mieux résisté au temps, d'une part parce qu'en 1976, le dessinateur, progressivement délivré des hachures à à la Moebius / Bilal qui était le must de l'époque, s'est dirigé vers une technique très spectaculaire, d'autre part parce que l'inspiration est du côté du conte et de la mythologie. Et de troisième part parce que l'érotisme est immortel, en tout cas beaucoup moins périssable que les dystopies libertaires imaginées par Caza dans Pilote. C'est en regardant trottiner la jeune Béatrice Dalle sur la plage de Palavas-les-Flots que Caza lui propose ce galop d'essai, qu'elle finit par accepter eu égard à ses sympathies pour ce qu'on n'appelle pas encore l'islamo-gauchisme, dont Caza est  à l'époque un des porte-drapeaux les plus flamboyants. Il la présentera ensuite à Jean-Jacques Beineix, et elle sera perdue à jamais pour la BD de SF vintage.  











jeudi 17 décembre 2020

Bilal - Le plitch (1977) ( 2/2 )

La page 2 du plitch a été adjugée 17 000 € lors d'une vente aux enchères, en 2016.
Comme je vous fais économiser cette somme et bénéficier avec élégance et très peu de publicité des planches connexes, avant et arrières, vous serez gentils de faire un petit geste, à la hauteur de vos moyens, envers mon fonds de soutien immatriculé au registre du commerce dans les iles Caïman, de préférence libellé en bitcoins. J'ai un peu honte de l'avouer, mais tant pis, que cette période d'histoires courtes noirâtres, dépressives et moebiusiennes parues dans Pilote à la fin des années 70 et rassemblées dans Mémoires d'outre-espace est ma favorite de Bilal, avec la foire aux Immortels. C'est la fin de sa période hachures, et le début des couleurs directes. Sa production postérieure est un peu trop sophistiquée pour moi, surtout après m'être enfilé 16 tomes d'Archie Cash dans le Spirou de Thierry Martens, et les premières bandes trash de Corben dans Actuel.









mercredi 16 décembre 2020

Bilal - Le plitch (1977) ( 1/2 )

A peine avons-nous perdu Giscard IRL qu'il revient par les mille fenêtres du cyberspace virtuel de l'imaginaire. En tout cas celle qui s'ouvre sur 1977, date de la parution de cette histoire dans Pilote.







(à suivre...)    








mardi 15 décembre 2020

Archie Crashe

Malik, pseudonyme sans malice du dessinateur d'Archie Cash, est mort, au lendemain du Grand Départ de Richard Corben pour le monde de Den. A moins qu'ils ne rejoignent tous deux Hellboy aux Enfers pour avoir perverti la jeunesse chrétienne de gauche. La veuve Corben n'a pas communiqué sur les circonstances du décès de feu son mari (l'expression révèle néanmoins un indice, assez mal caché) mais Malik s'est consumé dans l'incendie de sa maison de Bruxelles, il y a aussi un indice, je n'insiste pas.

L'oeuvre à gauche et l'auteur à droite.
Accablant, non ?
Qu'on ne vienne pas me me dire après ça que les Eurasiens ne sont pas fourbes,
avec cette manie du selfie déguisé sous leurs travers de porcs narcissiques.

Archie Cash faisait tache, dans le Spirou du début des années 70.
Archie Cash, c'était trash. 
Qu'est-ce qu'il a fait de moi, Archie Cash  ?
Cette lecture pernicieuse et violente ne passait pas inaperçue dans le journal du groom bruxellois. C'était plutôt comme un coup de tatane dans la gueule, comme mettre à tâtons deux doigts dans la douille de l'applique quand on a oublié que papa n'a pas encore remplacé l'ampoule, comme un bubon fiévreux et obscène incrusté dans l'océan franco-belge hebdomadaire de bande dessinée politiquement correcte infligé à mon cerveau d'enfant par un style graphique dont j'apprends qu'elle s'appelle l'école de Marcinelle, caractérisée par des dessins caricaturaux, des gros nez et des bulles arrondies, en privilégiant toujours l'humour gentillet et la bonne volonté.
Attention à ne pas confondre l'école de Marcinelle avec la macro-rhino-épistémologie de Francis Masse, où l’on parle de science en mettant en scène des personnages à gros nez. 

Un des plus gros travers de l'école de Marcinelle : l'intellectualisme,
qui donnera naissance à la macro-rhino-épistémologie (ci-dessous).

Heureusement, Archie Cash ne s'encombrera pas d'autant de salamalecs
avant de distribuer des sandwichs aux phalanges ou de défourailler à la M-16
.
Heureusement que je ne suis pas complotiste : dans sa nécrologie, le journaliste du Monde commet l'exploit d'omettre Archie Cash de la liste des oeuvres de Malik, au profit de bluettes niaiseuses avec des angelots et des chérubins, mais révèle qu'il s'est livré à des travaux pornographiques pour le magazine crapuleux Bédé Adult’, dont j'ai vainement recherché des numéros pour vous les faire montrer, soit parce qu'il y était contraint par la faim, soit parce qu'il aimait bien ça. (Je ne sais pas quelle est l'hypothèse la plus charitable pour mettre dans mon élégie, je verrai ça au dernier moment avec le curé.) Quand même, pour un journal qui prétend à un minimum de sérieux et d'objectivité, ça la fout mal.

Archie Cash, c'était impensable que ça passe dans Spirou. Et pourtant, ça passait. Quarante-cinq ans plus tard, j'en reste coi. Un tel mélange de violence badass, d'outrance graphique, de sexualité moite (faut voir comment les filles étaient gaulées), empruntant souvent aux films d'exploitation, aux romans de Caril Ferey 25 ans avant qu'ils soient écrits, et le tout arrosé d'un nihilisme rare. 
Peckinpah puis Tarantino ne se gêneront pas pour repomper Archie comme des truands, sans toujours le remercier au passage.
Je découvre aussi que le scénariste d'Archie Cash avait écrit les aventures de Coke et Smoke dans le journal de Tintin, tout aussi belge et catholique que son concurrent Spirou en 1970. Il devait avoir des protections vaudou, c'est pas possible autrement.



Le premier numéro de Spirou que ma maman m'a acheté un jour où j'avais la grippe.
Tout est déjà là, en germe, comme disent les épidémiologistes

Une planche d'Archie Cash : 
l'école de Marcinelle violée dans les poubelles, 
après avoir été droguée au PCP.


lundi 14 décembre 2020

Mort à 2020 !

Dernier jour du confinement strict. 
En principe. 
Il est temps que ça se termine, moi je vous le dis.
J'ai choisi un fusil d'assaut à répétition qui tire plus de 400 coups/minute sur le site click and collect de la Manufacture des Armes et Cycles de Saint-Etienne, pour aider l'industrie française à redémarrer. 
Quoique la filière armement n'ait pas trop souffert. 
Les Saoudiens ont joué la carte de la solidarité.
Demain, j'irai l'essayer en ville. 
Si j'arrive à le dissimuler sous mon manteau, et à passer les vigiles de la FNAC, je vais faire un carton au rayon spiritualité vivante. 
J'en peux plus, de tous ces connards qui me disent de savourer l'instant présent avant le couvre-feu.
Enfin disons qu'entre le confinement, le chômage, la bipolarité active et mon affection de longue durée, je suis sur la jante.
Mort à 2020.
Bien que ça soit sans doute pas une façon très maligne d'accueillir 2021.

La seule bonne nouvelle de la journée,
c'est l'imminence de la sortie de la saison 5 de The Expanse,
quoique la 4 ne m'ait pas laissé un souvenir impérissable.

vendredi 11 décembre 2020

Corben is gone

Le dessinateur Richard Corben, maître de l’horreur et de l’aérographe, 

est mort


Styliste hors pair et adaptateur de Poe et Lovecraft, le dessinateur de bandes dessinées américain, Grand Prix d’Angoulême il y a deux ans, est mort à l’âge de 80 ans.
Par Frédéric Potet - Publié hier à 20h17

« J’ai encore des buts à atteindre, je ne prendrai donc sûrement jamais ma retraite. Je continuerai à dessiner des bandes dessinées jusqu’à ma mort », disait Richard Corben en 2014, dans une interview publiée dans les dernières pages de Ragemoor (Delirium), un récit fantastique réalisé avec le scénariste Jan Strnad. Le dessinateur américain avait vu juste.

Alors que son dernier album, Murky World, vient tout juste de paraître aux Etats-Unis, dans la revue Heavy Metal, ce maître de l’horreur est décédé à l’âge de 80 ans, a-t-on appris jeudi 10 décembre. Son décès est survenu le 1er décembre, au lendemain d’une opération chirurgicale au cœur qui faisait elle-même suite à une grande fatigue depuis plusieurs mois. Son épouse a préféré attendre une semaine avant d’annoncer sa disparition.


Je suis quasiment certain qu'elle était occupée à vendre les organes de feu son mari à des collectionneurs hardcore sur ebay, comme dans une de ces histoires de terreur vintage dont il nous régalait depuis 50 ans. Vous lirez la suite dans Le Monde. Ou pas.
Quand je lis ou relis Corben, j'ai l'impression d'avoir 13 ans et de découvrir ses travaux underground affreusement traduits et lettrés dans un vieux numéro d'Actuel imprimé sur du papier cul, ou dans le premier Métal Hurlant. C'est une joie sans mélange. Un cocktail si subtil d'horreur cosmique, de violence et de filles à gros seins, ça ne se refuse pas. Surtout à 13 ans.
Que dire de plus ?
une autre ! une autre ! bon, d'accord
et glaner quelques images pour le souvenir et le recueillement. Salut l'artiste !









jeudi 10 décembre 2020

Philippe Perreaudin : Objets Noirs Et Choses Carrées - Nino Ferrer Revisité (2012)

"Mon père est un homme de bien

Il possède des magasins

D'objets noirs et de choses carrées

Il est sujet aux rhumes en été"
Nino Ferrer, Madame Robert, 1967

Par les producteurs qui vous ont apporté pas plus tard qu'hier "A collection of Tuxedomoon covers", revoici la vengeance du fils du retour des notes de pochettes :
Après avoir rendu hommage à Ptôse (Ignoble vermine, Muséa, 2004) et à Tuxedomoon (Next to Nothing, Optical Sound, 2006), Philippe Perreaudin (membre du groupe PALO ALTO) récidive cette fois avec Nino Ferrer.

Des premiers tubes 60’s aux albums concept des 70’s, le répertoire de N. Ferrer contient quelques chefs-d’œuvre devenus des standards. Influence majeure de nombreux musiciens de tous horizons, aussi bien pour son œuvre que pour son parcours, Ferrer demeure, à l’instar d’un Bashung ou d’un Christophe, une figure atypique et décalée de la chanson française.
Les 19 versions proposées ici ne sont pas toutes à proprement parler des « reprises ». Il ne s’agissait d’ailleurs pas de « reprendre » Nino Ferrer, mais de le revisiter. Chaque groupe ou artiste se réapproprie donc le titre de son choix tout en restant fidèle à son propre univers musical, souvent aux antipodes de ceux (et ils sont nombreux) abordés par Nino.
A l’exception de J. G. Thirlwell, compositeur australien issu de la mouvance « Industrial Music » des 80’s (Fœtus), les musiciens présents sur cet hommage font majoritairement partie de la scène underground française, elle-même déjà très active à la même époque. Enthousiasmé par le projet, Arthur Ferrari, un des deux fils de Nino, participe également à l’aventure en accompagnant les frères Lefdup, figures emblématiques de l’âge d’or de Canal+ (l’excellente émission L’oeil du cyclone, entre autres). Quant à Etienne Charry (co-fondateur du groupe Oui-Oui avec Michel Gondry et pilier de l’écurie Tricatel), sa version des fameux Cornichons retrouve la saveur de l’instrumental original (Big Nick, de James Booker, arrangé et transformé en chanson à succès par Nino Ferrer en 1969).
Objets noirs et choses carrées (référence directe à la chanson Madame Robert) apporte donc un éclairage inédit et particulier sur la riche discographie de cet artiste majeur disparu en 1998.

mercredi 9 décembre 2020

Philippe Perreaudin - Next to Nothing : A collection of Tuxedomoon covers (2006)

Pour les irréductibles
fanatiques
givrés
transis et inconsolables
de l'extinction de Tuxedomoon 
(accompagnés des cendres de leurs parents uniquement, ou à la limite de celles de Peter Principle), 
voici un disque de reprises très rondement mené, précédé de notre publi-reportage à base de notes de pochette :
Reprises : hommage, détournement ou sarabande en bas de l'escalier ?
Les albums de reprises sont de nos jours peut-être encore plus en vogue qu'ils ne l'ont jamais été. Souvent, il faut bien le dire, l'exercice se révèle un peu vain, particulièrement lorsqu'il s'agit de l'hommage du fan exprimant son allégeance ou du détournement d'oeuvres rendues à ce point méconnaissables que l'on en vient à se demander pourquoi et comment elles ont bien pu marquer un public ou une époque.
Cet album, composé de reprises du cultissime Tuxedomoon – groupe californien en exil perpétuel depuis le début des années 80 - emprunte une troisième voie, celle du jeu des références que nous baptiserons donc, très logiquement, celle de la sarabande en bas de l'escalier. Le fan averti se perdra en un lieu improbable, sorte de cathédrale gothique où les gargouilles s'adressent des clins d'oeil; d'autres y reconnaîtront les sonorités d'une mélopée lointaine, une part de la bande son des années 80 résonnant aux oreilles d'aujourd'hui. Cette approche n'est pas exclusive de l'hommage (certains des artistes participant à cette compilation sont effectivement des fans de Tuxedomoon) ou du détournement (la reprise de "Queen Christina" par Simon Fisher Turner en est un brillant exemple) mais son aspect ludique l'apparente à un manifeste dada qui fait penser aux origines de Tuxedomoon.

La maison vous recommande chaudement la version de Seeding the Clouds concoctée par Lefdup, Lefdup & Lefdup. Lefdup c'est comme les frères Brothers, sauf Fanny qu'est leur soeur. J'en avais rencontré un aux Utopiales, avant-guerre, il m'avait dit que depuis l'Oeil du Cyclone, ça n'avait jamais vraiment gazé pour lui, c'est triste, raison de plus pour réécouter Tuxedomoon outragé, brisé, Tuxedomoon martyrisé, Tuxedomoon mis à nu par ses célibataires même ! mais Tuxedomoon libéré et reconstruit par ses thuriféraires.