mercredi 16 décembre 2020

Bilal - Le plitch (1977) ( 1/2 )

A peine avons-nous perdu Giscard IRL qu'il revient par les mille fenêtres du cyberspace virtuel de l'imaginaire. En tout cas celle qui s'ouvre sur 1977, date de la parution de cette histoire dans Pilote.







(à suivre...)    








10 commentaires:

  1. C'est encore le gros Ponia le plus ressemblant.

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  2. Oui, et pourtant Ponia, aujourd'hui, c'est de la science-fiction. Rétrofuturiste, mais quand même.

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  3. Ah, on savait s’amuser à l’époque.

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  4. C'est très vrai. Il y a 50 ans, les auteurs de SF imaginaient des futurs tragiques, totalitaires et écologiquement anxiogènes, et ça nous faisait rire. Notre incapacité à les prendre au sérieux a été bien punie.
    En avril 2019, Bilal a annoncé que d'après lui la science-fiction n'existait plus. C'est pas faute de ne pas nous avoir prévenus.

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    1. Personnellement, ça me traumatisait les dystopies écologiques. Je les évitais soigneusement (le Troupeau aveugle m’a marqué). Pour ce qui est de Bilal, sa faculté à penser qu’il incarne à lui tout seul la SF pour la France est assez phénoménale.

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  5. ah ben ça c'est pas banal, je m'apprêtais justement à lire le Troupeau aveugle, parce que quand même, Brunner, tout ça.

    Concernant Bilal, je suis bien d'accord, et on ne peut pas tout mettre sur le dos de ses ascendances bosniaques.
    il a le même problème que Keith Jarrett dans la blague éponyme :

    C'est Herbie Hancock, Chick Corea et Keith Jarrett qui sont au Paradis
    Hancock dit aux 2 autres : "les gars, il parait qu'en bas, ils disent
    maintenant que le meilleur pianiste de nous trois c'était moi."
    Chick Corea : De quoi??... Herbie, désolé, mais Dieu m'a dit que le meilleur
    de nous trois c'était moi.
    Keith Jarrett : Hein? Quoi? Ah mais, j'ai rien dit moi !!

    on pourrait la faire avec Bilal, Moebius et Druillet, mais je n'ai pas souvenir d'avoir entendu Moebius la ramener comme ça.

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    1. Moebius n’a pas non plus eu la reconnaissance intellectuelle et artistique de Bilal qui a été porté au pinacle par les médias à une époque où on parlait peu des auteurs BD. Beaucoup ont vu en Bilal une espèce de visionnaire, un vrai artiste (qui ne faisait donc pas de la vraie BD). Personnellement, je trouve que c’est un peintre assez faible mais il a une belle cote. Évidemment, au final Moebius aura eu une influence mondiale alors que Bilal a été roi de la basse-cour française. Je ne sais pas trop ce qu’il représente en ce moment dans le paysage BD ou SF. Je crois que tout le monde s’en fout un peu.

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  6. Il a été visionnaire de la coulure, ça oui.
    Chantre de la déliquescence.
    La déliquescence étant en train d'advenir, l'Histoire le jugera surcôté.
    Je n'arrive plus à ouvrir ses livres depuis longtemps, et pourtant Dieu sait que j'aime bien les trucs déprimants.

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    1. Il faudra un jour que je relise ses albums de la grande époque mais le seul que j’ai à la maison, c’est ce Mémoires d’Outre-Tombe.

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  7. Le meilleur de sa période hachures.
    De mon côté, je vais m'intéresser à ses travaux plus récents, comme ça on aura balayé l'ensemble du spectre.

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