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dimanche 3 novembre 2024

Yann et Dany - Spirou et la Gorgone bleue (2023)

Une histoire de Spirou retirée de la vente après des accusations de racisme.



Les éditions Dupuis ont réagi, jeudi 31 octobre, à une vague d’indignation sur les réseaux sociaux visant « Spirou et la Gorgone bleue », sorti en septembre 2023.



Depuis que l'ouvrage a été interdit à la vente, on le trouve à profusion dans la clandestinité cybernétique. Comme ça on va pouvoir se faire une opinion, loin de la foule déchainée.


French | CBZ | 90 pages | 146 MB

mardi 10 août 2021

Arno – Covers Cocktail #2 (Unreleased, 2021)

En 2008 parait un album du chanteur belge Arno composé uniquement de reprises : 
"Covers Cocktail ".
https://www.discogs.com/fr/Arno-Covers-Cocktail/release/4455530
Ce disque est réjouissant. 
Arno gauchit profondément les chansons qu'il reprend, et les emmène souvent plus loin qu'elles ne seraient allées sans lui. 
Il les dévore et se les incorpore, elles font corps et après ça fait pore.
Ce disque de 2008 est maintenant difficile à dénicher, mais sur discogs j'ai trouvé un petit vendeur de Saint Brieuc qui l'avait et qui me l'a livré pile poil le jour de l'anniversaire de ma femme. Trop la classe. 


A part l'album "Idiots Savants" (1993), on n'a jamais vraiment trippé sur les compositions d'Arno, mais la vénération de ses reprises est le ciment secret de notre couple. Chacun son truc. Par contre, pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour voir qu'il manque des titres sur cet album de vingt reprises. Y'avait sans doute pas la place. C'est pourquoi j'ai repris sa discographie, et j'ai rajouté 8 remakes d'Arno à mon petit cadeau d'anniversaire. Je ne sais pas si ça va entretenir mon illusion de toute-puissance, mais ça fait du bien par où ça passe.




mercredi 5 décembre 2018

Tamino - Amir (2018)




Quand j'ai dit à ma fille de 18 ans que j'écoutais Amir, elle s'est inquiétée de ma santé mentale. Brave petite. Je n'avais pas trop bien regardé, dans la chronique de Télérama, qui était le titre de l'album et qui était le nom de l'artiste.
Mais bon, Amir, ça lui allait bien.
Genre.

le seul défaut de mon autoradio :
son poids sur mes genoux quand je conduis
Et quand je lui ai fait écouter l'album dans la voiture en la ramenant à la gare pour qu'elle aille attraper le scorbut à la Rochelle comme dans une vieille chanson de Thiéfaine, ça a ajouté à son trouble : ça ne cadrait pas du tout avec le Amir qu'elle connaissait.
Elle a sans doute shazamé discrètement mon autoradio Hifivox à cassettes, parce qu'elle m'a envoyé un texto dans l'après-midi : "c'est pas le même Amir !!! celui que tu écoutes s'appelle Tamino et son album s'appelle Amir" c'est la fifille à son papa, ça. Sérieuse et appliquée dans toutes ses entreprises. C'est pas elle qu'on verrait animer un blog pour lutter contre la cyberdépendance.



la chronique de Télérama (capiteuse et belle à pleurer comme une femme qu'on aurait trop aimée)

Habibi, le single de l'album d'Amir qui s'appelle en vrai Tamino, veut dire "mon amour" en arabe. Si tu as déjà lu la chronique de Télérama, ce qui t'est habilement suggéré dans le paragraphe précédent, tu le sais déjà, mais peut-être fais-tu comme moi, tu te contentes de surfer sur les images, et pour le rédactionnel, tu glisses. Les mots, ce ne sont jamais que des mots, qui sont loin d'égaler en densité & intensité les choses qu'ils désignent. N'empêche melba qu'il ne faudrait pas confondre le Habibi d'Amir-Tamino avec celui de Craig Thompson, qu'on aime beaucoup aussi chez Télérama, mais on n'arrive pas à rentrer le livre (ma foi très épais car il fait 700 pages imprimées sur du papier 140 g) dans l'électrophone.

la chronique de Télérama sur le Habibi qui n'est pas dans le disque

et si tu veux voir Amir Tamino chanter Habibi en session privée, ça tombe bien, Télérama vient de racheter le Studio Harcourt, et propose pour moins de 99,99 € par mois un abonnement à sa playlist gratuite, bourrée à ras bord de jeunes gens ténébreux qui vont pas se gêner pour faire fructifier l'héritage de Jeff Buckley depuis qu'il s'est noyé dans l'Ontario, mais c'était peut-être le Missouri, à ta place je vérifierais, mais ça va malheureusement pas nous le ramener.

samedi 3 février 2018

Tuxedomoon - Suite En Sous-Sol & Short Stories (1986)


J'apprends ce matin la mort de Peter Principle, bassiste historique de Tuxedomoon, soudain, l'été dernier.
Snif. Arg. Merde. Fuck.
Dans cet ordre.
J'étais juste en train de remettre le nez dans ma collection de Maxi-45 tours des early eighties du groupe.
Que dire ?
Rien.
Ou alors "allez tous vous faire enculer", mais le chagrin m'égarerait, et puis ce serait un affront à mon jeune lectorat.
Et pour tout dire, une gageure.
N'est pas Tariq Ramadan qui veut.

Tariq, il aurait apprécié "Courante Marocaine" et "Sarabande En Bas De L'escalier", présentes sur ce double EP.
Me revient cette citation, puisque j'en suis farsi : "Le monde est l'endroit dont nous prouvons la réalité en y mourant". C'est ma blague préférée de Salman Rushdie dans les Versets Sataniques, qui aurait bien fait rire Peter, qui rigolait plus que sa musique, et qui n'était pas vraiment de ce monde, en tout cas jusqu’à ce qu’il y meure, et en tout cas again c'est pas avec la méthode à Dadi qu'il avait appris à jouer de la basse.
Ce week-end je devais amener ma fille à la Rochelle, pour la journée portes ouvertes de la Faculté de langues qui y est sise, vu qu’elle voudrait y poursuivre l’an prochain des études de coréen, alors je pense à un vieil album de Thiéfaine contenant une chanson dans laquelle les filles de la Rochelle ont attrapé le scorbut, et ce matin l'intéressée est présentement assise livide blafard dans son plumard, comme au jour de sa mort pompeusement parée, une bassine sur ses genoux depuis 3 jours; ce n'est pas le scorbut qu'elle a attrapé, mais la gastro.
Les filles de la Rochelle ont attrapé la gastro, ça peut pas être une chanson de Thiéfaine, bien qu'il y ait peut-être un filon à creuser pour rimeurs intrépides, genre les Charlots. Mais je crois bien qu'ils ont commencé à mourir aussi.
Ca fait trois jours qu’elle n’a rien bouffé, ça tombe bien elle se plaignait de s’empâter.
La météo est incertaine, et s’il faut rouler en ciré pour prévenir le gerbi, c’est pas pratique.
A chaque époque sa maladie de Lyme.
Pour ma part, je ne lyme plus tellement, privilège de l'âge, sans doute.
Je vais plutôt réécouter Tuxedomoon, ça sera le bouquet.

http://www.mediafire.com/file/4ijjrdy4d90e030/TXM_SSL.zip

vendredi 27 janvier 2017

Emiliana Torrini, The Colorist - The Colorist & Emiliana Torrini (2017)

Je découvre Emilíana Torrini par Kid Koala, qui m'appelle dans ma boite spam pour me prévenir qu'il vient de faire un truc avec elle.
https://kidkoala.bandcamp.com/album/music-to-draw-to-satellite-featuring-emil-ana-torrini


Première écoute : c'est épatant, et rudement relaxant.
KidKoala, jadis Ze King of square turntables, a visiblement trippé sur Steve Roach, ça l'a rendu zinzin, et il enferme Emilíana Torrini dans une cabine téléphonique jusqu'à ce qu'elle ponde des nouvelles chansons sur ses nappes d'ambient.
D'où les grésillements et la voix fortement compressée, la réception est mauvaise.

Il est indiqué en tout petit sur l’ordonnance que « This inaugural volume in the Music To Draw To series is Kid Koala's first non-sample-based record, instead using an array of synthesizers, keys, guitars, strings, turntables, and inventive recording techniques to portray this heartrending musical story about a couple separated by a mission to Mars. The output is over 72 atmospheric minutes of stardust settling like fresh snow over Kid Koala’s trove of turntables and sentiment. »
Ca évoque Lulu Rouge ou Massive Attack période Paradise Circus sous Tranxène 50 mg.

J'en reviens pas de savoir tant de choses d'un simple clic, sans lever mon Q du fauteuil.

Emilíana, fille d'un père italien restaurateur et d'une mère islandaise.

Je vous vois bien me demander sa biographie pipeautée, dans laquelle elle aurait exercé un  premier métier d'Otho-Rhino-Laryngololo sous le nom d'Emilieno Torrino avant de changer de sexe après avoir vu un film des soeurs Wachowski; il n'en est pas question.

Je la conseille comme une Bjork de substitution pour les gens qui ne supportent pas Bjork.

En fait le disque qui m'enthousiasme vraiment, c'est celui-ci :

http://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/the-colorist-emiliana-torrini/



J'ai un clip, mais pas de bandcamp.

dimanche 29 mai 2016

Véronique Vincent / Aksak Kaboul : Je pleure tout le temps (Covers & Reworks) (2016)

L'eusses-tu cru ?
Véronique Vincent était la chanteuse française du groupe bruxellois The Honeymoon Killers (alias Les tueurs de la lune de miel), et de Aksak Maboul (dans la mouture 1980-1981 du groupe).
Après s'être détournée de la scène musicale pendant de nombreuses années (durant lesquelles elle se consacre notamment à la peinture), Véronique Vincent revient avec Ex-Futur Album, qui paraît en octobre 2014 sous le nom de Véronique Vincent & Aksak Maboul. Il s'agit d'un album d'avant-pop (originellement prévu pour être le 3e opus d'Aksak Maboul) qu'elle avait composé et enregistré entre 1980 et 1983 avec Marc Hollander (fondateur de Crammed Discs).

Flavien Berger est un chanteur français né le 2 juillet 1987 à Paris. Artiste hybride mêlant électro et psychédélisme, Flavien Berger découvre la composition musicale sur sa Playstation 2 avec Music 2000. Né d'une famille de cinéaste, Flavien Berger s'est dirigé vers le design sonore dans une école de création industrielle. Il développera ses premières expérimentations avec d'autres étudiants en art, qui deviendront par la suite le collectif Sin et ira s'installer à Bruxelles. Ensemble, ils produisent des installations, des projets vidéo dont Flavien compose les bandes originales.

John Warsen a une connection Internet particulièrement pourrie en ce moment, ce qui lui interdit de dénicher de nouveaux talents autrement qu'à la radio. Ainsi, il découvre Flavien Berger alors qu'il ne cherchait même pas de remède à la mélancolie.

Tous trois sont des enfants chéris de la destinée.

samedi 26 mai 2012

Ashe Barrett #1 en direct live

A la demande d'un nombre premier et incalculable d'1 lecteur qui m'a gentiment signalé la disparition du fichier, je reposte le premier fascicule des aventures cultissimes d'Ashe Barrett.

A l'heure où chacun peut forger sa propre mythologie sur le Net, vaut-il mieux se mettre un doigt dans le culte que dans l'oeil ?

La question reste posée.



























dimanche 15 avril 2012

Les Beaux Livres de la Vache Qui Ouit : Les Insolitudes II - Vincent Hardy (1984)

Il y a sans doute chez Vincent Hardy, comme chez beaucoup d'autres z'humains, l'espoir toujours déçu mais resté vivace de trouver le secret du sens de la vie dans un vieux grimoire, et éventuellement de l'avoir écrit lui-même.
On sait que Blaise Pascal gardait à même la peau le manuscrit du texte qu'il avait écrit suite à la révélation mystique qu'il avait "reçue" après un accident de carrosse.

Dans la relecture que fait ici Vincent Hardy du fameux pari de Pascal, ou dans ses "textes du Sahib", il y a un peu de cette tentation de l'accès à une Vérité Véritablement Vraie, dynamitée de l'intérieur par une ironie minimaliste, car Vincent s'inscrit clairement dans la lignée des artistes maudits aux ailes brisées alors y peuvent même pas voler, tentation à laquelle succombera avec plus de succès public Bernard Werber dans l'Encyclopédie du Savoir relatif et absolu bien qu'elle soit un tissu de mensonges habilement stratifiés, et que Jacques Dartan poursuivra sa vie durant avec son Cours d'initiation à l'Orthologique.

On en trouve aussi d'autres occurrences ici ou là.

Jean-Luc Mélenchon lui-même n'est pas à l'abri, mais de mémoire, c'est Nietzsche qui a le mieux réussi à incarner la langue des prophètes avec son Zarathoustra.




vendredi 13 avril 2012

Les Beaux Livres de la Vache Qui Ouit : Les Insolitudes - Vincent Hardy (1984)


Au restau ouvrier du midi, pour je ne plus quelle raison sais, un collègue me tend son téléphone portable pour que j'y consulte la liste des services ou que je le compare avec le mien, qui date du Crétacé, mais c'est normal, j'ai demandé au vendeur un téléphone pour téléphoner seulement. 
Sur l'écran à cristaux solides de son concentré de technologie, produit phare de 80 millénaires d'hominisation, s'affiche l'icone d'un héros méconnu de BD que je reconnais entre Emile : Ashe Barrett.
Je m'étonne de ce retour du refoulé, perdu dans les limbes de l'inoubliable.
J'interroge mon collègue, prolo du pixel à peine trentenaire : comment connait-il ce personnage de BD issu d'un lointain passé et réservé à une élite aujourd'hui disparue de la surface de la planète ?
Il me regarde sans comprendre la portée de la question :
quand on a intégré le fait que 2 + 2 = 4, on oublie le nom de l'instituteur qui nous l'a inculqué.
Et me rétorque derechef que tout petit, déjà...
Je comprends que je n'en tirerai rien, il est acquis à la cause.
Le monde se divise en deux catégories, ceux qui connaissent Vincent Hardy, et ceux qui ne le connaissent pas encore.
Soufflé par la coincidence, je prends l'engagement de mettre en ligne ces trésors oubliés de Vincent Hardy que sont les premières versions de Ashe Barrett et des Insolitudes.

samedi 24 mars 2012

Les beaux livres de la vache qui lit : Ashe Barrett # 1



Tiens, puisqu'on en est à parler d'actualisation de potentiel, évoquons le cas Vincent Hardy.
Vincent Hardy ne finira sans doute jamais d'écrire la véritable histoire de Ashe Barrett.
Nous voilà donc éternels orphelins, on s'en doutait un peu, mais c'est l'occasion de se rappeler que le lien de l'attachement pend dans le vide.
C'est dommage, ça partait bien.
Vincent Hardy bénéficie de circonstances exténuantes, mais c'est pas une excuse.
Il vaut mieux faire envie que pitié, et à tout prendre, ne pas se préoccuper du regard des autres, à moins qu'on soit un tueur psychopathe dans le viseur d'un tireur d'élite du GIGN, mais il est alors bien tard pour refaire ses choix.
Les rares éléments biographiques collectés auprès de sources plus que douteuses ne permettent pas de reconstituer un parcours erratique, rendu d'autant plus malaisé que les vents karmiques soufflent assez fort à cette altitude où l'on tutoie les Géants de la Pensée Humaine.

Pour commencer, Vincent Hardy naît difficilement chez sa tante de Bujumbura, au Burundi, car sa mère avait dû s'absenter, prétextant des courses à faire, parce que ça mange beaucoup à cet âge-là.

Une des rares photos de Vincent Hardy bébé, entre son oncle et sa tante.

Plus tard, il est asséché émotionnellement sur le rivage de cette mère morte à marée basse, dont il apprend accidentellement qu'elle est décédée avant sa naissance, bien qu'elle ait tout fait pour lui cacher ce secret de famille.
Il est élevé à la force du poignet par un oncle incarné, rendu tétraplégique à la suite d'un bête saut dans une piscine vide, comme dans une célèbre chanson de Raoul Pitètre, oncle à qui il obéit dorénavrant au doigt, et surtout à l'oeil.



Quelques ouvrages écrits par son oncle, 
manifestement sous l'influence d'anti-inflammatoires périmés,
mais qu'est-ce que vous voulez, en Afrique on fait avec ce qu'on a, 
qui exerceront une forte influence sur le développement ultérieur de l'adolescent tourmenté.

Plus tard, il s'engage dans les commandos parachutistes, ce qui forgera sa personnalité de grand solitaire paranoïde, et donnera à son alter héros ce caractère décidé et risque-tout, surtout quand il s'agit de faire un choix erroné en situation d'urgence, don qui s'acquiert précocement et ne se perd que difficilement et presque par inadvertance, parce que même si on le laisse sur le siège à côté dans l'autobus 28 et qu'on fait mine de descendre à l'arrêt suivant, il se trouve toujours un Bon Samaritain pour vous faire remarquer que vous oubliez votre paquet, et tout est à refaire.
Plus tard encore on le retrouve inscrit à l’Institut Saint–Luc de Mons en section Arts Graphiques, et c'est difficile de comprendre pourquoi et comment, mais avec un coco comme ça vous imaginez bien que les contradictions inhérentes à l'être humain sont poussées dans leurs ultimes retranchements.
A la suite de quoi, et sans autre forme de procès, cette édition inédite dans le monde mondial, antérieure à l'album paru sous le titre "les 12 travaux d'Ashe Barrett" dans les années 8o chez Vents d'Ouest, est vendue à la main et sous le manteau sur le campus de Louvain-la-Neuve, ce qui n'est guère pratique, surtout quand la froidure condamne aux moufles pour éviter les engelures de poitrine, et on se l'arrache sans doute fort peu, vu sa teneur hermético-déroutante, pourtant indéniablement innovante et originale dans le domaine de la figuration narrative.
Encore plus tard  mais pas tout à fait le demain d'hier, une si belle aventure s'évanouit au milieu de nulle part comme le mirage d'un désert peut apparaitre au soiffard sur le plafond d'une oasis, alors que je ferais mieux de balayer la poutre que j'ai présentement empalée dans l'oeil de boeuf de ma porte.
L'Homme et Son Oeuvre inachevée retombent alors dans un oubli prématuré, et même Vincent Hardy a totalement perdu la mémoire de qui il était du temps d'Ashe Barrett, sauf s'il a revu entretemps le Angel Heart avec Mickey Rourke et que ça lui a provoqué une anamnèse (= amnésie de l'oubli), mais c'est statistiquement improbable.
Aujourd'hui, qui est enfin le demain d'hier et le hier de demain, il est illustrateur de livres pour enfants.

Voilà, vous savez tout ce que j'en sais, c'est à dire pas grand chose.
On peut redécouvrir avec une incrédulité croissante et une stupéfaction sur laquelle le temps n'a pas prise, l'enculé de sa race, le début de l'Oeuvre d'Ashe Barrett, sorte d'Homme Sans Qualités à la Robert Musil qui aurait fumé la moquette plus que de raison, et qui en subirait les conséquences dans un univers légèrement gauchi mais à forte présence policière, ce qui n'est pas plus paradoxal que le reste, tout en restant très attaché à sa crispation identitaire d'antihéros post-moderne rêvant d'aventure dans un monde où il est né un peu trop tard pour ça, bien qu'il soit doté d'une très riche vie intérieure, alors ça compense un peu.
http://bayfiles.com/file/4Y5t/NwG7f8/ashe_barrett_1.zip

http://bayfiles.com/file/5cnR/BEwPKY/AB2.zip

Qu'est-ce que j'oublie? ben de saluer dans l'allégresse et la dignité retrouvées là où on les avait laissées, la naissance de ce nouveau babylabel littéraire autoproduit, en souvenir des Editions Nallet-Boisrunvert, fruit d'une initiative privée de moyens mais dotée d'une mémoire de pachyderme et des clés du bureau pour pouvoir scanner sans nuire à la productivité de l'entreprise, alors que tant d'éditeurs indépendants et de libraires émérites ferment leurs portes après avoir mangé toute leur poussière.