La compile de Noël ? On se l'arrache. Mais du coup, après, y'en aura plus.
Et en plus, après l'avoir déballée, en fait y'a pas 5 CD de versions originales comme y disent sur la pochette, mais un seul, et que 23 titres dessus.
Et un habitué de ce blog, originaire de la petite ville de Pardessus-Le-Marché (pas très loin de Villeneuve-La-Vieille), nous le renvoie sans s'acquitter des frais de port, en nous signalant qu'en insérant le CD dans son ordinateur, celui-ci lui a proposé de lui installer CoWindoze_19, avec un fort accent russe.
Alors que François Fion vient juste de retrouver du travail en Russie.
Sauf ceux qui s'étaient pas fait vacciner, qui ont joué la carte du rock'n'roll et de l'imprudence, et qui se retrouvent en soins intensifs pour les fêtes, à surfer comme des oufs sur la cinquième vague, qui souffrent d’insuffisance respiratoire sévère, et dont les poumons sont l’organe qu’il faut assister en tout premier lieu.
Autant dire que pour ceux-là, le foie gras aura du mal à passer dans le goutte-à-goutte.
Inutile de préciser aussi que cette situation, où les poumons ne fournissent plus assez d’oxygène aux organes vitaux, nécessite généralement une ventilation artificielle avec l’utilisation de respirateur. Cette technique est lourde et invasive : elle nécessite d’endormir le patient, de l’intuber pour lui apporter mécaniquement de l’oxygène et de le changer régulièrement de position.
Dans ces conditions, il est difficile de prendre du plaisir à écouter la dernière compil de l'écurie Warsen. Sauf à apprécier de se faire intuber.
Comme quoi, compiler c'est vivoter, mais comploter, c'est guère mieux.
De plus, beaucoup de morceaux présents sur ce énième florilège warsenien ne semblent pas être des perdreaux de l'année tombés de la dernière pluie. Or, comme le dit le rédacteur du Monde à propos du nouveau Matrix Résurrections, "Les futurs du passé sont rarement prophétiques", sans que l'on puisse savoir si lui non plus ne serait pas un peu natif de Villeneuve-la-Vieille.
Le lien est dans les commentaires, si je mens je vais en enfer.
[Repost janvier 2017]
Depuis l'enfer (où entre parenthèses on met à profit le concept de ce réchauffement durable dont Nicolas Hulot ferait bien de s'inspirer au lieu de nous bassiner avec ses arguties), enfer où j'ai établi un campement provisoire et bientôt une colonie de peuplement avec mon pote Paul au Cambodgevieux poto Robert Fripp, je boude, durablement, et je vais continuer à exhumer de vieilles merdes fossiles jusqu'à ce que mes satiriques statistiques remontent sur mon autre blog.
Esprit de Charlie, es-tu là ?
Y peut pas répondre, il est aux cabinets.
Merci à Didier de m'avoir renvoyé les fichiers !
Je me rappelais très bien (mais confusément) les lui avoir envoyés, à l’époque où j’étais le Roi du grog…
Et je ne les avais pas archivés sur support physique, considérant un peu tôt que c’en était fini des supports physiques…
… non, je ne dévelpperai pas cet aspec, sinon jeu vé ancor écrir tou gogol…
Quand j'étais petit, on n'avait que les livres pour geeker.
C'était avant l'invention du VHS.
Et d'Internet.
Alors, je lisais.
Comme une brute.
Plus tard, ça m'a passé.
Avec l'invention du VHS.
Et d'Internet.
Suite à mon arrêt brutal d’internénette, ça m’a libéré du temps de cerveau disponible, et je me suis rué avec enthousiasme vers une overdose raisonnée de séries, à raison d'un ou deux épisodes par soir.
J’en télécharge toujours plus que je n’en regarde, je pourrais sans doute écrire un petit précis de psychopathologie du téléchargement illégal, mais ça ressemble à pas mal d'autres addictions, et puis j’ai tout aussi brutalement arrêté d’écrire.
Et pourquoi je me fais suer le burnous à engranger et mater des films et des séries en bravant la loi, au mépris du droit du travail et des cotisations retraite des artistes, au lieu de me payer un abonnement Netflix à 9,99 € ?
Ben déjà je suis à la campagne, j'ai pas assez de mégas pour recevoir la télé par la box.
Et je crois que si l'abondance rassasie, la surabondance de Netflix m'écoeurerait.
En plus j'aurais l'impression de regarder la télé.
Et puis, ce qui me scotche c'est que tout ça soit passé par mon fil de téléphone, au nez et à la barbe des douaniers Rousseau. Sans que les postières me regardent par le trou de l'écouteur, comme dans cette vieille rengaine de Thiéfaine.
Après les trois saisons de Fargo, après la saison 3 de Twin Peaks (assez inconfortable, il faut bien le dire), je viens de regarder à nouveau la saison 1 de Légion.
6 mois après ma première vision, je n'avais conservé aucun souvenir du fond de l'affaire, tellement j'avais été subjugué par l'esthétique.
C'est vrai que depuis ma lobotomie préfrontale, ma mémoire n'est plus ce qu'elle était, mais le récit de Noah Hawley est aussi expressément confus.
C'est pour mieux nous embobiner, et puis nous rembobiner après.
En tout cas, c'est vrai que Légion, je ne m'en lasse pas.
Je me demande si après la saison 1 de Légion, je ne vais pas regarder la saison 1 de Légion.
Regarder Légion, c’est comme tirer le Yi King.
Tout y reste ouvert à toutes les interprétations.
Après ça, je reverrai avec plaisir la saison 1 de Légion American Gods, tout aussi pyrotechnique mais un peu plus légère dans ses implications, plus fictionnelles que métaphoriques.
Mais ça se bouscule un peu au portillon.
J'ai regardé la saison 1 de Handmaid's Tale (je me rends compte que je regarderais n'importe quoi avec Elisabeth Moss) puis, mal conseillé par le Monde des Séries, la saison 1 de Tin Star (Tim Roth est bien, les paysages de l'Alberta sont très beaux, mais le scénario est un peu débile), j'ai attaqué la saison 3 de Rick et Morty, mais la dérision me fatigue. Bien qu'à partir de l'épisode 6, ça redevient drôle.
J'ai fait une pause en regardant quelques films classiques non vus, Les enfants du paradis, Les chiens de paille, des films qui manquaient à ma culture, des fois ça fait du bien de ne pas s'embarquer dans 10 fois 52 minutes avant de savoir si c'est bien.
Est-ce que ça m'a rendu moins con ? oui et non.
J'ai eu de bonnes expansions de conscience en regardant Black Mirror, Deadwood, Shameless, Bron, The Killing, The State, The Booth At The End, Name Dropping (cette série n'existe pas, c'est juste un commentaire).
Piquerai-je du nez devant The Deuce, Le bureau des légendes, Real Humans, Philip K Dick’s Electric Dreams ?
455 séries ont été diffusées aux Etats-Unis en 2016.
Si c'est un pic de production, il est impossible à éponger de mon côté du pipeline.
C'est moins intense que la méditation, lire des livres, ou une bonne conversation entre amis qui tourne à la rixe à fleurets plus ou moins mouchetés, mais on passe parfois de bons moments.
Comme j'en avais marre de mater tout seul, j'ai récemment réussi à embarquer ma femme dans la S01 de Top of the Lake, mais je sens que je vais le regretter tellement elle va trouver ça grave (en fait je voulais voir la saison 2, et la 1 date de 5 ans, donc fallait rafraichir cette foutue mémoire) et j'attaquerais bien Electric Dreams, si entretemps je ne me lance pas dans Mindhunter, la série produite par David Fincher sur les serial killers des années 60, qui ne vont sans doute pas changer grand chose à ma vie.
Surtout que y a la saison 3 de Mr Robot qui vient de démarrer. La 1 était insoumise et la 2 hallucinatoire.
Et on trouve déjà les volumes 3 et 4 de sa musique profondément névrotique au bas de cet article.
C'est à peine croyable.
Du coup, y'a des soirs où je fais relâche, et où je reprends Jérusalem, le roman d'Alan Moore.
C’est vraiment du costaud.
A partir de la page 400, les chapitres décrivent les actions d’un seul personnage en continu, c’est déstabilisant, on n’était pas habitué. On recule pour vérifier que c’est bien la suite du chapitre précédent, mais oui. Et ça devient assez jubilatoire, alors qu’avant c’était un peu compliqué de jubiler.
Le problème c’est que pour atteindre la page 400, c’est comme pour obtenir des résultats de la méditation de pleine concierge, faut mouliner.
Et pendant que je me détoxais d'Internet, j'apprends que 80% des insectes ont disparu et que Macron a supprimé l'ISF.
Allez, cyber-kenavo. Bon, au départ je voulais dire du mal de Robert Fripp. Ca sera pour la prochaine fois. A moins que d'ici là, je reprenne internénette.
C'est déjà le temps de ranger les souvenirs de l'année écroulée.
Pas de bêtisier des meilleures blagues de Bachar, des pires compiles de dark ambient, des plus mauvais films de zombies sud-coréens.
Que du bon.
D'ailleurs j'ai pas encore eu le temps de les regarder, les meilleures vidéos de 2016 selon saint Viméo.
Ni d'écouter les meilleures chansons de 2016 selon saint Gramophone.
Et j'hésite sur ce que je vais m'offrir comme cadeau de fin damnée.
Les coffrets Crisebox sont tout aussi inusables qu'en 2012.
Problème de choix, problème de riche.
"J'ai peut-être eu plus de plaisir dans mes amours, en finissant par cette compile baisée, que vous n'en aurez jamais dans les vôtres, en commençant tout au moins par là".
Confessions d'un Mellow Man à une routière Roturière de Ruisseau
Jean-Jacques Rousseau
Des trouvailles comme s'il en pleuvait dans les arbres
pour cette compilation recomposée des Trans Muzs Rennaises, dont vous êtes maintenant familiers.
Suite cryptique en sous-sol du billet d'hyènes d'hier.
Comme dirait Rick Degen, caché dans ce dessein, ivre mort à en faire pâlir les poissons violants sur le pont du Charles De Gaulle :
Et toi, fantôme de Matt Johnson, où te c-a-c-h-e-s-t-u, mmh ? Et ton corps disloqué Hante-t-il l'archipel que peuplent les sirènes ?
Toi qui fus l'auteur de "Sweet Bird of Truth", sur le meilleur album de rock du monde de la semaine, qu'on ne peut même pas visionner sur Youtube ?
Pas de ça chez nous.
Alors on se rabat sur Infected.
On finit toujours par se rabattre sur notre second choix, c'est ça le drachme.
On devrait pas faire de compromis avec soi m'aime.
Ca nous gruge.
Donc, Infected, ok.
Mais quand même, c'est pas la même.
Je me vois pas demander à Jésus "Infect me with your love".
Y'a des limites.
Alors, je me tourne vers mon gang de limiers & succubes détrousseurs de charognes, qui ont tôt fait de me ramener le fichier du darknet.
Après quoi je n'ai plus qu'à l'encoder, et lui faire passer la frontière sous une fausse usurpation d'identité non nominative, pour ne pas éveiller les soupçons du Ministère du Blasphème et du Download®.
Et hop !
And the bloody lyrics : Arabia, Arabia, Arabia 6 o'clock in the mornin' I'm the last person in this plane still awake Y'know, I can almost smell the blood washin' against the shores Of this lands that can't forget it's past Oh, the wind that carries this plane Is the wind of change, heavensent an' hellbent Over the mountain tops we go Just like all the other G.I. Joes, ee-ay-ee-ay-adios This is your captain calling, with an urgent warning We're above the Gulf of Arabia, our altitude is falling An' I can't hold her up, there's no time for thinking All hands on deck, this bird is sinking Across the beaches an' cranes, rivers an' trains All the money I've made, bodies I've maimed Time was when I seemed to know Just like any other G.I. Joe Should I cry like a baby, die like a man? While all the planets go to war, start joining hands Oh, what a heaven, what a hell You know there's nothing can be done in the whole wide world Arabia I don't know what's wrong or right I'm just a regular guy with bottled up insides I ain't ever been to church or believed in Jesus Christ But I'm praying that God's with you when you die This is your captain calling, with an urgent warning We're above the Gulf of Arabia, our altitude is falling And I can't hold her up, there's no time for thinking All hands on deck, this bird is sinking Arabia, Arabia, Arabia
Je n'en disconviens pleutre :
A'nouar, mais en plus elle ça date de 1986, le Pirée devant nous.
Quand j'aurai 5 minutes, j'enregistrerai une version karaoké avec mes poules, furieusement tendance.
Quoi ?
Qu'acousticai-je ?
Encore une compile pour ma femme ?
Je dois vraiment avoir quelque chose à me faire pardonner.
Mais quoi ?
La photo de sa vieille chatte pleine de poussière ?
Bon, d'accord, j'avoue que c'était assez malvenu, mais à part les couillons qui s'égarent sur mon blog au lieu d'élever leurs gosses dans le respect des enseignements du Bouddha, who gives a fuck ?
Ma compile lui a plu, je suis content.
Peut-être avez-vous déjà reçu ou allez-vous recevoir dans les prochains jours une incitation à signer une pétition de soutien à Emmanuel Giboulot, un viticulteur menacé de prison pour avoir refusé de traiter sa vigne avec un pesticide chimique.
Noble cause s'il en est, elle m'a été transmise par une personne au-dessus de tout soupçon (par ailleurs peu encline à colporter des pets fantômes et autres bruits dénués de fondement) et je l'ai relayée en toute bonne foi au peu d'amis qu'il me reste sur Internet.
On s'est fait couillonner.
Par un certain Augustin de Livois, propulseur de la pétition; encore un que la malhonnêté n'étouffe pas, tant pis pour lui.
Heureusement que parmi les infortunés destinataires de ce chain mail, il s'en est trouvé un pour aller plus loin que la traditionnelle vérification sur Hoaxbuster.
Voici ce qu'il m'écrit :
Sherlock et le mystère des canines pointues
Augustin de Livois est un jeune lobbyiste. Il a 32 ans et les canines pointues.
Il a d'abord travaillé en 2007 comme consultant pour le cabinet français de conseil en affaires publiques et politiques FairValue Corporate puis il a monté sa propre boîte depuis 4 ans. Très régulièrement, on voit passer des pétitions avec son nom associé à celui d'un "Collectif de Défense" ou "Institut de protection" quelconque qui tourne autour de la santé naturelle, médecine douce, etc. Toutes ces pétitions, qui fonctionnent sur le principe de la chaine de lettres et ont parfois reçu plus d'un million de signatures, ont été remarquées pour véhiculer des informations au mieux fort approximatives, au pire complètement fausses : ça a été le cas d'une pétition sur les compléments alimentaires, une autre sur l'eau du robinet prétendue contenir un produit qui était en vérité interdit en France depuis 2003, une "interdiction des plantes" qui était un changement des conditions de mise sur le marché, etc.
Dans notre cas, il existe bien ici un Emmanuel Giboulot, mais on lit dans le tract : "En dehors de quelques réactions isolées, personne ne s'est exprimé publiquement pour défendre Emmanuel Giboulot." C'est assez curieux qu'on compte pour du beurre les nombreux partis politiques, organisations, syndicats qui le défendent, dont les plus importants sont Greenpeace, Europe Ecologie Les Verts, La Confédération paysanne, NPA, Attac, etc. comme on peut le lire sur l'appel à manifestation sur le site de la Confédération paysanne :
Sur ce, Augustin de Livois débarque et il crée une page sur Facebook pour Emmanuel Giboulot. Il récupère le mouvement existant en faisant croire qu'il chapeaute et représente officiellement les organisations ci-dessus et il crée une chaine demandant à signer la pétition "officielle" de soutien. Laquelle pétition, plutôt que de se trouver comme d'habitude sur un site de pétitions en ligne, se trouve sur son propre site. Ca lui permettra de récupérer les adresses et les emails. Quant au site, pourri et qui semble hébergé en Pologne, il a été entièrement remanié juste pour l'occasion, tous les autres contenus ayant été récemment supprimés (on retrouve encore les liens sur Google).
Mais c'est là que l'histoire devient rigolote. L'adresse bruxelloise de l'IPSN est probablement pipeau : celle enregistrée par whois est "120 Boulevard Raspail, Paris" et le mail d'Augustin de Livois à educationeurope.eu. Or quand on cherche sur Google et sur StreetView, on se rend compte que cette adresse correspond à SOS Education, une association de mouvance catho-extrême-droite, qualifiée de "groupuscule malfaisant se cachant sous une étiquette", qui a été épinglée pour avoir fait des chaines de mail massives à partir de la liste d'adresses du mouvement quasi-sectaire "Avenir de la Culture"...
Moralité de l'histoire : ne fais jamais ce qu'on te dit de faire dans une chaîne de mails, hi hi ! ;-)
Bref, vous l'aurez compris, si la moitié de la planète crève de faim tandis que l'autre agonise de désinformation, Augustin de Livois est un bien triste sire.
Message perso à Gugusse, si tu nous lis :
Tu trembles, carcasse, mais tu tremblerais bien davantage si tu savais où je vais te mener !
Et ta tête irait comme un gant au bout de ma pique, si je n'étais non-violent.
La vérité ne triomphe jamais, mais ses ennemis finissent toujours par mourir.
Maigre consolation.
Et y en a-t-il un parmi vous qui puisse se charger de transmettre ces infos à Hoaxbuster ? parce qu'on dirait pas comme ça, mais j'ai un peu les mains prises par ailleurs.
Heu... attendez, si ça se trouve, Hoaxbuster appartient à Augustin de Livois !
__________________
[Edit] un nouveau message de Sherlock :
Ben en fait, c'est pas tout à fait un hoax : c'est la réutilisation d'une vrai info... mais le but réel n'est pas celui annoncé. On peut seulement se douter que cette "pétition" ne sera jamais envoyée à personne. Soit dit en passant, je me demande bien dans quel coin de la nature sont envoyées toutes ces prétendues "pétitions" en général : je viens de parcourir le "feuilleton des pétitions" de l'Assemblée nationale depuis 2007, il y en a relativement peu, quelque chose comme 32 en 5 ans. Bien sûr, on ne trouve aucune des pétitions d'Augustin de Livois, ni celle contre les conflits d'intérêt dans la santé, ni celle contre l'eau du robinet, ni celle contre les tiques, etc.
Augustin de Livois est mentionné au moins deux fois sur Hoaxbuster pour d'autres pétitions par chaines de mails. Soit on fait remarquer que les infos sont au mieux très approximatives, soit personne n'en voit l'intérêt. Il y a l'intox de l'eau du robinet ; la seconde est bien plus intéressante : il intervient pour une association Pollinis de défense des pauvres petites abeilles ; elle est étonnamment inconnue des apiculteurs : http://www.hoaxbuster.com/forum/pollinis-et-ipsn et l'on découvre peu à peu qu'elle est super chelou : l'association a été créée juste avant la pétition ; le nom de domaine a été acheté par le gérant d'une entreprise de gestion de fichiers et gestion de levées de dons, aussi gérant d'une autre entreprise spécialisée en net marketing.
Autre chose qui a été remarquée sur les pétitions d'Augustin de Livois : des paragraphes hors sujet contenant des infos de type publicitaire. La pétition sur la prétendue interdiction des compléments alimentaires associe certains produits aux slogans "carburant de l'étudiant", "efficace dès le premier jour". Même procédé dans la "pétition" d'aide au viticulteur puisqu'on a un hors sujet sur l'efficacité de certains produits et procédés naturels.
Pour finir, dans l'URL d'une des pétitions, je vois les tags utm_campaign, utm_source. Ces tags sont utilisés par Google Analytics lorsqu'on crée une campagne de pub : "lorsque vous payez des campagnes publicitaires (AdWords ou autres), vous souhaitez savoir si elles sont efficaces, en termes de visiteurs attirés sur votre site et de dépenses réalisées par ces derniers". Donc le but des campagnes est à la fois : de constituer un gros fichier d'adresses de personnes sensibles au vert ; de glisser des messages de pub/lobbying dans des textes à marketing viral, sans doute pour une boîte de naturopathie/phytothérapie ; d'identifier et de mesurer les meilleures sources de marketing viral.
Voilà, je pense qu'on a le fin mot de l'affaire et que l'enquête est finie. :)