Depuis sa victoire aux Eurockéennes jusqu'au dimanche 7 juillet inclus, Jordan Bardella vient tous les soirs chanter "Le cul de la patronne" de Ricet Barrier (dans la version enregistrée par La Rallonge en 2015 reproduite ci-dessus) sous les fenêtres du palais de l'Elysée, pour bien faire comprendre à Brigitte Macron que le règne de son Napoléon IV de mari touche à sa fin et que y'a pas que les carottes qui soient râpées. Ca se croit malin, à c't'âge-là. A croire qu'il n'a jamais entendu parler de l'article 16 (à 16' dans la vidéo ci-dessous, mais je ne me lasse jamais d'écouter l'historien Johann Chapoutot et j'ai déroulé tout le bobinot)
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lundi 1 juillet 2024
jeudi 16 mai 2024
Vivre et mourir à Berlin
Le tourisme noir, appelé aussi tourisme sombre, tourisme morbide, tourisme macabre, thanatourisme ou nécrotourisme, est une forme controversée de tourisme qui consiste à organiser la visite payante de lieux étroitement associés à la mort, à la souffrance ou à des catastrophes (par ce fait, on parle également de tourisme de catastrophe).
Pour les fans de dark tourism, Berlin est une destination idéale.
La ville est chargée d'histoire. Elle en dégouline par tous les trous.
Il y a par exemple le musée de la Gestapo, malicieusement appelé Topographie de la Terreur
- celui de la Stasi, la police secrète de l'Allemagne de l'Est
- le musée juif est gratuit (même si vous avez un prépuce)
...et tant d'autres ! Le musée d'art moderne situé dans l'ancienne gare de Hambourg abrite des horreurs indicibles, attestant s'il en était besoin de la mort cérébrale de l'art depuis au moins le surréalisme, sinon Picasso.
La ville offre des occasions sans nombre d'évoquer et de se lamenter sur les charniers dont elle fut le lieu, le témoin et l'acteur (selon les périodes, rien qu'au XXème siècle, ça a charclé sa mère). Pour les déclinistes qui n'aiment rien tant que geindre sur la morbidité inhérente à la civilisation contemporaine, c'est que du bonheur. Mais il y a pire : la résilience dont Berlin a fait preuve. La vie semble avoir gagné son combat contre la mort et la déréliction. Sans doute momentanément, car rien ne dure, mais quand même, c'est impressionnant; les Allemands ont fait un gros travail sur leur passé, la mémoire et les cicatrices de la guerre, de l’holocauste et de la partition de la ville entre 1961 et 1989 sont présentes partout, mais en open data, et de façon très saine et transparente (je n'aime pas trop ce mot et le concept qu'il désigne, sali par des publicitaires de la communication politique.)
L'aménagement urbain est exemplaire, les transports en commun prodigieux d'efficience, les espaces verts innombrables, et de regarder comment cohabitent Turcs, Vietnamiens, Congolais et Berlinois de souche fait un peu rêver sur le vivre-ensemble : ils interagissent dans le respect mutuel, la tolérance et le souci de l’autre, à tous les coins de rue. Aucune agressivité, et nous n'avons perçu nulle trace de ce sentiment de communautarisme exacerbé et excédé qu’on trouve en France. Au retour, les témoignages de Français ayant vécu sur place convergent, avec la même lueur d'envie dans le regard.
Les Allemands semblent avoir réussi ce que les Français ont raté : l’intégration heureuse de leurs minorités ethniques et culturelles.
Peut-être que j’idéalise, et que l’herbe est toujours plus verte dans le champ du voisin ? En huit jours, même en étant allé m'encanailler en tramway dans les banlieues reculées de Berlin-Est, je n'ai pas pu tout voir.
Et ici comme ailleurs, la montée de l'extrême-droite inquiète, mais il y a quand même à Berlin un art de vivre ensemble qui fait réfléchir les touristes …
...et la soirée diapos :
c'est au pied du mur qu'on voit le mur... je n'ai pas pu emporter en souvenir ce petit bout resté intact tout près du site Topographie de la Terreur |
La gare centrale (HauptBahnhof) fut un lieu d'émerveillement architectural. |
je me sens obligé d'apporter la preuve d'achat de la gratuité du jüdisches museum : mon billet d'entrée pour l'expo. |
Un camping car est-allemand des années 50. Facile à retrouver sur le parking. |
Une galerie commerciale luxueuse et totalement déserte en pleine journée. |
Le Berliner Dom a connu des jours meilleurs. |
Devant chaque immeuble où vivaient des Juifs qui furent raflés par les nazis, les pavés s'ornent de petites plaques qui rappellent les noms, date de naissance et lieu de mort des infortunés.. |
Merci à ma compagne (Brunhilde Warsen) pour m'avoir fait lire ces deux livres,
sans lesquels rien n'aurait été possible.
J'ai même pas pu foutre le feu au Reichstag, il était en travaux |
Pour aller plus loin :
|
dimanche 21 avril 2024
[REPOST] Compilation : Le massacre du printemps (2022)
Bonsoir à touffes et à troutes.
Je voulais rompre mon sépulcral silence à l'occasion de mon passage en CDI à plein temps, j'aurais sorti un nouveau florilège musical à compte d'auteur que j'aurais malicieusement appelé le sacre du plein temps, on se serait bien amusés, mais les négociations salariales ont capoté au dernier moment et l'affaire est remise à plus tard, avant ma retraite je l'espère, bien que l'espoir ne soit pas un steak.
Par contre, cette nuit aux Etats-Unis une nouvelle aide à l’Ukraine (qui permet d'acheter plein de steaks) vient d'être adoptée par la Chambre des représentants, après six mois de blocage. Le texte prévoit 60,8 milliards (57 milliards d’euros) pour venir en aide à Kiev dans sa lutte contre la Russie.
Par voie de conséquence, il est temps de préparer un nouveau Massacre du printemps.
Les gentils Ukrainiens vont pouvoir s'acheter des cartouches pour tuer les méchants Russes, bien qu'au bout de deux ans de tueries, et les nuits de terreur, en attendant la bombe qui, comme Madeleine, n'arrive pas, alors bien sûr, Guy Béart chantait "Jamais je ne m'intéresse / A la bombe vengeresse / Qui un jour f 'ra tout sauter/ On ne nous soigne jamais assez" (Le matin je m'éveille en chantant) mais il n'était ni gazaoui ni ukrainien. C'est pourquoi je n'ai pas inclus sa ritournelle dans ma compil.
Et sur le terrain ça doit être assez moche, on a beau croire pouvoir distinguer Bons et Méchants à l'oeil nu grâce au moyen mémotechnique imaginé par Saint Desproges : "l'ennemi est bête : il croit que l'ennemi, c'est nous", et que nul n'est censé ignorer de quel côté gît la bonne cause, deux kils de rouge au côté droit et un peu à court de munitions.
Faut-il alors fêter cette nouvelle aide à l'Ukraine, malgré notre opposition viscérale à toute forme de guerre, et bien que la conscription coercitive des deux belligérants rende le conflit confus, et émousse l'enthousiasme des appelés ?
Quand la guerre dure trop longtemps, tout le monde s'épuise, devient dingue, et finit par perdre toute humanité, tout le monde sait ça.
J'ai donc discrètement célébré tout cela en réécoutant la compilation "Vladimir P.'s House Music (2022)" confectionnée au début de l'invasion de l'Ukraine, sans oublier le bonus des pistes si bien cachées que j'ai eu du mal à les déterrer
Elle fonctionne tout aussi bien pour évoquer Poutine ou Zelenski, car on y trouve par exemple la chanson " La rue des lilas " :
Je vous le dis, je vous le dis, je vous le disQue maudite soit la guerreMaudits les chars, les fusils, les combatsJe m’éteins dans la rue des LilasCar la guerre c’est un massacreDe gens qui ne se connaissent pasAu profit de gens qui toujours se connaissent
C'est pas pour me vanter, mais je trouve ce florilège très chouette, en attendant de finaliser le sacre du plein temps.
A part ça, je bricole un peu par ici,
mais chut, je ne suis au courant de rien.
[EDIT]
Après la compile, s'il vous reste encore un peu de place pour le dessert, vous pouvez vous enfiler le film russe de 1985 "Requiem pour un massacre" qui raconte l'épouvantable odyssée d'un jeune garçon biélorusse qui quitte sa mère et ses deux petites sœurs pour s'engager chez des partisans et bouter le nazi hors de Biélorussie. C'est affreux-affreux. J'aurais pas fait pire.
jeudi 7 septembre 2023
Asaf & Tomer Hanuka & Lavie Boaz - The Divine (2015)
Ca fait longtemps que je n'ai pas été étonné par une bédé (à part La Bibliomule de Cordoue de Lupano et Chemineau).
Voici donc un fac-similé cybernétique de "The Divine", récit fantastique et guerrier délivré par un trio d'auteurs israéliens qui a bénéficié d'une version française chez Dargaud, et pour ne pas leur faire d'ombre nous ne passerons que la version originale en américain.
Tout ce qu'on peut avoir à en savoir en cas d'interro-surprise et sans se faire divulgâcher la figure tient finalement en peu de lignes :
https://www.planetebd.com/bd/dargaud/le-divin/-/25196.html#fil
L'argument de base de l'œuvre est emprunté à l'édition française :
mais on peut noter que dans la version originale,
la photo était en couleur et la mise en page un peu plus racée,
c'est ça la classe américaine, on l'a ou pas.
Quelques illustrations des frères Tanuka, qui parsèment l'album.
Les frères Tanuka, c'est les jumeaux Bogdanov de la BD,
en tout cas ceux qu'on croisait dans la Lucha Libre de Jerry Frissen,
mais en mieux, et surtout en moins morts.
et l'album en V.O., sans autre forme de procès :
Merci à un collègue amateur d'articles funéraires caverneux et oubliés pour la fourniture du fichier. Les frères Hanuka, qui se prononcent peut-être comme Hanoucca, la fête juive des lumières, ont chacun leur blog, bien qu'ils ne soient pas des Frères Ennemis, dont l'un des deux a mystérieusement disparu en 1984, je sais pas si c'était le Big Brother, mais on ne l'a jamais retrouvé. S'il est chez vous, merci de le ramener au journal, qui transmettra.
Idem si vous retrouvez une émission de "Pas de panique" de Claude Villers incluant "les aventures d'Adolf, le petit peintre viennois" que votre grand-mère aurait enregistré par miracle en 1973 sur cassette ferrochrome.
et sinon, The Divine, c'est comment ?
ben c'est comme ça.
mardi 15 mars 2022
La gloire de Hara Kiri (2013)
Il est dommage que les scanneurs et uploadeurs qui ont retrouvé des vieux Hara Kiri dans la cave de l'oncle Georges(1)(voir article précédent) n'aient pas mis la main sur un trésor de guerre d'avant-guerre plus conséquent portant sur la première décennie du journal, avant l'auto-radicalisation de l'équipe, suite aux nombreux procès intentés par les marques commerciales pour diffamation. Les fausses publicités naissantes de Gébé, les dessins de Fred ou de Topor faisaient de ce Hara Kiri première manière une revue de choix pour les esprits curieux.
On retrouvera de belles pièces de cette première période du journal dans La gloire de Hara Kiri, édité chez Glénat.
https://www.glenat.com/humour-glenat-bd/la-gloire-de-hara-kiri-9782723498432
les blagues d'Eros et Thanatos |
Les couvertures de Fred |
Campagne d'aversion du tabac, par Topor. What else ? |
Gébé, le surréaliste. |
L'oncle Georges n'est tellement pas raciste qu'il lisait Hara Kiri et Charlie Hebdo. |
(1) l'oncle Georges a rejoint les partisans ukrainiens après avoir enfourné dans sa 405
- l'extension TomTom « Pays de l’Est » en promo cette semaine à 141,99€(indispensable pour trouver Kiyv après avoir quitté la Pologne par la RD 208)
- le vieux fusil légué par Robert Enrico qu'il avait planqué au cellier pour pas que les gosses le trouvent
- la boite de cartouches cachée derrière le meuble à chaussures fait à la main
- un thermos de café
- la doudoune des sports d'hiver
- un plein de gasoil
et en avant, comme avant, avec AC/DC dans l'autoradio.
Respect, au moins pour l'idée de donner du sens à sa life en l'offrant à des nécessiteux, en attendant la prévisible désillusion, quand il constatera qu'il n'a pas l'endurance des Ukrainiens à vivre sans eau, sans électricité, sans vivres, avec juste une Kalash enrayée et les chars qui se rapprochent de l'immeuble éventré où il s'est abrité pour refaire son bandage, tandis qu'il entend le pouls monstrueux de la guerre battre dans le ciel écarlate, par vent favorable, comme dans une nouvelle d’Edgar Poe.
Pour ma part, j'essaye d'être à la hauteur, émotionnellement, et de ne pas glisser vers mes postures habituelles d’évitement. Si on ne va pas combattre à leur côté, on leur doit au moins ça, aux Ukrainien.n.e.s.
Comme le dit Serge Halimi dans le Monde diplomatique, « C'est très difficile de résister en ce moment au courant de la propagande quand, en Europe comme aux États-Unis, l'information semble n'avoir plus qu'un objectif : non pas informer, mais mobiliser le plus possible l’opinion publique. »
Et où sont Les Nouveaux Satiristes, les enfants naturels et légitimes de Hara Kiri, qui pourraient rire de la Guerre aux Portes de l'Europe comme ils riaient avant-hier de la famine au Biafra ou de la Guerre des Six Jours ?
Les Nouveaux Satiristes, ben ils ont commencé à imaginer une nouvelle série de canulars téléphoniques, dans la lignée de ceux de Francis Blanche ou de Jean-Yves Lafesse, mais pour l'instant ça ne les fait pas rire. Et ils en ont un peu plein le cul de vivre des moments historiques, comme disait l'autre. Ce qui les fait ricaner jaune, par contre, c'est la blague de Houellebecq, qui a réglé son compte à l’humour il y a bien des lustres :
"On dit souvent que les Anglais ont développé des qualités de sang froid et de réserve, une manière aussi d'envisager les évènements de la vie - y compris les plus tragiques- avec humour. C'est assez vrai; c'est complètement idiot de leur part. L'humour ne sauve pas; l'humour ne sert en définitive à peu près à rien. On peut envisager les évènements de la vie avec humour pendant des années, dans certains cas on peut adopter une attitude humoristique pratiquement jusqu'à la fin; mais en définitive la vie vous brise le cœur. Quelles que soient les qualités de courage, de sang froid et d'humour qu'on a pu développer tout au long de sa vie, on finit toujours par avoir le cœur brisé. Alors, on arrête de rire. Au bout du compte il n'y a plus que la solitude, le froid et le silence. Au bout du compte, il n'y a plus que la mort."
Sacré Michou. Dans le temps, aux Inrockuptibles y disaient qu'il fallait déstaliniser le Houellebecquistan. La formule était drôle, mais je n'avais rien compris à l'article. Tant qu'ils n'envisagent pas de dénazifier l'Ukraine, tout ne peut qu'aller mieux.
Les Nouveaux Satiristes font des gifs de boomers, mais ça ne les console ni des gifs, ni des boomers. |
Un nouveau satiriste essayant de faire croire qu'il a un compte twitter et qu'il sait s'en servir. |
samedi 5 mars 2022
Francis Lalanne - Le Champignon nucléaire (1981)
Il n’y a pas plus anxiogène, même pour des Princes de l’inquiétude, que de regarder ces pauvres Ukrainiens se faire massacrer. Même en leur envoyant des sous par le truchement des ONG pour financer l'achat (à prix discount dans les parapharmacies qui auraient pu rester ouvertes après le passage des bombardiers à basse altitude) de sparadrap et de mercurochrome, suite aux échardes récoltées dans le pouce gauche et autres petits bobos de la vie auxquels on s'expose après avoir pris sa maison sur la tête et un obus dans sa blanquette.
Enfin, si, ce qui se profile d'encore plus anxiogène, c’est le chantage au nucléaire - destruction des infrastructures civiles au risque calculé d’un Tchernobyl 2 encore mieux que le 1, « dissuasion » du nucléaire militaire par la menace de l’utiliser et la crainte de l’embrasement généralisé conséquent. Qui a parlé « d’équilibre de la terreur » ? Pour l'instant, elle est unilatérale.
En 2010, Poutine disait qu’il irait buter les terroristes tchétchènes jusque dans les chiottes, on découvre aujourd’hui que le terroriste, c’est celui qui le dit qui y est.
Et ça ne date pas d'hier, comme le documntaire " Poutine - Le retour de l'ours dans la danse" le montre.
ça m’a rafraichi sur Vladimir, mais ça ne m’a pas remonté le moral.
Ils font une journée spéciale guerre en Ukraine aujourd’hui à partir de 13h15, à éviter si votre tension excède déjà 14/9. Une chance supplémentaire de mourir surinformé pour les autres. Je vais aller au marché acheter des huitres, tiens. Tant qu’il en reste.
Pour l'instant, pas beaucoup de volontaires pour aller nettoyer les cagoinces à Moscou.
Et si on parachutait Francis Lalanne et son champignon nucléaire sur le Kremlin, après l'avoir fait monter à bord d'un Alligator 427 sous un fallacieux prétexte ?
Les conspirationnistes sont fragiles, crédules, et prompts à se laisser embobiner. Francis, pardon d'avance, dieu sait que je t'ai aimé quand on était jeunes toi et moi, mais là tu trouverais une utilité sociale kolossale, et la notion de chanteur engagé prendrait tout son sens. Et on ferait d'une pierre deux coups.
Sinon, j'ai un nouveau copain croisé à vélo cette semaine qui serait d'accord pour y aller, l'ennui c'est qu'il est en 2D sur une cabane du bord de Sèvre.
(vertus auxquelles on a bien sûr consacré des bibliothèques entières)
jeudi 3 mars 2022
Vladimir P.'s House Music_Hidden Tracks (2022)
Chacun réagit à l'agression de l'Ukraine à la hauteur de ses moyens. Puisque L’OTAN va parachuter 200 000 promesses de soutien, pour ma part j'ajoute 3 titres à mon florilège Vladimir P.'s House Music.
http://jesuisunetombe.blogspot.com/2022/02/vladimir-ps-house-music-2022.htmlAprès avoir envoyé hier une poignée de roubles à la Croix Rouge, malgré la modestie de mes revenus, ces titres se sont imposés à moi, et quasi-bousculés dans l'antichambre de ma conscience pour intégrer la compilation de soutien sortie samedi dernier.
- "Kalashnikov" par Goran Bregović, issu de la bande-son de Underground, le film de Kusturica qui relate le parcours de résistants clandestins enfermés dans une cave, depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu'aux années 1990. A partir du destin croisé de deux amis, Marko et Blacky, depuis la résistance contre les nazis jusqu’aux milices serbes de Mladic en passant par les sommets de l’appareil d’Etat titiste, Underground trace une parabole sur l’histoire de la Yougoslavie de 1941 à 1991, un tourbillon allégorique qui sécrète de multiples questions, quelques réponses et beaucoup de confusion.
Qu’est-ce que cela fait d’avoir grandi dans un pays qui n’existe plus ? Que faire de son encombrant fardeau de nostalgie ? Qu’est-ce que l’Histoire, comment s’écrit-elle, quels sont ses rapports avec l’idéologie ? Dans le couple Histoire/Idéologie, comment le cinéma et les images tiennent-ils la chandelle ? Comment les résistants d’hier se transforment-ils en salauds d’aujourd’hui et vice versa ?
https://www.lesinrocks.com/cinema/underground-2-99341-25-10-1995/La polémique "Underground" avec l'indispensable BHL qui n'avait même pas vu le film avant de hurler "à l'assassin! "
http://www.kustu.com/w2/fr:polemique#le ... henri_levyToutes les musiques écrites par Goran Bregović pour les films de Kusturica sont magnifiques. On a surtout entendu celles de Arizona Dream, mais il faudra revenir sur les autres, ainsi que sur sa carrière post-cinéma.
- "Chérie c'est la guerre" par Sanseverino : on dirait qu'il vient de voir le Underground de Kusturica et qu'il en fait un palimpseste chanté :
c'était sur cet album, oui madame. |
Des punks à chiens en limousine traversent la campagne de Serbie
De vieux dirigeants yougoslaves leur jettent des hosties
Ils ont le visage de Tito et le corps de Françoise Sagan
Mais ils ressemblent à s'y méprendre à Michel Blanc
Un vieil empereur en porte-jarretelles, la fiole de poppers à la main
Parle à sa cour des privilèges et leur dit "C'est pour demain !"
Et puis là, c'est la déferlante. Des vagues de haine xénophobe
Commencent à dévaster l'Europe et puis après, c'est tout le globe
Chérie, c'est la guerre !
C'est rare de voir Sanseverino partir sur une inspiration surréaliste, souvent ça tourne à vide, et je suis le premier à le déplorer. Là, il y a un petit côté Garcia Marquez, il faut en profiter, ça durera pas aussi longtemps que la guerre les impôts.
- "Alligators 427" par Hubert-Félix Thiéfaine : les joyeux débuts du prophète auto-proclamé de l'Apocalypse Permanente et Inoxydable, qui ne fut jamais meilleur que dans cette funèbre et effroyable ritournelle propre à enterrer tous les effondrologues sous les gravats passés, présents et futurs.
Quelqu'un a prétendu sur Internet que Alligator 427 était le nom de code de l’armée américaine pour désigner les bombes nucléaires utilisées au Japon en 1945, mais je ne retrouve rien sur ce fait pseudo-historique, surtout depuis que Russia Today n'est plus accessible en ligne. Je pense qu'il a confondu avec "Arigato 427", qui était l'indicatif qu'il fallait composer sur les vieux téléphone à cadran dans la sous-préfecture de Kyoto pour joindre l'opératrice afin qu'elle vous passe le 22 à Asnières, et ce n'est pas très grave. En faisant des recherches sur cette chanson, j'apprends que c'est la terreur du cancer qui l'a inspirée à Hubert-Félix, cancer qui s'est révélé ensuite n'être qu'une carence en vitamines liée à la malnutrition, parce que le début de sa carrière fut peu nourrissant.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alligators_427Heureusement que « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux. Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots », comme nous le disait Alfred de Musset en sortant du Palace, et Hubert Félix ne tarda pas à accéder au rang de Prince de l'Inquiétude et à succomber aux charmes d'une alimentation riche en protéines grâce au relatif succès de ses requiems pour flippés.
samedi 26 février 2022
Vladimir P.'s House Music (2022)
« Concernant ses valeurs fondamentales, jusqu’à quel point un individu préfère-t-il mourir plutôt que de faire des compromis et vivre ? Des millions de gens, à l’époque contemporaine, ont été confrontés à la décision de savoir si, pour sauver leur vie, ils seraient ou non disposés à trahir leurs amis ou leurs proches, à complaire à un dictateur, à vivre en esclavage ou à préférer l’exil. Les nations et les sociétés ont parfois à prendre collectivement des décisions similaires. Toutes ces décisions impliquent des paris sur l’avenir, faute de la certitude que la perpétuation de certaines valeurs conduise à l’échec ni leur préservation au succès. (..) Parmi les cinq petits pays d’Europe de l’Est confrontés à la puissance irrésistible des armées russes, les Estoniens, les Lettons et les Lituaniens ont renoncé à leur indépendance en 1939 sans combattre, alors que les Finlandais se sont battus en 1939-1940 et ont sauvegardé leur indépendance ; les Hongrois, eux, se sont battus en 1956 et ils ont été défaits. Qui d’entre nous peut dire quel pays a été plus sage et qui aurait pu prévoir à l’avance que seuls les Finlandais gagneraient leur pari ? »
Jared Diamond. « Effondrement. Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie » (2005)
jeudi 3 février 2022
Sylvain GirO & le chant de la griffe - La rue des lilas (2019)
L'avant-guerre, c'est maintenant : en prélude discret au conflit Russie/Ukraine, que je ne souhaite pas voir éclore mais qui s'annonce un peu incontournable dans les gazettes, John Warsen te propose ce soir deux expériences subjectives de la guerre conventionnelle, expériences antagonistes mais souvent complémentaires, à une époque où l'on pourrait se contenter de se combattre mollement via les drones Amazon de Jeff Bezos :
- "Quand un soldat ", le point de vue du soldat, donc, écrit par Francis Lemarque en 1951 ou 52, le wiki a la mémoire qui flanche concernant la date exacte, mais restitue finement le contexte, parce que des chansons antimilitaristes interprétées par Yves Montand en pleine guerre d'Indochine, ça le fait moyen.
la photo du disque a été prise par un reporter de guerre, juste avant qu'il se fasse sauter la rondelle. |
Quand un soldat est le précuseur du Déserteur de Boris Vian sorti en 1954, enfin quand je dis "sorti"' c'est une façon de parler puisque les deux chansons seront interdites de diffusion à la radio jusqu'en 1955.
Francis Lemarque recevra tardivement le grand prix de la Chanson française de l'Académie Charles-Cros des mains de Jack Lang en 1981, et sera encore plus tardivement nommé chevalier de la Légion d'honneur, ce qui a certainement réduit d'autant son espérance de vie.
- "La rue des lilas" évoque le point de vue du civil, qui sort lui aussi rarement grandi du conflit, écrit et interprété par Sylvain GirO (2019) qui chante les horreurs de la guerre comme s'il y était.
lundi 16 novembre 2015
[Repost] Heldon : Stand by + Electronique Guerrilla (1974/1979)
Et voilà.
C'est bien joli de jouer les Cassandre en dénonçant la paille dans l'oeil des djihadistes en passant sous silence la poutre que l'on a dans le slip.
N'empêche qu'avec toutes vos conneries + les miennes, il refait un temps à écouter du Heldon.
http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2009/02/heldon-electronique-guerilla-1974.html
http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2009/02/heldon-stand-by-1979.html
2 disques pénibles et introuvables pour le prix d'un !
C'est bien joli de jouer les Cassandre en dénonçant la paille dans l'oeil des djihadistes en passant sous silence la poutre que l'on a dans le slip.
N'empêche qu'avec toutes vos conneries + les miennes, il refait un temps à écouter du Heldon.
http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2009/02/heldon-electronique-guerilla-1974.html
http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2009/02/heldon-stand-by-1979.html
2 disques pénibles et introuvables pour le prix d'un !
jeudi 12 juin 2014
mercredi 11 juin 2014
Pourquoi De Gaulle refusa-t-il toujours de commémorer le débarquement du 6 juin ?
J'en apprends de belles.
En plus, mon seul échappattoire aux commémorations du 6 juin a consisté à me plonger dans un énorme roman soi-disant de science-fiction, qui conte en fait les pérégrinations de voyageurs temporels hagards et égarés, voire carrément coincés pendant le Blitz à Londres, roman relativement ennuyeux pour les amateurs de SF, bien que sans doute passionnant pour les amateurs d'Histoire, qui en général méprisent plus ou moins cordialement la SF.
Heureusement, par association d'idées je me rappelle que Neal Stephenson, dont les romans ne sont plus traduits depuis 2001, à tel point que je me demande s'il écrit encore de la SF, devait voir publiée une de ses arlésiennes, et ô joie, apparemment, oui, et le tome 1 fait 1136 pages.
Sans nul doute la lecture de l'été.
[Edit] : lassé des aléas du réseau goutte à goutte, j'ai acheté hier soir 60 m de tuyau poreux pour arroser mon potager d'un simple click, et je n'ai pu résister à la curiosité d'aller voir si l'ouvrage récemment promu au rang d'obscur objet du désir (malgré des avis défavorables découverts postérieurement) était disponible au Leclerc Culturel qui jouxte le Monsieur Bricolage de la zone commerciale de Basse-Goulaine, qui ressemble à s'y méprendre à celle de Billings, Montana, en plus humble.
Il y était, mais ce n'est que le tome 1, qui fait dont la moitié des pages annoncées. En plus la manutentionnaire du Leclerc s'était trompée, elle l'avait étiqueté "les mémoires de Chirac", et j'y gagnais 9 euros.
Hélas, le code barre erroné fut dépisté par la caissière.
Le tome 2 sortira en août.
Mauvais feeling que ça sorte chez Sonatine et sous l'étiquette cyber-thriller, mais bon, qui ne risque rien reste devant son ordi.
[Edit] : lassé des aléas du réseau goutte à goutte, j'ai acheté hier soir 60 m de tuyau poreux pour arroser mon potager d'un simple click, et je n'ai pu résister à la curiosité d'aller voir si l'ouvrage récemment promu au rang d'obscur objet du désir (malgré des avis défavorables découverts postérieurement) était disponible au Leclerc Culturel qui jouxte le Monsieur Bricolage de la zone commerciale de Basse-Goulaine, qui ressemble à s'y méprendre à celle de Billings, Montana, en plus humble.
Il y était, mais ce n'est que le tome 1, qui fait dont la moitié des pages annoncées. En plus la manutentionnaire du Leclerc s'était trompée, elle l'avait étiqueté "les mémoires de Chirac", et j'y gagnais 9 euros.
Hélas, le code barre erroné fut dépisté par la caissière.
Le tome 2 sortira en août.
Mauvais feeling que ça sorte chez Sonatine et sous l'étiquette cyber-thriller, mais bon, qui ne risque rien reste devant son ordi.
dimanche 17 février 2013
[ Repost ] Music for the Swiss Alps - 2009
http://hydrogencafe.blogspot.com/2009/06/music-for-swiss-alps.html
http://www.mediafire.com/?nd5ekvy1ai1jmno
Le mec faisait de bons mixes ambients (à faire ricaner tous vos collègues de bureau) avant d'être plaqué par sa cop's et de freezer son blog, tel un vulgaire dommage collatéral, en frémissant d'une rage impuissante, jurant mais un peu tard qu'on ne l'y planerait plus.
Ses mixes ne sont plus en ligne, mais j'en ai déterré un à la cave, et comme il mettait une scrupulosité maniaque, à l'instar de beaucoup de bloggueurs de fond, à donner les ingrédients de sa confiture, on peut faire ici d'heureuses et mélancoliques trouvailles.
http://www.mediafire.com/?nd5ekvy1ai1jmno
lundi 27 février 2012
[ Repost ] Edmonds XII (12) - John Warsen, 2008
Ressorti de mon frigo hyper-secret et d'une actualité intemporelle et néanmoins brûlante, enrichi de quelques hyperliens et maquillé en voiture neuve, cet article a pris moins de rides que moi, bien que je désenvahisse la Pologne à vitesse petit vé.
Evidemment, si le malaise n’était que musical, on s’abstiendrait d’écouter des disques qui procurent inoportunément l’impression que le train est passé sans qu’on soit monté dedans, (cf posts précédents) et d’ailleurs où pouvait-il bien aller, surtout si notre besoin de s’emplir de musiques nouvelles évoque d’autres besoins plus anciens, et qu’on sait déjà par expérience que le trou à remplir est sans fond, et se dire (sans le faire) que tant qu’à ressasser, autant ressasser des mantras, ils sont là pour ça à condition d’y mettre du coeur à l’ouvrage. Mais bon, sur un blog consacré à l’auto-addiction®, quand on a épuisé le sujet on peut bien passer un peu de musique, ça finira bien par ramener au Sujet, épuisé. Un peu comme le cinéma, la musique et ses personnages hauts en couleur procurent des plaisirs de substitution à tous ceux dont l’emploi de bureau ne comble guère les besoins d’aventure. ET pourquoi la musique ? c’est aussi un monde d’où le doute est banni, ma perception m’informe immédiatement sur mes goûts et mes dégoûts, je n’ai que des certitudes. De là à croire que partager ses certitudes est enrichissant… c’est comme le gars qui lit la presse d’opinion pour être conforté dans les siennes, ça tourne un peu en rond, mirontaine mironton.
Imaginons donc que je me la joue “aspirant-au-buzz musical se poussant du coude dans sa sphère d’influence réduite à lui-même” et que je me fasse l’avocat du démon du téléchargement; moins évident que les filles d’hier, parce que c’est compliqué de mettre un mp3 en ligne sur un blog du Monde, qui réduirait ma logorrhée à la portion qu’on grute; ayant néanmoins retrouvé le goût de la curiosité pour la chose sonore (pour cause de symptôme baladeur, et parce que j’ai toujours été un gros consommateur de musique, cet espace qui s’ouvre à l’intérieur de l’autre sans le recouper) je tombe récemment dans le bureau d’un collègue sur une obscure compilation d’artistes ayant participé il y a quelques années aux Transmusicales de Rennes, festival réputé à juste titre pour défricher de nouveaux territoires. Et qu’est-ce qui accroche mon oreille, mmh ? un groupe disparu, un disque introuvable (le groupe s’appelle Sweet back et le disque Amok, et le temps que je comprenne les implications il est déjà trop tard pour s’esclaffer) que je me procure donc par des voies licencieuses, et ô surprise, c’est pas comme dans les compils des Inrocks quand le seul morceau potable, celui qui justement était sur la compile, vous a fait acheter une daube pleine d’hormones, là tout l’album est du même tonneau. On dirait des sessions instrumentales inédites de Morphine période “Cure for Pain“. Hallelouia, merci ô démon du téléchargement.
Une bien belle pochette de Pif le Chien Andalou.
Quelques jours de diète sonore font d’ailleurs remonter à la limite du champ perceptif de vieilles rengaines : Johnny Rotten période Sex Pistols ou Howard Devoto période Magazine, ou encore quelques années plus tard les juifs ashkénazes de Minimal Compact et leur cold wave existentialiste, tous figés/empaillés dans la splendeur primordiale du nihilisme adolescent et jubilatoire, qu’on revisite comme dans un musée, puis qu’on combat avec des antibiotiques à large spectre : faux prêcheurs farceurs d’Alabama 3, ambient-dub de Bill Laswell, qui n’a jamais eu un jeu de basse extraordinaire, mais qui s’est toujours retrouvé au centre de collectifs hallucinants, et c’est peut-être ça la Sagesse, de savoir bien s’entourer, et qui a joué avec tellement d’avant- gardes expérimentales, qui vont du total planant au trash-jazz-métal en passant par une palette de styles musicaux étonnants, dont certains qu’il a inventés lui-même, qu’on se demande quand il a trouvé le temps de dormir, d’aller pisser et d’épouser la chanteuse éthiopienne Ejigayehu Shibabaw (gasp !), lui qui est à la musique moderne frappadingue ce que Steve Roach est au new-age mou du genou : le nouveau Balzac, et je n’en reviens toujours pas de découvrir des allumés qui passent leurs nuits à faire partager leur passion, certes au mépris des droits d’auteur, mais c’est quand même moins prévisible et plus audiovisuel que mes lancinances et rotomontades d’ex-futur rock critic… ceci dit, si je perds mon temps à écrire cet article en faisant comme si je voulais en venir quelque part, alors qu’il serait si simple de mettre en ligne l’intégrale de King Crimson remixant Gérard Manset et tout le monde verrait de quoi il retourne, il est normal qu’en retour je tente de vous faire perdre le votre, je veux dire, c’est humain… bon c’est vrai que je connais aussi des mecs qui mettent à la disposition de leurs frêres affamés leurs collections persos de photos de cul sur des serveurs plus ou moins accessibles, et qu’à une époque tant d’admirable philantropie me scotchait grave à mon écran, me mettant la larme à l’oeil et la goutte au nez… mais aujourd’hui je trouve ça moins élégant que de proposer de la musique en ligne, surtout si elle est très difficilement accessible ailleurs, alors que les robinets à porno sont omniprésents, et diffusent à l’envi leur totalitarisme soft (selon l’expression de Baudrillard) ou hard (selon la tronche défaite de ceux qui ploient sous son joug.)
Après tant d’excès et de rapines sonores, on se surprend à rêver la nuit de gens malhonnètes et de ruelles non éclairées, dans lesquelles on n’ose s’aventurer parce qu’on se doute bien que ce qui nous y guette tapi n’a rien du comité de quartier. Les souvenirs soit-disant personnels deviennent plus précis mais moins accablants qu’on croyait. Si on réussit momentanément à refaire un film tragique à partir du stock mémoriel, l’instant d’après on n’y croit plus, et puis qu’est ce que ça sera dans 20 ans si on n’essaye pas de changer de disque, même en ayant pris la mesure de l’inertie du navire, de moins en moins maniable au fur et à mesure qu’il accomplit son trajet vers sa destination finale et inconnue, ses cales emplies d’un amer bitume ?
“cause the righteous truth is there aint nothin worse than some fool lyin on some third world beach in spandex psychadelic trousers smokin damn dope, pretendin he gettin conciousness expansion, I want conciousness expansion I go to my local tabernacle and I sing!
Alabama 3 “Ain’t Goin’ To Goa” (1997)
Commentaires
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Rédigé par: flopinette | le 30 janvier 2008 à 13:02|
à la première écoute, ça me rappelle plus Vangelis que Roach… et les sons synthétiques m’en semblent bien naïfs…mais vu ce que j’écoute en ce moment, je me rappelle que quand je buvais beaucoup de mezcal je trouvais que la tequila c’était de la flotte… et que quand je trouve quelque chose cucul, j’ai intérèt à gratter pour voir s’il n’y aurait pas une vraie émotion derrière.
Rédigé par: john | le 30 janvier 2008 à 16:26| Alerter
Ce que j’aime surtout chez lui c’est son violon synthétique qui a une texture sonore très intéressante (et qui est l’élément principal de Dreamtime Return 1-6).
Rédigé par: flopinette | le 31 janvier 2008 à 09:29| Alerter
http://music-share.blogspot.com/2008/01/3-laswell-ambient.html
Rédigé par: john warsen | le 31 janvier 2008 à 10:45|
Rédigé par: flopinette | le 31 janvier 2008 à 14:33| Alerter