C'est pas Dieu possible qu'un disque si plaisant soit affligé d'une pochette si laide. Le cas échéant, ça ne serait pas la première fois.
Gérard Manjoué du Blouz nous dit de ce disque :
"I think this is slightly better than Vol. 1, though I rarely listen all the way through either of them all at once, instead picking and choosing songs as I feel like it. Some of the interpretations here work really well ("Too Sick to Pray", "Speed of the Sound of Loneliness", "Sad-Eyed Lady of the Lowlands"), and some less so ("Woke Up This Morning", "U Don't Dans 2 Tekno Anymore"), but in general, both volumes make for a nice change of pace for an Alabama 3 fan" et je ne peux qu'opiner du chef.
Après ces nouveaux arrangements folk, country, blues des plus grands succès déjà anciens du collectif, la carrière d'Alabama 3 s'égare sans Lazare dans des impasses et des redites moins-disantes. Puis l'entropie les dévitalise, avant de leur imposer le silence, comme elle le fera à nous tous. J'ai hâte.
Jusqu'à ce jour de 2019 où Jake Black, plus connu sous le nom du Révérend D. Wayne Love, Premier Ministre de l'Eglise Presleyterienne d'Elvis Le Divin, nous quitta pour un monde meilleur.
A moins qu'il soit maintenant dans un trou.
Et qu’est-ce qu’un trou ?
Au sortir d’une réunion AA, un ami bedeau s’était approché de moi avec son air de ne pas y toucher et m’avait posé cette devinette, avant de me murmurer d’un air égrillard « Un trou, c’est une absence, entouré de présence ». Puis il s’était enfui en ricanant de sa trouvaille.
C'était peut-être bien le fantôme du Révérend D. Wayne Love.
Va savoir, avant d'y aller voir par toi-même.