J'ai été gentil : je vous ai laissé du temps
pour digérer chacun des envois précédents
consacrés à David Byrne et son oeuvre au noir.
Et bien c'est terminé. No more mister nice guy.
La gentillesse est désormais un luxe hors de portée.
L'empire de la bienveillance s'est effondré.
La maison ne fait plus crédit.
Le disque que vous tenez entre vos mains tremblantes mais virtuelles est la contribution de David Byrne à ce spectacle de Bob Wilson, dont nous ignorons à l'heure où nous mettons sous presse (les difficultés à éditer la version papier expliquent que cet article se retrouve souvent encarté au milieu du prochain Télérama) s'il a réellement eu lieu dans un truc un peu mythique qu'on appelait "les années 80" avant la Grande Confinature.
Néanmoins, ayant vécu pendant 35 ans en bonne intelligence avec cet album cuivré et chatoyant sans éprouver le moindre désagrément avant d'entendre parler du spectacle attenant en faisant des recherches pour mettre un peu de salades autour de mon bifteck, je vais tenter de continuer. Je crois que le plus dur est fait.
- une critique élogieuse dans la langue de J'expire :
https://pitchfork.com/reviews/albums/10870-the-knee-plays/
- les lyrics des chansons, pour nos amis fétichistes du signifié parmi lesquels j'ai la fierté de me compter :
http://kneeplays.com/album/tracks/index.shtml#top
- En 1988, David Byrne interprète quelques chansons de la bande-son du spectacle mort-né, devant un parterre d'étudiants arty, chauves d'avoir dû attendre si longtemps pour n'y comprendre que pouic.
https://www.youtube.com/watch?v=zV7HYSVoPoE
- le disque, enrichi de 8 tracks inédites lors de la remasterisation 2007 hyper-collector
https://www.mediafire.com/file/jsglwe9f5ks2jzm/DB_TKP.zip/file
La pochette originale du disque, beaucoup plus commerciale. |