jeudi 6 avril 2023
King Crimson - The Midnight Special (1973)
jeudi 17 février 2022
McDonald And Giles - McDonald And Giles (1970)
Un album prophétique à plus d'un titre (Le disque en comptait cinq, et ils l'étaient tous) |
Prophétique, on vous dit. Quel est le mot que vous comprenez pas dans "prophétique" ? |
un fragment pas du tout passéiste de la pochette du disque |
Elle est fraiche ma nécro :
https://www.rythmes-croises.org/ian-mcdonald-un-birdman-sest-envole-dans-le-vent/
de bien chouettes chroniques sur le disque incriminé (disponibles partout sauf en Crimée)- en français
https://classicrock80.wordpress.com/2022/02/13/mcdonald-and-giles-mcdonald-and-giles-1970/
- english spoken
https://presentingmyrecordcollection.blogspot.com/2020/04/mcdonald-and-giles-mcdonald-and-giles.html
http://jivetimerecords.com/2018/08/mcdonald-and-giles-mcdonald-and-giles-island-1970/
https://basilios.wordpress.com/2006/05/01/mcdonald-and-giles-mcdonald-and-giles-1970/
https://jazzrocksoul.com/artists/mcdonald-and-giles/
- l'album sur youtube pour goûter si ça sent bon et de quoi ça parle
https://www.youtube.com/watch?v=LMff9CM7yPU
hors collection et sur devis :- Pourquoi y-a-t-il quelque chose au lieu de rien ?
https://www.youtube.com/watch?v=zORUUqJd81M
21 façons de rester en paix
https://thework.fr/21-manieres-de-rester-en-paix-selon-byron-katie/
non mais sans blague.
dimanche 13 juin 2021
Liquid Tension Experiment 1 (1998)
Le stagiaire de France 3 commence à accorder le Chapman Stick, au moins 8 heures avant le concert |
Baygon rouge, bleu et jaune, les trois font la paire (de 1981 à 1984) mais déchainent l'enthousiasme plus au début qu'à la fin. Comme moi avec ma femme. |
Je ne regarderai pas la saison 2, parce que les humains y sont beaucoup plus cons que les robots, et c'est un peu déprimant. En plus ceux qui jouent le mieux sont ceux qui jouent les plus cons. |
mercredi 24 juin 2020
Monty Frippon's Flying Circus
L'équipe d'origine, sans Terry Gilliam, excusé pour raisons de dessin animé en papier découpé à finir. |
Robert ne tarde donc pas à quitter le collectif; il est remplacé au pied levé par Boris Johnson, séduit par l'opportunité de donner libre cours à son talent d'improvisateur.
L'heure est au flower power, tout le monde se déchaine et se lâche, ça ne rigole pas.
On a retrouvé Terry Gilliam, et on a chopé Boris en prime. Time. |
D'ici là, surtout, ne pas rire.
Ça pourrait compter.
En 1969, tous les coups sont permis pour ne pas montrer qu'on rigole. |
Robert dans sa célèbre imitation de Mister Magoo juste avant l'invention des opticiens mutualistes. |
Un jeune lecteur mélomane et préretraité, qui est aussi un ami, tantôt réel et tantôt imaginaire, selon les fluctuations de mon automédication, m'envoie un article d'un de ces tabloïds à scandale anglais dont il me sait friand, et dans lequel Robert est à nouveau impliqué, m'assimilant au passage à une sorte d'éditeur de contenus agrégeant le meilleur de Closer, Gala et Voici dans le Landerneau interlope du rock progressif. Ça fait toujours plaisir d'être reconnu à sa vraie valeur.
Le secret du jeu de guitare si particulier de Robert |
Comme dans ce vieux sketch remis au goût du jour, dont nous avons retrouvé le script, car nous ne comprenions pas tout, un peu comme dans celui avec le perroquet mort.
http://montypython.50webs.com/scripts/Life_of_Brian/10.htm
Ce qui n'est guère étonnant, car nous apprîmes l'anglais dans les pochettes des disques de groupes de rock progressif essentiellement instrumentaux.
C'est ainsi qu'à la lecture du récit de réclusion de Robert « in lockdown with his wife of 34 years » nous crûmes comprendre que sa femme était âgée de 34 ans, et nous nous dîmes, sacré Robert, il en a une perfecte paire ! Moi, quand j'en ai eu trois d'une paire parfaite, je suis allé me faire enlever la surnuméraire chez l'urologue.
Las, nous finîmes par nous rendre à l'évidence : Toyah Wilcox est née en 58, ce qui lui donne un an de plus que ma femme, et ils sont mariés depuis 34 ans, car il y a une différence entre woman et wife. Mais les voir danser le jerk dans leur cuisine, c’est grand. Et ça fait du bien de voir des vieux, amoureux, que ça n’envoie pas en réanimation.
En abeilles, ils sont immenses.
La promesse de ne pas rigoler, faite à Greg Lake sur son lit de mort, semble bien loin.
C’est pas dans l’oeil qu’il va lui mettre sa corne, à maman, c’est sûr. Je vais regarder sur amazon si je ne trouve pas le même déguisement, pour changer un peu des parades amoureuses que je faisais tantôt avec mon vieux masque de Cthulhu, sans doute moins attractif, même après l'avoir enduit de phéromones. Enfin, si elle attend la fin du Boléro, elle a encore le temps de se réfugier aux toilettes et d’appeler les secours par le vasistas. Genre, après ça si on se réenchante pas au quotidien, on est des gros nazes, bons pour la contamination. De toutes façons, j’ai réfléchi, ça ne m’aurait rien rapporté karmiquement de me moquer de Robert. Je l’ai déjà beaucoup fait.
2021
Faut-il imprudemment reconfiner un couple déconfiné ?
Un commentateur remarque sobrement : The guy in the back smiled, that can't be Robert Fripp.
Mais il dit ça par jalousie, après avoir perdu contre Bob à la barbichette.
Le clip de Chapiron évoque un peu l’esthétique des films profondément humanistes de ce farceur de Gaspar Noé, avant de basculer vers un onirisme de bon aloi sur le thème « si nous vivions tout nus, nous ne pourrions plus prétendre être ce que nous ne sommes pas, car les corps ne mentent pas » enfin c’est moi qui choisis d’y voir ça, si ça se trouve le scénario parle d’autre chose, ou le clip est juste un tract un peu léché de la CGT-nudistes du Cap d’Agde.
2666
L'année où se situe le best-seller de Roberto Bolaño est aussi celle où le message de Robert "surtout ne jamais rire tant que la partie de barbichette n'est pas finie" a été totalement subverti et vidé de sa substance, tout est à refaire.
Mais c'est pas grave : flottant dans l'espace au large de cette bonne vieille Gaïa, un foetus angélique interplanétaire sorti tout droit du final imbitable de 2001, l'Odyssée de l'Espace, attend son heure pour une nouvelle incarnation. Et qui sait, pour reformer King Crimson.
mardi 10 avril 2018
Fission Trip - Volumn One (2005)
- Michael Clay and Ernie Myers both from the excellent band Hands.
- Adrian Belew, Mel Collins and Ian Wallace, all from King Crimson as you know.
Fission Trip sound approximately as if the old KING CRIMSON were resurrected in the recent years, adapting a few of the modern trends and pushing their vintage style in more contemporary paths, even if the personal touch of HANDS is apparent through the listening as well.The sound is dominated by the nostalgic KING CRIMSON pyrotechnics, featuring light Hammond organ, challenging guitar parts with a sinister character and plenty of unexpected twists via Collins dominant sax moves, while the majority of the album follows obvious jazzy lines on sax and piano.The mood is almost dark and often very atmospheric with slight psychedelic overtones, but there are also parts with a more relaxed and pleasant climate, especially when vocals and synthesizers enter the scene.The band soundwise has been well transported into the recent era with strong melodic themes and smooth synth-based instrumentals among the aforementioned inspirations, although the robotic guitar work of Belew will prevent the listener from easily getting out of some familiar KING CRIMSON atmospheres.The later tracks feature also evident influences from early YES with complex songwriting and multi-parted vocals.Overall this work is very balanced with a pronounced jazzy flavor and the music remains complex yet often harmonic throughout, even if it's far from the outstanding works of the band's branch supergroups.
The band recorded one album in 2005 called Volume One.
Hopes for a second album have faded away because of Ian Wallace's death in 2007, but who knows....
http://rockalbumsfree14.blogspot.fr/2016/07/fission-trip-volume-one-2005-mp3-320.html
jeudi 5 avril 2018
King Crimson - Sailors' Tales 3 : Islands (2017)
Le Ministère du Blasphème et du Download m'a fait retirer les fichiers vite fait.
Alors que parait une édition - monstrueuse à plus d'un titre - en 27 CD couvrant la période 70_72 et les pires souvenirs des crimsonophiles les plus avertis (albums In the Wake of Poseidon et Lizard, sortes de bâtards bancals sortis entre In the Court et Islands), voici l'occasion d'éviter le cadeau de Noël qui fâche en plein mois d'avril.
Si j'étais psychanalyste j'ironiserais sur ces pauvres collectionneurs qui passent leur vie à courir après l'album maudit qui leur manque, et le jour où ils le trouvent leur vie et foutue, sauf les collectionneurs de King Crimson puisque leur maison de disques actuelle ne cesse d'inonder depuis des années un marché qui va rétrécissant avec la disparition progressive des fans les plus acharnés, des versions "40eme anniversaire", "fonds de tiroirs sans fond" et autres "tous les concerts de 72 dont vous ignoriez l'existence et vous ne vous en portiez pas plus mal". C'est pas leur vie qui est foutue c'est leur porte-monnaie.
Je n'ai pas écouté les 27 CD, j'ai mes limites, mais le CD 3, qui comprend l'album original remixé par Fripp et Wilson, agrémenté de quelques prises alternatives, est pas mal.
On va voir combien de temps il reste en ligne.
http://www.mediafire.com/file/1ic5dqkay5f7b9h/KC_ST%283%29.zip
L'article le plus pléthorique du thuriféraire de KC le plus incurable est ici :
https://www.allaboutjazz.com/sailors-tales-1970-1972-king-crimson-panegyric-recordings-review-by-john-kelman.php
samedi 11 novembre 2017
King Crimsomne, Soldes d'automne (1969 - 2017)
J'ai toujours eu cet air coincé, constipé, limite sadique-anal, mais mon jeu de guitare décalé, dissonant, distordu, m’a rendu célèbre parmi les pénibles.
Qui ça intéresse d'être de retour en 1973, pour toujours et à jamais, à part Warsen ?
notre avis :
David Cross and Robert Fripp : Starless Starlight (2015)
https://davidcross.bandcamp.com/track/starless-starlight-loops-radio-edit
notre avis :
bien joué : le mythique violoniste de KC canal historique croise l'archet avec l'indéboulonnable Obersturmführer du 7ème Reich pour une passe d'armes au cours de laquelle 8 versions de Starless sont froidement exécutées d'un comprimé de Xanax dans la nuxque.
Idéal pour signaler l'heure du coucher en maison de retraite.
King Crimson – Rehearsals & Blows : May-November 1983 (2016)
http://exystence.net/blog/2016/04/16/king-crimson-rehearsals-blows-may-november-1983-2016/
notre avis :
bien joué : des brouillons instrumentaux inédits du troisième album de la 8ème période (Three of a perfect pair), qui auraient gagné à le rester.
samedi 7 janvier 2017
King Crimson remixe King Crimson (2015)
King Crimson – On (And Off) The Road (19 disc Deluxe Box Set)
vendredi 6 janvier 2017
Steven Wilson remixe King Crimson (IV)
Non content de nous avoir un peu saoulé ces derniers jours avec ses différentes incarnations et avatars, Steven Wilson a imperturbablement continué de remixer King Crimson jusqu'à plus soif, comme si le Vieux n'allait pas finir par en claquer, de tous ces tripatouillages.
Je suis pas fana de la période Three of a Perfect Pair (1984), je venais de me faire séparer par ma copine et croupissais à nouveau chez mes parents, mais y'a quand même cinq morceaux inédits de l’époque sur lesquels il me fallait poser les oreilles, et lesquelles, sinon les miennes.
Et y'a quand même quelques bons morceaux, même si on était descendu de quelques marches par rapport à Discipline, joyau irradiant de mille feux de la Reformation de 1981.
Three of a Perfect Pair, par rapport à Beat, c'est comme Matrix Revolutions par rapport à Matrix Reloaded : on regrette le premier reboot, pourtant médiocre.
C'est parce qu'on n'a pas encore entendu the construKction of light, et c’est un peu normal, il ne paraitra qu’en 2000, et entretemps, THRAK (1995) nous aura laissés espérer mieux, pour mieux nous faire ensuite regretter de ne pas être sourds.
https://www.mediafire.com/?f8mw75e73tl6ngk
Que dire d'autre ? La version de Three of a Perfect Pair exhumée ici fait partie du King Crimson – On (and off) The Road, 19 disc 1980s Box Set Coming
dont c'est le Disc 6 : Three of a Perfect Pair
Mixed and produced from the original multi-track tapes by Steven Wilson and Robert Fripp (2016). Mastered by Simon Heyworth and Robert Fripp
jeudi 5 janvier 2017
Steven Wilson remixe King Crimson (III)
Non content d'avoir failli être mon Dieu Vivant lors de ses précédentes aventures de ces derniers jours, nonobstant ma prédilection pour les Dieux Morts, Steven Wilson a récemment continué de remixer King Crimson jusqu'à plus soif, comme si le Vieux n'allait pas finir par en claquer, de tous ces tripatouillages.
Je suis pas fana de la période Beat (1982) mais y'a quand même une extended version de Requiem (12'15'') sur laquelle il me fallait poser les oreilles, et lesquelles, sinon les miennes.
Et y'a quand même quelques bons morceaux, même si on était descendu de quelques marches par rapport à Discipline, joyau irradiant de mille feux de la Reformation de 1981.
Beat, par rapport à Discipline, c'est comme Matrix Reloaded par rapport à Matrix : on regrette l'original.
C'est parce qu'on n'a pas encore vu Matrix Revolutions, qui nous fera regretter Reloaded.
Ce sera l'objet du post de demain.
Soyez sages.
Don't do anything I wouldn't.
https://www.mediafire.com/?9x6q9i5wu5t8pur
Les précédents épisodes sont ici
http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2014/12/steven-wilson-remixe-king-crimson-ii.html
et
http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2014/01/road-to-red-ii-steven-wilson-remixe.html
Enfin, je crois.
Je ne descends plus à la cave ces temps-ci, avec mon mal de dos.
Que dire d'autre ? La version de Beat exhumée ici fait partie du King Crimson – On (and off) The Road, 19 disc 1980s Box Set Coming dont c'est le Disc 3: Beat
Mixed and produced from the original multi-track tapes by Steven Wilson and Robert Fripp (2016). Mastered by Simon Heyworth and Robert Fripp
Voilà vouala.
Allez en paix.
samedi 15 octobre 2016
King Crimson – Radical Action To Unseat The Hold Of Monkey Mind (2016)
J'ai écouté l'album, j'ai regardé la vidéo du spectacle, en espérant retrouver la foi.
Rien.
Fripp a viré Adrian Belew, il a cru trouver un nouveau John Wetton en la personne d'un polonais au nom imprononçable mais qui s'y croit (c'est un peu normal vu qu'il y est), Bruford a pris sa retraite, et on a droit au patrimoine revisité.
Je n'ai pas besoin d'entendre une énième version de Lark's Tongue in Aspic Part 1, même parfaitement exécutée, et il est désormais inutile d'attendre un peu de créativité de la part d'une bande de mercenaires recrutés par le Coincé du Cul en chef, énigmatique despote aux lèvres éternellement crispées.
Je rends mon tablier, je jette l'éponge, je crache le bébé avec l'eau du bain.
Me voici passéiste et réactionnaire.
Tralalère.
C'était le bon temps
mercredi 27 juillet 2016
[Repost] King Crimson : Road to Red (2013)
J'ai été alerté par Rock et Folk.
Y z'ont sorti 20 CDs live de King Crimson (la dernière tournée de la première formation, en 74)
plusse l'album "Red", remixé par Steven Wilson.
Y z'ont vraiment peur de rien.
Toutes les essplications sont ici.
Un vrai truc de malade obsédé.
Le cadeau qui fâche définitivement avec le peu d'amis qu'il vous reste, à s'offrir exclusivement à soi m'aime.
J'ai tout pris.
Maintenant, faut trouver le temps d'écouter, histoire d'enfin savoir si la version de Larks Tongues In Aspic Pt II était meilleure le 24 juin ou le 28, le jour où on a si mal bouffé avant le concert, et c'est une autre paire d'oreilles, dans l'espace temps qui m'est imparti et qui se réduit drrrramatiquement, l'horizon lointain devenu le bout du couloir, tout ça tout ça.
Là, je mets le CD 20.
C'est le dernier concert, le 1er juillet 74 à Nouillorque.
Pour les autres, écrire au journal, qui transmettra.
mardi 26 juillet 2016
King Crimson - Larks' Tongues In Aspic CD13 - Alternate Takes & Mixes (2012)
CD 13 :
January/February 1973:
Alt Mixes and takes: Steven Wilson’s alternate Larks’ Tongues In Aspic plus Easy Money edited by David Singleton and Alex Mundy from Keep That One, Nick Session Reel Essentials
Tracklist :
Larks' Tongues In Aspic (Part I) (Alt Mix) 11:13
Book Of Saturday (Alt Take) 2:56
Exiles (Alt Mix) 7:47
Easy Money (James Muir Solo) 7:24
The Talking Drum (Alt Mix) 6:58
Larks' Tongues In Aspic (Part II) (Alt Mix) 6:59
Easy Money (Alt Take) 7:25
http://www.mediafire.com/download/vhd67kojdqd1f07/LTIA-_ATMs.zip