jeudi 4 juillet 2024
Mac Quayle - Mr. Robot, Vol. 8 (Original Television Series Soundtrack) (2023)
jeudi 19 octobre 2023
Extraordinary Attorney Woo Soundtrack (2022)
Park Eun-bin, elle est trop choupinouze. |
https://www.monde-diplomatique.fr/2023/07/LAMBERT/65900
Mézapraitou, pourquoi s'interdire des feel-good séries, qui donnent envie d'être humain, alors que je cède si aisément aux feelbad séries, qui font regretter ce désir d'humanité, et qui sont mon pain quotidien ? voici ce qu'on s'autorise à en penser chez les Warsen :
https://www.benzinemag.net/2022/11/02/netflix-extraordinary-attorney-woo-rain-girl-et-les-baleines/
et la musique de la série, car chez Casto y'a tout c'qu'y faut, outils et matériaux ;
En fin de saison 1, j'ai complètement craqué, j'ai fait une cover d'un des titres en karaoké, qu'on entend sur une scène de S01E10 qui m'émeuvait au-delà du dicible, et après m'être arraché les cheveux avec Google Traduction, car le Coréen est fourbe plein de phonèmes imprononçables, je cours acheter la méthode Assimil.
Aarg.
mémdoneune sorri
dépangg ik sou kan
mounie ga-ta-yo
tsayen séreup ké
kürrünen kümaille
an hagiga
Extraordinary Attardés Mous from john warsen on Vimeo.
jeudi 12 octobre 2023
Bachar Mar-Khalifé - Ya Nas (2014)
Le savais-tu ? la différence entre soundtrack et score est que le soundtrack est une musique originale et généralement instrumentale composée spécifiquement pour le film, tandis que le score est une sélection de chansons qui existent généralement avant le tournage et sont utilisées dans le film.
Un autre jour, j'explore la discographie de Bachar, et je finis par dénicher le titre.
Enlève tes lunettes et goûte comme ça sent bon : ça rentre comme dans du beurre.
Il ne faudrait pas réduire Bachar à ce succès entrainant, qui était joué à donf dans toutes les boites de Tel-Aviv à Beyrouth avant la première Intifada. Car comme son compatriote Ibrahim Maalouf, il a fait plein de musiques de films, et elles sont vachement bien.
jeudi 20 juillet 2023
The White Lotus Saison 2 Soundtrack (2022)
Un hôtel de luxe à Hawaï, parfait condensé des hypocrisies sociales et des injustices qui régissent le monde (...) en six épisodes inconfortables et hilarants, une impitoyable critique d’une certaine Amérique, de ses privilèges et de la façon dont elle écrase les minorités qui l’entourent. Un jeu de massacre pourtant étrangement attachant, porté par une distribution impeccable, dont Connie Britton, parfaite en femme d’affaires workaholic.
Au bout de cinq épisodes (il en reste deux à découvrir), chaque personnage s’est enfoncé un peu plus avant dans son enfer personnel. Tout le plaisir, un peu pervers, que procure The White Lotus tient à la précision de l’écriture de Mike White. Chaque personnage est à la fois une création tragi-comique minutieusement détaillée et un rouage dans le mécanisme du récit. Pour ne prendre qu’un exemple, Bert Di Grasso, le patriarche lubrique que joue F. Murray Abraham, tient, comme tous ses congénères, la ligne de crête entre ridicule et pathétique. Incarnation d’une forme de patriarcat en apparence obsolète, il est aussi le révélateur de la permanence d’un système qui se transmet et se modifie de génération en génération, comme le démontrent le divorce de son fils Dominic (Michael Imperioli) et la fragilité de l’idéalisme de son petit-fils Albie (Adam DiMarco).Symétriquement, la liberté affichée des jeunes Siciliennes qui hantent, moyennant finances, les nuits des hôtes mâles du White Lotus ne résiste pas longtemps à l’inégalité du rapport de force économique.
À vrai dire, c’est surtout une raison extérieure à la série de Mike White qui nous fait l’aimer inconditionnellement : la confrontation avec un film qui dans son principe à tout à voir avec The White Lotus, mais en est in fine l’absolu opposé, Sans filtre de Ruben Östlund. On retrouve dans la Palme d’or 2022 beaucoup des composantes de la série : l’isolement de personnages fortunés et puissants dans une situation de villégiature, la description satirique de leur égocentrisme autoritaire comme de leur culpabilité hypocrite, la violence de classe tapie sous la servilité marchande, toutes les lignes de force qui traversent le champ contemporain (problématiques de genre, discriminations sexistes, racisées…) condensées dans un creuset en ébullition…Mais avec une visée similaire, les deux œuvres optent pour des moyens contraires. La série de Mike White sait être fine plutôt que caricaturale, corrosive plutôt que nihiliste, élégante plutôt que grossière. Et surtout n’envisage pas le terrain de jeu de la fiction comme une partie de bowling où il s’agit de dégommer un par un des personnages considérés comme de simples quilles. Sous sa surface plaisamment sarcastique, The White Lotus est une série profondément humaniste. Elle est l’idéal remède à la misanthropie dérégulée et inflammatoire de Sans filtre. Car contrairement au film de Ruben Östlund, elle comporte un filtre. Et c’est un filtre d’amour.
lundi 17 juillet 2023
Alexandre Desplat - Asteroid City Soundtrack (2023)
jeudi 1 septembre 2022
Petit mémorial en forme de tumulus des séries télé de l'été qui ne passeront pas l'automne, et en plus l'hiver sera rude
le chat de Schrödinger pour les Nuls : bientôt l'adaptation BD de la série télé, d'après le podcast du film |
Plus fort que Leonardo dans Inception, Josh Brolin replie tout le Montana sur lui-même |
(l'expression "tunnel à droopys" est forgée par Francis Masse, loué soit son Saint Nom, dans "La mare aux pirates", 1987, récemment réédité par Glénat, béni soit son sein doux. Le lettrage écorche un peu les yeux, mais c'est que du bonheur.) |
j'm'ai gourré, c'est pas le Montana, qu'est tout troué, et tout retourné, c'est le Wyoming. Les spectateurs, moins. |
" Je refuse que mon nom serve à cautionner d’une quelconque manière ces entreprises obscènes, où l’on dépense l’équivalent du PNB d’un pays en voie de développement pour permettre à des ados ayant du mal à lire de passer deux heures de leur vie blasée. La majorité de la production est minable, quel que soit le support. Il y a des films merdiques, des disques merdiques, et des BD merdiques. La seule différence, c’est que si je fais une BD merdique, cela ne coûte pas cent millions de dollars "
ça sent la disneyification rampante (arôme LGBTAI+) |
Tom Sturridge a pris des risques de dingue pour incarnée Morphée, comme celui de ressembler à Robert Smith après une Cure de Slim Fast. |
Et un jeune lecteur, Friedrich, y comble mes espoirs de lire un jour des commentateurs intelligents sur un site semi-pro comme écran large.
Friedrich le 16/08/2022 à 17:43 :
(..) un travail légitime de représentation des minorités ethniques et sexuelles dans la culture doit aussi s'accompagner d'un travail d'élaboration de personnages un peu plus convaincants... faute de quoi les personnages sont hélas réduits à une simple assignation ce qui, il me semble, doit correspondre à l'effet inverse de celui recherché par une représentation plus diversifiée de nos sociétés multiculturelles à l'écran.
Si les décors sont dans l'ensemble très réussis (ainsi que la bande son, du moins lors du premier épisode, le même thème musical tournant en boucle abouti inévitablement à l'indigestion auditive), le reste demeure particulièrement MOCHE.
Les effets-spéciaux ne donnent aucune consistance aux démons et autres crapuleries infernales, hélas déjà dépourvues de toute profondeur et d'envergure, tant dans leur écriture que dans leur design. Ces pitoyables démons sont à deux doigts de me rappeler une cinématique d'orcs sur WOW d'il y a quinze ans de cela...il me semble que les VFX ont fait quelque progrès depuis lors.
Aucune émotion, aucune inventivité, aucune mise en scène - sempiternel champ-contrechamp "je suis un loup", "je suis un chasseur", "je suis un serpent", "je suis une parodie involontaire du combat de Merlin contre Madame Mims" - il n'y a rien à retenir de cette série sauf son message principal : "Nos sociétés ne savent plus rêver".A qui la faute ?
A Internet, pardi.
Dave McKean en avocat du diable : "mais puisque je vous dis que mon client voulait faire quelque chose d'inclusif !" |
David Thewlis : un don inné pour engendrer le malaise, en incarnant des personnages désagréables, d'un air souffreteux et d'un ton doucereux. |
Love, Death and Robots, plastiquement, ça en jette pas mal, quand même. On reconnait ici Nina Hagen jeune, apprenant la brasse coulée dans Jibaro. |
jeudi 25 août 2022
American Horror Story Unofficial Soundtrack saisons 1-6 (2016)
la disneyification des séries d'épouvante : ça fait trop peur. |
et les saisons 1-2, maintenant que je suis chaud dans ma quête auto-addictive :
https://download-soundtracks.com/television-soundtracks/american-horror-story-unofficial-soundtrack/
Foin de mes précédentes tentatives de leur arriver à la cheville :
https://jesuisunetombe.blogspot.com/2014/01/american-horror-story-season-2-asylum.html
https://jesuisunetombe.blogspot.com/2020/03/american-horror-story-confinature-2020.html
https://jesuisunetombe.blogspot.com/2015/03/repost-american-horror-story-unofficial.html
https://jesuisunetombe.blogspot.com/2014/03/american-horror-story-saison-3-coven.html
PrésidentMacron® avait mis son beau costume pour nous annoncer la nouvelle dans la saison 2 de French Banquier Horror Story |
https://www.urban-fusions.fr/american-horror-story-9-saisons-de-la-pire-a-la-meilleure/
https://www.allocine.fr/diaporamas/series/diaporama-18678868/
https://vl-media.fr/american-horror-story-le-classement-evidemment-objectif-des-9-saisons/
https://www.konbini.com/biiinge/on-a-classe-neuf-saisons-american-horror-story/
Attention : n'oubliez pas que selon le proverbe africain bien connu, "celui qui avale une noix de coco fait confiance à son anus", et qui regarde American Horror Story s'expose à des milieux de nuit difficiles. C'est assez lourd à digérer, dans l'ensemble. Si vous m'envoyez vos propres scores, je mettrai les résultats dans un tableur, et on verra ce qu'on verra, ou alors sinon, l'Histoire jugera. Mais pour l'instant, elle est occupée ailleurs.
jeudi 28 juillet 2022
Jon Brion - Something you can't return to (2008)
Et la petite chanson qui achève bien les chevals.
A part ça, Jon Brion est surtout connu pour le Theme d'une implacable mélancolie écrit pour la musique de le film Eternal Sunshine of the Spotless Mind.