mardi 31 décembre 2019

Talvin Singh & Rakesh Chaurasia - Vira (2001)

Pour ceux qui confondent encore Ganesh et Cthulhu (Cétéhachuellehachu, le cauchemar des correcteurs), c'est quand même pas très compliqué de les distinguer à l'oeil nu :
Ganesh est un dieu du panthéon hindou à tête d'éléphant, dieu de la sagesse et bon vivant


alors que Cthulhu est une monstrueuse entité cosmique céphalopode inventée par Amazon pour nous faire acheter des déguisements à la con avant de nous livrer à de hideuses orgies païennes


Quant à Talvin Singh, il m'a longtemps fait croire qu'il adorait Cthulhu, dieu de la morbidité moderne puisqu'il naquit en 1926 sous la plume de Lovecraft, et qu'à cette époque Talvin se présenta à moi sous la forme d'un disque inoubliable mais bourré d'électronique,
alors qu'en fait, deux ans plus tard il se prosternait devant Ganesh, âgé de plusieurs millénaires, et revenait aux sources de la musique traditionnelle.

"Souvent hindou varie,
bien fol qui sale s'y fie"

Eric Rohmer d'Hélasse,
Comédons et problèmes


https://www.mediafire.com/file/29spnl371ai0lj2/Vira.zip/file

pour ceux qui préfèrent revenir aux sources d'un Cthulhu Gravlax :
https://cryochamber.bandcamp.com/album/cthulhu

[Edit] 
Je n'ai pas trouvé la place dans l'article pour dire tout le bien que je pense de la musique de Talvin Singh et Rakesh Chaurasia, loin du son "aigu et monotone des pipeaux" qui hantait Lovecraft, qui abhorrait la musique, entre autres choses.
Tant pis, j'y reviendrai plus tard.

lundi 30 décembre 2019

Yvan Dautin - L'orang-outang est dégoûtant (1979)



Ah ah ça vous la coupe, hein ? moi aussi.
Ca fait bien quarante ans que je n'avais plus entendu cette chanson. 
Enfin, si on peut appeler ça une chanson. 
La dernière fois ça devait être dans "Pas de panique", l'émission de Claude Villers et Patrice Blanc-Francard dans la tranche 20h-22h sur Inter.
Planqué sous les couvertures avec mon radio-cassette, parce que mes parents imposaient un couvre-feu draconien en période scolaire.
Yvan Dautin, j'avais déjà du mal à le situer. 
Il avait des chansons burlesques, tendance Boby Lapointe, et d'autres très dures, mais bizarres, avec des éléments surréalistes et d'autres non-identifiables. 
Sans parler de ses envolées à la Julien Clerc, dont j'ignorais tout parce que le couvre-feu frappait d'anathème la variété française populaire qui n'était pas "de bon goût" (celui de mes parents se limitait à Jean Ferrat, Guy Béart, Brel et Brassens).
Un fan de la première heure et animateur sur une radio FM sans doute en région parisienne s'est vu accorder 6 heures d'interview du chanteur que je pensais disparu, reconverti ou transformé en farine animale, alors qu'il n'était que démédiatisé à l'extrême. 
Ce n'est évidemment passionnant que pour ceux qui s'intéressaient précédemment à l'olibrius, qui n'en est plus à sa énième tentative de come-back.
L'animateur connait bien la carrière en dents de scie de son idole, et aurait pu commencer son émission comme l'avait fait François Morel en apostrophant Jacques Chancel, toujours sur France Inter, il y a quelques années : "Yvan Dautin, bonjour, ça fait longtemps qu'on vous avait pas vu à la radio..."
Tout est là :
et j'ai regroupé les chansons disponibles en téléchargement sur le site dans un fichier unique :

Pour ceux qui préfèrent reluquer les dessous croustillants de l'affaire, car il faut bien contenter tout le monde quand on est possédé du démon du blog de l'esprit de Noël :


message de service : je cherche à réentendre l'album de 1977 "Quand j'étais dromadaire".
Faire offre à la rédaction, qui transmettra.

[Edit du 11/01/20] :

Nos lecteurs ont du talent, puisqu'ils ont trouvé la perle.rar
https://la-caverne-des-oublies.blogspot.com/2020/01/yvan-dautin-1977-quand-jetais-dromadaire.html
Bravo !

dimanche 29 décembre 2019

Francis et ses Peintres - 52 Reprises dans l'Espace (2010)

J'étais jusqu'à présent indifférent à Philippe Katerine. Quand je le traitais de Houellebecq sonore, je ne le pensais pas vraiment. Houellebecq a écrit un livre sur Lovecraft, Philippe Katerine a écrit "t'es-tu déjà masturbé en chiant ?" sur son dernier disque, ce qui, certes, le rapproche du Barde des Horreurs Indicibles, avec encore une bonne marge de progression. Mais il séduit la frange féminine de mon électorat (aux postes d'époux et de père), dans une époque de masculinité branlante, il est donc devenu une menace acoustique assez explicite lyrics pour que je m'y intéresse.
Je lui reconnais au moins une absolue liberté, dans les formes qu'il choisit d'emprunter et d'incarner en ricanant. Ici, 52 reprises de chansons populaires des 50 dernières années.


http://adopteundisque.fr/katerine-francis-et-ses-peintres-52-reprises-dans-lespace/

https://www.mediafire.com/file/kxjiaqbtw4k7gmc/2010_-_FP-52_Reprises.zip/file

C'est l'occasion d'un grand jeu de société, à en réinventer les dimanches après-midi en famille : plaçons n'importe lequel des 3 disques sur la platine, et soyons le premier à deviner quel titre est massacré. Ce n'est pas toujours évident : il y a des reprises molles de chansons dures, et inversement, ainsi que des titres tellement démantibulés que leur propre mère les laverait avant de les noyer dans l'évier, comme les petits chats que la noiraude avait faits l'an passé alors qu'on la croyait tous stérile.
Nous y avons joué, nous nous sommes bien amusés. On espère que Francis et ses peintres aussi, car à l'oeil nu, on ne peut distinguer si certaines chansons s'inscrivent dans le registre de l'hommage, du Blasphème ou relèvent tout benoitement de la psychiatrie ambulatoire.

samedi 28 décembre 2019

Le retour d'Al Crane (2)

C'est pas pour faire mon conservateur réactionnaire plus que ne l'était le reclus de Providence, mais pour reprendre le Blueberry de Charlier et Giraud sans sombrer dans le non-figuratif et l'art occidental décadent, et même si c'est un coup de hype des producteurs pour Noël, y'avait quand même d'autres profils envisageables pour un casting réussi.
La filiation la plus évidente, c'est Dorison et Meyer.
Mais ils ont leur propre bizness à mener, et l'héritage Blueberry , s'il n'est pas choisi, tient plus de la malédiction pléonastiquement subie.
Boucq et Jodorowsky auraient servi un hommage psychédélique tout en nuances, à la Jan Kounen.
Lauzier et Alexis auraient déconstruit le mythe pièce par pièce et assurément tout foutu par terre, avec leur agaçante manie de la dérision systématique.
Heureusement, ils sont morts depuis longtemps.
Voici pour vos étrennes, et si vous avez été sages, leur première aventure d'Al Crane, parue dans Pilote mensuel n° 25 bis, en juin 1976.








Pour mieux comprendre la déliquescence qui vient :
https://www.polemia.com/decadence-occidentale-declin-culture-ivan-blot/


vendredi 27 décembre 2019

Le retour d'Al Crane (1)

Nous faisions nos courses de Noël.
Tout se passait bien, et nous nous acquittions de ce tribut à la société pré-décroissante avec un enthousiasme mesuré, sachant que c'était un des derniers Noël d'opulence prédits par Sainte Greta et frère Paolo.
Soudain je tentai de feuilleter la "nouvelle aventure" de Blueberry, récemment remis en selle par Sfar et Blain, mais à peine l'ouvrage ouvert, un sentiment diffus de malaise lovecraftien me picota l'extrémité des tentacules; ne sachant à quoi l'attribuer, du fond de la librairie spécialisée en bandes dessinées, je hélai ma femme d'un gémissement plaintif; elle rappliqua illico, contempla le livre ouvert et prononça ces seuls mots : "c'est moche."
Tout était dit.
Nous rentrâmes derechef chez nous nous goberger d'incunables.

jeudi 26 décembre 2019

Hildur Guðnadóttir - Joker Soundtrack (2019)

Enlève ton masque, Mélenchon, on t'a reconnu.

En cherchant autre chose, je tombe sur une interview de Bernard Lahire dans les Inrocks.
Genre la super-excuse après-coup pour avoir regardé "Joker", le film, la veille, si jamais j'avais besoin d'un alibi culturel fourni par Edouard Leclerc dans ses Espaces éponymes. 
Je ne voulais pas le voir, je croyais que c'était un film de super-héros, ces types en costumes grotesques qui ont les super-pouvoirs du Père Noël mais qui sont en fait au service de Trump,  et qui jouent les utilités dans ce que Scorcese appelle non pas des films, mais des parcs d'attraction, et que Alan Moore désigne en des termes moins polis.
Quelqu'un qui m'est assez proche pour que je lui télécharge ce qu'elle veut avant même qu'elle en ait fait la demande a émis l'idée de le voir, et finalement ce fut une soirée télé très honnête. 
Comme le dit Lahire, c'est un film sur les causes socio-économiques du Mal. Joaquim Phoenix, qui a l'héritage difficile de Jack Nicholson et de Heather Ledger à faire fructifier, s'en sort bien.
Il y a une belle lumière de chef-op, le montage est cohérent et sans esbroufe, pas d'effets spéciaux à part De Niro atrocement vieilli par effets numériques normaux, bref ce n'est pas un de ces blockbusters décérébrés pour vieux ados.



Si le film se laisse regarder, la musique se laisse écouter. Certaines ritournelles patrimoniales de  l'ère républicaine sont revisitées à l'aune du déclin de l'Empire, dont on ne parle plus guère dans Star Wars. Le versant funèbre de l'injonction à la Joie, aussi lumineux qu'un clerc de notaire à l'occasion des fêtes de fin d'année, est exploré. N'hésitez pas à prendre des notes pour y revenir plus tard, quand les effondrologues auront triomphé sur leur humble tas de ruines.
A notre prochaine réunion Tupperware, nous aborderons les bonnes raisons de regarder du porno éthique en famille.
N'oubliez pas d'amener vos cirés, au cas où ça tourne mal.

http://download-soundtracks.com/movie_soundtracks/joker-soundtrack-expanded-by-hildur-gudnadottir-va/



mercredi 25 décembre 2019

David Holmes - The Dogs Are Parading (2010)

Le van VW où j'écris mes articles pendant que ma femme conduit.
On va aller passer la nuit du réveillon du 31
sur un site sacré Hopi, pour voir s'il nous arrive quelque chose.
David Holmes fut la meilleure surprise de l'année 2019, après la découverte de l'Anthologie musicale Salut les copains.
Mais il y a plusieurs façons de raconter l'histoire, selon la banlieue du Multivers dans laquelle vous résidez. Soit vous relatez la carrière de David en tant que compositeur de musiques de films, en particulier avec Soderbergh... prenant ensuite ses distances pour assumer sa vraie nature de créateur sonore, ce dont cette compilation offre une sémillante rétrospective.

"Le style musical de Holmes est un mélange de rock et de jazz des années 70-80, produit à travers un son trip hop ou big beat caractéristique : une ligne de basse très travaillée et la quasi omniprésence de mélodies jouées au Fender Rhodes. L'artiste n'a d'ailleurs jamais renié ces influences, en signant notamment une reprise de l'album Histoire de Melody Nelson de Serge Gainsbourg, référence musicale reconnue en matière de jeu de basse."
Voyons voir ça.
https://www.youtube.com/watch?v=_PJRy84XNp4
Ah ben flutalors, c'est ma foi vrai qu'on peut trouver des infos sur internet, pourquoi donc est-ce que moi je n'y attrape que la vérole psychique et la crampe du bloggueur de fond ?

Un lapidaire pour découper vos articles de blogs de Noël,
c'est une rudement bonne idée de cadeau.
Chez monsieur Bricolage, ils faisaient une promo "2 achetés dont 1 offert",
mais le vendeur était vraiment un connard.
Il a omis de préciser qu'il faut d'abord raquer les 2,
découper les code-barres, les renvoyer chez Black + Dekker 
et prier 8 à 10 semaines pour le remboursement.
Bon courage.
Mais au fait, Holmes, de quel instrument joue-t-il ? l'article est trop lapidaire pour le dire.
Si on écoute sa compilation "tard dans la nouille", on est encore plus dubitatif : on y acoustique un incroyable gloubi-boulga incluant des choeurs enfantins, du Reiki, des cithares molles, du shoegaze, d'obscurs récits initiatiques par des voix magnétiques à la William Burroughs, de l'acid house (je dis ça pour faire jeune, parce que je n'ai jamais mis d'acide sur mes housses, pour éviter les trous dans les canapés je les bâche) Jeff Bridges, tout cela fleure bon les relents de spiritualité rampante des sectes millénaristes vantant les charmes de l'Extinction Réveillon.
(blague offerte par Gromovar sans obligation d'achat)



"The dogs are parading" :
le VRAI making of de la pochette du disque
... et la bande son de Killing Eve ? Killing Eve, la série qui fut la meilleure surprise de l'année, après l'intégrale de Ricet Barrier sur mon blog ? c'est encore lui.
et le groupe, bruyant au possible, Unloved ?
c'est toujours lui.
Aah, il y en aurait des choses à dire, pas toutes pertinentes.
Il vaut mieux mettre le disque.

https://newalbumreleases.unblockit.ca/33289/david-holmes-the-dogs-are-parading-2010-2/


mardi 24 décembre 2019

Alain Bashung - Roulette Russe (1979)


Le premier album de Bashung fut longtemps le meilleur, car il était le premier seul.
Aujourd'hui encore je l'apprécie beaucoup, car il fut le meilleur, avant de rester le seul premier.
Le voici restitué dans sa version originale, qui fut un bide intégral, avant que la sortie du single "Gaby" (Gaby, oh oui, Gaby, celle qui m'aide à ressortir l'intégrale de Vassiliu) mette le feu aux poutres de la Maison de la Radio et pousse les éditeurs à ressortir l'album affligé d'un sticker "nouveau couplage" (vous pouvez vérifier sur discogs ou venir avec votre putain d'huissier dans mon garage, attention toutefois en frôlant la table basse "Eventror" de chez Nikea) et du single maudit.


Liste des pistes

- Je fume pour oublier que tu bois (Remix 1992) (4min 16s)
- Station service (Remix 1992) (3min 19s)
- Elsass Blues (Remix 1992) (3min 19s)
- Y'a un yéti (Remix 1992) (2min 36s)
- Guru tu es mon führer de vivre (Remix 1992) (3min 8s)
- Milliards De Nuits Dans Le Frigo (Remix 1992) (2min 47s)
- Pas question que j'perde le feeling (Remix 1992) (3min 54s)
- Bijou bijou (Remix 1992) (4min 8s)
- Les Petits Enfants (Remix 1992) (1min 12s)
- Toujours sur la ligne blanche (Remix 1992) (4min 39s)
- Squeeze (Remix 1992) (3min 29s)
- C'est la faute à Dylan (3min 42s)


https://www.mediafire.com/file/1hkc7w075cgu6f9/AB_RR.zip/file

Pour trouver le meilleur endroit pour réveillonner ce soir
branché sur un walkman à piles alcalines, suis la ligne bleue.

Devant cet album, on peut se pâmer d'aise, s'esbaudir des subtiles différences de mixage et d'instrumentation entre la version de 79 et celle de 92, par exemple la piste de lead guitar inédite et botoxée sur Pas question que j'perde le feeling, troublants détails qui n'échapperont pas à ceux dont le diamant a percé la rondelle à force d'écoutes, mais comme on est encore en démocratie, même si y faut le dire vite, on peut aussi choisir de se réfugier dans sa vie intérieure pour échapper au sempiternel récit de la genèse de ce disque mythique, qui s'annonce aussi excitant qu'un énième récit de vacances en Thaïlande pendant les fêtes de Noël.

lundi 23 décembre 2019

[Repost] Pierre Vassiliu - "Pierre Vassiliu" (1979)





PIERRE VASSILIU

Tracklist :

Toute nue

Mamadou Anga

A boire

Mange pas les bras

Reggae vulgaire

Izdecol

Encore un jour qui passe






27/09/2009 :
J'ai eu un accident industriel en rippant le vynil, et il ne me reste que la face B.
Envoyez-moi des sous et je rerippe la face A.



21/12/2019 : 

Moi je dis qu'y vaut mieux l'avoir blanche et droite que black et d'équerre, sauf en ce qui concerne Vassiliu, qui n'avait aucun tabou concernant les blagues relou, qui fricotait avec l'Afrique, et dont je reposte enfin l'album correctement tronçonné avec Adobe Première, avec le nom des pistes et tout et tout, 10 ans après le début des travaux, ce fut pharaonique mais ça valait le coup.





dimanche 22 décembre 2019

Pierre Vassiliu ‎- Voyage (1975)

Acheté d'occasion dans les années 80, ce disque n'a pas été trop usé, l'ère hippie était déjà finie, même à Montpellier où je vivotais d'amours étudiantes, haschichines et dépressives (se reporter à mon blog de slips sales lavés dans le secret de l'écriture invisible pour plus de détails).  En rippant le vinyle je l'ai réécouté, pour voir. J'y entends surtout les échos de la tribu Vassiliu, zéro limite à l'époque, si je disais que ça a mal vieilli on me prendrait pour un jaloux frustré, et on n'aurait pas entièrement tort, j'observerai donc ces réjouissances passées d'une oreille compassionnelle, ça sent un peu le disque de bouteilles vides et de cendriers pleins, heureusement pleins de choeurs féminins aussi, et masculins, les choeurs c'est la vie.
J'ai lu dans Télérama qu'il y avait une controverse autour de la chanson "Pierre, Bats Ta Femme" qui ouvre l'album; franchement, si c'est pas des conneries de journaliste, c'est triste.
Et que dire, que penser du selfie cochonnou de "Déshabille-Toi" (je veux voir tes fesses) ?
Les Nouvelles Connasses vont-elles brûler Vassiliu ?

https://www.mediafire.com/file/wyb0y1idld1sel1/PV.oyage.zip/file


Tracklist
Pierre, Bats Ta Femme 7:07
Messieurs, J'Vous Sers Quoi ? 4:01
Deshabille-Toi 4:24
Seul 5:05
La Ronde 2:00
Souvenirs De Bal 3:59
Enfant Roi 3:54
Le Vent Souffle Ou Il Veut Et Quand Il Veut 8:49"

(les Inrocks)

samedi 21 décembre 2019

Various - The Deuce - Unofficial Soundtrack (2019)

En 2019, David Simon a achevé sa fresque en trois saisons couvrant quatre décennies dans le quartier bien craouette (putes, dope, p0rn et pire, des hamburgers à toute heure) de la 42ème rue à New York.
La bande son, collectée par des fans anonymes, contient 140 titres esssentiellement empruntée à la soul des années 60 et 70, et donne furieusement envie d'être un maquereau nègre dans ces années-là. Bien que, comme on le voit dans la série, leur règne ne dure pas, les féministes commençant à leur chercher des poux dans la boule afro dès 1976.

http://download-soundtracks.com/television-soundtracks/the-deuce-unofficial-soundtrack/

mardi 17 décembre 2019

Various ‎- The Kampala Sound 1960s Ugandan Dance Music (1988)

Pendant le bref clin d’œil que dure notre existence terrestre, nous pouvons regarder les étoiles en nous réjouissant d'être en vie, comme m'y incite ce disque, ou regarder nos chaussures en maudissant notre sort, en écoutant les derniers albums d'Eric Zemmour et Gérard Manchié. Choisis ton camp, camarade.
Comme expliqué ici, les enregistrements datent de 1964-1968, et ont été faits à Nairobi. 
These are indeed Ugandan artists, but recordings were made in Nairobi, because Uganda had no recording studios at the time !
Je retournerais bien au Kenya comme en 2001 l'odyssée de mes spasmes, mais aujourd'hui je bosse à Rennes. Voulant éviter les bouchons, je suis arrivé de Nantes avec 2h15 d'avance, comme un parisien.
De toutes façons, en novembre et décembre, je ne dors pas.

https://www.mediafire.com/file/yx6jfcr9vv2yufq/KSound_-_1960s.zip/file

lundi 16 décembre 2019

Pierre Vassiliu - Roulé...Boulé (1983)

Il est à craindre que la consultation récente de revues crypto-vieillottes, de forums et de blogs consacrés à Pierre Vassiliu n'aient fait vaciller ma raison déjà chancelante.
J'ai donc exhumé des entrailles du web une cassette audio au ferrochrome de l'album Roulé...Boulé de Pierre Vassiliu, comme l'indique le titre de cet article, moyennant une certaine redondance avec son contenu.
(en vrai je l'ai trouvé sur youtube et tronçonné avec Adobe Première)
Après tout, ma tombe est l'endroit où l'on prend conscience que quelqu'un nous a quitté pour toujours en même temps que sa dépouille nous est restituée à jamais, et réciproquement.
 La photo de pochette laisse imaginer bien des choses, et je me retiens bien fort d'y adjoindre une légende décalée, un peu de respect pour les morts, que diable.
Quant au titre de l'album :"Roulé...Boulé",  est-ce une allusion subtile au "Roulez Bourrés" d'Au bonheur des dames qui lui est pourtant postérieur de 4 ans (lui-même peut-être inspiré du "Foncez" éructé par Bison bourré dans Hara-Kiri circa 1983) mais dont la musique évoque irrésistiblement une cover crapuleuse de Hulli Gulli ? Rien n'est moins sûr.
Toujours est-il que ce disque de Vassiliu ruisselait de rythmiques africanoïdes et entrainantes, Johnny Clegg était à la mode, et de ritournelles foutraques et libertaires, comme Vassiliu savait en trousser, et le mot est faible.
Sur le plan technique, comme la dépouille vient de youtube, faut pas rêver, c'est du 128 k.
Par contre, j'ai correctement découpé et renommé les plages musicales, on ne m'appelle pas le boucher de Varsovie pour rien. Je m'en veux encore d'avoir rippé mon vinyle de 79 face par face, comme un gros porc halal, sans fioritures, peut-être que pour Noël j'en ferai des tracks décentes.


La cassette ferrochrome

la pochette de la cassette ferrochrome

le shoot photo du bison bourré de hara kiri

la discographie de vassiliu :
http://www.pierrevassiliu.com/discographie.htm

le disque dont auquel je vous cause :
(rippé à la main sous les aisselles)

https://www.mediafire.com/file/sbtkulb2wa0y7mq/R_B_1983.zip/file


Je mettrai peut-être d'autres vassilius, si j'en trouve.
Pour l'instant, à part les deux déjà rippés sur ma tombe, je vois celui de gaby
https://la-caverne-des-oublies.blogspot.com/2019/04/pierre-vassiliu-1976-demenagements-1978.html
et le cadeau du doc
http://docoverblog.blogspot.com/2017/10/cest-cadeau.html

sinon vous pouvez toujours vous offrir les compiles de Born bad pour Noël, mais c'est tout mélangé.
https://www.bornbadrecords.net/releases/bb117-pierre-vassiliu-en-voyage/
https://shop.bornbadrecords.net/album/face-b-1965-1981

Je vous laisse, j'ai 6 heures de podcast d'Yvan Dautin à tronçonner pour me les offrir à Noël.

samedi 30 novembre 2019

Le Black Saturday des blogs musicaux

Daniel Goossens est un génie.
Un des facteurs qui ont contribué à me faire taire, au moins sur ce blog, c'est la découverte de Born Bad Records. En lisant un article remarquablement documenté sur Pierre Vassiliu. Dans Schnock.
L'équipe de Born Bad Records exhume des disques improbables et rédige des rédactionnels somptueux - ils ont la même classe que les Inrocks y'a 25 ans, quand c'était une revue trimestrielle à dos carré.

D'autres trouvailles, plus récentes, ont conforté mon mutisme : Poutine s'étant attaqué à la racine de l'alcoolisme en Russie, des millions de malheureux en sevrage se sont rués sur le peer-to-peer pour oublier qu'ils ne pouvaient plus boire, et ont fait de rutorrent le secret le moins bien gardé et le mieux achalandé du multivers du bittorent, excédant largement mes capacités d'avidité compulsive. C'est là que j'ai trouvé le Soundtrack de Memories of Matsuko, que même sur Israbox ils l'avaient pas. Et une quasi-intégrale des comics underground de Robert Crumb en 1832 fascicules, à tel point que je n'ose taper "Richard Corben" dans leur moteur de recherche.
Et puis quelqu'un a évoqué le nom de Piero Scaruffi sur un forum hyper-secret.
Il m'a suffi de lire quelques unes de ses chroniques musicales, sur son site à l'architecture remarquablement dépassée (mes premiers blogs pas du tout interactifs avaient à peu près la même apparence) pour me convaincre que j'étais en présence du chaînon manquant et transalpin entre Nick Tosches, Dieu le Père et Philippe Manoeuvre, quoiqu'avec moins d'effets de manche. 
Sans parler d'un nouvel ami qui conçoit une remarquable émission d'ouverture aux musiques du monde sur une obscure radio rennaise et qui m'a bien fait comprendre quand je me suis retrouvé à essayer de faire un best of de son podcast en mp3 avec Adobe Première que mon attitude dénotait d'un passéisme affligeant, et que doré navrant l'heure était aux flux et à la fluidité !
Tout cela ne peut que me renforcer dans l'expression explosive de mon silence le plus attentif.

lundi 18 février 2019

Speed caravan - The Kiss of Electric Sand (2009)

Un ingénieux du çon (cdd comme moi) passe en coup de vent dans ma salle de montage et me fait découvrir 25 nouveaux artistes certainement dignes d'attention en 10 minutes chrono, à grands coups de liens youtube, parmi lesquels Speed Caravan, j'espère que je n'agresse pas les gens comme ça avec mon savoir immanent, c'est fatigant de se faire élargir musicalement de façon aussi forcenée.
"Mariage incandescent de la verve griotique, de l’âpreté berbère et de l’énergie du métal" (Télérama) "Speed Caravan fait une proposition musicale radicale et ouvre un dédale de pistes sonores, croisant à l’envi langages orientaux, rock, électro" (Le Monde) "Ca dépote plus en concert que sur disque, et j'voudrais pas dire, mais j'ai trouvé leur premier album à tchourer uniquement sur israbox, comme s'il n'y avait rien de mieux que des Juifs pour pirater des Arabes, et que tout ça soit dénoncé par un Français, il y aurait beaucoup à dire, ah vraiment oui elle est belle la Patrie multicuturelle." (John Warsen)
En tout cas leur version trop géniale de Killing an Arab de Cure est, comment dire ?  Trop géniale.
Mais après ça, vous croyez que je vais diffuser le premier disque de Speed Caravan ?
dont le leader Mehdi Haddab joue de l'oud dedans ?
ou ceux de Dhafer Youssef, qui joue de l'oud aussi ? ou de Transglobal Underground, où j'ai bien cru en entendre ? Ca me revient en cliquant à droite à gauche. Ca y est, je suis en pleine crise de oud. Vite, mon lithium. Putain, plus de lithium, et la pharmacie est fermée. Vite, il faudrait organiser un Woodstock du Oud.



Sans moi.
Et pourtant, j'étais prêt à partager toute la discographie de Dhafer Youssef ou Talvin Singh, mais c'est sans fin. Talvin Singh ? ah non, lui y joue des tablas, pardon. Mais son album "OK" de 1999 était trop génial aussi, j'ai bien mis 5 ans à m'en remettre.
Et patati. Et patata. Quand j'ai ouvert ce blog il y a 10 ans, j'ai voulu partager quelques vieux disques et en retrouver quelques autres que j'avais égarés, mais plus je creuse mon sillon, plus je m'aperçois que plus je creuse et plus je m'enfonce.
Devant tant de beautés volées, je préfère faire une pause, d'une durée indéterminée.
Musicalement, ça fait un moment que je ne jouis plus. Que je consomme. Les outils m'y incitent aident. Qu'y puis-je ? fermer le robinet, ce n'est pas en mon pouvoir, mais cesser de mettre mes mains dessous, ça sera déjà un mieux.
Des questions restent en suspens, j'en ai bien conscience.


Par exemple : pourquoi la fiancée de Frankenstein, dans les Seven Soldiers of Victory imaginés par Grant Morrison que je relis rituellement tous les 7 ou 8 ans dans l'espoir d'y comprendre quelque chose, est-elle remembrée des bras, une paire de chaque côté, j'ai recompté - ce qui la fait ressembler comme une goutte d'eau à Marge dans le Simpson Horror Show XXVIII ?
Je vais y réfléchir. Mais je ne suis déjà plus là, j'ai écrit ce billet hier et je suis parti en cure de désintox à La Bourboule, sans internet.
Si on se revoit pas, bonne fin à tous et à toutes.

Et la coda : (faut jamais oublier la coda)



dimanche 17 février 2019

Holden - Sidération (2013)

La vraie sidération, c'est que je l'ai trouvé en download l'autre jour, et pas moyen de retrouver le link. Tant mieux, si l'album vous plait il vous faudra l'acquérir par vos propres moyens (j'ai donné l'exemple hier).

La chronique de l'album
L'écouter sur deezer
L'acheter sur qobuz

Coda : le démon de l'ordinateur (et l'historique de mon navigateur, qu'il serait puéril de diaboliser) me soufflent qu'il existe une copie du dernier Holden en date sur la médiathèque d'un serveur russe, quelque part par là.
Et c'est une nouvelle sidération.

samedi 16 février 2019

Holden - Fantomatisme (2009)

Celui-ci, j'ai été obligé de l'acheter sur qobuz tellement je ne le trouvais nulle part, ni sur les hauts-fonds ni dans les bas-fonds, pour parachever mon ultime rétrospective avant mes seconds adieux au music-hall.
Mon premier achat sur qobuz depuis bien longtemps, en tout cas. Et 10,99€ sans support physique, sans frais de mise en rayon ni de livraison, je trouve ça un peu cher.
En plus il est livré dans des formats par défaut que mon mange-disques aura bien du mal à interpréter, du m4a, du FLAC... J'espère que mes sous iront aux artistes et qu'ils viendront me voir en prison.
Quant à l'emprunter à la médiathèque pour en faire une copie privée sans le rendre, c'est toujours la même rengaine invoquée par les chenapans du cyber :
" j'ai voulu acheter cet Ebook sur le site de la Fnac : 14,99 € !!! Un scandale pour une version numérique qui ne leur coûte pratiquement rien (pas de papier, pas d'impression, pas de transport... nada à part la rémunération de l'auteur)"
L'argument "c'est du vol" pour se convaincre du bien-fondé de s'approprier le tout-gratuit ne séduit que celui qui l'invoque pour justifier ses rapines...
Du coup je fais quelques recherches sur la rémunération des artistes sur les plate-formes de streaming, parce que c'est carrément ringard aujourd'hui de télécharger des fichiers.

https://www.francemusique.fr/emissions/le-dossier-du-jour/musique-en-streaming-un-modele-enfin-perenne-avec-yves-riesel-pdg-de-qobuz-19299

https://www.liberation.fr/checknews/2018/05/23/qu-est-ce-qui-est-le-plus-remunerateur-pour-un-artiste-acheter-son-album-en-magasin-ou-l-ecouter-sur_1655221

https://www.atlantico.fr/atlantico-light/623750/combien-gagnent-reellement-les-artistes-pour-un-cd-ou-un-fichier-mp3-vendu--l-adami-donne-les-chiffres

Donc il semble bien qu'il vaille mieux acheter des albums que du streaming.
Merci les gars.

La chronique de l'album

L'album en mp3 320
(qui me conforterait presque dans mon illusion de toute-puissance si je mangeais de ce pain-là)

vendredi 15 février 2019

Zombies VS Robots - Chris Ryall, Ashley Wood (2006-2007)

Hier j'ai livré un article sans rédactionnel; j'en ai tellement honte que je me sens obligé de finir et de publier celui-ci ce soir, veille de bouclage, mais la rédaction de ces enquêtes de fond est devenue si chronophage qu'elle me coûte désormais plusieurs semaines de recherche et de documentation, il est temps que je me retire du bizness.
En plus, j'ai failli croire que Ashley Wood était le fils pas très bien caché de Wallace Wood.
Son trait était si sûr, tout en étant négligemment jeté tout au long des xxx fascicules de la fantaisie brinquebalante de Zombies versus Robots. De la plume électrique, de la bichromie spectaculaire, des trames grossières, des aplats rugueux et pourtant si élégants, tombés du camion en veux-tu en voilà, des couvertures à la peinture acrylique avec des jolies filles dans des situations scabreuses, des zombies et puis des robots, et pour raconter quoi ? des historiettes au-delà du débile, comme un Fluide Glacial de la Belle Epoque en mode mongoloïde, à base d'apocalypses zombies, robotiques, amazoniennes (mais je n'ai pas vu Jeff Bezos, sans doute occupé à uploader lui-même ses turgescents selfies)
Graphiquement, très relâché, mais d'une précision formidable quant à l'efficacité balistique.
Quelque chose comme un Michel-Ange de la BD au service de la série Z.
Plus jeune, il a réalisé des bandes dessinées plus ambitieuses, comme Lore ou Automatic Kafka, mais je n'ai pas encore trouvé le temps de les lire, et je suis même retourné acheter des bandes dessinées en français et en papier dans une librairie tenue par des femmes, c'est vous dire si ça m'a plu, le fils maudit de Wallace Wood.
Plus vieux, il s'est rapidement retiré (lui aussi) de la BD pour caresser des projets arty à base de peinture et d'illustrations qu'il réunit dans des artbooks cochons et des ventes instagram auxquelles je ne comprends que pouic, franchement, dans quel monde vivons-nous je vous jure, si les dessinateurs de talent quittent la BD, mais bon, chacun ses choix.


Là, sur la série des Zombies et des Robots, je ne vois guère que la Lucha Libre de Jerry Frissen pour rivaliser question fantaisie débridée avec Ryall et Wood, d'ailleurs à la même période.
Ca a duré ce que ça a duré :
une poignée de fascicules publiés chez IDW, maison d'édition dont j'ignorais tout, et au vu de leur production je préfère persister dans mon ignorance, mais bon en France on a bien Bamboo Editions, qui a racheté Fluide Glacial en 2016, et les Américains ne font pas la fine bouche pour autant sur l'école franco-belge, constituée surtout de Belges, de quelques chinetoques, et d'un paquet de nègres, mais ça dans le milieu interlope de l'édition c'est normal.
Tout a été mis en ligne ici par des salopards :
https://getcomics.info/other-comics/the-zombies-vs-robots-comic-book-collection/
mais c'est le voler là où l'acheter sur amazon, et enrichir Jeff Bezos. Faudrait savoir.
Mais si vous tenez vraiment à acheter quelque chose, partez plutôt sur l'intégrale de la Lucha Libre à un prix cadeau !



A la librairie des femmes,
j'ai acheté le Malaterre de Pierre-Henri Gomon,
qui me fait penser à Christophe Blain.


le Dieu vagabond de Fabrizio Dori
qui me fait penser à Klimt


et Walter Appleduck (Erre/Fabcaro)
qui me fait penser à Jacovitti.



mercredi 13 février 2019

Holden - Pedrolira (2002)

L'art de la chronique, par les techniciens de surface de chez Chronicart

suivi de "remets les photos dans l'ordre !", le grand quizz anti-Alzheimer 





mp3 192


mardi 12 février 2019

Holden - L'Arrière Monde (1998)


"Holden a fait ses débuts sur la scène musicale française avec un premier album assez expérimental : L'arrière-monde. 
Si l'ensemble de l'album est inégal, on remarquait déjà un certain talent pour des paroles à la fois marrantes, cyniques et intelligentes mêlées à des sonorités pop rock très soignées. Au micro, Armelle Pioline, la voix douce et mélancolique. De l'album émerge le single La Machine, chanson drôle et dansante aux paroles plus ou moins engagées contre notre société de consommation et le dur monde du travail. Ca aurait pu être un succès, Holden aurait pu devenir un groupe populaire...mais il faut croire que les radios et le public avaient les oreilles bouchées à ce moment là. Le succès d'estime ne rime pas avec le succès public et L'arrière Monde passe relativement inaperçu. On retiendra des titres comme Une lueur tiède, Neo-Japanese Club ou Troubles, morceaux plus ou moins aériens laissant deviner les orientations des deux albums qui suivront."

Source

mp3 192

La sourate du tôlier :
Il est amusant que cet album ait été publié chez [Lithium Records] bien longtemps avant que je commence à savoir ce que c'était, puis à en absorber régulièrement pour éviter la Rechute Dépressive dont mon cerveau semblait avoir pris le fâcheux pli.
J'aurais peut-être mieux fait d'écouter Holden.
Je les avais vus en 98 en première partie de Morcheeba, mais le duo était un peu fantasque & foutraque, comme ce premier album.
Ca ne m'avait pas frappé.
Maintenant que ce duo pop français trace son sillon imperturbable (un album tous les quatre ou cinq ans) tandis que l’art musical chanté francophone retourne au borborygme, si.



Attention : il a déjà été fait mention de cette chanson sur ce blog.
Et il ne faudrait pas confondre "La colère des imbéciles" par Holden avec "The Idiots are winning" de James Holden.
Et encore moins avec La conjuration des imbéciles, de John Kennedy Toole.

lundi 11 février 2019

Ricet Barrier - La Mythologie (1978)





Voilà, c'est le dernier Ricet Barrier de la collection dénichée récemment sur un tracker francophone référencé dans un des articles précédents.
Renseignements pris, hors compilations, disques d'or, Saturnins et Barbapapas, et mis à part "Le cul de la patronne", album de 1987 inconnu au bataillon, c'était aussi la fin de sa période chanson française.
Allez en paix.
Dispersez-vous.