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jeudi 23 septembre 2021

Brigitte Fontaine & Areski Belkacem - Vous et nous (1977)

Dans Schnock, somptueuse revue de vioques qui parle aux vioques de trucs de vioques, périmés, obsolètes, caduques et surannés, les rédacteurs évoquent souvent avec malice des oeuvres artistiques (cinéma, musique, littérature) très recommandables, mais disparu(e)s depuis belle lurette des rayons de la Fnac. Je les suspecte d'y prendre un malin plaisir, genre " nous on les a, nananère, et pas toi, nanana." Bref. L'article de Schnock (dans le n° 39) consacré à Areski et Fontaine m'a rappelé leur disque de 1977, que je n'avais pas vraiment écouté à l'époque :



A l'époque, on les traitait de doux dingues. Musicalement, l'amalgame était vite fait. Claude Villers et/ou Jean-Louis Foulquier les passaient un peu sur Inter, surtout le "Vous et nous" qui donne son titre à l'album. Mais j'en garde un faux souvenir avec sitar et tablas, alors méfions-nous. Et l'époque était plus tolérante avec les loufs qu'aujourd'hui, ou alors il faut afficher une certaine radicalité exacerbée. Quarante-cinq ans plus tard, leurs chansons resplendissent en divergence, encore et encore, pour reprendre une expression entendue dans un disque pirate tout mal enregistré de Robert Fripp à l'époque où il glissait des fragments de l'enseignement de Gurdjeff dedans. Mais l'époque était plus tolérante qu'aujourd'hui.(1)
Nonobstant mon incessant babil, je voulus derechef réentendre l'album de Fontaine & Areski. Ce ne fut pas facile, même sur les serveurs russes farcis d' Ebola. 
Le voici déniché en écoute gratuite et à l'achat payant :

https://store.kythibong.org/album/vous-et-nous

Merci Internet, de rendre tout cela possible. L'époque était plus tolérante, mais y'avait pas Internet. C'est fromage ou dessert. Maintenant que j'y pense, faut que je vous dise, c'est un disque difficile à écouter. Exigeant. Eprouvant. On ne peut pas faire grand chose d'autre en même temps, contrairement à Steve Roach. Les textes, leur interprétation, les orchestrations, tout réclame une attention extrême. Il y a du gauchisme vintage, du féminisme outré, du rap préhistorique, limite situationniste, de la radicalité travestie en sagesse, de la déconne intransigeante, des comptines avec guitares en bois faussement hippies, pleines de chausses-trappes, de ce faux folk qui sera toujours d'avant-garde, et du mysticisme en fiches pratiques, encore mieux que comme s'il en pleuvait au rayon spiritualité vivante & développement personnel de la Fnac : "Oublie d'avoir raison et tu comprendras tout / Perds un peu ta raison / Tu ne perdras que ta prison" (Patriarcat). J'aimerais bien revenir en 77 pour élargir ma conscience cosmique en direct, là c'est un peu tard.
_________________________
(1)Oooh punaise, je viens de le retrouver, et y'avait aussi David Byrne dans le coup. David, laisse-moi te dire que ton concert filmé l'an dernier par Spike Lee dans une petite salle de New York est magnifique, et suscite un enthousiasme qu'on croyait englouti avec le GIEC et la pandémie. Je retire tout ce que j'ai dit sur l'époque. Ton concert sera d'ailleurs chroniqué dans Schnock n° 3956, à paraitre en 2277.

mardi 8 septembre 2020

Alabama 3 [ The Singles ] Mansion On The Hill (2001)

Deux remixes vraiment ignobles de titres pourtant assez savoureux de leur second album. C'est incompréhensible qu'ils aient sorti des versions "Hit The Dancefloor Mix" de ces chansons destinées avant tout à un décodage laborieux par des geeks vieillissants outre-manche vingt ans après les faits, geeks voués à s'interroger sur leur fascination pour les conduites ordaliques. Je vais écrire au préfet. (L’ordalie est le terme qui désigne le jugement de Dieu, mode de preuve universel dans le droit antique. Dans les formes les plus anciennes et les plus pures d’ordalies, le sujet soupçonné de sorcellerie ou de crime est exposé à une épreuve par éléments naturels (poison, fer rouge, eau, etc.), et la mort est à la fois verdict et application de la peine. La conduite ordalique désigne le fait pour un sujet, de s’engager de façon plus ou moins répétitive dans des épreuves comportant un risque mortel : épreuve dont l’issue ne doit pas être évidemment prévisible, et qui se distingue tant du suicide pur et simple, que du simulacre.
Le fantasme ordalique, sous-tendant ces conduites, serait le fait de s’en remettre à l’Autre, au hasard, au destin, à la chance, pour le maîtriser ou en être l’élu, et, par sa survie, prouver tout son droit à la vie, sinon son caractère exceptionnel, peut-être son immortalité…
La conduite ordalique est donc en quelque sorte toujours à deux faces : d’un côté, abandon ou soumission au verdict du destin, de l’autre croyance en la chance, et tentative de maîtrise, de reprise du contrôle sur sa vie.
Tentative, pour un sujet dépendant, ayant « perdu le contrôle de sa vie »(selon la formulation A/A-N/A), de reprendre en main son destin, elles constitueraient l’envers de la dépendance. Le jeu avec la mort serait donc bien démarche magique, irrationnelle, de passage et de renaissance, et non autodestruction de sujets désespérés.)

Bravo, messieurs, vous m'avez convaincu, j'arrête les remix.

http://www.mediafire.com/file/0cnjl7hb0nbs6h3/A3-2001_Mozh.zip/file

samedi 5 septembre 2020

Alabama 3 [ The Singles ] Ain't Goin' To Goa (1998)

La différence entre le maxi 45T Ain't Goin' To Goa (1996) et le maxi 45T Ain't Goin' To Goa (1998) c'est l'aspect résolument expérimental de la version de 1998.
https://www.discogs.com/Alabama-3-Aint-Goin-To-Goa/release/193621
Les compositions sont déstructurées, et passées au hachoir Deep Jungle House Speed Garage.
C'était tendance.


Par exemple, dans la version Motiv 8 Radio Mix, la harangue du Very Reverend D. Wayne Love, First Minister of The Presleyterian Church of Elvis The Divine est trafiquée dans un accélérateur numérique qui laisse le timbre de voix du Révérend indemne, boostant juste son débit, ça devait être du dernier chic à l'époque. Sic transit gloria mundi.
Le disque se hisse au-dessus du tout-venant du n'importe naouak remixé trance techno pour atteindre les hauteurs du Monstrueux Sonore.
Si Lovecraft avait sniffé de la cocaïne, il aurait sans doute lui aussi remixé Alabama 3.
Sauf la version Lowfinger's Sad Slicker Than Spit On A Doorknob Mix, qui annonce les albums de reprises acoustiques d'Alabama 3 avec plusieurs années d'avance.

http://www.mediafire.com/file/hom331r0cyyceff/A3_98_AGTG.zip/file

Le noyau dur : ils n'avaient pas l'air d'être là pour rigoler.

jeudi 3 septembre 2020

Alabama 3 [ The Singles ] Speed Of The Sound Of Loneliness (1997)

En 1986, John Prine, chanteur de country-folk, sort une chanson intitulée "The Speed Of The Sound Of Loneliness" sur l'album "German Afternoons" avec lequel il comptait envahir la Pologne.
La chanson devient un classique instantané, à Nüremberg comme ailleurs.

Le prototype de l'arme fatale de John Prine

Le critique assermenté David Fricke la décrit comme "un chant hypnotique de mélancolie amoureuse sur un rythme qui sonne comme le tic-tac désolé d'une horloge murale".
"Ouais, c'est venu d'un coup", confesse l'auteur, "d'une relation fichue dans laquelle j'étais pris. Je ne parvenais pas à comprendre ce qui avait foiré, et j'ai dû me l'expliquer à moi-même, et je l'ai fait à travers cette chanson. Le lendemain, je me suis dit, Jésus, c'est magnifique. Je n'ai rien reconnu, ça coulait juste de moi".

En 1997, Alabama 3 reprend la chanson sur son premier album Exile on Coldharbour Lane, que du coup j'ai remis en ligne, et dont un amateur éclairé dira plus tard :
"Sweet acid house country is what they call their music themselves, one of the most original groups to emerge from the UK in a long time. Musically skilled (as evidenced by the acoustic "Last Train to Mashville Vol.2"), constantly inventive, they mix the best parts of dance music with liberal doses of country, folk, gospel and more. Toppped up with radical left-wing politics and an interest in promoting human rights, Alabama 3 are a band to check out - especially live. It's a pity, though, that most of their singles are full of remixes that miss the point of the band and, to be honest, suck."

Vingt trois ans plus tard, Warsen hérite d'un ancêtre teuton l'intégralité de la collection de singles d'Alabama 3, dont certains même pas déballés de leur pochette. Honnêtement, c'est vrai que je n'ai jamais entendu une série de remixes sucker et misser le point à ce point. 
John Prine est tombé par hasard dessus au mois de mars et s'est éteint du Covid le 7 avril. C'est cette série de singles aussi éventés qu'une vieille compile Big Beat de Ninja Tune que nous avons choisi de vous présenter ce soir.

La fiche technique est là :

et le maxi 45 ici :

mardi 1 septembre 2020

Alabama 3 [ The Singles ] Ain't Goin' To Goa (1996)

Vu la tournure dépressive de mes derniers articles, juste avant qu’Alabama Trois m’ait redonné la foi, je n’ose plus rien prétendre. Mais je me retiens de prétendre que je ne prétends plus rien. Sinon ça va encore poser problème. Je vais rester dans le sens du courant, car même les prétentieux comprennent les inconvénients à contrarier la marée haute.
Et si je ne prétends plus, je peux encore traduire, diffuser, répandre.

Répandre la bonne nouvelle, par exemple : Une nouvelle amende de 200 euros pour usage de stupéfiants sera généralisée à l’ensemble du territoire, mardi 1er septembre. Qui est le aujourd'hui d'hier. Allelouia.
Alors que certains sont verbalisés pour fumer un joint sans masque, d’autres se pavanent dans la semi-obscurité de leur tombe parce qu’ils redécouvrent sur un tracker russe bien achalandé les joies de la Sweet acid house country music sans même faire usage de produit.


 « Larry Love, do you remember when I came upon you in that place of suffering in the valley of darkness? I took away all your pain and put love in your cold cold heart and from that day forward told you to go out and spread my words through music, sweet pretty country acidhouse music. From that day Larry, you not only joined my church, you embraced my whole philosophy, my whole way of life, because remember little man – don't you go to Goa. » 
the Very Reverend D. Wayne Love, First Minister of The Presleyterian Church of Elvis The Divine


Je ne peux pas prétendre avoir trouvé sur discogs la référence exacte de ce premier single des Alabama 3, c'est pourquoi je vous colle la playlist, mais vous pourrez l'y dénicher vous-même, il n'en existe que 56 versions différentes.



samedi 8 février 2020

Heron Oblivion ‎- Heron Oblivion (2016)




Bon, y'en a un peu marre de toutes ces vieilleries.
Place aux jeunes qui se croient en 1969.
Pour toujours et à jamais.
Pour complaire à Greta Thunberg, je n'ai acheté l'album qu'en digital, c'est à dire sans support, auprès de la maison de disques plutôt que sur bandcamp, parce qu'ils avaient l'air de proposer en plus un digital booklet qui ferait un substitut-subutex aux notes de pochette.
Et y'a pas à dire, le support me manque.
Mais c'est sans doute un combat d'arrière-garde.

Les avis autorisés sont là
https://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/heron-oblivion/
et là
https://www.soul-kitchen.fr/62356-heron-oblivion-heron-oblivion

lundi 23 décembre 2019

[Repost] Pierre Vassiliu - "Pierre Vassiliu" (1979)





PIERRE VASSILIU

Tracklist :

Toute nue

Mamadou Anga

A boire

Mange pas les bras

Reggae vulgaire

Izdecol

Encore un jour qui passe






27/09/2009 :
J'ai eu un accident industriel en rippant le vynil, et il ne me reste que la face B.
Envoyez-moi des sous et je rerippe la face A.



21/12/2019 : 

Moi je dis qu'y vaut mieux l'avoir blanche et droite que black et d'équerre, sauf en ce qui concerne Vassiliu, qui n'avait aucun tabou concernant les blagues relou, qui fricotait avec l'Afrique, et dont je reposte enfin l'album correctement tronçonné avec Adobe Première, avec le nom des pistes et tout et tout, 10 ans après le début des travaux, ce fut pharaonique mais ça valait le coup.





dimanche 22 décembre 2019

Pierre Vassiliu ‎- Voyage (1975)

Acheté d'occasion dans les années 80, ce disque n'a pas été trop usé, l'ère hippie était déjà finie, même à Montpellier où je vivotais d'amours étudiantes, haschichines et dépressives (se reporter à mon blog de slips sales lavés dans le secret de l'écriture invisible pour plus de détails).  En rippant le vinyle je l'ai réécouté, pour voir. J'y entends surtout les échos de la tribu Vassiliu, zéro limite à l'époque, si je disais que ça a mal vieilli on me prendrait pour un jaloux frustré, et on n'aurait pas entièrement tort, j'observerai donc ces réjouissances passées d'une oreille compassionnelle, ça sent un peu le disque de bouteilles vides et de cendriers pleins, heureusement pleins de choeurs féminins aussi, et masculins, les choeurs c'est la vie.
J'ai lu dans Télérama qu'il y avait une controverse autour de la chanson "Pierre, Bats Ta Femme" qui ouvre l'album; franchement, si c'est pas des conneries de journaliste, c'est triste.
Et que dire, que penser du selfie cochonnou de "Déshabille-Toi" (je veux voir tes fesses) ?
Les Nouvelles Connasses vont-elles brûler Vassiliu ?

https://www.mediafire.com/file/wyb0y1idld1sel1/PV.oyage.zip/file


Tracklist
Pierre, Bats Ta Femme 7:07
Messieurs, J'Vous Sers Quoi ? 4:01
Deshabille-Toi 4:24
Seul 5:05
La Ronde 2:00
Souvenirs De Bal 3:59
Enfant Roi 3:54
Le Vent Souffle Ou Il Veut Et Quand Il Veut 8:49"

(les Inrocks)

samedi 16 juin 2018

Maurice Bénin - Peut-être (1975)

 J'ai déjà rippé un vinyle de Maurice (dit aussi Morice, et on pourrait carrément dire Momo en voyant ses photos de jeunesse) sur ce blog mais je n'arrive pas à le retrouver.
Toujours est-il qu'à force d'écouter le concert de Thiéfaine inédit de 78 - qui n'est pas pire que ça - j'ai eu des réminiscences, et je me suis mis à farfouiller dans mes 30 cm au garage, dans la période où l'utopie avait le vent en poupe.
Et voilà comment j'ai fini par fiche mon après-midi en l'air.

Maurice Bénin était un croisement contestataire, contestable et improbable entre / rappelait de très loin par temps de brouillard / Maxime Le Forestier pour les guitares en bois, Léo Ferré pour l'imprécation libertaire, mâtiné de Bernard Lavilliers pour son questionnement sur le rapport au public et sur le statut de l'artiste, tout ça en beaucoup moins rigolo que Font et Val et beaucoup plus biologique que François Béranger.
Je dis cela pour vous faire fuir, car son oeuvre est d'une radicale altérité irréductiblement protéiforme et marginale.  
Quarante ans après avoir subi pour la première fois ses harangues métaphysiques, j'en ai encore la chair de poule. Elles me hantent parfois autant que certaines égéries prépubères de l'époque, c'est dire. Certaines restent d'une actualité brûlantes (pas les égéries, depuis longtemps retournées en poussière, les questions, celles qui touchent à l'environnement, au rapport à soi, aux masques sociaux), d'autres ne se posent plus depuis que le gouvernement met des trucs dans notre bouffe pour qu'on ne se rappelle pas des trucs qui fâchent.
A notre époque, avec sa grosse tête de bougnoule protestataire, Maurice se serait sans doute radicalisé sur Internet, par chance dans les années 70 il n'a pu qu'aller vivre en communauté et vendre ses disques par correspondance - c'est comme ça que je me les suis procurés, et ils mettaient un putain de mois pour arriver.

Il faut l'entendre éructer "Parce qu'un jour j'ai dégusté des patates auvergnates / un jour de manifestation de cultivateurs bretons / je suis un chanteur engagé / parce qu'un jour je me suis étonné du prix des chaussettes en nylon / comparativement au prix du beurre / qui ne cesse d'augmenter / je suis un chanteur engagé" avec un accent péruvien sur un air faussement traditionnel pour mesurer combien il pouvait décalotter les cerveaux adolescents sous Pompidou et Giscard.

Rip 192 kbit/s à la platine
scan des pochettes à la main par Skâhn de Traviole
la saucisse du chef est livrée dans son étui

Peut-etre.zip

lundi 27 février 2017

Aidan Baker - I Wish Too, To Be Absorbed (2017)

Aidan Baker n'est jamais là où on l'attend.
Des fois ici, des fois , et d'autres fois encore ailleurs, voire nulle part.
On se demande si des fois il n'aurait pas compris de traviole mon article sur les tribulations quantiques de John Scofield contre le principe d'indétermination d'Heisenberg.
Ainsi, le principe d'incertitude, qui voulait que Scofield soit là où l'on ne l'attend pas et que l'on ne puisse mesurer ni sa masse, ni sa vitesse, est ici pleinement réaffirmé dans sa radicale altérité.
Ce qui fait que Aidan Baker, comme Scofield, plus personne ne l'attend, et pourtant il continue à venir.

vendredi 20 janvier 2017

[Repost] The Folk Years (fin 50's, début 60's)


05/01/2014

C'est lors de ma dernière nuit dans un motel d'Albuquerque sans avoir pu y croiser l'antihéros de Breaking Bad que j'assistai sur une chaine de téléachat à la démonstration pathétique, entre deux séquences vantant les godemichés électroniques par de gloussantes et voluptueuses présentatrices, des vertus curatives de cette anthologie Lifetime compilant les plus grands succès d'une Amérique chantante et disparue (en gros, celle des années 50), disparition dont je venais de faire l'amère expérience en sillonnant l'Ouest en tous sens sans y trouver nulle part l'esprit des pionniers que j'étais pourtant certain d'avoir pris avec moi à l'aller.

Je résolus immédiatement de l'emprunter sur Internet dès mon retour en France, parce que c'était franchement exotique.

Pourtant, je comprenais bien que c'était comme si moi, vieux gars de l'Idaho, je m'étais ému de découvrir, de passage à Paris en zappant sur la French TiVi, une pub moisie pour des vieux disques de Georges Chelon, Serge Lama et Fernandel.

D'ailleurs, à mon retour, les gars du bureau ne se gênaient pas pour me faire remarquer que c'était pas étonnant que je fasse des burn-outs si j'écoutais à donf des vieux hippies morts.

La Malepeste soit de la lucidité quand elle assombrit le plaisir d'exhumer toutes ces ritournelles affriolantes héritées d'un autre âge.




Oyez : 
j'ai fait un peu de ménage, 
y'avait 4 CD ras la gueule, 
je n'ai gardé que le velours de l'oreille.



part 1
part 2
part 3
part 4



19/01/2017

Je remets les fichiers en ligne ça parce que...
Parce que j'ai revu Pulp Fiction.
Parce que je suis allé chez Canut Brains voir Pete Seeger.
Parce que ces compiles n'existent nulle part.
Parce que l'Amérique, patrie des folk singers et des super-héros en slip par dessus leur survêtement a de nouveau besoin d'espoir.
J'vous l'jure, monsieur le Juge.

jeudi 28 janvier 2016

Äl Jawala : Voodoo Rag feat. Rukie (2016)



http://www.jawala.de/de/home.html

Les immigrés qui tentent d'échapper à la misère et à la terreur qui règnent au Bougnoulistan ne font pas que pincer les fesses des dames en gare de Cologne.
En plus, ils leur cassent les oreilles.
Bon, je rigole, en fait le groupe est franco-allemand.
Die deutsche französische Freundschaft n'est pas un mythe.

http://jawala.de/presskit/#about




samedi 14 mars 2015

Jean-Michel Jarre - Zoolook (1984)

Souvenez-vous, c'est théière.
Jean-Michel Jarre était quasiment le seul auteur connu de science-fiction sonore d'expression française.
30 ans après, que reste-t'il de nos z'amours ?
Les claquements de langue de Laurie Anderson, quelques guitares inspirées d'Adrian Belew, et des nappes de synthé pompières qu'on dirait échappées de la B.O. du Blade Runner de Vangelis.
Le reste ?
Un bouillon kub et de la sciure.

http://exystence.net/blog/2015/01/29/jean-michel-jarre-zoolook-1984-remastered-2015/

lundi 16 février 2015

Love by Amen (Dunes) - 2014



Et la tendresse, bordel.

mercredi 18 décembre 2013

Bill Callahan - Dream River (2013)



Le Bertrand Belin américain, infatigable poète.
Aë aïe aïe, encore obligé de l'acheter tellement il est bien.



lundi 25 novembre 2013

Riteurn Tou Ze Dark Saïde Of Ze Moule (2006)

Sans doute que Steven Wilson était tout grognonou d'avoir été évincé du projet "Return to the Dark Side", et que c'est pour ça qu'il est parti à remixer les Classiques du prog rock.

Bon, je le mets là dans l'espoir de contribuer au GRAND JEU SANS FRONTIERES DES BLOGUEURS MANGEURS DE DISQUES # 7  dont  je me suis exclu moi-même.
Dans la série "usé jusqu'à la corde", il se pose un peu là, çui-là.

Dans le Tribute que je vous propose, il y a quelques bons moments, mais surtout du beau linge : Malcolm McDowell, l'acteur qui jouait dans Orange Mécanique et que j'ai tendance à confondre avec  Roddy Mc Dowall, qui pour sa part jouait le Docteur Cornelius dans la Planète des Singes, et non les bouche-trous dans Banane Mécanique, d'ailleurs sur le disque en hommage ils ne font que singer l'original, c'est l'éternel problème : tu fais un Tribute trop près du modèle et on blâme ta veulerie, tu t'en éloignes par nécessité créatrice et on te flingue pour trahison, quelle connerie la guerre Barbara.