vendredi 7 décembre 2018

Ibrahim Maalouf - Diasporas (2007)

les filles m'ont offert une jolie plaque émaillée
pour mettre sur la porte de mon bureau
Oubliez tout ce que vous avez entendu sur Ibrahim Maalouf.
On s'en fout qu'il ait embrassé (ou non) une gamine à qui il donnait des cours. Ce qui est autrement plus grave, c'est que je l'aie oublié l'autre jour dans mon énumération de trompettistes de jazz français.
Un ami imaginaire à moi que j'ai ajouterait sans doute "Quand je parlais de consolation, et c'est pourquoi je t'ai envoyé le lien des têtes raides éructant Stig Dagerman, l'as tu lu, lanturlu ? je crois que je pensais à plus vaste, mais c'est pas grave, ptêt que toi itou, mon idée, enfin c'est pas la mienne puisqu'elle est partagée, c'est qu'avant de juger untel ou une pour des actes immoraux ou juste lascifs, il serait bon de s'interroger sur la poutre qu'on a dans le sien et de qui ou quoi l'y a plantée, pasque sinon, on retombe obligé sur l'idée que le mal est inhérent à l'humain, qui nous éloigne de la paix qu'on voudrait tant a ce propos(..)"
et alors je commencerais par lui répondre ceci :"des fois je sens bien que DSK, par rapport à moi c’est Saint François d’assise par terre dans ces cas là surtout ne pas épiloguer juste constater et laisser passer le camion de porcelaine de Saxe mineure devant la maison sans rien casser" puis j'ajouterais un dessin que j'avais fait à 8 ans presque et demi et récemment retrouvé dans un placard, juste des mecs avec des poutres plein les yeux, c'est con que j'ai pas l'original ça sortait mieux en couleurs, j'avais fait ça au pastel mais autant tenter de retourner en '88 réclamer le dessin au petit J.R avant qu'il soit père de famille à Dallas...



et l'autre jour j’écrivais à une autre amie imaginaire que j'ai, «  j'ai résilié mon abonnement au malheur, depuis que je refuse les consolations, je veux le vrai truc, si je l'ai pas, tant pis, mais je vais pas chialer pour des ersatz, ni pour les conséquences de mes excès. J’ai le droit d’être triste, éventuellement déçu, surtout déçu de la façon dont je m’y suis pris, d’ailleurs, mais je ne suis pas déprimé. Le désir, c’est un désir de vie, pas de mort. La mort, ça m’a passé. » et c’était beau comme une tartine tombée du coté du Nutella sur une route en travaux, et personne n’a voulu la lécher après ça, tu penses bien, Nutella et gravillons c’est lourd à digérer.
Je pourrais lancer une chaine youtube rien qu'avec mes monologues du vagin, mais franchement, comme l’inspiration est revenue me visiter sur ma tombe suite à ma faim de non-recevoir, j’ai pu une main de libre.
Et c'est pour ça que j'écoute Ibrahim Maalouf, une sacrée consolation à ma perte du besoin de consolation.

"Le premier volet de ce triptyque a été conçu entre 2003 et 2007. Suite à la découverte de l’univers unique de la chanteuse Lhasa de Sela, et après avoir collaboré avec elle sur un album et sur scène, Ibrahim prend conscience que le son de sa trompette peut tout à fait évoluer dans un environnement qui lui ressemble plus que simplement la musique classique, le jazz ou la musique arabe seuls. Peu à peu, au fil des années se construit un son qu’il peaufine petit à petit en studio entre Montréal, New York, Beyrouth et Paris. À l’époque, c’était le musicien et producteur Vincent Ségal qui avait présenté Ibrahim à Lhasa, et on retrouve logiquement Vincent en featuring sur le dernier morceau et bonus de cet album. Ibrahim avait exposé ici pour la première fois ses compositions et son univers. Immédiatement salué par la critique, cet album fait effet boule de neige et les concerts s’enchainent, ce sera la toute première tournée du groupe d’Ibrahim."


https://www.mediafire.com/file/oc1y3cx09ktfxrw/IM_D.zip/file

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