mercredi 7 novembre 2018

The Acid – Liminal (2014)

Au panthéon des tafioles anglaises qui laissent suinter leur mal-être sur des nappes de synthés dépressives avant de les graver sur des galettes de vynile mou et odorant, j'accueille aujourd'hui The Acid, repérés sur les 4h30 de la massive bande-son de Sharp Objects, et justement je sens une filiation avec Massive Attack même si c'est dans une version ramollo qui évoque peut-être plus James Blake, je ne sais pas, je ne suis pas un professionnel.
"Desolate post-dubstep, post-punk, post-just-about-everything, Liminal is a pallid, vaporous shape-shifter, phasing through genres with phantasmic disregard."
Je n'invente rien, je l'ai lu sur un blog.

Au firmament des lâches et des cyber_veules qui mettent leur musique à disposition du vulgum pecus sans comprendre la notion de dette karmique, nous retrouvons dans le peloton de tête les aimables bâtards de exystence.net mais les fichiers ne sont plus dispos, flûtalors.
les Youpins de chez Israbox, qui doivent être aussi youpins que moi
https://www.isrbx.com/3136510702-the-acid-liminal-2014.html
mais les liens sont pétés aussi
il faudra donc se résoudre à chercher ailleurs que chez ce pauvre Warsen dont l'échoppe est vide mais les mains pleines, de quoi on se le demande bien.
Sans doute sur Spotify.



https://en.wikipedia.org/wiki/The_Acid

5 commentaires:

  1. Tiens, c’est la première fois il me semble que l’on parle ici d’un album que j’ai déjà chroniqué.

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  2. D'habitude tu me demandes "non mais est-ce qu'il est bien ?"
    Je vais donc aller voir chez toi s'il est bien.

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  3. C'est fait. Ouf, il est pas mal. J'ai eu chaud. Peut-être qu'il faut que je cesse de chroniquer mollement des albums qui ne me font ni froid ni froid. Peut-être qu'Internet est trop petit pour nous deux. Peut-être que mon silence est ce que je produis de mieux en ce moment. Putain j'arrive même pas à être déprimé, ça craint.

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  4. Te veux que je te déprime ? J’ai bien aimé Twin Peaks saison 3.

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  5. Je m'en réjouis pour toi.
    Personnellement j'ai trouvé que beaucoup d'épisodes relevaient du remplissage pur, du "comblage", de l'exhumation mercantile de vieux rushes de la saison 1 pour susciter l’intérêt déclinant chez le fan consterné, de cette galerie de personnages sans personnalité, mobile, ni intrigue, de la mise en abime du masochisme chez le téléspectateur de plus de 50 ans, du temps gâché dans cette contemplation inepte, du cancer de Miguel Ferrer.
    En fait, c'est un peu comme si Lynch avait disposé les ingrédients sur la table, bien en évidence, mais s'était refusé tout du long à cuisiner la recette.
    Avec ostentation.
    Et peut-être une certaine jubilation, mais l'enquête s'avère malaisée sur ce sujet.
    Les chercheurs de vérité sont sérieusement démotivés.
    Il y a certainement plein d'enseignements spirituels à en retirer.
    Au-delà du fait que les sédatifs sont les parents pauvres des psychotropes.
    Mais franchement, 18 épisodes pour me dire que je ne puis m'en prendre qu'à moi-même et à mes attentes démesurées, c'est cher la leçon.
    A part ça, c'était pas mal.

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