lundi 19 mai 2014
[Repost] Imago - portraits (1977)
3/02/2009
Le mec qui a rippé le vinyle avait pas mal usé le sien... il est rayé, il craque... pourquoi donc ai-je vendu le mien, qui était nickel, aux Puces il y a 25 ans ? pour pouvoir ensuite souffrir de son absence ?
On écoutait ça chez Claude Villers, dans "Marche ou rêve", où Nicolas Hulot faisait ses débuts de chroniqueur... heu, non, c'était dans son émission précédente, "Pas de panique", avec Patrice Blanc-Francard qui faisait le couillon sur "les aventures d'Adolf, le petit peintre viennois", un truc que plus personne n'oserait faire aujourd'hui.
Bref.
On croyait qu'écouter de la musique était un acte politique, parce que c'était de la chanson engagée.
Si vous avez une meilleure copie, n'hésitez pas...
Le lien est dans les commentaires, si je mens je vais en enfer !
[Edit] 19/05/2014
Sidéré par cette époque où les chanteurs avaient quelque chose à dire sur le monde et la société, sauf Gérard Manset, qui en bon bourgeois issu du XVIeme arrondissement proclamait dès 1976 "je n'ai rien à raconter", alors que ça allait mettre 10 ans à se confirmer.
Et ça avait de la gueule aussi, bien que le volet social de ses vertiges métaphysiques s'en soit toujours ressenti, l'empêchant pour toujours de participer aux meetings de Jean-Luc Mélenchon.
Comme un gentil auditeur me faisait remarquer que les 2 albums d'Imago n'étaient plus dispos en download, j'ai trouvé un enregistrement de ce second opus bien meilleur que l'ancien.
http://www.mediafire.com/download/n6nppf22kffe599/IP77.zip
[Edit : repost mortem] 18/05/2019
Ce coup-ci, j'ai trouvé un fichier flac, dont j'extraits un mp3 à 320.
https://www.mediafire.com/file/rctrz415b846qvd/Imago_-_Portrait.zip/file
1977, nous voilà !
mercredi 14 mai 2014
Loren Nerell / Mark Seelig - Tree of life (2014)
Bourrelé de remords à l'idée de nourrir une si grande avidité à dérober des nouveautés musicales paradoxalement destinées à l'apprentissage du lâcher-prise et au développement des vertus personnelles, j'ai acheté Tree of Life en ligne.
C'est bien, ces projets en ligne où tous les sous vont aux créateurs en raccourcissant au maximum les circuits de diffusion.
On ne pleure jamais sur les intermédiaires, sauf quand l'intermédiaire c'était votre disquaire Harmonia Mundi qui s'est pendu l'an passé quand son échoppe a fermé avant de devenir un magasin Sephora.
Et à part ça, l'album, il est comment ? Ben de source sûre c'est "a mesmerizing blend of ancient instruments, haunting voices, and whispers of Balinese and Indian wisdom traditions woven together with ambient field recordings; it takes the listener on a subtle, interconnected journey of life." et donc la bande-son idéale des magasins Sephora et des bars branchouilles dès qu'on aura dépendu le disquaire.
Et à part ça, l'album, il est comment ? Ben de source sûre c'est "a mesmerizing blend of ancient instruments, haunting voices, and whispers of Balinese and Indian wisdom traditions woven together with ambient field recordings; it takes the listener on a subtle, interconnected journey of life." et donc la bande-son idéale des magasins Sephora et des bars branchouilles dès qu'on aura dépendu le disquaire.
lundi 12 mai 2014
U.K. - U.K. (1978)
Clairement attiré par la lumière projetée sur un groupe obscur de rock progressif des années 70 dans ce lumineux article, je dois dire que la clarté qui en résulte peine à répondre à cette sombre question : pourquoi tant d'engouement autour de talents individuels qui, pris ensemble, n'empêchent pas U.K. - U.K. (1978) d'être complètement Kuku ?
Je dois être allergique à une certaine forme de mièvrerie musicale, quand elle se pare des oripeaux de la préciosité et de l'emphase.
C'est curieux, parce que dans d'autres domaines de ma vie, elle rentre comme dans du beurre.
Bref, il en faut pour tous les goûts, et cet album est clairement introuvable.
C'est curieux, parce que dans d'autres domaines de ma vie, elle rentre comme dans du beurre.
Bref, il en faut pour tous les goûts, et cet album est clairement introuvable.
https://www.mediafire.com/?h80va1m5w6xevus
dimanche 27 avril 2014
Le Seigneur nous l'a donné, le Seigneur nous l'a repris
Un crucifix érigé en l'honneur de Jean Paul II dans le village de Cevo en Italie s'est effondré mardi sur un jeune homme de 21 ans, le tuant sur le coup. Ce dernier prenait la pose devant l'édifice haut de 30 mètres et comportant une statue du Christ de 600 kilos.
Ironie du sort, l'homme habitait dans une rue Jean XXIII, l'autre pape qui sera canonisé dimanche, en même temps que Jean Paul II.
Ce n'est pas la première fois que ce genre d'accident survient en Italie. En 2004, une femme de 74 ans avait été écrasée par un crucifix en métal de 2 mètres dans la ville de Sant'Onofrio, dans le sud du pays.
Le Monde.fr | 25.04.2014 à 15h20 •
Mon commentaire : il suffit d'un devis au rabais produit par un entrepreneur peu scrupuleux, d'ouvriers peu qualifiés en science des matériaux, d'un élu pas trop regardant sur les finitions, et ce tragique fait divers provoque l'hilarité de toute la racaille athée revancharde, toujours à l'affut de l'introuvable preuve de l'inexistence de Dieu.
Si c'était une grue de chantier qui était tombée sur une gamine comme c'est arrivé l'an dernier pas loin de chez moi, ça n'aurait fait rigoler personne.
vendredi 25 avril 2014
Nino Ferrer - les inédits de l'intégrale (1963/70)
C'est un peu triste, ces blogs animés par des geeks vieillissants en mal de reconnaissance sociale où l'on célèbre à grands coups de superlatifs des chanteurs disparus parfois même de leur vivant.
Serais-je déjà entré sans le savoir dans l'antichambre de l'hospice qui pue la pisse ?
Bon, si ils passent des vieux Nino Ferrer dans l'ascenseur qui mène au réfectoire, ça va le faire.
J'ai donc trouvé le complément idéal de Satanée Mirza (je refuse d'écouter ce qu'il a fait après 70, je me la garde pour mes vieux jours) : je découvre qu'il y a eu une intégrale Nino Ferrer en 2013.
Je ne l'ai pas trouvée à gratter, mais vouassi quand même la collection de tout ce qu'il a produit à mon époque fétiche et qui n'est pas sur Satanée Mirza, collection qui rend obsolète ma collection de youtuberies péniblement assemblée dans mon précédent article.
Je l'ai dépiautée à partir de ce que j'ai trouvé ici et qui date de 2012.
Donc les puristes pourront sans doute arguer du fait qu'il y manque peut-être quelques titres live pour m'imposer un redressement Urssaf sur l'assiette des cotisations que je prétends "intégrale", mais cette ribambelle inespérée de ritournelles désinvoltes, mélancoliques (il chante rarement la peine, la perte ou le deuil, mais quand il le fait il ne se déplace pas pour rien) ou faussement rageuses, de sa voix de James Brown livide parfois à deux doigts de sombrer dans la variété la plus abjecte et n'en ayant rien à faire, est aussi miraculeuse que si je découvrais soudainement en songe les oeuvres qu'il n'a ni écrites ni chantées, vu que je ne les avais jamais entendues avant, et que tout cela est bien subjectif, mon bon monsieur & ma brave dame.
Un peu comme dans les comics Sandman ou Shade, où l'argument d'oeuvres de fiction fictives, écrites en rêves ou juste imaginées par leur auteur, garnissant à ce titre des rayonnages entiers dans des bibliothèques oniriques et/ou célestes, est largement exploité.
http://www.mediafire.com/download/sqfdtqty5mhjoeh/NF-Introuvables_mais_retrouves(2).zip
Un peu comme dans les comics Sandman ou Shade, où l'argument d'oeuvres de fiction fictives, écrites en rêves ou juste imaginées par leur auteur, garnissant à ce titre des rayonnages entiers dans des bibliothèques oniriques et/ou célestes, est largement exploité.
http://www.mediafire.com/download/sqfdtqty5mhjoeh/NF-Introuvables_mais_retrouves(2).zip
mercredi 23 avril 2014
[Repost] Nino Ferrer - "Satanée Mirza" (1966/70)
13/04/09
Cher journal,
j'ai eu encore un éclair de lucidité au bureau, et pourtant j'y suis souvent.
"Moi j'ai pas envie de travailler,
Je n'aime pas les congés payés"
chantait Nino dans "Le Blues anti-bourgeois", critique radicale de notre société productiviste qui nous suggère d'accumuler les biens de consommationet les disques rippés en mp3 sans rime ni raison, à moins que ce soit une mise en boite des loulous rive droite des années 60, et en tout cas je l'ai beaucoup écouté quand j'étais petit, moyen, grand, vieux.
j'ai eu encore un éclair de lucidité au bureau, et pourtant j'y suis souvent.
"Moi j'ai pas envie de travailler,
Je n'aime pas les congés payés"
chantait Nino dans "Le Blues anti-bourgeois", critique radicale de notre société productiviste qui nous suggère d'accumuler les biens de consommation
Avant de saborder volontairement sa carrière de chanteur yé-yé à succès et devenir un certain hippie incertain, Nino Ferrer a commis une pelletée de 45 tours endiablés, empruntant au rythm'n'blues une fièvre communicative, lui tordant la gueule au passage en lui insufflant avec la bouche une orientation tragique et dérisoire par des paroles flirtant entre le narquois et l'absurde, donnant avant l'heure ses lettres de noblesse au namedropping sans que ça puisse dénoter chez lui d'un manque d'inspiration en prétendant le masquer.
http://home.nordnet.fr/jlegohebel/nino_ferrer/la_page_nino_ferrer_discographie.htm
Quand j'ai acheté ce disque, la photo de pochette était toute autre.
Méditons sur l'impermanence.
23/04/14
Cher Nino,
je n'ai pas grand chose à ajouter, sinon que tes chansons vieillissent mieux que moi.
J'ai repensé à toi et à tes ritournelles des années 60 lors d'un récent ouikende à Paimpol, car un de mes amis de collège méconnaissouzévaluait (approximativement traduit du néologisme américain misunderestimate que l'on doit à Georges Bush) un des titres de l'album, "Mao et Moa".
Et je me suis aperçu que l'album n'était plus tellement disponible ici ou là.
je n'ai pas grand chose à ajouter, sinon que tes chansons vieillissent mieux que moi.
J'ai repensé à toi et à tes ritournelles des années 60 lors d'un récent ouikende à Paimpol, car un de mes amis de collège méconnaissouzévaluait (approximativement traduit du néologisme américain misunderestimate que l'on doit à Georges Bush) un des titres de l'album, "Mao et Moa".
Et je me suis aperçu que l'album n'était plus tellement disponible ici ou là.
Tu ignorais alors que 25 ans plus tard, tu périrais de ta propre main, dans des circonstances vaguement inspirées des péripéties de l'héroïne de "Justine" (ta chanson, pas la rengaine sans gaine de Marquis de Sade)
Comme si ta vie avait été aussi pathétique, problématique, pathologique que dans ces petites fables énumératives où tu sacrifiais parfois le sens à la prosodie, pour la plus grande joie des petits et des grands.
Et puis j'ai retrouvé cette pochette du 45 Tours 4 titres que j'écoutais à donf à 4 ans 1/2, que même mon père il a failli jeter le tourne-disques, et j'ai regardé sur Youtube si je ne trouvais pas les titres qui n'étaient pas sur Satanée Mirza.
J'en ai trouvé une poignée, qui s'inscrivent dans la même veine peu exploitée depuis que tu l'as quittée début 70's, puisqu'elle emprunte autant à Gérard Manset par les thémes abordés qu'aux Charlots par l'interprétation.
http://www.mediafire.com/download/259r2aq7btm2s7u/NF-Introuvables_mais_retrouvés.zip
Comme si ta vie avait été aussi pathétique, problématique, pathologique que dans ces petites fables énumératives où tu sacrifiais parfois le sens à la prosodie, pour la plus grande joie des petits et des grands.
Et puis j'ai retrouvé cette pochette du 45 Tours 4 titres que j'écoutais à donf à 4 ans 1/2, que même mon père il a failli jeter le tourne-disques, et j'ai regardé sur Youtube si je ne trouvais pas les titres qui n'étaient pas sur Satanée Mirza.
J'en ai trouvé une poignée, qui s'inscrivent dans la même veine peu exploitée depuis que tu l'as quittée début 70's, puisqu'elle emprunte autant à Gérard Manset par les thémes abordés qu'aux Charlots par l'interprétation.
J'ai aussi retrouvé la photo originale de ma compile, qui fait de toi le gendre idéal bien qu'un peu mélancolique de toutes les aventurières de l'entresol, dans les siècles des siècles.
Sur ce mini-album home-made offert en bonus, il y a au moins deux bijoux méconnus :
- une adaptation de "It's a man's world" de James Brown qui n'a pas grand chose à envier à l'original.
- "Ma vie pour rien" est une variation somptueuse sur The House of the Rising Sun revu par Johnny Hallyday, qui résonne comme une farce tragique et hantée, c'est à se demander si tu n'étais pas bipolaire.
Je suis bien content.
http://www.mediafire.com/download/259r2aq7btm2s7u/NF-Introuvables_mais_retrouvés.zip
samedi 12 avril 2014
Hellwood - Chainsaw of Life (2006)
Séki Hellwood ?
Ben c'est l'union temporaire de Johnny Dowd et de Jim White, le temps d'un album.
Oui mais séki Johnny Dowd ?
Et séki Jim White ?
A part moi et le tenancier du Club des Mangeurs de disques, y'a pas grand monde que les réponses intéressent.
Si vous voulez mon avis, on serait encore en plein dark americana que ça ne m'étonnerait guère.
De toute façon, si vous n'avez jamais pris la tronçonneuse de la vie dans la face, ce disque n'est pas pour vous.
Nananère.
vendredi 11 avril 2014
[Repost] Bernard Lavilliers - T'es vivant...? (1978)
Le meilleur du meilleur, qui pose la seule question qui vaille, bien que la réponse ne soit pas évidente à l'infortuné qui se la pose sur ma tombe.
Ca dépotait, et ça dépote toujours. Les meilleurs musiciens, les meilleures compositions, le souffle rauque, les potes morts d'O.D. dans les chiottes d'un bistrot de la Bastille... la naissance et le faire-part de deuil du mythe, tout en même temps.
Pendant longtemps, on n'a plus trouvé ce disque.
Souhaitons qu'on le rachète et surtout qu'on le réécoute.
jeudi 10 avril 2014
[Repost] Shade, the changing man (Peter Milligan, 1990-96)
Ah ça, pour prendre des substances prohibées, on est là.
Les 3 premières pages de Shade # 01.
Ca commence par le récit d'une pauvre et jolie fille qui boit comme un trou détective depuis que son amant noir, qu'elle vient présenter à ses parents, se fait dessouder sous ses yeux par un flic blanc, parce qu'on est en Louisiane et que on rigole pas avec la mixité raciale et sexuelle dans les Etats du Sud, et puis dans certains comics non plus, malgré leur nom. Pas de bol, ses parents se font hacher menu par un serial killer psychotique qui, une fois attrapé et condamné, est possédé par une entité d'outre-espace en provenance de la planète Meta lors de son passage éclair sur la chaise électrique.
Puis, le Hurlement Américain s'abat sur la ville, et les rend tous barges.
Bref, c'est un peu chargé.
La première apparition du Hurlement Américain, un vendredi 13 à 5 heures.
Je suis tombé sur Shade après ma cure annuelle de Hellblazer, dont c'est Milligan qui a tenu le manche sur les 50 derniers épisodes.
Je l'ai feuilleté sur internet, puis j'ai acheté les 3 premiers volumes, qui ont été republiés chez Vertigo.
Je l'ai feuilleté sur internet, puis j'ai acheté les 3 premiers volumes, qui ont été republiés chez Vertigo.
Respect : un mélange de psychanalyse psychédélique, de thriller horrifique, de métaphysique quantique et d'expérimentations tous azimuts sur l'identité...
La mise en couleurs du premier tome est assez atroce (ça date du début des années 90) puis ça s'améliore.
Tout au long des 70 fascicules mensuels que dure la série, on sent que Milligan s'amuse à exorciser les cauchemars qui trainent dans l'air du temps depuis que l'American Dream est devenu l'American Scream, et quand ça ne lui suffit pas, il convoque ceux de la mythologie yankee des décennies précédentes, comme l'affaire JFK, les gourous du Flower Power, la clochardisation du Rêve Américain...
C'est à se demander s'il n'en a pas fumé un gros avec Stanislas Grof, le papa de la psychologie transpersonnelle.
On frôle aussi parfois l'esprit du Sandman de Neil Gaiman.
Et Milligan explore un bon paquet de possibles du medium "comics", quitte à sombrer dans le farfelu, avec plus ou moins de bonheur. Ca ne le dérange pas de convoquer Ernest Hemingway, James Joyce, Pandore ou John Constantine l'espace de quelques épisodes, pourvu que ça fasse des étincelles.
Y'a des gros coups de mou dans la série, mais aussi de sacrés morceaux de bravoure surréaliste, poétique et macabre.
La saga de Shade à travers les âges farouches du comic.
Tout au long des 70 fascicules mensuels que dure la série, on sent que Milligan s'amuse à exorciser les cauchemars qui trainent dans l'air du temps depuis que l'American Dream est devenu l'American Scream, et quand ça ne lui suffit pas, il convoque ceux de la mythologie yankee des décennies précédentes, comme l'affaire JFK, les gourous du Flower Power, la clochardisation du Rêve Américain...
C'est à se demander s'il n'en a pas fumé un gros avec Stanislas Grof, le papa de la psychologie transpersonnelle.
On frôle aussi parfois l'esprit du Sandman de Neil Gaiman.
Et Milligan explore un bon paquet de possibles du medium "comics", quitte à sombrer dans le farfelu, avec plus ou moins de bonheur. Ca ne le dérange pas de convoquer Ernest Hemingway, James Joyce, Pandore ou John Constantine l'espace de quelques épisodes, pourvu que ça fasse des étincelles.
Y'a des gros coups de mou dans la série, mais aussi de sacrés morceaux de bravoure surréaliste, poétique et macabre.
La saga de Shade à travers les âges farouches du comic.
Shade #001/010
Shade #011/020
mercredi 9 avril 2014
Micah P. Hinson – And The Nothing (2014)
La voix est brisée, très proche de celle de Johnny Dowd, alors qu'il a vingt ans de moins que son non-illustre ainé, que nous saluerons demain.
C'est normal, il a eu un très grave accident de voiture en Espagne, et il a été obligé de réaliser cet album sans les mains, je l'ai lu dans Gala.
Moi aussi, j'ai eu un très grave accident de voiture en Espagne, mais j'ai pas fait d'album après, et heureusement, il n'aurait pas été aussi réussi que celui-là.
A noter que Micah P. Hinson, bien qu'il soit un outlaw de l'americana, n'a absolument pas participé du tout à la bande son de True Detective.
Ca tombe bien, il faut que je m'entraine à ne plus en parler.
J'aurais bien attaqué un nouveau running gag avec The Red Road, mais c'est nettement moins abouti dans le genre Big Bazar Psychopathologique.
Et je viens d'aller voir Nebraska, un film américain qui est l'antithèse de toutes ces séries anxiogènes, et c'est pas plus mal, ça serait même moins pire.
J'en ai, de la chance.
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