le MK_43 de fabrication hongroise qui a eu l'honneur de finaliser le premier EP 4 titres |
Ma collection de vieux Rock&Folk telle que je l'ai vue pour la dernière fois avant que ma mère range ma chambre et fiche tout en l'air. |
Vous pouvez vous aussi les encourager ce soir, en écoutant leur musique et en leur laissant des commentaires inspirés. Si l'inspiration ne vient pas, vous pouvez simuler, mais soyez sympas, faites que ça ne se voie pas trop.
John_Weak : Pour faire quelque chose qui nous dépasse, je veux dire : qui dépasse la simple sphère du quotidien. Ça paraît assez évident dit comme ça mais bizarrement, puisque c’est également notre matériau, on fait aussi de la musique pour parler et revenir au quotidien, d’une autre manière.Annie Hole : C'est aussi à cause d'une certaine fascination pour le frisson de l'écoute et pour tenter d'en percer le mystère.
Annie Hole : On avait une envie partagée de créer quelque chose musicalement.John_Weak : En fait, l’idée d’Annie H (qui est chanteuse et compositrice) était de mettre en valeur des textes que j’avais écrits. Elle me l’a proposé et, sans y participer, j’ai trouvé le résultat vraiment bien. Donc sur cette base, je me suis mis à écrire des textes et on a travaillé vraiment à deux : une mélodie simple, un battement, piano occasionnel pour voir ce qui émerge. De fil en aiguille, on a appris à utiliser les logiciels de son et cela a donné les morceaux disponibles à l’écoute.
John_Weak : Il y a sans doute des airs de famille mais... je préfère ne pas y penser. Disons qu’il y a des choses qu’il vaut mieux laisser inconscientes quand on crée. Par contre il y a un album de Houellebecq qui s’appelle Présence Humaine et que je garde en tête. J’en recommande chaudement l’écoute, même si cela n’a pas grand chose à voir avec ce qu’on a fait en termes de résultat.Annie Hole : Je dirais qu'on entend un peu dans ces morceaux des influences qui vont du côté de la dream pop mais ils sont aussi redevables de musiciens francophones, ça va de l'electropop (Mansfield TYA) à la chanson dans un sens plus traditionnel (Katerine)
John_Weak : Je ne sais pas... les choses commencent de toute façon. Autant y être pour quelque chose dans ce cas, non ? D’ailleurs, commencer dans la musique, c'est commencer dans une chose qui a déjà commencé bien avant nous, continuera ensuite. La question serait donc : si tout a déjà commencé, dans ce cas, à quoi bon commencer ? Peut-être que nous nous sommes arrangés pour oublier qu’on commençait.Annie Hole : On n'en finit jamais de commencer.
John_Weak et Annie Hole : Oui en fait, on a commencé à écrire les chansons en anglais, et on ne pensait pas du tout pouvoir écrire en français au début, car c'était une langue réservée (pour l'écriture poétique). Et puis d'une manière ou d'une autre, on s'y est mis. On a pris le français comme une contrainte supplémentaire, et on s'y est amusé. La pression extérieure n'y est sans doute pas étrangère : on attend de chanteu.rs.ses français qu'ils chantent en français. Mais pour nous, on continue à se dire qu'il y a des choses qu'on ne peut exprimer qu'en anglais, et on ne veut se priver d'aucun médium.