jeudi 30 septembre 2021

The Police - Flexible Strategies (2018)

Que penser de cet album tardif, dans le Landerneau de la bavure Policière ?
Il y a ceux qui aiment le Police première manière, des punks à peine dégrossis, qui rentrent chez vous sans mandat, avec une brillance et une énergie contagieuses, même avec le masque. Ils retrouveront avec avidité trois faces B de quarante-cinq tours de leurs débuts, les trois premiers titres de cette compilation de raretés. 

Rien que l'expression "face B de 45 Tours", on peut s'en gargariser encore un moment, comme d'une langue morte, mais le mieux c'est encore de les écouter nous délivrer leur message en provenance d'un glorieux passé, elles résidaient sur les faces cachées des singles suivants : 'Can't Stand Losing You'  - 'Message In A Bottle' - 'Walking On The Moon' - entre Septembre 1978 et Novembre 1979.
Le reste des pièces à conviction est plus embarrassant, exhumé des dossiers officiels de l'Histoire de la Police, beaucoup plus convenue, le troisième album m'avait fâché, avec son odeur de soupe froide et de pétard mouillé, et ça fait des grand SLLûûûûrrrp, et Doo doo doo et da da daa, je n'ai pas craché dedans, j'éprouvais encore de la gratitude sous le dépit, après être allé acheter le vinyle de Regatta de Blanc au Mammouth de Palavas-les-Flots en vélo, tellement j’en pouvais plus d’attendre sa sortie, chauffé à blanc par un article dans Rock & Folk, 22 km aller-retour, et qui irait faire ça aujourd'hui ? On n'est pas sérieux quand on a 17 ans. A la première écoute, le disque me sembla chouette, bien que beaucoup plus élaboré que Outlandos d’Amour, mais je me rappelle surtout du plaisir de rentrer du Mammouth en vélo avec la précieuse promesse de bonheur musical sous le blouson, en essayant de ne pas l’abîmer. Un vinyle de 30 cm de côté, c’est pas facile à ne pas écorner, sous un blouson. Anyway, la Police a suivi son cours, les suspects ont coulé sous les ponts, je ne suis pas resté à attendre une hypothétique amélioration, la tolérance, y'a des maisons pour ça, mais je réécoute leurs deux premiers disques avec plaisir quand ça se présente. 
On n'a que la joie qu'on se donne.

28 commentaires:

  1. Je ne m’attendais pas à voir passer la Police sur ce site. Beaucoup écouté moi aussi et même plus largement. J’avais même investi dans un album solo de Stewart Copland - un peu en souvenir de Rumble Fish. Ça fait bizarre d’avoir du mal à les réécouter alors que j’avais quand même beaucoup aimé - et les tubes font toujours plaisir sur Nostalgie.

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  2. C'était du temps où Mammouth écrasait les prix et heureusement pas les petits gars à vélo
    Merci pour cet album , je serais passé à côté sans toi

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  3. Stewart Copeland Aka Klart Kent
    Un pote me l'avait prêté à l'époque (épique et punk), un exemplaire en vinyle vert, vert comme la...

    Sinon, pour le trio, ceux qui en veulent un peu plus :

    https://www.discogs.com/fr/master/109129-The-Police-Message-In-A-Box-The-Complete-Recordings

    J'avais pensé : merci la médiathèque.

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  4. Prudence : c'est en écoutant Message In A Box (The Complete Recordings) que Benalla en est arrivé là... là où il en est arrivé... Il était entré dans les services de sécurité après avoir été recalé à ses examens de voleur... Sting fête ses soixante-dix ans en ce beau mois d'octobre... faut que je remette la main sur mes vinyles de Andy Summers + Robert Fripp, deux disques instrumentaux du début des années 80.

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  5. Zenyattà Mondatta, mon data... errata... mon atterrissage
    C'est "Klark Kent", bien sûr, et non pas Klart Kent
    C'était un message after the bottle, comme quoi vieux mot éviter le clavier à partir d'une certaine heure.

    https://www.youtube.com/watch?v=1iUwhzDE3VU&ab_channel=Newfilicious

    "Wow ! Never heard this before !"
    Moi non plus
    On va bien nous sortir un de ces quatre un truc avec quelques demos goûteuses ou douteuses.

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  6. Je ne suis pas expert, mais je crois qu'il y a peu de chutes à exploiter, sinon ça serait déjà fait. Des inédits de la première période seraient les bienvenues. Je me souviens d'une interview de l'époque dans Rock & Folk où ils disaient qu'ils avaient été hypnotisés par l'ingénieur du son pour enregistrer "Masoko Tonga", instrumental fascinant qui clôt le premier album et qu'ils s'interdisaient de jouer en concert vu qu'ils étaient en transe lors de l'enregistrement.
    Mon prochain challenge : télécharger les Rock & Folk de l'époque.
    Sinon, à propos de fautes de frappes after the bottle, j'ai vraiment l'impression d'être fréquenté par des imbibés.
    Quand j'étais visiteur de prison pour les alcooliques anonymes, j'étais tombé sur un repris de justesse qui travaillait sagement dans l'informatique dans la journée, mais qui le soir s'arsouillait chez lui avant d'attaquer des banques par internet. Il m'impressionnait pas mal, bien qu'il ait fini par se faire prendre, vu l'endroit où on se rencontrait.
    J'ignore ce que je veux suggérer en racontant ça; je suis retourné en réunion AA, pour transmettre le message à quelqu'un IRL, mais je m’y sens décalé. Beaucoup de temps a passé depuis mon sauvetage, et je ne suis plus trop « dans le programme », comme on dit.
    Je n’ai plus besoin de renouer le pacte d’essayer de ne plus boire « un jour à la fois » comme c’était le cas jadis.
    J’ai acquis un certain confort : il y a du noilly prat dans mon frigo, la semaine dernière j’ai fait les vendanges… l’alcool m’est devenu indifférent.

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    1. Je ne puis tirer de mon expérience aucune vérité à vocation universaliste (à asséner aux autres.) J'ai cessé de boire parce que je sentais que mon pronostic vital était engagé, et je n'avais pas trente ans. Je ne puis prétendre "vivre mieux sans", il faudrait pouvoir comparer avec ce que ma vie aurait été si je m'étais entêté à me défoncer. Et au niveau déclaratif, comme je l'ai lu l'autre matin dans les réflexions quotodiennes des AA, « Je n’ai pas besoin d’être ivre pour désirer être une exception et le centre d’attraction »
      Certes, une fois sobre, c’est plus facile de négocier avec ce désir de me singulariser, mais le cyber m'a conduit aux pires excès virtuels. La même maladie, avec d’autres symptômes. Et plus je proclame ma différence, comme j'ai pu le faire sur un mode ludique aux vendanges la semaine dernière, plus il me semble affirmer mon manque de détachement et de sérénité par rapport au produit. Méditation et silence me vont mieux au teint.

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    2. https://johnwarsen.blogspot.com/2008/06/deux-prambules.html

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  8. Et ce disque, il a fini écorné ou pas en arrivant à la maison ?
    J'avais fait une expérience similaire avec deux BD sous le blouson, mais je m'étais lamentablement vautré, la première BD ayant glissé sur l'autre...
    Thierry

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    1. Ca ressemble plus à une expérience ratée de vol à la tire qu'à un transport de matières culturelles à vélo.

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  9. "peu de chutes à exploiter , des inédits" ..
    .. de studio sans doute pas , mais il y a tout ce qui touche leurs concerts et les enregistrements pirates qui en étaient fait
    Que cela soit l'enregistrement d'un fan avec sa minicassette ou celui d'un technicien qui s'était branché en douce sur leurs amplis
    Dans les années 70 , je me rappelle de ces lp que l'on s'échangeait sous le manteau .. des pochettes blanches avec macarons vierges avec juste marqué E.L.P ou C.S.N & Y.
    Aujourd'hui , c'est plus facile à produire avec les cdr , et certains n'hésitent pas à les vendre jusque sur Discogs .. qui ne peut tout vérifier .. jusqu'à ce que .. il en bloque la vente .. mais étonnamment ils y restent référencés
    https://www.discogs.com/fr/The-Police-USA-Performance-In-The-79-/release/13751407

    https://u.pcloud.link/publink/show?code=XZhEQ6XZYDNcKnN1vg5Lz5a6CTrhH8HmoWh7

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  10. Oui, je me souviens aussi de ces disques blancs et des cassettes audio vendues dans les halls des universités... le son en était souvent effroyable mais l'imaginaire (qui avait déboursé des sommes scandaleuses pour acquérir l'objet du désir) comblait les trous de la bande passante. Je me souviens aussi des concerts de Police en 79, largement diffusés par france inter et pieusement piratés sur un radio-cassettes qui n'avait pas été mis à l'index. Merci pour la madeleine de P. !

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    1. C'est tant mieux que discogs référence les pirates, et qu'on puisse les acheter en lien. L'Amérique n'est-elle pas le royaume de la libre entreprise ? (cette phrase est une référence explicit lyricsq à The Wire, scène 1 de S01E01)
      Et merci encore pour ce concert de Minets à Police ;-)
      il est le témoin magnifique de l'énergie du groupe en 79, tel que je m'en rappelais pour avoir entendu Patrice Blanc-Francard diffuser des extraits d'un concert à New York à la même heure.
      Saurais-tu où je pourrais télécharger une version pirate de John Warsen de 79 ? elle serait plus à même que moi d'en profiter ;-(

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    2. En fait les références sur discogs sont faites par les membres eux-mêmes
      Je l'ai déjà fait en ajoutant des images de pochettes sur certains disques , (et ajouté également des liens youtube)
      C'est donc tout à fait possible en tant que membre de référencer tes propres compositions cdr et les mettre en vente

      Evidemment Discogs bloquera la vente , si (par exemple) plainte est déposée (genre atteinte aux droits d'auteurs )

      Pour le John Warsen de septante-neuf (en belge) , je n'ai retrouvé qu'un titre qui n'a pas d'odeur (c'est mieux dans les cimetières)
      https://www.youtube.com/watch?v=yrZjHy60Ojk

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  11. Haha j'avais oublié avoir acheté cette archive de ce groupe qui a changé ma vie pré-mortem
    Je trouve ça assez excellent ces histoires de disques référencés par les auditeurs, on peut en créer de toutes pièces comme ici :

    https://albumsthatshouldexist.blogspot.com/

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  12. "acheté cette archive" comment cela fonctionne ?
    j'ai un compte médiapro , mais j'ai toujours eu peur d'acheter un droit , les prix doivent être démentiels ?
    je suppose que le sigle ina central disparaît lors d'achat ?

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    1. C'est pas si cher, tout dépend de l'archive : je me souviens avoir acheté un téléfilm diffusé au milieu des années 80, Meurtres avec préméditation d'après Gombrowicz, avec Michel Bouquet (une splendeur !), ça m'a coûté que quelques euros, et même pas besoin d'avoir un compte médiapro.

      Et je confirme : oui, le sigle disparaît à l'achat.
      Mais si quelqu'un connaît le moyen d'enlever ce fichu filigrane, je suis archi-preneur !

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    2. oui , le sigle et parfois l'horloge parlante
      ce doit être généré automatiquement au départ par leurs ordinateurs , un peu comme chez bide et music leur bruitage à 10 secondes du départ de la chanson

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    3. Oui, c'est automatique, mais puisque c'est du code informatique il existe forcément un moyen de supprimer cette commande ou la neutraliser…

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  13. Je viens de retrouver la facture : 2,99 €.

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    1. oui , là c'est donné
      .. et je suis étonné car si je regarde ina médiaclip , c'est déjà 110 euros pour quelques minutes
      pour ina médiapro , c'est dommage de ne pas connaître le prix au départ , toujours délicat de se montrer intéressé par quelque chose puis de se désister parce que c'est trop cher

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  14. attetion, ina médiaclip c'est pour acquérir des droits forfaitaires et exploiter les archives dans des programmes audiovisuels (je ne creuse pas + mais il doit y avoir des forfaits internet, d'autres pour les chaines tv)
    et le compte mediapro, j'en avais un quand j'achetais des programmes ou des stockshots pour les inclure dans des films institutionnels.
    si tu cherches à acquérir une arcbive pour ton confort personnel, c'est quelques euros, comme disait Georges. Salut Georges, toi que j'entends au téléphone dans les podcasts de l'herbe tendre !

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  15. Salut John ! Au téléphone, ahem, souvent, oui… mais pire encore, j'étais dans le studio en mai 2017. Jules était furax parce qu'on faisait rien qu'à déconner sans écouter les morceaux qu'il diffusait de l'autre côté de la vitre…

    Gaby, pour l'achat pas cher à titre perso il suffit de passer par l'Inathèque, pas les comptes pro.

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    1. Oui , je vois bien les émissions que je recherche sur l'Inathèque .. mais aucun lien achat/panier/prix , juste les noms de médiathèques où je peux les consulter

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  16. [je cot John Warsen]Je me souviens aussi des concerts de Police en 79, largement diffusés par France Inter et pieusement piratés sur un radio-cassettes[/cot]
    J'essayais de n'en manquer aucun, cassette ou bande de magnéto prête.
    Je ne me souviens pas de toutes les sources, mais j'en avais au moins quatre, captations de concerts entre 40 et 80 minutes.
    J'avais un pin's The Police acheté aux Puces de Clignancourt, le seul que j'ai jamais acheté. Je ne souviens pas l'avoir porté, d'ailleurs. Je revenais du Service, en Allemagne en plus (j'vous dis pas), et j'avais une envie de me défouler et de mordre la vie à pleines dents. Ceci explique quelques "débordements".

    Je me disais aussi que ça me disait un petit kêkchoz

    https://www.youtube.com/watch?v=FO3rrMmZ18I&ab_channel=GWFGWeaver

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    1. "Service, en Allemagne " moi aussi , mais bien des années plus tôt
      ma chance c'était de m'occuper du centre info , où entre-autre c'est moi qui vendait les 33t (20 fB) inutile de dire que j'étais mon meilleur client

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  17. J'ai eu moins de chance : groupe (section) de combat, chasseurs "mécanisés", la vie au grand air quoi, avec une nourriture saine ( hormis les épouvantables rations).

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