Comme je vous fais économiser cette somme et bénéficier avec élégance et très peu de publicité des planches connexes, avant et arrières, vous serez gentils de faire un petit geste, à la hauteur de vos moyens, envers mon fonds de soutien immatriculé au registre du commerce dans les iles Caïman, de préférence libellé en bitcoins. J'ai un peu honte de l'avouer, mais tant pis, que cette période d'histoires courtes noirâtres, dépressives et moebiusiennes parues dans Pilote à la fin des années 70 et rassemblées dans Mémoires d'outre-espace est ma favorite de Bilal, avec la foire aux Immortels. C'est la fin de sa période hachures, et le début des couleurs directes. Sa production postérieure est un peu trop sophistiquée pour moi, surtout après m'être enfilé 16 tomes d'Archie Cash dans le Spirou de Thierry Martens, et les premières bandes trash de Corben dans Actuel.
jeudi 17 décembre 2020
Bilal - Le plitch (1977) ( 2/2 )
Comme je vous fais économiser cette somme et bénéficier avec élégance et très peu de publicité des planches connexes, avant et arrières, vous serez gentils de faire un petit geste, à la hauteur de vos moyens, envers mon fonds de soutien immatriculé au registre du commerce dans les iles Caïman, de préférence libellé en bitcoins. J'ai un peu honte de l'avouer, mais tant pis, que cette période d'histoires courtes noirâtres, dépressives et moebiusiennes parues dans Pilote à la fin des années 70 et rassemblées dans Mémoires d'outre-espace est ma favorite de Bilal, avec la foire aux Immortels. C'est la fin de sa période hachures, et le début des couleurs directes. Sa production postérieure est un peu trop sophistiquée pour moi, surtout après m'être enfilé 16 tomes d'Archie Cash dans le Spirou de Thierry Martens, et les premières bandes trash de Corben dans Actuel.
mercredi 16 décembre 2020
Bilal - Le plitch (1977) ( 1/2 )
mardi 15 décembre 2020
Archie Crashe
Un des plus gros travers de l'école de Marcinelle : l'intellectualisme, qui donnera naissance à la macro-rhino-épistémologie (ci-dessous). |
Heureusement, Archie Cash ne s'encombrera pas d'autant de salamalecs avant de distribuer des sandwichs aux phalanges ou de défourailler à la M-16. |
Le premier numéro de Spirou que ma maman m'a acheté un jour où j'avais la grippe. Tout est déjà là, en germe, comme disent les épidémiologistes |
Une planche d'Archie Cash : l'école de Marcinelle violée dans les poubelles, après avoir été droguée au PCP. |
lundi 14 décembre 2020
Mort à 2020 !
La seule bonne nouvelle de la journée, c'est l'imminence de la sortie de la saison 5 de The Expanse, quoique la 4 ne m'ait pas laissé un souvenir impérissable. |
vendredi 11 décembre 2020
Corben is gone
Le dessinateur Richard Corben, maître de l’horreur et de l’aérographe,
est mort
« J’ai encore des buts à atteindre, je ne prendrai donc sûrement jamais ma retraite. Je continuerai à dessiner des bandes dessinées jusqu’à ma mort », disait Richard Corben en 2014, dans une interview publiée dans les dernières pages de Ragemoor (Delirium), un récit fantastique réalisé avec le scénariste Jan Strnad. Le dessinateur américain avait vu juste.
Alors que son dernier album, Murky World, vient tout juste de paraître aux Etats-Unis, dans la revue Heavy Metal, ce maître de l’horreur est décédé à l’âge de 80 ans, a-t-on appris jeudi 10 décembre. Son décès est survenu le 1er décembre, au lendemain d’une opération chirurgicale au cœur qui faisait elle-même suite à une grande fatigue depuis plusieurs mois. Son épouse a préféré attendre une semaine avant d’annoncer sa disparition.
jeudi 10 décembre 2020
Philippe Perreaudin : Objets Noirs Et Choses Carrées - Nino Ferrer Revisité (2012)
D'objets noirs et de choses carrées
Il est sujet aux rhumes en été"
Par les producteurs qui vous ont apporté pas plus tard qu'hier "A collection of Tuxedomoon covers", revoici la vengeance du fils du retour des notes de pochettes :
Après avoir rendu hommage à Ptôse (Ignoble vermine, Muséa, 2004) et à Tuxedomoon (Next to Nothing, Optical Sound, 2006), Philippe Perreaudin (membre du groupe PALO ALTO) récidive cette fois avec Nino Ferrer.Des premiers tubes 60’s aux albums concept des 70’s, le répertoire de N. Ferrer contient quelques chefs-d’œuvre devenus des standards. Influence majeure de nombreux musiciens de tous horizons, aussi bien pour son œuvre que pour son parcours, Ferrer demeure, à l’instar d’un Bashung ou d’un Christophe, une figure atypique et décalée de la chanson française.Les 19 versions proposées ici ne sont pas toutes à proprement parler des « reprises ». Il ne s’agissait d’ailleurs pas de « reprendre » Nino Ferrer, mais de le revisiter. Chaque groupe ou artiste se réapproprie donc le titre de son choix tout en restant fidèle à son propre univers musical, souvent aux antipodes de ceux (et ils sont nombreux) abordés par Nino.A l’exception de J. G. Thirlwell, compositeur australien issu de la mouvance « Industrial Music » des 80’s (Fœtus), les musiciens présents sur cet hommage font majoritairement partie de la scène underground française, elle-même déjà très active à la même époque. Enthousiasmé par le projet, Arthur Ferrari, un des deux fils de Nino, participe également à l’aventure en accompagnant les frères Lefdup, figures emblématiques de l’âge d’or de Canal+ (l’excellente émission L’oeil du cyclone, entre autres). Quant à Etienne Charry (co-fondateur du groupe Oui-Oui avec Michel Gondry et pilier de l’écurie Tricatel), sa version des fameux Cornichons retrouve la saveur de l’instrumental original (Big Nick, de James Booker, arrangé et transformé en chanson à succès par Nino Ferrer en 1969).Objets noirs et choses carrées (référence directe à la chanson Madame Robert) apporte donc un éclairage inédit et particulier sur la riche discographie de cet artiste majeur disparu en 1998.
mercredi 9 décembre 2020
Philippe Perreaudin - Next to Nothing : A collection of Tuxedomoon covers (2006)
Reprises : hommage, détournement ou sarabande en bas de l'escalier ?Les albums de reprises sont de nos jours peut-être encore plus en vogue qu'ils ne l'ont jamais été. Souvent, il faut bien le dire, l'exercice se révèle un peu vain, particulièrement lorsqu'il s'agit de l'hommage du fan exprimant son allégeance ou du détournement d'oeuvres rendues à ce point méconnaissables que l'on en vient à se demander pourquoi et comment elles ont bien pu marquer un public ou une époque.Cet album, composé de reprises du cultissime Tuxedomoon – groupe californien en exil perpétuel depuis le début des années 80 - emprunte une troisième voie, celle du jeu des références que nous baptiserons donc, très logiquement, celle de la sarabande en bas de l'escalier. Le fan averti se perdra en un lieu improbable, sorte de cathédrale gothique où les gargouilles s'adressent des clins d'oeil; d'autres y reconnaîtront les sonorités d'une mélopée lointaine, une part de la bande son des années 80 résonnant aux oreilles d'aujourd'hui. Cette approche n'est pas exclusive de l'hommage (certains des artistes participant à cette compilation sont effectivement des fans de Tuxedomoon) ou du détournement (la reprise de "Queen Christina" par Simon Fisher Turner en est un brillant exemple) mais son aspect ludique l'apparente à un manifeste dada qui fait penser aux origines de Tuxedomoon.
La maison vous recommande chaudement la version de Seeding the Clouds concoctée par Lefdup, Lefdup & Lefdup. Lefdup c'est comme les frères Brothers, sauf Fanny qu'est leur soeur. J'en avais rencontré un aux Utopiales, avant-guerre, il m'avait dit que depuis l'Oeil du Cyclone, ça n'avait jamais vraiment gazé pour lui, c'est triste, raison de plus pour réécouter Tuxedomoon outragé, brisé, Tuxedomoon martyrisé, Tuxedomoon mis à nu par ses célibataires même ! mais Tuxedomoon libéré et reconstruit par ses thuriféraires.
dimanche 6 décembre 2020
Dinah Washington - This Bitter Earth (1961)
Illustration trouvée sur le blog de Chris Walker. Il se fait pas chier avec les droits d'auteur des proverbes japonais, le mec. |
samedi 5 décembre 2020
Pompidou est mort : Arborescence simplifiée des thèmes de la Science-fiction (2020)
La mort de John Pompidou, un grand article de Georges Warsen dans un immense quotidien de gauche plurielle |
vendredi 4 décembre 2020
Collectif - Univers: Anthologie de Science Fiction (1975-1990)
Sous sa forme trimestrielle, Univers connaît 19 numéros, parus de juin 1975 à décembre 1979. Jacques Sadoul, qui est déjà, à l'époque, responsable de la collection de science-fiction au format de poche chez J'ai lu désirait présenter des textes des « tendances les plus contemporaines » de la science-fiction américaine. Il confie le rôle de rédacteur en chef à Yves Frémion.
Par la suite, une revue annuelle voit le jour.
En principe, une femme à poil, ça fait vendre. |
Taille totale : 23,2Mo
la notice d'utilisation :
https://www.noosfere.org/livres/serie.asp?numserie=2649
le container plombé par les livres qui sont dedans :
http://www.mediafire.com/file/p9danlz86fshlee/Univers.zip/file