30th Anniversary High-Definition Remastered Edition de l’album de 1988
disponible en CD, vinyle, cassette audio, ampoules injectables, cataplasmes et suppositoires.
https://steveroach.bandcamp.com/album/dreamtime-return-30th-anniversary-remastered-edition
D'après Héry, c'est bien.
Slow Heat (2018)
20th Anniversary Remastered Legacy Edition de l’album de 1998
garanti sans bonus ni adjuvant de synthèse par rapport à l’original. A part la pochette, refaite à neuf, dont la photo est une publicité clandestine pour Lophophora williamsii, dont le nom latin m'est revenu avant son nom commun, le Peyotl, et pourtant je n'y ai jamais goûté.
Tout pour vous faire avoir ici :
https://www.zamnesia.fr/2314-peyote-lophophora-williamsii.html
20th Anniversary Remastered Legacy Edition de l’album de 1998
garanti sans bonus ni adjuvant de synthèse par rapport à l’original. A part la pochette, refaite à neuf, dont la photo est une publicité clandestine pour Lophophora williamsii, dont le nom latin m'est revenu avant son nom commun, le Peyotl, et pourtant je n'y ai jamais goûté.
Tout pour vous faire avoir ici :
https://www.zamnesia.fr/2314-peyote-lophophora-williamsii.html
Concernant le disque, d'après Héry, c'est pas bien.
Molecules of Motion (2018)
Après Spiral Revelation, Molecules of Motion est le second album de Steve nominé aux Grammy Awards dans la catégorie Best New Age Album ! Vu les nombreux handicaps que cumule le bébé à la naissance - arpèges majeurs et mineurs annonés aux séquenceurs mille fois rebattus comme si c'était sa première maquette sur un home studio 4 pistes circa 1983, indigence mélodique qui confine à l'art naïf sauf qu'on peut suspecter Steve d’être tout sauf naïf après 40 ans passés à sculpter des mondes sonores, à moins qu'il soit, tout comme moi, le pilote autiste dans son astronef intersidéral désert, on peut légitimement se demander ce que les membres du jury ont dans les oreilles pour sélectionner cet album. Pour certains c’est peut-être un émouvant retour aux sources de son art, avec une frugalité de moyens qui confine à la précarité, pour moi c’est juste le degré zéro de la préhistoire du transport aérien. Pire que dans la version apocryphe et alternative de L'anomalie de Hervé Le Tellier, quand un âne afghan chargé comme un baudet du Poitou d’opium taliban, de roquettes périmées et de rations alimentaires pillées dans les stocks du HCR, décolle avec difficulté du tarmac de Kaboul en faisant tourner ses oreilles à l’horizontale comme un hélicoptère yankee, et disparait rapidement des radars. Il se rematérialise trois mois plus tard dans l’espace aérien de Bamako. Ce sera l’âne au Mali, sur lequel les experts de la force Barkhane se casseront les dents. Et macache bono pour choper le Goncourt, évidemment.
(1/5)
https://steveroach.bandcamp.com/album/molecules-of-motion
Return to the Dreamtime (2018)
Il ne s’agirait pas de confondre Return to the Dreamtime avec son ancêtre Dreamtime Return. Nous sommes ici en présence de morceaux homonymes de l'album de 1998 mais retravaillés en février 2018 au Galactic Center de Tucson, diffusés en direct sur SomaFM, la radio à ne pas écouter en voiture, car la musique ambiente n'est pas le mercurochrome de l'âme, comme l'a démontré Joe Exotic, qui prétendait jadis qu'il avait tenté de se suicider en écrasant son véhicule de police dans un pont en écoutant Steve Roach à donf, mais par la suite, sa version des faits a beaucoup évolué : en 1997, il déclarait au Dallas Morning News que l'accident avait été causé par un tiers lors d'une enquête policière liée à la drogue, mais les résidents locaux contactés n'avaient aucun souvenir de l'événement https://fr.wikipedia.org/wiki/Joe_Exotic comme s'ils sortaient des bonus DVD des "Documents interdits" de Jean-Teddy Filippe, récemment remasterisés et disponibles on-line. https://vimeo.com/ondemand/lesdocumentsinterdits
Concernant ce live normalement extra puisqu'enregistré au Galactic Center, lieu sanctifié de tant de succès passés, Steve précise qu'il a excavé les échantillons sonores et les enregistrements créés pour ce projet en 1987 et 1988. Les sources étaient toujours cataloguées et stockées dans mon studio, ayant voyagé avec moi à travers de nombreux mouvements et différents emplacements de la Timeroom au fil des ans. Tous les sons et échantillons essentiels étaient toujours en état de fonctionnement sur des disquettes de 512 Ko et des disques durs des années 80 pour les échantillonneurs Emu.
C'est ainsi que Towards The Dream (2018) qui ouvre le premier CD fait surtout entendre sa dette envers Klaus Schulze, qui fut une influence majeure du chaman de Tucson. Enfin, chaman, mais aussi médecin, garagiste et épicier, car il n’y a pas grand monde, à Tucson. On entend bien ici un « morceau » de « musique planante » électronique, comme à la fin des années 70, qui dure 39:57, ce qui n’aurait pas été possible à la fin des années 70, la durée maximum d’enregistrement recommandée n’excédant pas 22 minutes par face de microsillon, et il aurait fallu se relever au milieu de la transe pour retourner le disque, ce qui, dans l’état où on était quand on écoutait de la musique planante dans les années 70, relevait parfois du défi (et même du déni) envers les lois de la gravité et de l’inertie, puisque comme le rappelle poliment la première loi de Newton, en physique, l'inertie d'un corps, dans un référentiel galiléen (dit inertiel), est sa tendance à conserver sa vitesse : en l'absence d'influence extérieure, tout corps ponctuel perdure dans un mouvement rectiligne uniforme. En l’occurence, notre vitesse initiale de zéro millimètre/h était difficilement dépassable.
Le reste de la performance va vers du moins daté, sans séquenceurs, avec des grosses percus, des nappes, de la réverb, du didgeridoo. Mais il accuse l’âge de ses artères, et sent le new age old school, échantillonné à Villeneuve-la-Vieille.
(2/5)
https://steveroach.bandcamp.com/album/return-to-the-dreamtime
Electron Birth (2018)
Une nouvelle chevauchée des Walkyries à 160 la noire, des séquences pentatoniques stakhanovistes s’entrechoquant et tentant de se dépasser dans un couloir trop étroit pour que ça ne courre pas à la catastrophe humanitaire. Irrespirable et sans grand intérêt.
Le second CD de l’album est plus introspectif, mais le mal est fait, et c’est pas après que la poule a pondu qu’elle doit serrer les fesses, comme on dit dans le Berry.
(1/5)
https://steveroach.bandcamp.com/album/electron-birth
Mercurius (2018)
Des nappes. Propres. Sèches. Repassées. Empilées jusqu’à l’infini, dans des armoires à linge de la taille d’un bras de la galaxie, comme si tous les restaurants devaient rouvrir demain, en faisant fi des jauges, en accueillant trois services par repas, et qu’une fois les terrasses bourrées on rouvre les salles, les arrière-salles, et qu’on serve copieusement jusqu'aux derniers clients arrivés et casés dans les cuisines.
Des nappes, vaguement célestes, méditantes, nommées « Immanent », « Aeon » ou « Mercurius ».
Comme si Steve Roach avait voulu créer un fond sonore à la fois frugal et cosmique pour se familiariser avec la nouvelle garde de la SF en lisant Eriophora de Peter Watts, dont la couverture peindue par Aurélien Police te fait pleurer de beauté, et c’est bien la première fois que la police te fait pleurer. C’est normal : tu viens de vérifier, en fait la pochette est de Manchu. http://manchu-sf.blogspot.com/
Mercurius est une expression sonore resplendissante d’empathie et de spiritualité afin de trouver du réconfort dans les espaces liminaux de l'entre-deux. Inutile de nous leurrer avec des fariboles : il fait un froid de gueux, dans ce disque. Les soleils sont trop distants, et leur lumière ne dépasse pas quelques lumens. A part au final un peu mieux pourvu en watts, « Mercurius » qui joue d’une alternance majeure/mineure du même accord et qui aurait fait un bon point de départ, alors qu’il est déjà l’heure de nous quitter.
Ce disque a fait partie de la sélection des Agony Awards ( les trophées des meilleures musiques d’accompagnement aux mourants ) 2018. Malheureusement, tous les membres du jury sont décédés avant la fin des auditions.
(2/5)
https://steveroach.bandcamp.com/album/mercurius
Atmosphere For Dreaming (2018)
L’album reprend le titre d’un morceau présent sur Australia - Sound Of The Earth (1990), mais on ne me la fait pas, à moi : nous voici emportés dans un flux atmosphérique empreint de sérénité et de pépiements d’oiseaux, un peu la bande-son idéale de votre anesthésie loco-régionale lors de l’extraction d’une dent de sagesse sous neuroleptiques, sauf que ni l’endormissement ni le chirurgien et sa paire de tenailles ne surviennent jamais tout au long des 73’ de quiétude bienheureuse loin des vallées dérangeantes https://fr.wikipedia.org/wiki/Vall%C3%A9e_de_l%27%C3%A9trange
même si à la longue on peut se demander si ce n’est pas un disque réalisé par un clone de Steve pendant que l’original dormait.
(2/5)
https://steveroach.bandcamp.com/album/atmosphere-for-dreaming
Time of the Earth (2018)
D’habitude on sort la musique du film, là il s’agit du DVD du film de la musique du film de la ressortie de Day Out of Time (2002), dont on vient de retrouver 200 copies, et pour la peine on a fait une nouvelle pochette.
(1/5)
https://steveroach.bandcamp.com/album/molecules-of-motion
Return to the Dreamtime (2018)
Il ne s’agirait pas de confondre Return to the Dreamtime avec son ancêtre Dreamtime Return. Nous sommes ici en présence de morceaux homonymes de l'album de 1998 mais retravaillés en février 2018 au Galactic Center de Tucson, diffusés en direct sur SomaFM, la radio à ne pas écouter en voiture, car la musique ambiente n'est pas le mercurochrome de l'âme, comme l'a démontré Joe Exotic, qui prétendait jadis qu'il avait tenté de se suicider en écrasant son véhicule de police dans un pont en écoutant Steve Roach à donf, mais par la suite, sa version des faits a beaucoup évolué : en 1997, il déclarait au Dallas Morning News que l'accident avait été causé par un tiers lors d'une enquête policière liée à la drogue, mais les résidents locaux contactés n'avaient aucun souvenir de l'événement https://fr.wikipedia.org/wiki/Joe_Exotic comme s'ils sortaient des bonus DVD des "Documents interdits" de Jean-Teddy Filippe, récemment remasterisés et disponibles on-line. https://vimeo.com/ondemand/lesdocumentsinterdits
Concernant ce live normalement extra puisqu'enregistré au Galactic Center, lieu sanctifié de tant de succès passés, Steve précise qu'il a excavé les échantillons sonores et les enregistrements créés pour ce projet en 1987 et 1988. Les sources étaient toujours cataloguées et stockées dans mon studio, ayant voyagé avec moi à travers de nombreux mouvements et différents emplacements de la Timeroom au fil des ans. Tous les sons et échantillons essentiels étaient toujours en état de fonctionnement sur des disquettes de 512 Ko et des disques durs des années 80 pour les échantillonneurs Emu.
C'est ainsi que Towards The Dream (2018) qui ouvre le premier CD fait surtout entendre sa dette envers Klaus Schulze, qui fut une influence majeure du chaman de Tucson. Enfin, chaman, mais aussi médecin, garagiste et épicier, car il n’y a pas grand monde, à Tucson. On entend bien ici un « morceau » de « musique planante » électronique, comme à la fin des années 70, qui dure 39:57, ce qui n’aurait pas été possible à la fin des années 70, la durée maximum d’enregistrement recommandée n’excédant pas 22 minutes par face de microsillon, et il aurait fallu se relever au milieu de la transe pour retourner le disque, ce qui, dans l’état où on était quand on écoutait de la musique planante dans les années 70, relevait parfois du défi (et même du déni) envers les lois de la gravité et de l’inertie, puisque comme le rappelle poliment la première loi de Newton, en physique, l'inertie d'un corps, dans un référentiel galiléen (dit inertiel), est sa tendance à conserver sa vitesse : en l'absence d'influence extérieure, tout corps ponctuel perdure dans un mouvement rectiligne uniforme. En l’occurence, notre vitesse initiale de zéro millimètre/h était difficilement dépassable.
Le reste de la performance va vers du moins daté, sans séquenceurs, avec des grosses percus, des nappes, de la réverb, du didgeridoo. Mais il accuse l’âge de ses artères, et sent le new age old school, échantillonné à Villeneuve-la-Vieille.
(2/5)
https://steveroach.bandcamp.com/album/return-to-the-dreamtime
Electron Birth (2018)
Une nouvelle chevauchée des Walkyries à 160 la noire, des séquences pentatoniques stakhanovistes s’entrechoquant et tentant de se dépasser dans un couloir trop étroit pour que ça ne courre pas à la catastrophe humanitaire. Irrespirable et sans grand intérêt.
Le second CD de l’album est plus introspectif, mais le mal est fait, et c’est pas après que la poule a pondu qu’elle doit serrer les fesses, comme on dit dans le Berry.
(1/5)
https://steveroach.bandcamp.com/album/electron-birth
Mercurius (2018)
Des nappes. Propres. Sèches. Repassées. Empilées jusqu’à l’infini, dans des armoires à linge de la taille d’un bras de la galaxie, comme si tous les restaurants devaient rouvrir demain, en faisant fi des jauges, en accueillant trois services par repas, et qu’une fois les terrasses bourrées on rouvre les salles, les arrière-salles, et qu’on serve copieusement jusqu'aux derniers clients arrivés et casés dans les cuisines.
Des nappes, vaguement célestes, méditantes, nommées « Immanent », « Aeon » ou « Mercurius ».
Comme si Steve Roach avait voulu créer un fond sonore à la fois frugal et cosmique pour se familiariser avec la nouvelle garde de la SF en lisant Eriophora de Peter Watts, dont la couverture peindue par Aurélien Police te fait pleurer de beauté, et c’est bien la première fois que la police te fait pleurer. C’est normal : tu viens de vérifier, en fait la pochette est de Manchu. http://manchu-sf.blogspot.com/
Mercurius est une expression sonore resplendissante d’empathie et de spiritualité afin de trouver du réconfort dans les espaces liminaux de l'entre-deux. Inutile de nous leurrer avec des fariboles : il fait un froid de gueux, dans ce disque. Les soleils sont trop distants, et leur lumière ne dépasse pas quelques lumens. A part au final un peu mieux pourvu en watts, « Mercurius » qui joue d’une alternance majeure/mineure du même accord et qui aurait fait un bon point de départ, alors qu’il est déjà l’heure de nous quitter.
Ce disque a fait partie de la sélection des Agony Awards ( les trophées des meilleures musiques d’accompagnement aux mourants ) 2018. Malheureusement, tous les membres du jury sont décédés avant la fin des auditions.
(2/5)
https://steveroach.bandcamp.com/album/mercurius
Atmosphere For Dreaming (2018)
L’album reprend le titre d’un morceau présent sur Australia - Sound Of The Earth (1990), mais on ne me la fait pas, à moi : nous voici emportés dans un flux atmosphérique empreint de sérénité et de pépiements d’oiseaux, un peu la bande-son idéale de votre anesthésie loco-régionale lors de l’extraction d’une dent de sagesse sous neuroleptiques, sauf que ni l’endormissement ni le chirurgien et sa paire de tenailles ne surviennent jamais tout au long des 73’ de quiétude bienheureuse loin des vallées dérangeantes https://fr.wikipedia.org/wiki/Vall%C3%A9e_de_l%27%C3%A9trange
même si à la longue on peut se demander si ce n’est pas un disque réalisé par un clone de Steve pendant que l’original dormait.
(2/5)
https://steveroach.bandcamp.com/album/atmosphere-for-dreaming
Time of the Earth (2018)
D’habitude on sort la musique du film, là il s’agit du DVD du film de la musique du film de la ressortie de Day Out of Time (2002), dont on vient de retrouver 200 copies, et pour la peine on a fait une nouvelle pochette.
D'après Warsen, c'est moyen.
(3/5)