lundi 23 août 2021

Desperate moudjahidines : le retour

Dans le temps d'avant la pandémie, l'article "Desperate moudjahidines" de la désencyclopédie, cet avatar parodique de wikipedia, m'avait bien fait rire.
Hélas : mes yeux aujourd'hui dessillés, je vois bien que l'humoriste s'est contenté de greffer quelques données sociales et historiques locales sur les ressorts mélodramatiques de la romance télévisée Desperate Housewifes pour créer du comique par contraste.

Surpris par les évènements d'Afghanistan, et désireux d'en savoir plus que ce que j'en lisais ici et là, j'ai trouvé "Afghanistan, pays meurtri par la guerre", une série en 4 fois 52 minutes produite l'an dernier par Arte et disponible jusqu'au...11 septembre (je ne crois pas qu'ils aient faix exprès mais c'est un peu drôle, si l'on a l'esprit mal tourné), qui raconte les guerres successives de ce pays depuis la monarchie des années 60, avec des archives et des témoins extra-ordinaires.
Dans la foulée, j'ai essayé d'attraper "Imprenable Afghanistan", un numéro de Manière de voir, le bimensuel hors-série du Monde Diplomatique, consacré à l'Afghanistan en 2010, et décidé de me réabonner au Monde Diplomatique, après des décennies de bouderie mutuelle parce que je trouvais que le journal était trop dépressif alors que lui trouvait que c'était moi, qui était trop dépressif, et on s'est réconciliés quand mon fils l'a ramené boire un café à la maison. Le Monde Diplomatique affiche quand même une hauteur de vue assez imprenable sur les sujets qu'il aborde, un surplomb appréciable, même si c'est moins facile à lire que la désencyclopédie. 

10 commentaires:

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    1. Le premier commentaire autocensuré par peur des représailles des talibans. Bravo.

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  2. Le premier lien ne mène nulle part.

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  3. L'autres après non plus. Que pasa John ?

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  4. Se pasa que quand l'inspiration me visite au bureau, des fois des gens entrent inopinément pour travailler avec moi, et après j'oublie de vérifier les liens, par rapport au beug de blogger concernant les hyperliens.

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  5. Ah oui, à part ça, c'est réparé. Vous auriez pu copier le contenu texte affiché en clair dans chaque lien tronqué, il pointait vers la bonne adresse, alors que l'hyperlien pointait vers draft##blogguer le maudit. Il y a sans doute un parallèle à faire avec les talibans qui disent qu'ils vont sauvegarder le droit des femmes dans le respect de la charia, mais j'aimerais faire un peu de méditation avant de retourner au bureau.

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    1. Ah ben on se dit que Goossens pourrait sûrement tirer quelque chose de cette série talibane. Et quelle engeance ces collègues qui vous dérangent en pleine rédaction de billet de blog.

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    2. Goossens pourrait faire rire avec n'importe quoi. Le problème n'est pas de rire des talibans, ça ne sert à rien, mais de les faire rire, de façon à transformer les affreux Tristus en Rigolus. Et méfions-nous aussi de notre tendance culturelle à tout tourner en dérision, qui peut tourner au terrorisme intellectuel. Houellebecq Akbar.

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    3. Il faut un juste équilibre en tout. Mais il est difficile de concilier sérieux et dérision en une même personne.

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  6. C'est pourquoi quand on voit quelqu'un de réputé sérieux faire une pointe de dérision, elle est prise extrêmement au sérieux.
    Par contre, un rigolo qui se pique de gravité, on ne va pas lui accorder une once de crédibilité.

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