« Trouve-toi un pont et fais le grand sautArrange-toi juste pour réussir du premier coupCar il n'y a rien de pire qu'un suicide raté »Frank Zappa, « Suicide Chump »
dimanche 7 mai 2023
La Théorie Des Cordes - 4U-9525 (2023)
jeudi 30 mars 2023
Lankum : False Lankum (2023)
“False Lankum” : Lankum met le feu aux ballades irlandaises
Critique par François Gorin
Publié le 24/03/2023
Le quatuor dublinois ne se contente de revisiter des chants traditionnels, il en fait des lance-flammes, sous influence metal et rock post-industriel. Un album dément, à l’image du morceau “Go Dig My Grave”.
Pour faire juste sort à ce disque proliférant, il suffirait peut-être de détailler son premier morceau. Go Dig My Grave remonte à loin, quand vers l’an 1611 Robert Johnson (le compositeur anglais, pas le bluesman américain) donna forme à cette ode immémoriale à la terre supposée ensevelir le poète. Radie Peat, la voix féminine de Lankum, l’entonne une minute a cappella, déjà nous transperce quand viennent l’envelopper des sons barbares – qu’on dirait produits par des instruments tous récupérés à la casse et traités dans un creuset de laboratoire –, puis la voici doublée par un timbre mâle, des cloches annoncent un tournant à mi-course, une sirène au loin, des rythmes sourds, le bourdon d’un drone, un lancinant train d’enfer.
si tu vas regarder le clip sur Youtube, et que mû par une saine curiosité, tu cliques sur "plus" sous le clip, tu auras la joie de voir s'afficher les paroles de ce traditionnel, aussi poignantes que tu l'imaginais rien qu'en regardant la vidéo. Merci qui ?
Huit minutes quarante et une secondes, c’est le tarif moyen pour un extrait du quatrième album de ce quatuor dublinois, que les frères Ian et Daragh Lynch avaient d’abord nommé Lynched, mais ça sentait encore trop la corde. Avant d’enregistrer cet opéra rude et tumultueux, les musiciens sont allés humer les embruns, capter l’écho des chants de marins. Chez eux on ne soigne pas les traditionnels comme on astique l’argenterie. On leur secoue les puces, on les frotte au fracas du monde, et jaillissent alors les éclairs d’une beauté inouïe. Une gigue s’endiable au son d’accordéons fantômes. À une ballade délicatement transie on inflige un maelström de pales d’hélico, flûtes et forge. Et si, à la fin de la chanson, une Mary meurt empoisonnée, ce n’est pas faute à la bière ou au whiskey.
Le british folk a souvent connu des groupes qui enfonçaient joyeusement les portes du temple, Fairport Convention dans les années 1970, les furieux Pogues une décennie après… Lankum semble avoir traversé le pays du metal et le brasier postindustriel de Godspeed You ! Black Emperor, tout en gardant ses finesses acoustiques et ses voix sans âge. Ici rôde la figure encapée de la mort (l’Ankou ?) et un gros vent salubre pourrait tout emporter. Cet album est proprement dément.
Je plussoie grave. Pensez à les réserver, pour vos prochains enterrrements, ils mettront une sacrée ambiance.
Où le trouver :
https://lankum.bandcamp.com/album/false-lankum
il fait suite à celui-çi :
https://jesuisunetombe.blogspot.com/2020/10/lankum-livelong-day-2019.html
et impose sa majesté tragique à la face de Le Monde, même pour les non-abonnés.
jeudi 16 février 2023
The Lord † Petra Haden : Devotional (2022)
Les triplettes de Haden ne sont pas très ressemblantes, et pourtant elles sont nées le même jour, et de la même mère. |
https://thelordsl.bandcamp.com/album/devotional
La posologie du disque inclus dans l'ordonnance que je vous prescris ce jour, une fois traduite par Google, indique que "Devotional est une offre ravissante et enivrante de vocalisations sans paroles, de guitares bourdonnantes et de lourdeur explorées de manière inattendue et enivrante. Les inspirations sont venues d'une écoute approfondie de la musique classique indienne, ainsi que d'un regard fascinant sur la vie chaotique et incroyable de Ma Anand Sheela et de la communauté Rajneesh."
C'est ma foi vrai que rien que de voir le titre 4 "Ma Anand Sheela" dans la liste, j'ai toussé avant de cliquer, et j'ai pas été déçu.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ma_Anand_Sheela
En plus, Dieu joue de la gratte comme un sourd. Mais ça, on s'en doutait. Pray ze Lord !! |
Est-ce à dire que le Seigneur se prie lui-même ?
mardi 21 décembre 2021
[Repost] Richard Pinhas - East / West (1980)
"Qui est parvenu, ne serait ce que dans une certaine mesure, à la liberté de la raison, ne peut rien se sentir d’autre sur terre que voyageur. Pour un voyage toutefois qui ne tende pas vers un but dernier, car il n’y en a pas. Mais enfin, il regardera les yeux ouverts à tout ce qui se passe en vérité dans le monde. Aussi ne devra-t-il pas attacher trop fortement son cœur à rien de particulier..."
Beaucoup plus tard, j'ai appris que Maurice G. Dantec était vraisemblablement devenu fou en écoutant le même morceau, qui lui avait fait découvrir Nietzsche.
En fait, je l'ai lu sur Internet tout à l'heure.
Il ne faut pas croire tout ce qu'on lit sur Internet.
Sinon on devient fou.
Salvador Dali disait "la différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou" en frétillant des moustaches et en roulant les r.
Mais c'était Salvador Dali.
Il n'avait pas besoin de découvrir Nietzsche, puisqu'il était Salvador Dali.
Et qu'il n'était pas fou.
Il y a des gens, il ne faudrait pas qu'ils découvrent Nietzsche.
Même psalmodié par Deleuze sur un disque de Pinhas.
Ni le Necronomicon de Proust.
C'est pas bon pour ce qu'ils ont.
J'ai jamais vraiment trippé sur Nietzsche.
Mais je découvre sur Internet, au péril de ma raison, que Maurice G. Dantec a fusionné avec le Grand Tout l'été dernier.
On peut donc le considérer comme définitivement guéri des noeuds qu'il s'était faits dans le cerveau depuis "Les racines du mal", honorable roman cyber-punk qui précéda d'insondables âneries cyber-connes.
Dans les années 2000, Dantec avait enregistré quelques monologues issus de ses ouvrages avec Richard Pinhas, avant de "sombrer dans la parano" (dixit Pinhas).
Il n'avait pas fumé que de la tisane.
25 ans plus tôt, le sticker de la rondelle centrale du disque de Heldon comportait une coquille.
Nietzsche était mal orthographié.
C'est peut-être ça qui avait rendu dingue Dantec, comme Frantico avec la faute à chausson au pomme à la boulangerie.
Mais à l'époque je ne m'en suis pas rendu compte.
Je ne connaissais ni l'un ni l'autre, et m'en fichais pas mal.
J'ignorais qu'un jour Internet me rendrait fou, tout comme les autres copains du pavillon.
Ce qui comptait, c'était le monologue aux accents prophétiques.
Ca manquait déjà de prophètes, à l'époque. Zemmour se touchait encore le pipi au Gorafi.
La faute de frappe, je l'ai découverte hier en observant la rondelle du vinyle d'origine sur Internet.
Internet, l'endroit rêvé pour mater des rondelles de vieux 33 tours.
Quelle misère.
N'empêche qu'avec Internet, on en apprend tous les jours.
L'information monte au cerveau, et se prend pour de la Connaissance.
Le tout, c'est de ne pas devenir fou.
Quand j'étais grand, un jour où j'étais intoxiqué par un logiciel de génération de paysages en 3D, j'ai pris les psalmodies de Deleuze par Nietzsche et j'en ai fait un court métrage.
Un autre jour, quand j'étais presque vieux, je me suis aperçu que Richard Pinhas était encore vivant et enregistrait même parfois des disques.
J'ai écouté le dernier, mais j'ai trouvé ça un peu trop expérimental pour mes chastes oreilles.
Il s'appelle "Reverse", et il est encensé par les Inrocks comme "une session où se croisent Bowie, Pynchon et Nietzsche."
Ca me donne l'idée de lire le dernier Pynchon, il a l'air bien.
Mais pour ça, faudrait que j'aille moins sur Internet, c'est chronophage.
Quoique en cherchant bien, on doit le trouver sur Internet, le dernier Pynchon.
Et à part ça, ils racontent n'importe quoi, les Inrocks, "Reverse "ça ressemble plus à du Bill Laswell qu'autre chose.
Ils sont fous, ces Inrocks.
Ils vont trop sur Internet.
N'est pas Salvador Dali qui veut.
D'ailleurs, en illustration de leur article, ils mettent une vidéo Youtube d'un morceau de Richard Pinhas tiré de East / West qui date d'avant Internet.
Mathusalem not dead ! Houellebecq Aqbar !
Pinhas il a été pote avec Deleuze, enfin au départ c'était son prof à la fac, il a interviewé Philip K. Dick pour le magazine Actuel première formule (faudra que je regarde au garage si je les ai encore), ensuite il est devenu pote avec Norman Spinrad, ils ont fumé de la tisane avec Dantec et après ils ont enregistré un disque. Il faut avoir entendu une fois dans sa vie Norman Spinrad chanter sur un tapis de Frippertronics; enfin comme c’est du Pinhas on devrait dire des pine-ass tronics, mais ça sonne moins bien.
Sinon, j'ai trouvé un podcast de Pinhas sur France-Culture, le type est d'une humilité et d'une simplicité confondantes.
https://www.franceculture.fr/emissions/latelier-du-son/richard-pinhas
Tout à l'heure, je l'ai écouté en faisant la sieste au bureau, et j'ai eu une sainte trouille, parce que quand il fait une longue improvisation à la guitare (il prétend qu'il essaye d'imiter le rayonnement cosmique) j'étais presque endormi, d'un seul coup il s'arrête de jouer et dit "c'est magique, hein ?" et j'ai flippé ma race parce que je n'étais ni éveillé ni endormi, j'ai cru que c'était le patronat qui rentrait de tournage.
Richard Pinhas est devenu fou en écoutant les disques de Fripp et Eno, parce que c'était la seule façon de se défoncer avant Internet, c'est bien connu et ça s'entend.
J'ai failli ressortir mon vinyle de East / West (1980) pour le ripper, et puis je me suis rappelé de l'existence d'Internet.
J'étais quasiment certain de pouvoir l'y trouver.
La preuve.
Ah ! Les pochettes de Druillet des années 80 !
On s'y croirait.
D'ailleurs on y était.
Avec tout ça j'ai pas parlé du disque.
Ben y'a qu'à l'écouter.
samedi 4 avril 2020
Om : Pilgrimage (2007)
faudra dire au graphiste que c'est un peu de traviole. |
Si le chauffeur du car Macron n'a pas bien rempli sa dérogation pour partir à la mer, bonjour les embrouilles Porte d'Aubervilliers ce week-end. |
https://omsl.bandcamp.com/releases
Dans le temps on appelait ça s'offrir des indulgences. J'aurais pu craquer pour une autre de leurs encycliques, parce que j'ai braqué par ailleurs toute leur discographie au Super U juste avant la rupture de stock, mais ils n'ont pas été chroniqués dans Pitchfork, et je ne voudrais pas me faire avoir par mon appétit spirituel un peu trop aiguisé ces derniers jours pour être honnête. Je crains déjà l'indigestion du jour d'après, s'il arrive, et d'avoir eu les oreilles plus grandes que l'âme.
Ma preuve d'achat. Je vends du rêve, je sais. |
lundi 30 mars 2020
Frédéric Lordon : « Les connards qui nous gouvernent » (2020)
Le problème avec les grandes catastrophes — financières, nucléaires, sanitaires — c’est qu’il vaut mieux les avoir vues venir de loin. C’est-à-dire avoir pris le risque de gueuler « connards » quand tout allait bien, ou plutôt quand tout semblait aller bien — alors que le désastre grossissait dans l’ombre. L’armement, et le réarmement permanent de la finance, donc des crises financières, y compris après celle de 2007 : connards. La destruction de l’école, de l’université et de la recherche (notamment sur les coronavirus, quelle ironie) : connards. La démolition de l’hôpital public : ah oui, là, sacrés connards. Le surgissement des flacons de gel désinfectant dans les bureaux de vote quand même les personnels soignants en manquent : hors catégorie.
https://blog.mondediplo.net/les-connards-qui-nous-gouvernent
mardi 11 décembre 2018
The The - Infected - The videos (1986)
La réincarnation la plus récente de The The nous fait craindre le pire. Marie, remettez le disque, et méditons sur l'impermanence. |
jeudi 1 février 2018
Aidan Baker - Dualism (2016)
J'ai un peu du mal grave à suivre la production d'Aidan Baker, trop copieuse et divergente pour moi.
Je ne sais pas pourquoi, celui-là je ne m'en lasse pas.
Il faut bien prendre appui quelque part.
Dans ce monde de prose où "tout est mou, où rien ne tient quand on le pose" (Gérard Manchié), alors si on le pose sur un disque d'ambient, vous pensez bien, y va pas rester debout longtemps.
https://aidanbaker.bandcamp.com/album/dualism
Apparemment, je l'avais déjà chroniqué ici, avec une grande sobriété de moyens.
Loué sois-je.
dimanche 21 janvier 2018
The Thing With Five Eyes - Noirabesque (2018)
Pour lire du Stephen King dans le noir (ou à défaut du Alan Moore, mais c'est pas la même exigence littérale) en se touchant le Rémi, je n'ai rien trouvé de mieux que 'Noirabesque' (Svart Lava 003), le dernier The Thing With Five Eyes.
D'ailleurs, on me signale en régie que The Thing With Five Eyes est le phénix de Jason Kohnen issu de ses précédents projets «darkjazz» démontés : le Kilimanjaro Darkjazz Ensemble et le Mount Fuji Doomjazz Corporation.
Vous voici préviendus.
mercredi 29 mars 2017
Matthew Collings et Dag Rosenqvist - Hello Darkness (2017)
Mais ce serait mal connaitre Matthew Collings que de réduire son travail (textural, melodic and often sonically overwhelming) à celui de Matthew Collings, le critique d'art.
Qui s'essaye parfois à la peinture.
Il parait que si on écoute les disques de Matthew Collings en s'absorbant dans la contemplation des peintures de Matthew Collings, on peut avoir des visions de Thögal, mais je pense que c'est abusé.
Je découvre en même temps que vous le dernier Matthew Collings, et c'est en direct et en couleurs, messieurs dames.
Son processus créatif est bien explicationné sur la page bandcamp de l'album.
De Matthew Collings j'avais apprécié Guilt Soundtrack, mais j'ignore si j'aurais apprécié le film.
Là, c'est pareil, si c'était la musique d'un film, j'hésiterais avant de le voir.
Mais comme je me le fais dans ma tête, ça va.
L'enfer, c'est les films des autres.
Ca fait juste stresser mon nouveau chat alangui sur le bureau, qui n'aime pas les sons saturés, et qui se casse en courant.
So long, Migou.
vendredi 17 février 2017
Lawrence English - Cruel Optimism (2017)
http://exystence.net/blog/2017/02/16/lawrence-english-cruel-optimism-2017/
Idéalement déprimant pour un vendredi.
A part les divinités courroucées tibétaines qui viennent parfois agrémenter les plages de ce disque court et percutant, pour de l'ambiant sépulcral.
jeudi 12 janvier 2017
Köhnen Pandi Duo - Darkness Comes In Two's (2017)
Recorded on November the 23rd in Aurora, Budapest, Hungary. 45 minutes of intense dark/ambient/jazz reminiscent of Köhnen's previous improv band The Mount Fuji Doomjazz Corporation.
lundi 19 décembre 2016
Vallens – Consent (2016)
Conjuring the likes of Rowland S. Howard, Wire, Angelo Badalamenti and Portishead; Vallens has been living deep in the construction of her first record, Consent (Due June 24th, 2016 on Hand Drawn Dracula). The album was recorded and produced by Josh Korody (Beliefs, Nailbiter) at Candle Recording in Toronto, as well as with Jeff Berner (Psychic TV) at Galumium Foil in Brooklyn, NY.
jeudi 23 juin 2016
The Thing With Five Eyes - نور
Leur dernier live m'avait empli d'une terreur indicible.
Lovecraft, croisé à la sortie du concert, s'est exclamé "ça fout trop les j'tons" puis en fit un récit accablant dans l'Affaire Charles Dexter Ward.
https://thethingwithfiveeyes.bandcamp.com
http://www.mediafire.com/download/2fhzk7x063tb26w/ko.zip
Son Telecast est très bien aussi.
نور signifie ‘Gloire’.
Vous mourrez moins bêtes, mais vous mourrez quand même.
samedi 23 janvier 2016
dimanche 6 décembre 2015
Kannon by SUNN O))) (2015)
J'ai proposé l'album à Sb, qui a fait la sourde oreille.
Dont acte.
Idéal pour le sacrifice humain après les vêpres du dimanche matin.
J'ignore pourquoi la photo me rappelle celles du Gritche qu'il m'envoyait petit, quand il était en colonies de vacances, longtemps avant Daech.
https://sunn.bandcamp.com/album/kannon
mardi 24 novembre 2015
Black Yoga ? Pourquoi why not ?
"Created by 200-hour RYT-certified instructor, Kimee Massie, BLACK YO)))GA is vinyasa style yoga set to drone, noise, stoner metal, ambient, industrial, space doom, and other traditional meditation music. It incorporates basic poses in a relaxed environment, while focusing on safe body mechanics. It’s a traditional class in practice, though darker than what you may typically associate with yoga.
C'est ma foi un lieu commun de la spiritualité, mais en sortant du bus je viens d'en croiser une version illustrée qui disait "Jamais l'ombre ne voit le soleil".
Renseignements pris, la citation exacte serait plutôt "Jamais le soleil ne voit l'ombre."
(Léonard de Vinci / Carnets de Root)
Ce à quoi je pourrais rétorquer mon Khalil Gibran : "Tu ne vois que ton ombre lorsque tu tournes le dos au soleil." voire mon Albert Einstein : "La lumière est l'ombre de Dieu."
Mais ça nous mênerait où ? au point de Godwin en deux coups de cuillère à pot, comme toutes les discussions d'Internet.
[Edith] me signale qu'à force de blablater pour enrôler l'innocent surfeur de web dans les casernes tantriques de la concurrence, j'ai oublié de dropper le link qui y mène.
Merci à elle. A vous les studios.
https://blackyoga.bandcamp.com/
mardi 13 octobre 2015
"Massacra" live full version - GUILLAUME PERRET & ELECTRIC EPIC (2012)
Le meilleur concert que j'ai vu cette année.
D'ailleurs, c'était le seul.
lundi 25 mai 2015
Corrupted - El Mundo Frio (2005)
J'ai retrouvé ça sur un vieux cd mp3.
Des japonais qui font du doom.
Leur langue manque de consonnes à éructer, mais musicalement, ils se débrouillent.
samedi 10 janvier 2015
Earth – Primitive and Deadly (2014)
Ca fait longtemps que j'avais envie de relire Sturgeon, qui m'a beaucoup marqué à l'adolescence.
Un grand nombre de ses nouvelles mettent en scène des personnages immatures (ce que lui avait reproché d'être sa première épouse...) connaissant la solitude absolue de ceux qui sont différents. Et ses multiples déboires conjugaux ont, de toute évidence, inspiré beaucoup de ses histoires de couple, où il a souvent abordé le thème de l'infidélité.
http://exystence.net/blog/2014/08/27/earth-primitive-and-deadly-2014/