mercredi 12 mars 2025

Jak Belghit - 8 (2025)

Bonsoir à touffes et à troutes, comme on dit quand on essaye de parler en écriture inclusive pour ne laisser aucune personne non-genrée sur le bas-côté de l'autoroute de l'information, mais qu'on n'est pas vraiment d'accord avec toutes ces contorsions de la langue française, meuf.e.s
J'ai beau passer mes nuits à découvrir la richesse de l'offre en Ripley sur Arte sur ma nouvelle télé connectée, à condition d'avoir pensé à télécharger l'appli Arte.tv sur mon 55 pouces Samsung The Frame à verre dépoli, et même que ça apporte un vrai confort visuel quand les lampes du salon sont restées allumées depuis trop longtemps, je n'y vois toujours pas passer Jak Belghit. 
Jak est pourtant un artiste accompli, qui a depuis trop longtemps gagné ma reconnaissance éternelle, c'est mon héros à guitare préféré, mon Rodolphe Burger portable avec jardin privatif, lui qui tutoie dans la pratique de son art mes anciennes idoles aux pieds d'argile et à la prostate fragile comme Frank Zappa, Robert Fripp, Jimi Hendrix et Mattéo Gaudin, car
Est-ce qu'il a la tête à être une nouveauté ?
Est-ce qu'on va le juger au faciès,
tel un pharisien libéré ?
Et comment pourrions-nous le savoir
avant d'écouter le disque ?
 tout gratteur vit aux dépens de celui qui l'écoute, à tel point que je me sens contraint d'écrire ce petit message pour signaler la parution avant-hier de son dernier album instrumental "8", en forme d'anneau de Moebius penché dans l'autre sens.

Le bandeau "nouveauté" ne lui siéra qu'un temps, car il joue de la guitare éternelle, il en a toujours joué, et il en jouera toujours, comme nous le suggère le titre de son album en forme de symbole de l'infini malicieusement penché de traviole dans le mauvais sens. 
Un peu comme l'Infinite Guitar de Michael Brook, mais en mieux. Si vous pouvez faire un petit bout de chemin de vie avec sa musique dans les oreilles, je pense que tout ira bien pour vous, et en plus si vous achetez le disque vous n'aurez pas les 25% de droits de douane à payer en suce, comme actuellement pour toutes les musiques en provenance des Etats-Unis, puisqu'il a été enregistré et produit en France.


Mais onsanfou grave, il y a des gens, le sang leur coule dans les veines, lui c'est la musique, son aliment, sa boisson et son os qui gène, et l'essayer c'est l'adopter, comme disait déjà ce slogan idiot dont on en trouve la trace dès la fin du XIXe siècle. 
Alors pourquoi pas vous ?

l'ancien bandeau "nouveautés" de mon blog,
jadis hébergé en dur à Villeneuve-la-vieille. 

25% de droits de douanes sur le dernier chef d'oeuvre du cinéma
à prétention "monumentale" juste un peu foiré, c'est abusé !

- Tu l'as acheté, toi, Marie-Louise, le dernier Belghit ?
- Ououh point encore, macarelle de peuchère de pitchoune !
J'attends qu'y baisse au Blaque Friday !