samedi 30 juin 2018

Soulsavers - It's Not How Far You Fall, It's The Way You Land (2007)

Quand viendra la fin des Temps, l'Allemagne sera battue par la Corée du Sud (je dis ça pour complaire à mon public footeux, mais personnellement j'ai déjà assez peu de temps pour faire du sport, mais alors en regarder à la télé, ça me dépasse complètement, et la chose footballistique me laisse indifférent, le plus dur étant de ne point s'en faire une vanité), voler les disques des Soulsavers et les proposer à la cantonade ne sauvera pas nos âmes, nos enfants mourront sans savoir de quoi, nos possessions seront dispersées, l'emploi des intermittents du spectacle vieillissants dans les Pays de la Loire rencontrera des fluctuations éprouvantes, nos enseignements seront oubliés ou transmis de manière affreusement erronée, le rat et le cafard auront plus d'avenir que l'humain, en un mot comme en cent, on aura mangé notre pain blanc.
Dans cette attente, voici un disque des Soulsavers avec des morceaux entiers de Mark Lanegan dedans.
Soldes d'été, tout doit disparaitre.

mercredi 27 juin 2018

Mark Lanegan - Has God Seen My Shadow ? (An Anthology 1989​-​2011)

J'ai bien peur d'avoir découvert Mark Lanegan sur ce blog, en bricolant je ne sais plus quoi pour épater la galerie; ça n'a pas plus marché que d'hébétude, mais depuis, mes incursions accidentelles et sporadiques au Laneganistan sont devenues de véritables razzias de boulimie compulsive, et m'ont permis d'élargir ma culture jusqu'au point où il faut absolument que je vous livre 10 6 FAITS ABSOLUMENT INVéRIFIABLES CONCERNANT MARK LANEGAN.

1 - Quand on écoute MARK LANEGAN saoul, je veux dire l'auditeur, pas le chanteur, on a parfois l'impression d'entendre The Handsome Family. Moi ça m'arrive cajun, mais c'est parce que comme Obélix, je suis tombé dans le bayou quand j'étais p'tit.

2 - Dans la chanson "Bombed" qu'on entend sur la compilation Has God Seen My Shadow ? Mark Lanegan fait chanter son ex (qui à l'époque n'était peut-être encore que sa future ex), ou plutôt "he had Wendy sing along with him while she was simultaneously hearing him sing this song for the first time, and that's the take he used for the album", je n'invente rien, je l'ai lu sur youtube, et le résultat est sidérant, pour une chanson qui dure une minute zéro neuf.

3 - Ce n'est pas Mark Lanegan qui a renoncé à l'héroïne, c'est l'héroïne qui a renoncé à utiliser Mark Lanegan comme support. C'était trop fort.

4 - Mark Lanegan a cessé de fumer pendant 10 ans. Il a récemment replongé.

5 - à partir de cette liste de collaborations diverses de MARK LANEGAN à des projets parallèles à quoi, on se le demande bien, calcule la probabilité qu'il ne chante pas sur le prochain disque que tu achètes / télécharges / t'injectes en suppositoires FNAC livrés par drones radioguidés.

6 - MARK LANEGAN est presque l'anagramme parfait de L'ANAGRAMME K. à une lettre près. Mais L'ANAGRAMME K, je ne peux pas vous en parler, c'est trop secret. Tant pis.


samedi 23 juin 2018

Maurice Benin - Je vis (1974)

Grand prix du Disque Pénible de contestation gauchiste qui empêche de réviser pendant les épreuves du Baccalauréat 1979 au lycée Félix le Dantec à Lannion (22)

Un avis éclairé

Le rip du CD (plus réussi que mes rips vinyles, un peu usés)

- l'extrait des paroles qui donne envie d'en entendre plus :
"Je vis / un peu comme on trimballe une envie de pisser le long des pissotières et qu'on ne pisse pas"


bref, un disque recommandé par les urologues pour détecter d'éventuels problèmes prostatiques, ce qui, 44 ans après la sortie du disque, serait tout à fait compréhensible.

samedi 16 juin 2018

Maurice Bénin - Peut-être (1975)

 J'ai déjà rippé un vinyle de Maurice (dit aussi Morice, et on pourrait carrément dire Momo en voyant ses photos de jeunesse) sur ce blog mais je n'arrive pas à le retrouver.
Toujours est-il qu'à force d'écouter le concert de Thiéfaine inédit de 78 - qui n'est pas pire que ça - j'ai eu des réminiscences, et je me suis mis à farfouiller dans mes 30 cm au garage, dans la période où l'utopie avait le vent en poupe.
Et voilà comment j'ai fini par fiche mon après-midi en l'air.

Maurice Bénin était un croisement contestataire, contestable et improbable entre / rappelait de très loin par temps de brouillard / Maxime Le Forestier pour les guitares en bois, Léo Ferré pour l'imprécation libertaire, mâtiné de Bernard Lavilliers pour son questionnement sur le rapport au public et sur le statut de l'artiste, tout ça en beaucoup moins rigolo que Font et Val et beaucoup plus biologique que François Béranger.
Je dis cela pour vous faire fuir, car son oeuvre est d'une radicale altérité irréductiblement protéiforme et marginale.  
Quarante ans après avoir subi pour la première fois ses harangues métaphysiques, j'en ai encore la chair de poule. Elles me hantent parfois autant que certaines égéries prépubères de l'époque, c'est dire. Certaines restent d'une actualité brûlantes (pas les égéries, depuis longtemps retournées en poussière, les questions, celles qui touchent à l'environnement, au rapport à soi, aux masques sociaux), d'autres ne se posent plus depuis que le gouvernement met des trucs dans notre bouffe pour qu'on ne se rappelle pas des trucs qui fâchent.
A notre époque, avec sa grosse tête de bougnoule protestataire, Maurice se serait sans doute radicalisé sur Internet, par chance dans les années 70 il n'a pu qu'aller vivre en communauté et vendre ses disques par correspondance - c'est comme ça que je me les suis procurés, et ils mettaient un putain de mois pour arriver.

Il faut l'entendre éructer "Parce qu'un jour j'ai dégusté des patates auvergnates / un jour de manifestation de cultivateurs bretons / je suis un chanteur engagé / parce qu'un jour je me suis étonné du prix des chaussettes en nylon / comparativement au prix du beurre / qui ne cesse d'augmenter / je suis un chanteur engagé" avec un accent péruvien sur un air faussement traditionnel pour mesurer combien il pouvait décalotter les cerveaux adolescents sous Pompidou et Giscard.

Rip 192 kbit/s à la platine
scan des pochettes à la main par Skâhn de Traviole
la saucisse du chef est livrée dans son étui

Peut-etre.zip

vendredi 15 juin 2018

Kung Fury Official Movie (2015)

Allez, je vais faire mon deuil du VHS.
C'est douloureux, mais je crois qu'il est temps.



Ca dure 31 minutes, c'est énorme assez drôle pendant au moins un bon quart d'heure.

jeudi 14 juin 2018

Beak

Il nous a bien eus, Geoff Barrow.
D'abord il co-fonde Portishead, groupe de trip-hop black et mortifère, après il fait des musiques de flims de SF bizarres, et puis entre-temps, il monte en loucedé un groupe instrumental un peu indus et légèrement anxiogène; dans le Landerneau de la rock-critique on sussure d'une voix chevreau-tante les mots de "krautrock minimaliste".
J'ai écouté quelques morceaux, de 2008 à nos jours, et je me suis un peu fait suer le burnous grave.
Crotte de Beak !
Rendez-nous Portishead, qu'on puisse se trancher les veines en hurlant de dépit sur une bande-son au diapason !

https://www.youtube.com/watch?v=jtE62pFC8jU&list=PLDEE0A591F6CB497F





mardi 12 juin 2018

Spiritualized : Ladies and Gentlemen We Are Floating in Space (1997)


Ainsi donc, le premier album de Spiritualized que j'ai entendu était en fait le troisième.

C'était vraiment de la musique de drogués, mais assez puissante.

Il fait partie des 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie, des 125 meilleurs disques des 25 dernières années pour Spin en 2010 et est classé dans les disques des années 1990 pour Pitchfork en 2003.




https://www.mediafire.com/file/i8a8hur1m8yw140/%281997%29%20LaGWAFiS.zip

dimanche 10 juin 2018

Daniel Morin - La chanson du glyphosate (2018)

Je n'aime pas tellement Daniel Morin et sa manie de me réveiller à 06:57 avec ses chroniques néo-poujadistes de gauche, car je trouve qu'en général les humoristes et en particulier ceux qui ont une chronique matutinale sur France Inter légitiment le pouvoir en en faisant un objet de dérision mais j'avoue que là, j'ai quand même pouffé dans mon sommeil.



D'autant plus que j'en ai usé et abusé, du glyphosate, et que j'en ai vu les effets sur mes poules, mes chats et mes enfants, avant d'y renoncer, jurant mais un peu tard qu'on ne m'y prendrait plus.


samedi 9 juin 2018

Hubert-Félix Thiéfaine - Live '78 bootleg (2018)

Quelle pire hâte que celle du disciple du pire to pire à pirater les disques pirates ?
Hier soir en rentrant d'Orléans à vitesse modérée dans mon véhicule à combustible fossile, j'entends dans le poste Thiéfaine chez Didier Varrod, qui fête ses 40 ans de chansons et qui semble un peu éteint, l'émission signale la ressortie de "tout corps vivant" repasteurisé, assorti d'un concert piraté en 78, franchement je ne vais pas racheter l'album pour ça, mais je suis curieux d'écouter le concert quadragénaire avant de repartir.
Et où cours-je ?
A Bourges.
http://www.mediafire.com/file/a04yg45t6mobulf/HFT_Live%2778%20Bootleg.zip
J'ai aussi déniché une interview sympa, ne serait-ce que pour la vidéo d'époque de "La vierge au Dodge 51" avec des rouflaquettes gauloises, on dirait HFT tombé d'un album d'Astérix, on l'appellerait Destroyix. Ou Nihilix.
https://www.causeur.fr/thiefaine-mai-68-nihiliste-gauchistes-151172

dimanche 3 juin 2018

Jeff Russo - Legion Season 2 (Original Television Series Soundtrack) (2018)

Et qu'est-ce qu'on trouve sur le site de Jeff Russo depuis le 25 mai ?
Mmmh ?
La musique de la saison 2 de Legion.
Fou que j'étais de ne l'y point chercher.
Evidemment, des petits malins (et/ou des vieux margoulins) l'ont suckée, siphonnée et reseedée.
C'est mal, mais c'est bien... pratique pour l'écouter.
Ce qui est étonnant, c'est que dans le dernier disque de Mark Lanegan, on trouve une allusion même pas voilée au Shadow King, personnage central de la série, cet Amahl Farouk qui passe de corps en corps sans retrouver le sien puisque le moine l'a planqué on ne sézou dans le Sichuan et qui de plus est affligé d'une hilarante glossolalie qui le fait souvent déclamer quelques mots dans un français rocailleux mais limpide, alors que Mark Lanegan ne chante pas du tout dans la bande-son de Legion mais dans celle de American Gods.
Je ne vois même pas pourquoi je le pointe puisqu'en général il n'y a que moi qui vois ce genre de détails, et qu'en plus tout le monde s'en tamponne le coquillard jusqu'à plus soif.
Ceux qui chantent dans la bande-son de Legion, essentiellement instrumentale, ne sont pas légion, si l'on exclut l'irruption dans la série de Jacques Brel, des Kinks, du Velvet, de Cat Power et d'Hubert-Félix Lemercier, qui ne sont pas repris sur l'album vu qu'il est signé Jeff Russo, vraiment faut tout vous expliquer vous êtes bouchés à l'émeri, et donc à part tous ces guests morts ou vivants, ceux qui chantent dans Legion c'est bien souvent le showrunner (Noix au lait) et le musicien attitré de la série qui s'y collent en fin d'épisode, prenant un malin plaisir à commettre des reprises ramollos de succès passés du music-hall d'hier comme celle-ci dont l'original me sert de sonnerie mobile depuis de nombreuses lunes même que mon fils a racheté le même, on s'en fout, je ne serai jamais à la hauteur de mes exigences rédactionnelles, tout est vain.
Car finalement quel est l'intérêt de la piste sonore instrumentale de Légion saison 2 hors de son contexte ? J'avais un copain, je l'ai d'ailleurs toujours, qui s'était introduit dans les années 70 et dans un cinéma du quartier latin avec un magnétophone à cassettes mais aussi à piles, et peut-être au lithium, seulement l'histoire ne le dit pas, cinéma où il avait enregistré des ambiances sonores pendant la projection du film Little Big Man, je me souviens de l'air de flutiau irlandais particulièrement entrainant pendant le massacre de la Wichita River, bien qu'à peu près totalement recouvert par les raclements de gorges de ses voisins de salle et les grincements des strapontins se rabattant au bout de la rangée de sièges car c'était l'époque des cinémas permanents et on pouvait entrer et sortir comme qui rigole à n'importe quelle heure et voir le même film trois fois d'affilée même si c'est à peine croyable pour les jeunes d'aujourd'hui qui préfèrent faire voler des drones plutôt que de regarder Légion, en tout cas pour mon copain c'était une forme d'idôlatrie pure mais l'idole était en plâtre car Aimée Eccles qui interprétait Rayon de Soleil dans Little Big Man n'était même pas amérindienne mais chinoise de Hong Kong, mais on s'en fichait bien à l'époque car nous voulions croire dur comme un cheval de fer à l'esprit d'endurance et de résilience de ces tribus amères, indiennes, inlassablement génocidées par les Tuniques Bleues, et pourtant Lambil et Cauvin n'en disaient mot dans Spirou, et enregistrer l'attaque de la Wichita River sur un magnétophone à piles et à cassettes avec un micro tout pourri c'était comme réaliser un screener sonore quarante ans avant que ton beau-frêre invente le screener avec sa caméra Hi8, c'était un acte de foi dont l'écoute nous transportait aux côtés de Dustin Hoffmann et de Peau-de-la-Vieille-Hutte, comme ces pionniers de la colonisation spatiale qui consomment une confiserie hallucinogène dans le Dieu Venu du Centaure de Phil Dick qui leur permet de se translater dans les poupées Pat ou Walt et de retourner vivre leur existence sur une Terre idéalisée par l'abus de Malibu pour un temps plutôt court dans la peau de Pamela Anderson, et est-ce que la musique de Lésion saison 2 peut engendrer des troubles conscientiels aussi importants si on l'écoute sans les images, j'avoue que je l'ignore, ça ne fait que trois jours que je l'écoute en boucle et pour l'instant je n'ai rien remaqué d'agnomal.
Et pourtant je sens bien que Lésion saison 2 c'est la pâte à tartiner de glyphosate lysergique, Lésion saison 2 c'est comme Ubik, un vaporisateur qui empêche la régression du temps bien que Syd vienne du futur et qu'Amahl Farouk ait bien du mal à coucher avec Lenny vu qu'il n'a plus de corps, franchement j'aimerais vous y voir, en tout cas ce qui est certain c'est que Lésion saison 2 c'est les joies de la lésion cérébrale temporaire sans les drogues expérimentales pour y parvenir de façon permanente, que chaque épisode peut être vu et revu et même re-revu séparément puisque le thème le plus évident de la saison 2 est la discontinuité, le sciage méthodique du lien qui exista jadis entre la cause et l'effet, et franchement on ne s'en lasse pas après une journée au bureau, surtout quand c'est le ouikende dans une grande station de télévision régionale et qu'on a réussi à glisser deux morceaux musicaux de Lésion saison 2 dans des reportages qu'on a montés pour le journal du soir afin d'aider à la dissémination & propagation du virus, et qu'on sait qu'on va rentrer chez soi le coeur en paix du travail accompli et qu'après une bonne pizza à la sciure on pourra regarder l'épisode 3 pour la 48ème fois sans s'en lasser, ou alors le 5, peu importe, la nuit est encore jeune.

P.S. : on me signale en régie que la chanson de Lanegan citant le Shadow King  n'est pas du tout sur son dernier album mais sur Blues Funeral (2012). Ca devient vraiment n'importe quoi ce blog. Et alors ? Quand tu regardes par hasard la vidéo du ver plat géant qui menace l'écosystème français, tu crois voir un remake d'un vieux Cronenberg, mais ça ressemble aussi à l'écrevisse mazoutée qui transporte et dissémine le Mal d’hôte en hôte en s'introduisant nuitamment dans leur oreille dans Légion saison 2, ou à la souris qui se met à chanter du Bryan Ferry dans l'épisode 6, et pourtant c'é vré, même si tu ne sais plus trop ce que ces mots désignent. C'était le but. Ce que Russo fait de bien aussi c'est la musique de Altered Carbon, une série de SF grotesque. Ce qu'il ne fait pas c'est la musique de The Expanse, space opéra très correct pour l'époque (Trump an II) ni celle de Handmaid's Tale, qui repousse les borgnes du masochisme télévisuel chez le lecteur de Télérama de plus de 50 ans, c'est pourquoi je ne la regarde plus.

vendredi 1 juin 2018

Jeff Russo - Legion Vol.2 Soundtrack (2017)

Quand je m'affale devant la saison 2 de Legion
Comme j'avalerais une boite de cachetons,
ma fille me dévisage comme si j'étions
 un demeuré profond.
Il est vrai que si la première saison n'était pas banale,
la seconde en revanche est bougrement fractale.
Feuilleton télévisé préféré
de l'irrécupérable geek
Savourant la maitrise formelle de Kubrick
une pincée de Lynch,
en beaucoup moins morbide,
un zeste poétique tourné vers les sixties,
j'hagarde ma télé
des courts circuits m'font pchuichuiitt sous l'crâne
tous mes serpents lovés autour du Winch
(pas le Largo, plutôt Largués)
un luxueux catalogue de perceptions contaminées.

______________

Quand la diffusion sera parvenue à son terme, plein de gens écriront plein de commentaires à la con sur cette foutue saison 2. Je préfère donc m'y mettre tout de suite, alors qu'il me reste 4 épisodes à voir, puis à revoir (si tu n'as pas vu n'importe quel épisode de Legion 2 fois, tu n'as rien vu)
Moi ce que j'en vois (je sirote la saison 2 au cul du camion en vostvo) c'est que :

1/ ils ont eu moins de sous que pour la saison 1, ou alors à budget égal ils ont réparti les $$ différemment, étant donné qu'il y a 11 épisodes à la place des 8 de l'année dernière à Marienbad.
Du coup, certains acteurs, qui ne doivent pouvoir percevoir de cachets que les lundis bissextiles pour d'obscures raisons contractuelles, sont moins présents dans la série. D'ailleurs c'est le cas pour quasiment tous les personnages, sauf David et Syd.
Et celui qui a une corbeille en osier sur la tête, qu'on peut sans doute remplacer par un acteur moins bien payé les jours de bourrage.
Idem pour certains décors, trop chers à faire apparaître, et qui sont donc filmés de nuit.

2/ c'est beaucoup plus chéper. Après avoir effectué scolairement ses gammes stylistiques, et rendu ses devoirs de fin d'études (les 3 saisons de Fargo, série déclinée du film des frères Coen), je sens que Noah Hawley a décidé de s'affranchir de toutes les rêgles de la narration filmique pour ne retenir que celles visant à estourbir le spectateur et à égarer son jugement sur ce qu'il est vraiment en train de regarder. Il y a certes une très grande maitrise et fluidité formelles, empruntant autant à Kubrick qu'à son héritier auto-proclamé Nolan, mais narrativement, on est plus proche de Kandinski qu'autre chose, et les enjeux restent assez nébuleux à l'heure où nous imprimons, bien que je tente de m'intéresser aux jus de racontars que déversent les aficionadozes sur leurs propres organes de presse.
Par exemple, pour faire couler de l'encre de tes yeux sans la reboire après sinon tu vas être malade :
n'importe lequel des articles bourrés de gifs animés (pléonasme) de cindy davis
http://oohlo.com/2018/04/18/legion-chapter-11-the-virtual-reality-of-madness-part-contagion-five/
http://oohlo.com/2018/05/23/inside-out-upside-down-all-around-underground-legion-chapter-16/
Je vois un seul équivalent, c'est Grant Morrison, qui fait un peu la même chose en BD, dans sa période "The Invisibles", voire "Seven Soldiers of Victory" (récemment réédités chez Urban Comics et frauduleusement retitrés "Final Crisis").

La musique de Jeff Russo est le complément inédit (en ce qui me concerne) de l'album de la saison 1, et n'illustre pas la saison 2. Si tu as acheté mon article en croyant y découvrir la musique de la saison 2, tu t'es fait avoir.

https://jeffrusso.bandcamp.com/album/legion-original-television-series-soundtrack-volume-2

http://download-soundtracks.com/television-soundtracks/legion-vol-2-soundtrack-by-jeff-russo/