mardi 1 novembre 2022

Gérard Calvi, Pierre Tchernia - Le gâteau empoisonné (1968)

Honorons nos défunts : je viens de retrouver 
 sans préméditation la chanson "Le gâteau empoisonné" entendue en 1968 dans le dessin animé Astérix et Cléopâtre, et jamais oubliée depuis, au sein d'une compilation de chansons extraites des films d'Astérix le Gaulois, alors que je ne cherchais rien, je l'jure à mortel, qu'on me jette aux crocodiles si je mens. 
On y trouve aussi "Quand l'appétit va, tout va", qui rentre bien dans la tête quand on a cinq ans et demi. A vue d'oreille, c'est Roger Carel et Pierre Tornade qui prêtent leurs voix. Que la terre leur soit douce.



Le gâteau empoisonné (ou Le pudding à l'arsenic tel qu'il a été référencé sur Youtube, qui, rappelons-le, est le Mal absolu mais des fois c'est bien pratique) est tout aussi culte, à l'époque comme aujourd'hui, veille des Trépassés (le 2 novembre, que je confonds souvent avec la Toussaint).
Je vois que l'édition Wombat
inclut aussi " douze possibilités
d'échapper à Noël".
Je vais me l'offrir pour Noël.
Ah non, zut.
Deux Egyptiens complotistes y inventent une recette idéale pour que la prochaine Toussaint soit ta fête, comme le disait Roland Topor dans "Cent bonnes raisons pour me suicider tout de suite", la chanson devenant immédiatement un tube de 
début novembre ex-aequo avec Astrid, pour toujours et à jamais, et depuis cette année où le nombre d'intoxications grimpe en flèche, ex-aequo aussi avec les smartphones qui reconnaissent les champignons, en forêt, et qui précipitent aux Urgences bien qu'il soit souvent trop tard des familles entières de mycologues amateurs qui ont eu la faiblesse de croire que les développeurs d'applis avaient la science infuse.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/explosion-du-nombre-d-intoxications-par-des-champignons-ne-vous-fiez-pas-aux-applications-d-identification-sur-les-smartphones-2303257.html


samedi dernier en forêt du Gâvre.
Elle est pas mignonne, mon amanite ?
je n'ai pas eu besoin de smartphone pour la reconnaitre,
mais j'ai bénéficié de transmissions familiales.


12 commentaires:

  1. Mon grand regret : ne pas être allé souvent aux champignons.

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  2. pourquoi ce bilan ? il est encore temps. Avec le réchauffement, la saison commence à peine. Il faut juste trouver quelqu'un qui s'y connait dans ton entourage. En général, le savoir du comestible et du toxique est transmis par les parents.

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    1. Ben, j’ai pas ça sous la main - à part mon coiffeur qui est un dingue de champi. Oui, moi aussi j’ai appris de mes aînés sur le sujet.

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  3. alors ne regrette rien : vas-y ! est-ce que je regrette de n'avoir pas fait de méditation pendant quarante ans ? non, ça ficherait en l'air ma méditation. Pareil pour les champignons. Y'en a plein les forêts domaniales, et c'est maintenant. There is no before, there is only now, and what comes next, comme y disent dans Station eleven.
    Sinon, y'en a aussi toute l'année chez Zamnesia
    https://www.zamnesia.fr/94-champignons-magiques/97-kit-culture-champignons-magique
    mais on en a déjà parlé, et je sais que c'est pas ton truc.
    Tant que je prends du lithium, ce n'est pas le mien non plus, la psilocybine et la mescaline jouant sur les récepteurs de la sérotonine, tous les psychonautes déconseillent très fortement de mélanger les substances. J'ai bien fait de regarder avant de me faire un AVC maison.

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    1. Je suis trop fainéant pour ça - faut planifier et tout.

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    2. regretter de ne pas avoir fait de méditation plus tôt pourrait être une raison d'y mettre les bouchées doubles avant qu'il ne soit trop tard (il est trop tard quand on ne peut plus s'assoir). On peut aussi observer sans juger tous ses regrets pendant sa méditation sans mettre en l'air sa méditation.

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    3. mettre les bouchées double, ça n'est pas conseillé par Hénépola Guantaranama (je n'arrive jamais à me souvenir du patronyme de ce vénérable sans doute thaïlandais) mais je trouve relativement facile au bout d'un mois de laisser l'ordi éteint et de m'asseoir à genoux une heure chaque matin. Il me vient des pensées dépressives à base de regrets mais assez hilarantes, et je ne compte pas ouvrir un nouveau blog pour en faire profiter la communauté de mes amis imaginaires.

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  4. planifier ? ah bon ? avec la souplesse induite par l'auto-gestion de ton emploi du temps ? t'es sûr ?

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    1. Déjà faut prendre la voiture et choisir un lieu… au hasard vu que je ne connais pas vraiment la région des alentours. Mais en plus, j’ai désormais des contraintes très fortes qui empêchent toute blague de ce genre. Et il y a des planches à boucler, toujours.

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  5. ok, l'initiation qui te manque est celle de la forêt domaniale (pourtant présente dans ta région) et peut-être aussi la motivation, car même l'alibi de la balade en forêt est parasité, une fois que tu as décidé que tu étais venu pour chercher des champignons cf l'article "à 21 ans, il trouve une morille géante, un champignon tellement gros qu'il ne rentrait pas dans son sac"
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/photos-isere-a-20-ans-il-trouve-une-morille-geante-un-champignon-tellement-gros-qu-il-ne-rentrait-pas-dans-son-sac-2043355.html

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    1. Sans compter que faire ça tout seul me lasserait vite je pense.

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  6. oui c'est plus distrayant avec un chaman local, qui t'indique les variétés comestibles et t'évite de tomber dans les trous d'eau, fondrières et précipices dissimulés dans les herbes hautes.

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