le chat de Schrödinger pour les Nuls : bientôt l'adaptation BD de la série télé, d'après le podcast du film |
Plus fort que Leonardo dans Inception, Josh Brolin replie tout le Montana sur lui-même |
(l'expression "tunnel à droopys" est forgée par Francis Masse, loué soit son Saint Nom, dans "La mare aux pirates", 1987, récemment réédité par Glénat, béni soit son sein doux. Le lettrage écorche un peu les yeux, mais c'est que du bonheur.) |
j'm'ai gourré, c'est pas le Montana, qu'est tout troué, et tout retourné, c'est le Wyoming. Les spectateurs, moins. |
" Je refuse que mon nom serve à cautionner d’une quelconque manière ces entreprises obscènes, où l’on dépense l’équivalent du PNB d’un pays en voie de développement pour permettre à des ados ayant du mal à lire de passer deux heures de leur vie blasée. La majorité de la production est minable, quel que soit le support. Il y a des films merdiques, des disques merdiques, et des BD merdiques. La seule différence, c’est que si je fais une BD merdique, cela ne coûte pas cent millions de dollars "
ça sent la disneyification rampante (arôme LGBTAI+) |
Tom Sturridge a pris des risques de dingue pour incarnée Morphée, comme celui de ressembler à Robert Smith après une Cure de Slim Fast. |
Et un jeune lecteur, Friedrich, y comble mes espoirs de lire un jour des commentateurs intelligents sur un site semi-pro comme écran large.
Friedrich le 16/08/2022 à 17:43 :
(..) un travail légitime de représentation des minorités ethniques et sexuelles dans la culture doit aussi s'accompagner d'un travail d'élaboration de personnages un peu plus convaincants... faute de quoi les personnages sont hélas réduits à une simple assignation ce qui, il me semble, doit correspondre à l'effet inverse de celui recherché par une représentation plus diversifiée de nos sociétés multiculturelles à l'écran.
Si les décors sont dans l'ensemble très réussis (ainsi que la bande son, du moins lors du premier épisode, le même thème musical tournant en boucle abouti inévitablement à l'indigestion auditive), le reste demeure particulièrement MOCHE.
Les effets-spéciaux ne donnent aucune consistance aux démons et autres crapuleries infernales, hélas déjà dépourvues de toute profondeur et d'envergure, tant dans leur écriture que dans leur design. Ces pitoyables démons sont à deux doigts de me rappeler une cinématique d'orcs sur WOW d'il y a quinze ans de cela...il me semble que les VFX ont fait quelque progrès depuis lors.
Aucune émotion, aucune inventivité, aucune mise en scène - sempiternel champ-contrechamp "je suis un loup", "je suis un chasseur", "je suis un serpent", "je suis une parodie involontaire du combat de Merlin contre Madame Mims" - il n'y a rien à retenir de cette série sauf son message principal : "Nos sociétés ne savent plus rêver".A qui la faute ?
A Internet, pardi.
Dave McKean en avocat du diable : "mais puisque je vous dis que mon client voulait faire quelque chose d'inclusif !" |
David Thewlis : un don inné pour engendrer le malaise, en incarnant des personnages désagréables, d'un air souffreteux et d'un ton doucereux. |
Love, Death and Robots, plastiquement, ça en jette pas mal, quand même. On reconnait ici Nina Hagen jeune, apprenant la brasse coulée dans Jibaro. |