mardi 13 mars 2012

La concierge est dans l'escalier de la Basilique, et Moebius est dans les Bardos...







Se faire rattraper par Nanabozo le Grand Lapin ou pas ?
c'est une des questions qui se posent avec une acuité cruciale au moment du Bardo de la Mort.

dimanche 11 mars 2012

Moebius est mort, et moi je bande encore (sic)



Remembeur de Normandie, et fais gaffe dans les bardos !


Je venais de publier un gros arrivage de ses dessins sur "Je suis une tombe", et vlan !
J'espère que c'est pas ça qui lui a donné l'idée de nous fausser compagnie.
D'un autre côté, voilà un gars qui avait "oeuvré" : Je me rappelle qu'à l'été 1984, Peter Principle, le très novateur bassiste du très novateur groupe musical Tuxedomoonm'avait dit lors d'un concert à Montpellier au cours duquel j'avais eu la chance de les approcher de près sur mes jambes tremblotantes de fan idolâtre, que si le groupe avait quitté la Baie de San Francisco, c'était parce que les gens y étaient too stoned or too lazy, et qu'il n'y avait rien de plus triste sur cette terre qu'un potentiel humain gâché, qu'il soit détérioré ou qu'il ne trouve pas son vecteur d'actualisation. On ne peut pas dire que ce fut le cas de Jean Giraud. Plus près de nous, avec son bon sens populaire fleurant bon le terroir de nos campagnes, Prajnanpad l'exprime avec rudesse et simplicité :« Vous sentez : ce que j’avais à faire  je l’ai fait, ce que j’avais à obtenir  je l’ai obtenu, ce que j’avais à donner je l’ai donné. »

jeudi 8 mars 2012

[ Repost ] Les Sax Pustuls : l'avis des animaux (1982)


Originalité, musicalité, radicalité.
Jazz-Rock rennais du début des 80's.
Inédit sur internet, issu de la collection privée d'un prince de Bretagne qui n'a pas les oreilles en chou-fleur.
Nécessaire et indispensable, et forcément introuvable.
Mais retrouvé.

[ MàJ ] 
samedi 11 mars 2023

mercredi 7 mars 2012

Tortue molle - John Warsen, vers 1986





J'étais amoureux d'une danseuse contemporaine qui m'avait initié à Carla Bley.
Moi je l'aurais bien initiée à autre chose, sans avoir les moyens de mes ambitions.
Je m'attachais - m'entichais vraiment de n'importe qui, à l'époque.
Pas comme maintenant.
J'avais voulu faire une vidéo pour elle, sur une chorégraphie qu'elle avait pondu exprès.
48 heures avant le tournage, un pote d'un autre pote a eu l'idée lumineuse de nous faire avaler une pleine cocotte minute d'infusion de boutons de pavot, soi-disant qu'on allait tripper grave.
Ah ça, pour tripper, on a trippé : pas d'hallu ni d'extase, mais impossible de dormir ou d'avaler quoi que ce soit, même liquide, sans le rendre immédiatement sur ses chaussures pendant les 3 jours suivants, où ma température intérieure rejoignait l'extérieure, autour des 38°.
On a eu de la chance de pas mourir de déshydratation.
Et mon petit tournage-hommage ne s'en est jamais remis, du coup j'ai noyé les fragments de Djetie avec d'autres, une nuit de tête à tête avec une régie d'effets spéciaux et une bouteille de Jack Daniels.
Va savoir ce qu'est devenu R*, ce fils de mineurs carcassonnais que la perspective de l'ascenseur social à base d'études de sociologie et d'huile de cannabis a rendu à moitié fou, la dernière fois que je l'ai vu son foie semblait au bord de l'explosion.
Olive et Joce, ça va, depuis mon accident chimique j'ai repris contact, ils ont l'air bien, merci.
Et Baratoux ? pas de nouvelles pour l'instant, il finira peut-être par se manifester.
Ca m'a un peu guéri de l'art vidéo, finalement.